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Le monde s'était arrêté. Le médecin africain desserra son emprise sur Leila. Sur le bord de cette route, les survivants montpelliérain regardaient le policier infecté. Contrairement à tous les autres personnes mordues, Lucas avait prononcé des paroles. Ce n'était que quelques mots, mais cela remettait en cause tout ce qui venait de se produire ces derniers jours.

« Ce n'est pas un virus, répéta Lucas. »

Le médecin lâcha totalement Leila. Il se précipita au chevet du policier. Il lui releva la manche et observa sa blessure. Au sol, Hugo se relevait, un filet de sang coulait sur son visage, mais il ne semblait pas gravement blessé.

« La morsure n'est pas infectée, dit le médecin avec son accent africain. C'est la première fois que je vois ceci.

-Oui je sais, mais ce n'est pas une infection, répondit Lucas qui retrouvait petit à petit son souffle et des couleurs. »

Le soleil se couchait et la nuit tombait sur Montpellier. Comme chaque nuit, les infectés hurlaient de plus en plus fort dans les rues. Leur clameur montait en ville et bien qu'ils ne semblaient pas être proches, il y avait quelque chose d'effrayant dans ces cris de victoire sur l'espèce humaine.

« C'est quoi alors ? Demanda le vieux Lozérien.

-Ce que ces choses envoient dans leur salive c'est de la nanotechnologie. Ils transmettent des milliards de minuscules robots qui prennent le contrôle des corps des infectés.

-Il n'y a aucun gouvernement dans le monde qui ait la technologie suffisante pour arriver à faire ceci, dit le médecin.

-Tu as entièrement raison Jean-François. Ce n'ai pas une technologie humaine. »

Leila eut le souffle coupé. Cela ne se pouvait. Elle ne croyait pas à ce genre de chose. Enfin, elle ne croyait pas à ceci avant l'infection. Mais à présent, depuis que des cadavres marchaient dans la rue et se repaissait de la chair des vivants, plus rien n'aurait dû la surprendre.

« Les extraterrestres ? »

Hugo fut le seul à prononcer le mot que personne n'osait prononcer. En disant ces paroles, il libéra les autres survivants. Personne ne voulait croire aux petits hommes verts, mais ils devaient tous y avoir pensé. Chacun d'entre eux avait dû être terrifié à l'idée d'avoir cette pensée. En lança cette parole, Hugo avait acquiescé aux pensées de tout le groupe.

« Je me suis battu contre cette nanotechnologie, dit Lucas, j'ai senti ces minuscules drones entrer dans mon cerveau et j'ai entendu une voix qui m'ordonnait de tuer tous les vivants. J'ai refusé encore et encore. Je me suis battu pendant que ces choses essayaient de me contrôler. Au sommet de la douleur, j'ai entendu une voix qui m'a félicité. Elle a ajouté que je n'arriverai jamais à m'en servir. Je me suis réveillé au final. »

Leila s'approcha de celui qu'elle aimait. Elle s'accroupit en bousculant Jean-François et prit Lucas dans ses bras. C'était un miracle en fait, le premier humain qui survivait à la contamination. Enfin, il y en avait peut-être d'autres à travers le monde mais elle n'en avait pas grand-chose à faire. Un seul fait importait, son homme allait bien.

« OK, ça ne change pas notre petit voyage pour la Lozère, dit Hugo. On réfléchira plus tard aux conséquences de tout ça si vous le voulez bien. »

Les autres acquiescèrent. Le jeune homme à la veste militaire parlait avec la voix de la raison. Leila aida Lucas à se lever. Son petit ami semblait encore un peu faible, il avait besoin de son appui.

Dans un silence dérangeant, tout le monde regagna les voitures. Dans ce genre de circonstances, Leila fut surprises que personne ne tente de recouvrir son petit ami de question. Bien que rien ne soit réellement logique dans cette situation, la courte explication de Lucas avait suffi à renvoyer chacun dans ses cordes. De toute manière, Hugo avait eu entièrement raison ce n'était pas le moment de se poser des questions sur l'existence des extraterrestres.

Les voitures repartirent vers l'A750. La nuit tombait, si la route se passait bien, ils seraient arrivés d'ici deux heures et demie en Lozère.

Il apparut rapidement devant les phares des deux voitures du convoi que la route serait légèrement plus compliquée que prévu.


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