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Drôle de vaisseau

Derrière le laboratoire de Richard, une porte en fer était dissimulée dans l'ombre de la roche, accessible uniquement par l'inventeur grâce à un verrouillage digital et oculaire.

La mystérieuse porte menait à un haut espace en hexagone, situé sous leur maison. Durant ces cinq dernière année, c'est ici que Richard a passé ses journées, et une partie de ses nuits.

Marie écarquilla les yeux et laissa tomber sa mâchoire. Sous une coupole translucide s'élevait un double wagon de train, noir et métallisé, plus large qu'à l'ordinaire.

Des mini soucoupes, munie de bras articulés, s'activaient en bourdonnant aux différents niveaux de la machine, corroborant les soudures et vérifiant les rouages.

Tout en courant frénétiquement autour de la machine, Marie s'extasia : « - C'est magnifique, papa ! Tu es un génie !

- Reviens par ici ! Marie! , ordonna son père avec empressement.

- Comment on va faire pour le sortir ?, continua-t-elle de crier en pointant le vaisseau.

- Tu verras tout à l'heure, il lui lança une bille noire, Allez, monte les affaires ! ».

Elle attrapa l'objet au vol et, excitée de découvrir l'intérieur, elle s'exécuta.

« Viens, Alex, suis-moi !» commanda-t-elle à un robot humanoïde. Ce dernier vivait dans le laboratoire de Richard en tant qu'assistant. L'automate empoigna le chariot contenant leur mobilier et le poussa jusqu'à la porte du vaisseau. Marie glissa la bille dans le trou de la porte et, après un enchainement de cliquetis, la porte glissa sur le côté. Elle récupéra un sac à dos et, abandonnant Alex, la jeune fille s'empressa d'entrer dans le vaisseau. Le premier wagon était mal éclairé et contenait dans son espace la salle des machines. N'y voyant rien d'intéressant, elle emprunta l'échelle qui menait au deuxième.

Cet étage était bien plus lumineux, de par son sol d'un blanc crémeux et ses larges fenêtres. Elles occupaient plus d'espace que les murs en cuivre, et certaines étaient équipées d'un banc, faisant ressortir les vitres du wagon. Le salon se tenait là, entre l'ouverture d'une petite cuisine rouge et la chambre. Enfin, la salle de bain était près du dortoir, derrière une porte bleue, composé d'un double lavabo, une douche et un toilette. Ravie, marie s'exclama : « Il ne manque plus que les meubles ! ». Et dans la même agitation, elle poursuivit vers le dortoir. Alex arrivait justement, à moitié écrasé par une commode bleue.

La chambre tenait dans une seule pièce, si petite qu'il n'y avait la place que pour une fenêtre ovale, munie d'un petit balcon. Il y avait une mezzanine de part et d'autre, ainsi que des rangements dans les murs. Une plaque de cuivre permettait de préserver une certaine intimité entre les lits, en plus du fait que chacun avait sa propre porte.

Elle revint au centre de l'étage et songea : « La configuration est si parfaite. Il a pensé à tout et dans ses moindres détails ». La jeune fille s'imaginait déjà comment elle décorerait sa chambre et son quotidien fantastique avec son père dans cet immense camping-car.

Enfin, Marie voulut achever sa visite par le toit. Elle repéra un escamotable, près d'une grosse ampoule éteinte. Si elle trouva le mécanisme pour faire descendre l'échelle, elle ne put soulever complétement la trappe car des poids gênaient l'ouverture. Cependant, elle distingua une épaisse bâche noire.

Pendant tout ce temps, et depuis leur arrivée dans l'atelier, Richard surveillait les images des caméras de sa maison sur une tablette. Il craignait que les Ferrailleurs n'arrivent plus tôt que prévu et découvrent qu'ils ne sont plus dans la maison. L'ingénieur savait que ces mafieux ne manquaient pas de technologies, classées illégales, pour les retrouver en moins de deux secondes. C'est alors qu'il distingua un nuage de poussières se dessiner au bout de la route. Son angoisse s'accentua et son cœur se mit à battre si fort qu'il en eut des nausées.

L'ingénieur inspira profondément et, comme le condamnée qui récite ses préceptes, il se dit : « C'est l'heure de payer » et il s'activa. Le scientifique s'empressa de déconnecter ses appareils et ses ordinateurs, et, une fois l'équipement de l'atelier débranché, il sauta dans le vaisseau puis ferma bien la porte. « On va y aller, Marie ! » hurla-t-il en direction du premier étage. Cette dernière lui répondit que tout était opérationnel. Alex était parvenu au bout de sa mission, grâce à l'aide de Marie et des minirobots.

Dans la salle des machines, Richard abaissa une manette, la salle s'illumina en vert. Des robots voletaient de çà et là, certains en formes de soucoupe, d'autres de méduse aux multiples bras. Richard frappa des mains et leur cria :« Allez les gars, on s'active ! Faites-moi chauffer tout ça ! ». Aussitôt, les robots-assistants ouvrir des vannes, tournèrent des boutons et actionnèrent des leviers. Rapidement, le wagon se mit à ronfler bruyamment, et s'en suivit d'un concert infernal de souffleries et d'engrenages, qui envahit l'étage des machines. Sans perdre une seconde, l'ingénieur enjamba presque l'échelle pour rejoindre le premier étage, celui-ci équipé d'une insonorisation.

Face à sa fille, il brandit une petite télécommande à deux boutons, rouge et bleu, et déclara : « Bien, dégageons un peu tout ça !». Il appuya sur le bouton bleu, s'en suivit une détonation, et le sol trembla. « Que se passe-t-il ? » s'écria sa fille en courant vers une fenêtre, tandis que le père semblait attendre quelque chose. Au-dessus d'eux, le plafond s'effondra sur le globe qui protégeait la machine. Leur maison venait d'exploser et Richard pria intérieurement pour que les Ferrailleurs n'y ait pas survécu. 

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