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Partie 2 - 1

Les nuages cachaient le soleil depuis plusieurs heures déjà. Il n'avait brillé que durant une petite heure avant de disparaître. La plaine détrempée avait paru beaucoup plus belle qu'elle ne l'était réellement. Les gouttelettes avaient brillé comme un million de diamants posés négligemment sur le sol boueux. C'était du caviar donné à des cochons. Seuls les quelques infectés qui traînaient au bord de la route avaient pu contempler ce spectacle et ils ne devaient pas se rendre compte de la chance qu'ils avaient d'admirer une aurore du Nord.

Aller à Valenciennes ne fut pas une mince affaire. La métropole Lilloise s'étendait de manière tentaculaire. Le Nord était un département très peuplé. Si l'on réussissait à éviter Lille, il ne fallait pas atterrir à Douai. Finalement, il n'y avait aucun moyen d'éviter la civilisation, les deux jeunes gens durent passer par les alentours de Carvin. Puis par tout un tas d'autres bleds pas si paumé que cela. Heureusement pour eux, aucune horde compacte leur barra la route. Certes dans les agglomérations plus importantes, il y avait un grand nombre de monstres sur la route et à plusieurs moments, le capot solide de la deux chevaux fut bien utile pour renverser les infectés qui leur barraient le passage.

Lorsque le soleil fut bien levé, Antoine essaya de deviner la couleur de la peinture de la vielle voiture. Il arriva à la conclusion que le jour où on l'avait assemblé, la dedeuche devait être bleu. Aujourd'hui, à part la rouille et récemment le sang, il fallait bien reconnaître que l'antiquité n'avait pas vraiment de style. Mais au-delà de son aspect extérieur déplorable, il y avait tout un tas de bruit et de grincement inquiétant qui faisait penser à Antoine que l'habitacle pouvait partir en morceau à n'importe quel instant.

L'habitacle resta solide, le moteur n'explosa pas et une roue ne se détacha pas sur une route de campagne. Même lorsque les deux jeunes gens prirent l'autoroute 23, la petite voiture tint le coup. Certes en vitesse de pointe, elle arrivait difficilement à atteindre les 90 kilomètres heures et elle n'avait pas de cinquième vitesse, mais l'autoroute amenant à Valenciennes était très vide. À l'inverse, l'autoroute pour fuir la ville était horriblement bouché.

On ne pouvait pas dire que tout allait bien pour la jeune femme. Alors que la nuit régnait encore, elle avait réussi à s'endormir certainement plus par épuisement que par réelle envie de dormir. Au bout d'une vingtaine de minute, elle s'était réveillé en sursaut en pleurant. Elle avait ensuite passé une heure dans un état catatonique, les mains posées sur ses genoux et regardant fixement la route. Alors que le jour venait de se lever, elle regarda la plaine et pleura.

« J'aime bien l'aurore. Un de mes plus beau souvenir d'enfance fut durant un voyage. On revenait de vacances qu'on avait passé en Allemagne. Mon père avait fait la route de nuit pour éviter les bouchons. J'avais dormi une partie de la nuit. Je me souviens que je m'étais levé juste avant que le soleil de ne se lève. Mon père conduisait, il semblait tellement sûr de lui et j'avais tellement confiance. Il était un géant bienfaiteur qui était là pour me protéger. Il conduisait depuis des heures tandis que tout le monde dormait dans la voiture. Ma grande sœur était assise à côté de moi. Elle respirait bruyamment mais ce n'était pas grave. Devant moi, ma mère dormait aussi. J'ai regardé par la fenêtre. Le soleil lançait ses premiers rayons à l'assaut de la campagne. Il y avait une petite brume aussi, c'était à la foi beau et fantastique, un royaume magique s'étendait devant mes yeux. J'avais 6 ans à l'époque...

-Et ensuite ?

-Ensuite mon père s'est endormit, la voiture a fait neuf tonneaux et j'ai vécu avec ma tante et mon oncle. Ils sont devenus mes parents. C'est le dernier souvenir que j'ai de mes parents, mais il reste gravé dans mon esprit. Avec les années, je me suis longuement demandé si ce souvenir était vrai ou si j'ai imaginé ce moment. Après l'accident j'ai fait 4 semaines de coma avant de me réveiller. Il se peut que tout ce qui s'est passé ce matin-là soit faux, mais de toute manière je préfère penser que ce souvenir est vrai. »

Durant l'heure suivante, Jennifer ne prononça pas une seule parole.

Alors que la voiture filait sur l'autoroute en direction de Valenciennes, la tension se fit beaucoup plus palpable. Elle devait se mettre à penser qu'il y avait de moins en moins de chance que ce périple se termine sur une note positive. Antoine n'osait pas nourrir ou tuer les derniers espoirs de la jeune femme. Il ne voulait pas agir de cette manière, parce que d'ici quelque temps, ce serait à son tour d'arriver chez lui plein d'espoir et d'illusion.

En rejoignant l'A2, l'autoroute passait près d'un lac, derrière l'étendu d'eau, Valenciennes se dressait à gauche d'Antoine. Contrairement à d'autres villes du Nord, Valenciennes était une ville bourgeoise qui rayonnait beaucoup plus que Maubeuge ou Cambrai. Ce n'était pas pour rien qu'on l'avait appelé « l'Athènes du Nord ».

À droite d'Antoine, des usines se dressaient, Valenciennes était aussi une ville industrieuse. Il y avait plusieurs usines automobiles qui s'y était installé et il restait une poignée d'usine métallurgique. Enfin tout ceci était vrai le 31 octobre, le samedi 3 novembre, le monde s'était achevé et la spécialité de Valenciennes était les colonnes de fumée qui parsemait la ville et les embouteillages de voitures produites sur place pour fuir la ville.

Les deux jeunes gens ne croisèrent aucun humain non contaminé sur la route. Il semblait que les conducteurs aient tous décidé de quitter leur véhicule ou de servir de hors-d'œuvre aux contaminés. De leur côtés, les trois voies n'étaient que très peu envahies par les monstres. Quelques contaminés plus malins que les autres avaient réussi à passer la rambarde de sécurité mais, ils ne présentaient pas un grand danger pour la deux chevaux. La petite voiture en avait vu d'autres.

Jennifer sortit de son mutisme lorsqu'elle indiqua la route à prendre. Il fallait aller en direction de Marly. Le lotissement où habitait sa famille n'était qu'à une petite poignée de minutes de l'autoroute et la fin de la route ne posa aucun souci particulier.

Les deux jeunes gens arrivèrent devant la maison de l'oncle et de la tante de Jennifer, plusieurs infectés hantaient l'endroit. Antoine retint son souffle, il ne fallait que la jeune femme découvre sa famille parmi les monstres abandonnés ici.

Au moment où la voiture s'arrêta, deux des contaminés, coururent dans l'espoir de faire un bon repas. Antoine sorti rapidement de l'automobile, il brandit son katana et trancha une femme en peignoir avant de s'occuper d'un homme en caleçon qui portait un ridicule t-shirt sale avec un crocodile dessus. Une fois les deux infectés remercié de leur passage dans ce monde, Antoine rengaina et il aida Jennifer à sortir. Cette dernière accepta l'aide du jeune homme avec une certaine réticence. Elle frissonna lorsqu'il la toucha pour l'aider. Mais pour finir, elle se laissa faire. La jeune femme boitait toujours un peu.

La maison de famille arborait des briques rouges comme le Nord les aimait tant. Elle disposait d'un étage. Devant la porte d'entrée, un petit jardin bien entretenu les accueillit. Pour le moment, il n'y avait rien d'étrange. Jennifer sorti sa clé et ouvrit la porte. Elle appela oncle et tante. Il n'y eut guère de réponse.

L'intérieur de la maison était bien entretenu et décoré avec un certain goût pour la modernité. Le salon disposait d'un canapé en cuir, d'une table pour dîner en famille, d'un buffet en bois massif et de diverses autres commodités.

À nouveau, Jennifer appela sa famille. Dans une des pièces à droite, il y eut un bruit de casserole que l'on avait fait tomber au sol. Un grognement suivit ce vacarme. Ce n'était pas le grognement d'une personne qui se maudissait pour avoir fait une bêtise, mais plutôt le genre de son qui sortait de temps à autre de la bouche d'un infecté.

Jennifer se mit à pleurer. Elle faussa rapidement compagnie à Antoine, le jeune homme se demanda comment elle arrivait à marcher aussi vite malgré sa blessure.

« Non attend fait gaffe, dit Antoine, mais c'était déjà trop tard. »

Jennifer s'engouffra dans ce qui semblait être une cuisine équipée. Antoine eut à peine le temps de la suivre. Il mit son arme au clair prêt à frapper bien que l'étroitesse de l'intérieur d'une maison ne lui permettait pas de donner de grands coups.

L'instant d'après, un monstre qui avait été autrefois un homme bouscula Jennifer, tout deux tombèrent au sol. La jeune femme cria mais ne se débattit pas, elle laissa les choses arriver sans essayer de sauver sa vie. Le monstre trouva son coup et en arracha un bout de chair.

Avant que le monstre ait pu mâcher la tendre chair de la jeune femme. Antoine donna un coup de pied à cette chose et planta la lame dans l'œil du monstre.

Allongé au sol, Jennifer se vidait de son sang. Il n'y avait aucune peur dans ses yeux. Elle avait même un sourire à ses lèvres.

« Pourquoi ? Pourquoi tu n'as rien fais ?

-Je... ne veux plus.... lutter. Je... suis chez moi... Toi... aussi Antoine... rentre chez toi... Retrouve tes proches... Il y a une... voiture dans... le garage. Prend ce que tu veux... Bonne chance... »

La jeune femme expira. Elle était définitivement belle. Antoine en voulait à Brian de lui avoir fait tant de mal. Il s'en voulait à lui-même de n'avoir pas pu anticiper ce qui allait se passer. Il en voulait à ce monde qui ne permettait plus la moindre erreur. Il pensa même que s'il l'avait rejoint la veille dans sa chambre rien de tout ceci ne se serait produit...

Jennifer eut un spasme, elle leva son bras en grognant. Elle revenait à cet ersatz de vie. Cet chose qui devait être une souffrance horrible et une absence de volonté propre. De toute manière, tout ce qu'elle avait été, tous ses rêves, toutes ses angoisses, toutes ses envies avaient été remplacés par cette faim sans fond. Antoine abatis son épée dans le front de celle qu'il aurait autrefois pu appeler une amie s'ils avaient pris le temps de se connaître un peu plus.

Il visita le reste de la maison à la recherche de choses intéressantes. Dans une des chambres à l'étage, il trouva une infectée à qui il offrit le repos éternel. Par pudeur, il ne fouilla pas la chambre de l'oncle et de la tante de Jennifer. Il jeta un simple coup d'œil à celle de la jeune femme, là aussi, il n'avait pas envie de pénétrer dans son intimité. Finalement, sa fouille se limita à prendre un sac de sport dans une armoire et à embarquer quelques boites de conserve et quelques denrées plus ou moins périssable encore comestible. Il trouva la clé d'une BMW dans un saladier posé sur le buffet. Accroché au porte clé, il y avait une sorte de commande, certainement pour l'ouverture d'un garage.

Antoine ne se sentait pas très bien, il n'appréciait pas son rôle de pilleur. La situation lui déplaisait tellement qu'il ne voulait pas passer une seule minute supplémentaire dans ce lieu. Il ne se sentait pas du tout à sa place au milieu de tous ces bibelots chargés d'histoire et de toutes ces photos de famille témoin d'une histoire emplit de bonheur. Il n'y aurait plus que du malheur sur cette terre à présent. Il craignait de plus en plus que son voyage vers le sud ne se solde par un échec cuisant. Il n'avait pas le choix cependant. Il était un étranger ici, il devait rentrer chez lui.

Dans le garage, une BMW série 3 berline noire attendait qu'on la conduise. Ce genre de voiture devait se conduire plus facilement qu'une deux chevaux, de plus, il pourrait arriver beaucoup plus rapidement et plus confortablement où il voulait se rendre avec ce genre de voiture. Il ouvrit la voiture et s'installa à l'intérieur dans un siège en cuir. Le jeune homme posa ses sacs et son arme sur le siège passager.

Le tableau de bord s'illumina de mille et un détails. Sur le volant, le logo de la marque apparaissait, il y avait aussi tout un tas de bouton pour régler la radio. Un GPS intégré s'alluma. Il ne préféra pas prendre le temps de configurer sa destination, de toute manière ceci n'avait aucun intérêt. Les GPS faisaient passer par tout un tas de ville et tout ce qu'il désirait était de ne pas passer par tout un tas de ville. Antoine alluma le moteur. Ce dernier ronronna comme un chat repus et heureux de vivre. La différence avec la deux chevaux était encore plus criante, ces deux automobiles appartenait à des époques bien différente. Avec la commande d'ouverture automatique du garage, il ouvrit la porte. Il passa la première vitesse et s'engouffra dans les rues de Marly.

Après les quelques heures passé dans la deux chevaux, faire quelques mètres en BMW ressemblait à avancer sur un coussin d'air. Il passa les premières vitesses et son impression de confort ne fit que grandir mètres après mètres. À l'extérieur, les infectés semblaient réellement lointain et inoffensif. Certes à leur habitude, les monstres essayaient toujours de toucher la voiture, mais on se sentait beaucoup plus en sécurité dans une voiture de grand standing.

Il n'y avait que la radio qui venait gâcher le plaisir de conduire. Antoine aurait préféré toutes sortes de musique à ce stupide message enregistré qui défilait en boucle sempiternellement. Le jeune homme éteignit la radio, il n'avait pas besoin d'entendre encore et encore que le gouvernement avait décrété l'état de siège. Il savait pertinemment que la France et le reste de l'Humanité subissaient une attaque.

Antoine reparti en direction vers l'autoroute, mais juste le temps de reprendre une petite route de campagne. Il se dirigeait vers le sud, vers Saint-Quentin. Il n'y avait pas de bouchon sur la route, en même temps, qui de censé pouvait avoir l'idée d'aller à Saint-Quentin le jour de la fin du monde ?

Il passa devant un panneau indiquant Maubeuge et il sourit. C'était une blague assez connue qui avait pour seul nom Maubeuge. Dans le Nord, Maubeuge était surtout connu pour être le pire trou paumé de tous les trous paumés. L'autoroute s'arrêtait à Maubeuge comme pour dire qu'il n'y avait plus rien d'intéressant après. Certes, il y avait des routes nationales et des routes de campagne pour fuir cet endroit, mais lorsque l'on venait habiter à Maubeuge, c'était que quelque chose avait foiré dans sa vie ou qu'on venait y mourir.

Antoine n'avait pas l'intention d'aller de près ou de loin à Maubeuge. Il ne ferait pas de court passage pour dire bonjours aux infectés traînant là-bas. Il irait plutôt voir les contaminés de Saint-Quentin.

Pour un sudiste comme Antoine, Saint-Quentin n'existait tout simplement pas. Quel intérêt un héraultais avait de s'intéresser à la géographie de la Picardie ? Avant de traverser la Picardie pour aller à Dunkerque, Antoine pensait que cette région se trouvait au sud de Paris. Qu'avait donné la Picardie au monde ? Les fatals Picard ? Sébastien Cauet ? Kamini ? Benoît Delépine ? Michou ?

Certes la Picardie a aussi vu grandir, des personnalités comme Calvin, Babeuf, Alexandre Dumas ou Jean-Pierre Pernaud, mais qui se souvenait encore de ces gens le jour de la fin du monde ?

Les routes de campagne étaient toujours aussi déserte. Tout ceci n'avait vraiment aucun sens, pourquoi tout le monde s'était-il précipité sur autoroute ? Il devrait certainement y avoir une explication sociologique, mais bon la sociologie avait toutes les chances d'avoir disparu d'ici une semaine, donc personne ne prendrait le temps d'étudier cet étrange phénomène.

À midi et quarante-quatre minutes, Antoine s'arrêta pour manger. Il consomma en priorité les fruits, les légumes et le pain. Il y avait quelques corbeaux qui le regardait sur un arbre perché. Les corbeaux étaient de sales bêtes, les monstres qui traînaient dans tout le reste de la planète risquait de les nourrir pour des générations. D'ailleurs, question intéressante, le virus se transmettait-il aux animaux ?

En fait, ceci n'avait que peu d'intérêt pour le moment, les corbeaux semblaient être tout à fait normaux. Il n'y avait pas besoin de se poser plus de question que ça pour le moment. Antoine leur lança un trognon de pomme pour vérifier. Les oiseaux s'envolèrent sans aucune logique, il avait la réponse à sa question, ces corbeaux était tout à fait normaux. Des oiseaux infectés auraient tout fait pour plonger le monde dans un remake de Hitchcock.

Antoine remonta dans la BMW. Pour le moment, personne ne semblait lui mettre des bâtons dans les roues et son voyage vers le sud se présentait sous les meilleurs hospices. Il lui faudrait tout de même éviter la capitale. Paris devait être le pire endroit de la France en ce moment.

Alors qu'il conduisait, il chercha une radio à écouter. Mis à part le message d'alerte, il ne trouva aucune émission digne d'intérêt. La FM ne donnant aucun résultat concluant, il chercha sur les bandes AM. Il trouva un homme qui parlait tout seul.

« Je ne sais pas si quelqu'un m'entend, j'émets depuis une base militaire temporaire proche de la capitale sur une fréquence AM, je sais que ce sont des longues fréquences qui peuvent être entendu dans un très large rayon. Nous avons un générateur de secours qui nous permet d'émettre pendant de longues heures. Si vous entendez ma voix c'est que vous êtes vivant. Il n'y a plus de gouvernement en France, le président de la république a été infecté, je répète, il n'y a plus de pouvoir en France. Nous sommes un bon millier de soldats et de civils. Nous nous trouvons au sud de Senlis dans la forêt domaniale d'Ermenonville. Si vous entendez ce message rejoignez nous, nous avons des armes et des vivres. Nous pouvons vous protéger. Je répète, nous pouvons vous protéger. Il y a plusieurs chars d'assaut Leclerc ici, nous avons une infirmerie et quelques hélicoptères. Il ne faut surtout pas rentrer dans Paris. La ville est remplie à ras-bord d'infectés. Toutes les personnes que vous avez connues dans la capitale sont certainement morte. »

L'homme continuait ensuite d'exhorter les gens à venir dans cette base militaire, il indiquait des latitudes et des longitudes. Antoine entra la localisation dans le GPS. Il demanda à la machine d'éviter les autoroutes. Le jeune homme n'avait aucune confiance dans cet appareil, mais il avait un besoin urgent de se raccrocher à quelque chose. Il avait besoin de faire une pause au moins pour dormir avant de repartir sur les routes, il faudrait aussi qu'il mette de l'essence à un moment. Le réservoir de la BMW était aux trois quarts plein, mais il se doutait que ce genre d'engin devait consommer beaucoup.

Il espéra que les militaires et les civils défendaient activement le camp et qu'ils ne passaient pas leur temps à jouer au tarot ou à la belote.

Le GPS indiquait qu 'il mettrait un peu plus de deux heures à se rendre à sa destination. Il lui faudrait cependant beaucoup de chance pour que la situation ne vire pas au drame.

Avec un but en vue, Antoine accéléra. La voiture répondait au doigt à l'œil. De temps à autre, il bousculait un infecté qui finissait sa vie dans un fossé. Cependant, la plupart du temps, il essayait d'éviter d'écraser des infectés. Un bout d'os pouvait se coincer sous le capot et faire foirer son joyeux voyage.

Rien ne devait l'arrêter.


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