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Partie 41 - Chapitre 9 : (1/4) Le crépuscule


LA MORT


Tempéra cogne de toutes ses forces sur la porte métallique en hurlant de rage. Athéna, debout derrière lui, l'observe le visage impassible.

« La quarantaine n'est pas levée Professeur Akheeli, » déclare-t-elle alors qu'elle se tient immobile.

« Athéna, » fait-il, irrité. Il se retourne vers l'hologramme pour ajouter lorsqu'il s'est approché lentement d'elle : « Ils sont tous morts ! Qu'est que vous voulez ? Que ma fille et moi restons ici jusqu'à la fin de nos jours, c'est ça ?! » crie-t-il en tapant dans l'air avec son poing.

« Bien que vous n'ayez aucun symptôme, vous êtes aussi porteur du virus. Vous allez infecter tous les autres. Vous savez bien que j'ai raison Professeur Akheeli, » réplique-t-elle d'une voix douce comme pour le calmer alors qu'il la fixe en larme.

Réveillée par les hurlements de son père, allongée sur un matelas par terre, Gaëlle se redresse sur un coude pour observer la scène comme quand elle regarde les dessins animés sur sa tablette. Elle plisse les yeux pour mieux voir. Les jours ont passé vite depuis sa maladie. Sa vision semble toujours trouble, mais elle peut voir maintenant. 

Elle n'a plus de douleur au ventre, non plus. Une extrême fatigue représente le seul mal qui perturbe ces interminables journées au laboratoire. Sa langue est lourde aussi, comme la tristesse dans son cœur. Elle croit qu'elle peut parler, mais elle n'en a pas envie ; elle a perdu le goût de parler aux adultes autour d'elle. Ils sont toujours trop occupés pour l'écouter de toute façon.

Bien sûr que Tempéra sait qu'Athéna a raison, mais ils ne sont pas obligés de les garder lui et Gaëlle en quarantaine au milieu d'une douzaine de cadavres. Il sait aussi que la raison sait comment maintenir la dignité humaine dans les pires circonstances. 

Il a appris au cours d'années de recherche que la vraie raison n'est jamais singulière ni cruelle, uniquement l'individu qui ne sait pas l'employer faute de temps, d'argent, de valeurs ou les trois en même temps.

Le quarantenaire pivote à nouveau face vers l'accès de métal ; rigide, immense, infranchissable.


Quelques heures plus tard, le scientifique est endormi sur le matelas au côté de Gaëlle. Il remue les bras violemment comme pour chasser des mouches dans son rêve.

« Professeur Akheeli, » interpelle sans cesse une voix féminine.

Il reconnaît bien la voix. Il tourne et vire pour chercher sa cliente, Mme Karim. Il s'étonne d'être rassuré lorsqu'il voit apparaître la silhouette de la femme vêtue d'un sari aux couleurs vives. Elle lui sourit doucement et l'examine un long moment sans rien dire. 

Puis, soudain, ses yeux s'assombrissent pour le dévisager la mine sévère sans compassion, comme celle de sa mère lorsqu'il n'avait pas été sage.

« À quoi vous accrocherez-vous lorsque vous aurez tout perdu ? Le néant est bien plus vaste qu'on ne le pense, » interroge la voix tranquille de Mme Karim alors que ses lèvres ne bougent pas. Sa silhouette immobile s'efface peu à peu dans l'obscurité.


***

Tempéra est brusquement sorti de son cauchemar par un petit bruissement métallique comme celui que fait normalement la porte du laboratoire quand elle s'ouvre. Il se redresse sur un coude en se frottant les paupières d'une main avant de les ouvrir en grand. La porte du laboratoire est ouverte. 

Il saute du matelas le cœur battant, un large sourire aux lèvres. Il s'accroupit pour prendre dans ses bras Gaëlle encore endormie et s'apprête à se redresser lorsqu'il entend des pas dans le corridor se diriger vers le laboratoire. 

Il fige au même instant, le regard rivé vers la porte ouverte avant de chercher autour de lui un objet tranchant, peu importe lequel, du moment qu'il puisse blesser la chair humaine. Il repose doucement Gaëlle et se précipite vers le comptoir pour saisir l'un des ustensiles.

« Professeur Akheeli, » interpelle Karl alors qu'il passe l'entrée le visage inquiet et en sueur.

Le quarantenaire pousse un soupir de soulagement avant de reposer l'ustensile pour s'approcher du premier. Puis, il se souvient. Il fait immédiatement un pas en arrière.

« Vous devez quitter l'enceinte, ils sont après vous. Mon cousin et son épouse étaient des espions, » commence sans bouger le membre de l'ATP.

« Ce sont eux qui ont désactivé toutes les portes, ascenseurs et armes automatiques. Une Aînée a pu appeler un hélicoptère de secours ; il faut y aller maintenant si vous voulez vous enfuir, » ajoute-t-il alors qu'il reprend la direction de la sortie.

Le scientifique attrape Gaëlle allongée sur le matelas avant de le suivre, les mots du jeune homme tourbillonent dans sa tête telle un grand vent mélodieux.

« Il faut y aller maintenant si vous voulez vous enfuir, »

Est-ce qu'il veut s'enfuir ? Et pour aller où ? Dans une autre ATP dans un autre état et autre pays ? Si le néant est bien plus vaste qu'on ne le pense, peut-être est-ce là qu'il vaudrait mieux aller ?

Malgré toutes ces questions, le quarantenaire se contente de suivre, comme à son habitude. Il n'a pas le temps de s'arrêter, questionner, ni même décider pour agir avec raison.


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