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11. Unique au-revoir

Texte écrit dans le cadre du concours de @WattpadFantastiqueFR

Le thème était un énoncé:

"Vous êtes le seul à voir un esprit qui vous suit partout. Il refuse de partir tant que vous n'aurez pas réalisé son vu de Noël"

Le barème n'a pas été révélé.


Texte participant au concours de _lejardindesmots_

Le thème était fantastique

Le barème était le suivant:

⇨ Orthographe, grammaire, conjugaison

⇨ Fluidité du récit, plume, narration, vocabulaire

⇨ Intrigue, dénouement, développement des personnages

⇨ Emotions ressenties par le lecteur


Texte participant au concours de Soooppphhhiiiaaa

La catégorie était fantastique avec une sous catégorie de 5000 mots.

Le barème était le suivant:


_______________________________________________

Les branches des arbres bataillaient dans l'air, menées par la tempête qui soufflait. Le ciel était gris et déversait un torrent de pluie. Les gouttes tombaient une à une de l'empyrée larmoyant et dévalaient le long des feuilles virevoltant au vent.

Le seul bruit que j'entendais était celui de mes pas dans les flaques qui inondaient le sol. Nul passant à l'horizon, pas même un animal. Il n'y avait que mes pensées pour combler ma solitude, dans cette rue grise et désertée.

Le son de mes émotions, avec lequel j'avais toujours vécu, était atténué par l'alcool qui coulait dans mes veines.

Je marchais pendant longtemps sous les pleurs de la voute céleste. Ils me rappelaient les miens lorsque la façade, celle qui me permettait de me fondre dans le moule de la société, se brisait. Un pas après l'autre, je me rapprochais du sanctuaire où je pourrais enfin enlever le masque qui m'étouffait.

L'alcool bloquait le désespoir qui, d'ordinaire, m'habitait lorsque je désirais enlever mon maquillage de convenance. Le poison qui circulait dans mon corps faisait apparaitre, entre ses flots, l'euphorie que j'espérais ressentir. Elle était feinte, un futile mensonge... Mais c'était ce que je cherchais. Ne serait-ce que quelques secondes ou minutes. Si cela suffisait pour m'échapper de la cruelle réalité...

Au loin, mes yeux remarquèrent les marches familières de mon appartement. Je me mis à courir, sans raison, souhaitant simplement retrouver les murs entre lesquels je me sentais si bien.

Quand mes doigts s'enroulèrent autour de la poignée, mes poumons se détendirent. Le soulagement se mêla à l'allégresse que me conférait l'alcool. La porte s'ouvrit, dans un concert de grincement. Les murs de mon appartement se dessinèrent dans l'obscurité. J'enlevai mes chaussures en vitesse et tâtonnai à l'aveuglette pour trouver l'interrupteur.

Très vite, je le dénichai et appuyai dessus. La lumière tamisée des lampes se répandit à travers la pièce. Je relevai la tête et l'épouvante remplaça l'ivresse qui me possédait.

Un cri silencieux se bloqua dans ma gorge pendant que mes yeux ne pouvaient se détourner de ce qu'ils voyaient. La peur m'étreignit le coeur. Les battements de celui-ci se faisaient de plus en plus rares.

Mes muscles refusaient de suivre l'instinct primaire qui me poussait à fuir. J'étais paralysée par l'horreur. Elle diffusait une brume sur mon cerveau, ce qui m'empêchait de comprendre parfaitement ce que je voyais. Était-ce une invention de mon esprit torturé et drogué ? Ou était-ce réel ?

Là, devant moi, se tenait un petit garçon...

Il était tranquillement assis sur mon tabouret, insensible à la terreur qui polluait l'air. Ma terreur...

Il regardait partout autour de lui, admirant les multiples peintures qui ornaient les murs de mon appartement. Ses courts cheveux bruns voletaient dans l'air, suivant les mouvements de sa tête. Son regard s'arrêtait parfois sur l'un de mes tableaux et il l'examinait pendant plusieurs secondes avant de changer.

Son corps maigrelet, habillé d'habits déchirés et usés, se balançait sur la chaise. Ses contours étaient flous et troubles.

Soudain, il s'arracha de sa contemplation et se tourna sur son tabouret. Les pieds de ce dernier grincèrent. Puis les yeux du garçon croisèrent les miens.

    -    Tu as vu ma maman ?

***

Cette réminiscence repassait en boucle dans mon esprit pendant que j'observais Evan. Depuis ce jour de printemps pluvieux où nous nous étions rencontrés, il ne me quittait plus. Il me suivait partout où j'allais, sans jamais poser de question sur mon comportement. Mon mal-être...

Contrairement à moi...

J'avais espéré qu'Evan ne soit qu'une invention de mon esprit enivré. Mais le temps est passé. Le printemps s'est mué en été puis en automne, qui s'est à son tour transformé en hiver et il était toujours là, à mes côtés, petite présence qui n'était pas censée être encore de ce monde. Je me suis donc faite à l'idée qu'un fantôme vivrait avec moi.

Peut-être m'étais-je faite à l'idée de ma folie ?

Pendant longtemps, je m'étais efforcée de le convaincre de rejoindre son monde, à lui. De quitter celui qui ne lui était pas destiné. Tout ce dont j'avais obtenu était un signe négatif de la tête. Et cette réponse semblait être éternellement la même.

Mais aujourd'hui, à l'heure où le sol avait revêtu son manteau immaculé, où la ville embaumait les senteurs de pain d'épice et de sapin, où l'effervescence des fêtes emplissait les gens, je m'étais décidée de le persuader de retourner là où était sa place. Où qu'elle soit...

    -    Evan ?

Le petit fantôme tourna la tête vers moi, détournant le regard du tableau qu'il fixait. Ses yeux, aux pupilles délaissées par la vie, se fixèrent sur moi. Un sourire, que je voulais rassurant, se peint sur mes lèvres.

    -    Te souviens-tu de ce qui se passe à cette période de l'année ?

Il me répondit par un minime hochement de tête, que j'interprétais comme un oui. Je soupirais. Tout cela aurait été plus facile s'il avait daigné m'adresser la parole. Je n'avais plus jamais entendu sa voix depuis le moment où il m'avait demandé si j'avais vu sa mère. Je pense qu'il avait senti l'effroi qui avait pris possession de moi à ce moment-là et qu'il s'en voulait pour cela.

    -    Et si je réalisais un de tes voeux, accepterais-tu de repartir dans ton monde ?

Une étincelle s'alluma dans les iris de l'enfant. Tristesse et joie s'y entremêlaient. De petites larmes étaient les témoins de la première tandis qu'un sourire était la preuve de la deuxième. Un éclair me fendit le coeur devant cette félicité souillée. Et devant l'authenticité de ce sourire enfantin. Cela faisait bien longtemps que je n'en avais pas vu un qui respirait la sincérité...

     -    Tu ferais cela pour moi ? chuchota l'esprit d'une petite voix, comme s'il ne me croyait pas.

Pourtant, j'étais aussi honnête que son sourire.

J'opinai du menton pour le lui faire comprendre. Une partie de moi refusait de se l'avouer mais un sentiment à l'égard d'Evan avait commencé à grandir en moi. Un amour, comme ceux que ressentaient celles qui avaient le privilège de donner la vie. Je m'y étais attachée, à cet enfant que seule moi pouvais voir.

Alors si un simple voeu le remplissait d'un telle joie, j'étais prête à le réaliser, dans le seul but de revoir un sourire fleurir sur ses lèvres ou d'entendre, pour la première fois, la mélodie de son rire.

Cet enfant méritait qu'une bluette de bonheur illumine sa vie fade d'esprit.

     -     Que voudrais-tu ?

Le regard du petit esprit se dirigea directement vers un de mes tableaux. Je l'imitai. C'était une toile que j'avais réalisée il y a quelques temps. La peinture était pour moi ce que l'écriture était pour d'autre. J'avais un besoin compulsif de peindre, de m'enfermer dans ma bulle, m'échappant ainsi de l'hypocrisie humaine. Quand les poils de mon pinceau dessinaient sur la toile j'oubliais tous mes problèmes. Mon mal-être, mon asociabilité...

La tristesse que j'éprouvais parfois se noyait dans les couleurs vives de mes toiles. Le bonheur naissait des paysages qui apparaissaient.

A une époque, j'avais aussi envisagé de me plonger dans l'écriture. Pour partager mes tourments au monde. Pour mettre des mots sur les sentiments qui m'habitaient. Ou tout simplement pour rêver d'un autre monde. Un monde meilleur, sans la fausseté qui gouvernait celui-ci.

Mais je me suis rendue compte que j'étais plus douée avec les pinceaux remplis de couleurs qu'avec ceux mouillés de mots.


Une voix fluette me sortit de mes pensées.

     -    Tu peux peindre ma maman ?

Les yeux d'Evan avaient délaissé la toile pour venir se poser sur moi. Une prière muette flottait des ses pupilles.

    -     Bien sûr, Evan, le rassurais-je. Attends quelques secondes.

Je me levai et allai chercher mon chevalet ainsi que tout mon matériel. Je m'installai dans le salon, à côté du canapé où était assis Evan. J'orientai la toile de sorte qu'il puisse voir chacun de mes gestes et chaque trait qui allait apparaitre.

     -      Comment était...

Je m'arrêtai, ne sachant si elle était décédée elle aussi. Et puis le petit esprit semblait être très proche d'elle. Je ne voulais pas lui causer de la peine si je lui rappelais qu'elle était morte.

     -     Comment est-elle ?

L'enfant se frotta la tête, comme pour se rappeler du physique de sa mère. Pendant ce temps, je m'armai d'un crayon et me préparai à tracer le croquis au fur et à mesure qu'il énoncerait ses caractéristiques.

Il me la décrit, plongé dans ses souvenirs, pendant que ses doigts trifouillaient les branches du sapin. La mine de mon crayon gravait les traits sur ma toile, en un doux griffonnement qui m'apaisait. Mes doigts bougeaient sans que je m'en rende compte, guidés par le flot de paroles qui s'écoulait de la bouche d'Evan et de l'amour qui transparaissait à travers.

Je fermai les yeux, laissant ma main valser toute seule, traçant le sillage de sa danse sur la toile. Les mots d'Evan et le bruit du crayon sur le support me berçaient. Mon esprit voguait, loin de mes problèmes. Je n'avais même pas eu besoin de boire de l'alcool pour trouver ce doux plaisir. Je n'avais pas eu besoin d'emplir mes veines de poison pour retrouver un semblant de normalité...


Soudain, la berceuse d'Evan cessa. Surprise, je rouvris les yeux et me tournai vers le petit fantôme. Son regard à lui était fixé sur mon croquis.

    -    Comment tu as fait ? me demanda-t-il en se levant du fauteuil.

Un pas après l'autre, il s'approcha de la toile. Je le regardai faire sans rien dire, guettant ses réactions. Il leva les mains et du bout des doigts suivit les contours du visage de sa mère.

Bien qu'il ne m'avait rien dit sur son expression, je l'avais faite souriante. Mais contrairement à certains "peintres", son sourire n'était pas juste la courbe de ses lèvres. C'était de minces rides autour de sa bouche. C'était une légère rougeur sur ses joues. C'était une lueur dans ses yeux.

    -    Maman... murmura le petit esprit.

Je souris devant cette adoration non camouflée. Que c'était beau l'amour d'un enfant pour sa mère. Un amour pur, immaculé... Le plus magnifique qu'il puisse exister.

    -    Veux-tu que je la mette en couleurs ?

Evan hocha vivement la tête, faisant voleter ses courts cheveux bruns. Je lui souris en débouchant mes tubes de peinture, prête à donner vie à ce portrait. Mais avant de commencer, je demandai un service au petit fantôme.

    -    Evan ? Pourrais-tu me raconter un de tes souvenirs, s'il te plait ?

D'habitude, j'aimais peindre dans le silence. Juste le bruit de mon pinceau et celui des émotions que l'art m'offrait. Mais la voix d'Evan avait quelque chose d'apaisant. Un sentiment la teintait, un sentiment qui m'était inconnu. Il s'échappait d'entre ses lèvres pour venir murmurer à mes oreilles et apprivoiser le peu de tracas qui m'habitait encore lorsque mon pinceau tanguer entre les reliefs de ma toile.

Et les souvenirs étaient le premier sujet qui m'était passé par la tête.

Lorsque la voix de l'enfant résonna entre les murs de la pièce, j'oubliai tout, excepté ma toile, les paroles de l'esprit et la joie que son souvenir semblait lui procurer.

     -    Papa était parti. Maman et moi étions restés à la maison. Maman, elle avait fait des biscuits qui sentaient trop bons ! Mais j'avais pas le droit de les manger parce qu'ils étaient pas encore cuits. Et moi, je devais décorer le sapin de Noël ! Il était tout vert et très grand ! Plus grand que Maman !

Il avait cette effervescence de la jeunesse. Cette insouciance. J'admirai les enfants pour cette capacité de passer d'une émotion à une autre en l'espace de quelques secondes. Il suffisait d'un rien pour leur faire oublier leurs angoisses. Et pour les métamorphoser instantanément.

Si seulement les adultes pouvaient posséder cette solution miracle...

     -    Elle avait sorti les décorations de Noël. On n'en avait pas beaucoup mais elles étaient très jolies et de toutes les couleurs ! Il y avait même des boules qui ressemblaient à des miroirs ! C'était rigolo parce que quand je me regardais dedans, mon visage était tout gros !

    -    Et j'ai décoré le sapin tout seul ! Comme un grand ! Il y avait des guirlandes partout ! Et Maman avait mis de la neige qui fond pas sur les vitres. Il y avait plein de motifs ! Des pères Noël, des rennes, des traineaux... Même des ours blancs et des pingouins ! J'avais réussi à accrocher toutes les décorations dans le sapin sauf l'étoile parce que le sapin était trop grand. Du coup, Maman, elle m'a aidé. Elle m'a porté et j'ai mis l'étoile sur le sapin ! Et après on a mangé les biscuits qu'elle avait préparés. Ils étaient tous dorés et trop bons ! Maman avait mis du miel et des noix, ma nourriture préférée !

Rien qu'à la mention de ces biscuits, je sentais les odeurs de mon enfance remonter à l'orée de mon esprit. A la période des fêtes, elles envahissaient la maison de mes parents, remplissant la cuisine de douces effluves alléchantes. Ma mère adorait préparer des sablés. Pendant longtemps, j'avais fait de même. Mais le plaisir de cuisiner m'avait abandonnée en même temps que la joie de vivre...

Emporté par le passé, Evan continua de me conter ses aventures le soir de Noël. Il me raconta la promenade dans laquelle sa mère l'avait entrainé. Il me décrivit les rues illuminées par les fêtes de fin d'année dans lesquelles il marchait. Les rires des passants qui fleurissaient dans l'air et la joie qui le contaminait. Les trottoirs qui s'étaient habillés d'un manteau blanc. Les crissements de la neige sous ses pas.

La place envahie par les stands de toute sorte. Les boutiques où se vendaient des choses qui faisaient briller ses yeux d'enfant. Les odeurs qui régnaient dans l'air et dont il se remplissait les narines. Le goût des biscuits que sa mère lui achetait qui lui emplissait la bouche et lui ravivait les papilles. Son sourire qu'il entrevoyait derrière l'écharpe qui lui recouvrait le visage.

Il me dépeint un paysage où Noël était le seul souverain.

Puis tout cessa... Evan se tut, ramenant le silence dans le salon. Le son de mon pinceau s'arrêta aussi et je me tournai vers le petit esprit. Il fixait mon tableau, la bouche entrouverte, les yeux exprimant l'ébahissement.

     -    Ca te plait ? lui demandai-je.

J'étais restée fidèle à sa description. De longs cheveux blonds cascadaient sur ses épaules. Ses yeux étaient d'un bleu céleste. Quelques grains de beauté constellaient son visage ainsi que son buste.

Evan eut une seconde d'hésitation avant de me répondre.

    -    Maman avait un bleu là, me précisa-t-il en pointant la commissure de ses lèvres.

Je restai un instant sans voix devant cette indication. Pourquoi me disait-il cela ? Ne me dîtes pas...

    -    Ce n'est pas grave, affirmais-je d'une voix sèche, espérant qu'il passe à autre chose.

Je refusais de revivre ces souvenirs, qui remontaient à l'orée de mon esprit. Je refusais qu'ils reviennent me pourrir la vie, qu'ils me réentraînent dans leur horreur.

    -    Mais après, ce n'est plus ma maman, me dit Evan, un sanglot, causé par ma froideur, bloqué dans la gorge.

Je serrai les dents pour m'empêcher de lui crier après. Ce n'était pas sa faute. Il n'était pas responsable de la laideur des hommes. Il n'en était que le témoin. Le témoin innocent...

A contrecoeur, je saisis mon pinceau et le plonger dans la peinture bleue.

Bleu comme les vestiges de la violence humaine...

Bleu comme les empreintes des poings sur une peau malmenée...

J'appliquai la peinture sur la toile, essayent d'oublier pourquoi je faisais ça.

Cependant, je voulais savoir. Savoir pourquoi la mère de mon petit esprit arborait des traces de la couleur du ciel. Même si je pensais connaitre la raison. Il n'y avait qu'une seule espèce capable de marquer la peau d'une femme...

    -    Pourquoi ta mère avait un bleu ?

Evan haussa les épaules. Banal... Pour lui, c'était normal que sa mère ait une ecchymose.

    -    Maman disait que c'était à cause de la maladresse de papa.

Un rire amer me monta dans la gorge mais je me retiens de le libérer. La maladresse. Evidemment... C'était plus facile à assumer que "violence".

Toutefois, je comprenais la mère d'Evan. Elle voulait préserver son enfant de l'horreur du monde, de la monstruosité humaine... J'aurais fait la même chose à sa place.


Evan, ayant sans doute senti mon changement d'humour, ne dit plus rien ; il fixait juste le tableau où les derniers détails apparaissaient. Et je ne rompis pas non plus ce silence. Je m'y murais pour empêcher certaines réminiscence de revenir me hanter.

Ce fut dans ce silence presque assourdissant que je posai l'ultime nuance de couleur sur le visage de la mère du petit fantôme. Que je réalisai son dernier voeu de Noël.

Que se conclut notre duo.

Que commença notre séparation.

Evan se leva de son fauteuil et s'approcha du tableau. Ses contours se troublèrent et les couleurs le désertèrent peu à peu. Je retins mes larmes.

Je ne regrettai aucunement notre deal mais l'amour que je portais à ce petit enfant se fanera après son départ. Je retournerai à ma vie monotone. Sans lui, sans sa présence...

Sans ce sentiment qui avait ensoleillé les journées passées ensemble...

Avant de s'effacer complètement, Evan se tourna vers moi et me sourit. Je le lui rendit en lui adressant un petit geste de main.

Un ultime au-revoir...

***

Quelques temps plus tard

Je regardai le visage qui se reflétait dans le miroir. Mon visage.

Un bleu le décorait. Il ornait la commissure de mes lèvres gercées.

Bleu comme les vestiges de la violence humaine...

Bleu comme les empreintes des poings sur une peau malmenée...

Mais mes yeux, d'une teinte céleste, furent attirés par tout autre chose.

Un petit bout de papier sur lequel étaient griffonnés deux petits mots.

"Fausse couche"







© 2024 Sélène Rivers

_______________________________________________

Voili, voilou !

Oui, j'ai réussi à faire un texte triste avec pour thème secondaire un souhait de Noël 🤣 C'est mon petit talent à moi XD.

Et cela fait longtemps que je voulais aborder ce sujet, celui des violences conjugales ou tout simplement des violences faites au femmes (même si pour ceux qui lisent UTA, vous savez que ce n'est pas exactement la première fois que je me frotte à ce sujet)

Sinon, qu'en avez-vous pensé ? Pas trop soulé par la mort et les sujets tristes ?

Question ? Remarque ? Avis ? Critique ?

Bonne aprem' et belle année en retard (pour ceux à qui je ne l'ai pas souhaité. Ou à ceux qui ne voient pas mes messages 👀)

Sélène <3

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