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« Alors Antoine, dit nous pourquoi tu veux aller dans le Sud, demanda Bernard. »

Antoine venait de chercher en vain une radio locale qui pourrait marcher, mais il n'était tombé que sur le sempiternel message de France Inter. Les ondes AM avait donné le même résultat.

« Eh bien, je viens du sud et je ne me vois pas vivre ailleurs que là-bas.

-Tout ceci ressemble à une quête démente. Tu l'as remarqué mon jeune ami ?

-J'espère retrouver une fille aussi.

-Ho ho une histoire de fille... Elle est mignonne ? Elle s'appelle comment ?

-Elle s'appelle Leila et... »

Antoine laissa sa phrase en suspens. Il se souvenait qu'à l'arrière de la voiture Sam n'était pas très bien depuis la mort de sa sœur. Pour égard à la folle nuit de sexe qu'il avait passé avec Julia, Antoine voulait garder un peu de secret. C'était la meilleure manière qu'il avait trouvée pour honorer la mémoire de Julia.

« Et toi Bernard, tu n'as pas d'endroit où aller ? »

L'assureur avait demandé à tous les jeunes de le tutoyer, il avait dit qu'il en avait marre que les derniers survivants du coin le considère comme un vieux croulant en le vouvoyant.

« Moi tu sais, j'ai passé une partie de ma vie à constater des catastrophes à l'international alors forcément, j'ai pas eu d'attache particulière. Deux mariages ratés, trois enfants et cinq petits enfants que je vois rarement, voilà comment on pourrait résumer mon passage sur terre. N'allez pas croire que je suis fataliste, j'ai connu beaucoup plus de chose que la plupart des gens ont pu en voir durant toute leur vie. Je considère que j'ai bien vécu au final. Mais bon je ne compte pas tirer ma révérence pour le moment. Je ne suis pas encore un débris. »

La Renault 19 traversait des villes de la grande couronne sans se soucier de la signalisation et en slalomant entre les carcasses de divers véhicules de transport. Les infectés, tels des mouches venaient s'écraser sur le pare-choc en fer de la vielle Renault.

« Et toi, Ophélie, comment tu te retrouves avec un enfant ?

-Adam n'est pas mon fils. C'est mon neveu et je suis sa marraine. Ses parents...

-Je comprend, répondit Bernard avec un ton paternaliste.

-Il ne parle pas beaucoup le petit Adam ? Demanda Antoine. »

Cette question était évidemment faite pour attirer tout un tas de question. Le but final de tout ça serait de savoir comment le gamin les avait sauvé de l'explosion de l'hélicoptère.

« Non il ne parle pas beaucoup quand il ne connaît pas les gens. Il est du genre timide.

-En tout cas Adam, dit Antoine en se retournant vers le garçon, je voulais te remercier pour tout à l'heure.

-Il n'a rien fait, répondit une Ophélie très réticente.

-Ne soit pas modeste, sans son intervention, je serais transformé en viande pour barbecue. »

Adam regarda sa marraine, il avait les mêmes yeux vert qu'elle. Le gamin ne semblait pas comprendre pourquoi il attirait tant l'attention sur lui. Il se blottit contre Ophélie comme à son habitude.

« Ne torture pas ce pauvre gamin, dit Bernard. Je pense que c'est le hasard qui nous a conduit ici.

-Qu'est qui t'as conduit ici toi Bernard ? Lança Sam. »

Cela faisait plusieurs longues minutes qu'il gardait le silence.

« Eh bien comme chacun d'entre vous ! Un appel radio.

-Mouais c'est une réponse de la flemme ça ! Demande à Antoine comment il s'est retrouvé là. C'est un récit plein d'aventure et de romance.

-Je viens de Dunkerque, répondit Antoine, mais j'ai pas envie de raconter, à cause d'Adam, je n'aimerais pas lui faire peur.

-Je sens comme une tension entre vous deux les garçons, dit Bernard. J'ai cru comprendre que c'était en rapport avec les événements qui se sont produit dans le camp. »

Il ne fallait pas être un grand génie de notre temps, pour découvrir que quelque chose s'était produit entre les deux hommes dans le camp de réfugiés.

« Antoine a abandonné ma mère qui s'était fait mordre. Il a abandonné, mon père qui était en train de soutenir ma mère et il a abandonné ma sœur avec qui il avait passé la nuit...

-Et toi, Sam, pourquoi tu as survécu ? »

La question était tout sauf innocente dans le bouche de Bernard.

« J'ai fait ce qu'il fallait pour survivre.

-Alors pourquoi tu en veux à Antoine alors, il a fait la même chose, non ? »

Sam reparti dans son mutisme. Personne ne parla pendant quelques longues minutes. Antoine recommença à tourner le bouton de la radio. Les parasites succédaient aux parasites.

Il était vraiment étrange de se dire que la seule radio qui émettait dans la capitale n'était qu'un message d'urgence qui tournait sans que des humains n'aient plus un quelconque contrôle sur ça. Paris et la région parisienne devait compter dix millions d'habitants avant la crise et il n'y avait personne pour émettre en AM ou en FM. Peut-être que quelques cibistes réussissaient encore à émettre. Malheureusement, la voiture volée ne disposait pas de l'équipement adéquat.

« Tu penses qu'on aurait un meilleur résultat avec une CB ?

-Quelqu'un connaît un peu comment ça marche ces drôles d'appareil, demanda Bernard ? »

Un silence répondit à la question de l'assureur. La voiture percuta un infecté qui pensait que foncer sur une voiture qui roulait à une quarantaine de kilomètre à l'heure, lui assurerait un repas facile. Il rebondit sur le capot et finit sa course contre un trottoir.

« J'avais un ami qui était cibiste, dit Sam, je pense qu'il a dû mourir à présent. Mais ceci n'a pas vraiment d'importance. Il m'a déjà montré comment ça marchait ce genre de chose. Donc potentiellement, je pourrais l'utiliser. Il faudrait en trouver chez un vendeur d'accessoire auto.

-OK, ça ne devrait pas être trop dur à trouver ça.

-Au fait, dit Ophélie, il est quasiment 13 heures. Adam et moi on commence à avoir faim, pas vous les gars ?

-Maintenant que tu abordes le sujet, je crève la dalle, répondit Antoine, je me fumerais bien une clope aussi, parce que c'est pas parce que le monde s'achève que j'ai envie d'arrêter.

-Cette connerie te tuera, Antoine, dit Bernard avec le plus grand des sérieux.

-Tout ça tombe bien, parce que la clope est un tueur qui aime prendre son temps à l'inverse de tous ces enfoirés qui traînent dans les rues. »

La voiture traversait Évry en se dirigeant vers Corbeil-Essonnes. Le coin ne manquait pas de magasin d'alimentation. Malheureusement, il ne manquait pas non plus d'infectés. Pour le moment, ils n'avaient croisé aucun survivant.

« On s'arrête où ? Demanda Ophélie.

-N'importe laquelle des boutiques qu'on croisera, pourrait faire l'affaire, mais je trouve qu'il y a trop d'habitation dans le coin, répondit Bernard, on a toutes les chances de croiser un grand groupe d'infecté. Personne ne connaît un centre commercial légèrement éloigné de la ville dans le coin j'imagine ? »

Comme pour contredire ceci, un magasin Auchan apparu à leur gauche. Certes, il n'était pas vraiment éloigné de la ville, mais il devrait s'en contenter. Le centre commercial n'était pas directement bordé d'immeuble. Aux alentours, il n'y avait que quelques villas derrière des arbres. Le parking était plein de détritus divers, de chariot tombé au sol, de voiture aux vitres brisées et de cadavres jonchant le sol. L'ambiance n'y était guère accueillante.

La Renault 19 pénétra sur le parking. Bernard se gara près de l'entrée du Auchan. Il apparut rapidement à Antoine qu'un problème de taille allait rapidement se poser. Sans électricité, les centres commerciaux n'étaient de sombres grottes. Aucune lumière naturelle ne rentrait jamais dans ce genre de magasin.

« On a un souci, dit Antoine. Comment on va faire dans le magasin sans lumière ?

-Eh bien si tu es croyant c'est le moment de prier pour qu'il y ait quelque baies vitrés, mon cher Antoine.

-Je ne suis pas croyant, malheureusement.

-On est foutu alors. »

Bertrand sortit de la voiture l'arme à la main. Il y avait toutes les chances pour que des coups de feu soit tiré une fois à l'intérieur du centre. Le véritable problème était que tirer des coups de feu risquaient d'attirer toujours plus d'infectés.

Antoine sortit de la Renault 19 et dégaina son Katana. La lame chanta en se libérant. Adam jeta un coup d'œil inquiet à l'arme de mort. Sa marraine le tenait fermement par la main.

« On devrait essayer de faire le moins de bruit possible, proposa Antoine, ne tirez pas tant que ce n'est pas nécessaire.

-Et tu comptes couper en deux des infectés avec ton coupe-papier, le railla Sam.

-C'était pas ce que tu disais quand tu l'as vu pour la première fois. »

Antoine eut la lourde tâche d'ouvrir la marche. Sam et Bernard assurait ses côtés tandis qu'Ophélie et Adam restait légèrement en retrait.

Les portes coulissantes automatiques du centre commercial étaient grande ouverte. Le soleil éclairait sur quelques mètres après l'entrée avant de laisser place aux ténèbres les plus oppressants.

Assez rapidement, Antoine remarqua qu'il avait eu tort. De petites loupiotes vertes indiquaient les sorties. Il y avait de plus quelques baies vitrées au plafond qui baignait d'une lumière blafarde les rayons du Auchan.

Dans un premier temps, le groupe entra dans la galerie marchande, il y avait divers magasin de vêtement, de jeux vidéo et de téléphone portable. Les mannequins des vitrines firent sursauter Antoine, l'espace d'un instant il crut qu'un infecté l'attendait pour le manger. Il devait rester sur ces gardes.

Merde, je rêve où ce mannequin vient de bouger ?

Antoine ne rêvait pas, une forme venait de bouger. En quelques pas, la forme sortit du magasin en s'élançant vers les vivants. Bien que les traits du monstre était à peine dessiné, il n'y avait aucun doute sur ses intentions. Tout en essayant de ne pas paniquer, Antoine frappa de droite à gauche au niveau du corps de la chose. L'infecté eut une partie du cou tranché, sa tête bascula à l'arrière dans une gerbe de sang. Antoine repoussa le corps d'un coup de pied dans le ventre.

Aucun vivant n'avait prononcé de parole, Adam avait émis un simple son au moment où le monstre avait débarqué. Ceci ne semblait pas avoir attiré d'autres cadavres ambulants. Le groupe continua d'avancer en silence vers l'entrée du Auchan.

Les rayons ressemblaient à des géants plongés dans les ténèbres et oublié de tous depuis des années. Un chaos régnait en maître dans le magasin. Il semblait qu'une bande de pillard avait décidé de prendre tout ce qui avait de la valeur avant de se battre les un contre les autres. Malheureusement des infectés avaient eu la brillante idée d'arriver à ce moment-là. Des bouts de corps, des cartons éclatés et diverse choses brisées traînaient au sol.

« On essaie de se trouver des lampes d'abord, chuchota Bernard. »

Personne n'eut l'audace de le contredire. Il parlait avec la voix de la sagesse. Ce devait être l'âge ou tout simplement le bon sens.

Il était certain que des infectés hantaient les lieux, Antoine était persuadé qu'il avait entendu du bruit. Il avait cru percevoir des pas et un grognement près de lui. Il n'aurait su dire où, mais il tenait pour sûr cette sensation de ne pas être seul dans le coin.

« Ici, murmura Bernard. »

Le rayon des piles et des lampes se trouvaient juste à leur droite. Les pillards avaient dû s'en donner à cœur joie. Des boites de piles se trouvaient au sol tandis qu'il ne restait que quelques lampes. Ophélie que les ténèbres semblaient particulièrement mettre mal à l'aise, se démenait pour ouvrir l'emballage d'une des dernières grosses lampe torche du magasin. Alors que les autres essayaient de faire la même chose, Ophélie y mettait une énergie frénétique, c'était comme si sa vie dépendait de la lumière qu'elle allait enfin avoir. Elle réussit finalement à ouvrir l'emballage, elle enfourna des piles sans se poser plus de question que cela et alluma la lampe.

La lumière révéla un cadavre dans le fond du rayon. Les baies vitrées n'éclairaient pas cet endroit qui avait échappé à l'attention du groupe des vivants. Près du cadavre, une forme accroupit s'affairait. Lorsque la lumière le toucha, il releva sa tête, ses yeux brillèrent comme ceux d'un animal que l'on croise au bord d'une route en pleine nuit avec le phare allumé. Le monstre ne sembla pas pour le moins éblouit. Il se redressa en pensant certainement que la deuxième tournée du déjeuné venait se présenter.

Antoine était trop loin, il devait traverser tous les autres avant d'arriver à ce monstre. Passer à côté d'autre gens avec un katana présentait divers risques qu'il n'avait pas vraiment envie de faire courir à ses compagnons. Ophélie ne semblant pas avoir d'arme, Sam s'occupa de l'infecté avec son Famas.

Le coup de feu retentit dans tout le magasin et des dizaines de grognements y répondirent. Pour le coup, l'heure n'était plus à la discrétion. Il fallait trouver de la nourriture et des boissons le plus rapidement. Antoine acheva de mettre des piles dans une lampe et il sortit du rayon.

Le faisceau lumineux se posait sur diverses scènes d'horreur. Les cadavres au sol, le sang sur les pavés et les bouts de chair humaine un peu partout. Ce n'était pas un centre commercial, mais un charnier.

Le premier infecté qui se présenta devant Antoine eu le droit de se faire enfoncer une lame japonaise dans le crâne. Un coup de pied plus tard, et le jeune homme avait libéré sa lame qui partait déjà à l'assaut du second cadavre ambulant. Celui-là se fit éventrer dans un premier temps et dans un second temps alors que ses boyaux se répondait au sol, il fut tranché en deux. Antoine écrasa la tête du second d'un coup de chaussure, de toute manière le sol était déjà bien sali.

Derrière lui, les coups de feu éclairaient par intermittence le centre commercial à l'abandon et ils claquaient comme le tonnerre. Le groupe se débrouillait bien dans la pénombre finalement. Antoine avait l'impression que survivre devenait de plus en plus facile plus le temps passait. Les infectés n'innovaient jamais, ils se lançaient juste sur le premier vivant qu'il voyait en absence totale de stratégie et de réflexion. Prévoir leurs mouvements étaient de plus en plus simple finalement.

Soudain l'imprévisible se produisit. Antoine fut plaqué au sol, son katana tomba et roula sous un rayon. Les dents du monstre dégoulinait de sang. Ses yeux vitreux ne semblaient même pas voir le soudain déferlement de peur chez son adversaire. Les mains de l'infecté étranglait Antoine. Ce dernier se démenait comme il le pouvait pour garder la bouche du monstre le plus loin de sa peau.

Il ne pouvait pas finir comme cela, ce n'était pas acceptable. Parcourir tous ces kilomètres abandonner toutes ces personnes, survivre à toutes ses situations dangereuses pour en arriver là, bêtement tué par un infecté dans un centre commercial à la con. Ce n'était pas possible, cela ne devait pas se passer de cette manière. Le destin, Dieu, le type qui était au contrôle de tout ça ne pouvait pas laisser cela se produire. Il avait fourni trop d'effort pour que cela se produise de cette manière.

Pourtant ceci était en train de se produire, centimètres par centimètres, millimètres par millimètres, la bouche du monstre se rapprochait. Il ne lui restait que quelques secondes pour trouver une idée géniale ou pour se faire aider. D'ailleurs que faisait les autres, pourquoi personnes ne venait l'aider. Pourquoi Sam n'était pas là pour lui, pourquoi Bernard n'essayait pas de faire quelque chose. Adam aurait pu les prévenir que ceci allait arriver.

Je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir, JE NE VEUX PAS MOURRIR !!!

Le baiser mortel devenait une certitude. C'était la lame de la guillotine qui s'abattait au ralenti sur sa tête. Il n'était pas assez fort pour éviter cette éventualité.

La tête du monstre arrêta soudainement son avancé. L'infecté expira sans logique supplémentaire.

« Putain de rayon bricolage. »

Sam donna un coup de pied au cadavre. Il tendit sa main à Antoine. Trop surprit ce dernier ne comprit pas ce qu'il se passait. Il prit la main du jeune homme.

« Merci... Comment tu as fait ?

-Un simple tournevis bien placé. Reprend ton coupe-feuille et continuons. »

Pour la première fois depuis le début de l'infection, Antoine fut heureux de faire partie d'un groupe. Il n'avait pas vraiment le temps de réfléchir aux conséquences de tout cela, mais il sentit qu'un changement était en train de s'opérer en lui.

« Bougez-vous les jeunes, dit Bernard en tirant un coup de feu. »

Antoine reprit son Katana, il lui fallait être plus prudent. Cet instant de relative sécurité avait faillis lui coûter la vie.

Le groupe continua son avancé vers les rayons d'aliments. Ophélie avait trouvé un chariot et y avait posé Adam à l'intérieur. Le gamin semblait à son aise à travers les grilles de métal. Quelques infectés eurent encore le déplaisir de croiser le groupe des vivants avant d'être rapidement achevé.

« Ici, il y a des boites de conserve, lança Sam. »

D'un coup de katana d'estoc, Antoine perfora le cerveau d'une ménagère de moins de cinquante ans qui envisageait de regarder des boites de ravioli pour l'éternité. Son corps à présent inutile tomba au milieu de boite en fer éventré.

Ophélie s'occupait déjà de prendre un peu tout et n'importe quoi et de le mettre dans le chariot. Sam continuait de vider son chargeur balle après balle. Il gardait un calme et une précision qu'Antoine avait définitivement perdu quelques minutes auparavant.

« On en a assez pour le moment, dit Bernard, on change de rayon. »

Le groupe ne tenta pas d'aller dans le rayon des produits frais, parce que c'était une mauvaise idée. Sans électricité, les denrées congelées avaient dû fondre, tandis que les fruits et légumes risquaient d'être pourrit.

Le groupe prit ensuite quelques paquets de gâteau et passa directement aux boissons. Sur le chemin, Antoine faucha un infecté qui se trompait lourdement lorsqu'il pensa que son repas ne lui poserait pas de problème. Il y avait toujours beaucoup de cri à l'intérieur du centre commercial et le flot d'ennemi ne faiblissait pas. Sam rechargea son arme.

« C'était mon dernier chargeur, dit-il, il va falloir se bouger sérieusement.

-Moi aussi, dit Bernard, il ne me reste plus que quelques balles.

-Je dois avoir deux chargeurs de Famas plein, moi. »

Ophélie prit un pack d'eau et quelques canettes de soda. D'un commun accord et sans parole inutile, les survivants s'élancèrent vers la sortie du centre commercial d'un pas rapide.

Aucun infecté ne les attendait à la sortie de la galerie commerciale. Alors qu'ils passaient devant un tabac, Antoine s'arrêta. L'occasion était trop bonne. Il devait absolument prendre un ou deux paquets.

« Attendez, je dois prendre un peu de tabac.

-Tu déconnes là Antoine, répondit Sam »

Le jeune fumeur ne leur laissa pas le choix. Il passa derrière le comptoir et prit une cartouche de Malboro avec quelques briquets. Pour ne pas passer pour la dernière des pourritures, il embarqua avec lui un paquet de bonbon pour Adam. Il se retint néanmoins de prendre une carte postale de Corbeil. Il pensait qu'avec les problèmes que La Poste avait récemment rencontrés, il serait inutile d'essayer d'envoyer du courrier. De toute manière, qui pourrait se vanter d'avoir pillé le Auchan de Corbeil-Essonnes et d'en avoir réduit la population ?

Adam fut apparemment content qu'on lui offre des bonbons, même s'il ne prononça pas un seul mot. Cet enfant n'était pas vraiment un moulin à parole. Dans la situation présente, c'était plutôt un avantage en fait. Les blablateurs finissaient par attirer des choses qui ne risquaient pas de les écouter.

Revenir, à la lumière ne fut pas un chose aisé. Ils furent tous éblouit durant quelques trop longues seconde, le temps que leurs yeux s'habituent à la clarté de ce début d'après midi. Par chance aucun cadavre ambulant ne profita pour les attaquer durant ce moment de faiblesse. D'ailleurs, il y avait peu d'infecté à l'extérieur et ces derniers n'avaient pas vraiment remarqué le groupe qui venait de sortir.

La voiture fut rapidement chargée et le voyage repris de plus belle. Les survivants ne s'arrêtèrent pas pour se préparer à manger, le lieu n'était pas très bien choisit à vrai dire. De simples gâteaux et une canette de coca-cola devaient leur servir de repas de midi.

Alors que tout le monde ingérait son repas, la voiture filait vers le sud. La région parisienne serait bientôt derrière eux.

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