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Ses voisins du dessus continuait à faire du boucan. Elle n'avait réussi à dormir que quelques heures durant la nuit. Quand les bruits sourds à l'étage ne la réveillaient pas en sursaut, c'était le stress qui la faisait ruminer, elle pensait à Sonia sa sœur, elle n'avait plus de nouvelles d'elle depuis une éternité. Elle pensa à l'électricité coupée qui ne reviendrait certainement jamais. Elle pensa à lui à celui qui devait venir la chercher et qu'elle attendait toujours. Elle se morfondait au fond de son lit. Elle ne se voyait pas partir sans lui et pourtant à un moment, il lui faudrait bien quitter son appartement.

Où pourrait-elle aller ? Il y avait des infectés partout d'après ce qu'elle avait vu à la télé lorsque cette dernière fonctionnait. Depuis l'arrêt de la diffusion des programmes, il devait y avoir toujours plus d'infectés qui s'attaquait à tout ce qui osait sortir.

Elle avait repensé à ses voisins qui s'étaient fait manger par les infectés. Elle déprimait un peu. Elle voulait tellement sortir de chez elle, mais passer le pas de sa porte la terrorisait, elle avait observé par le judas de sa porte dans la nuit et elle avait cru voir des formes bouger dans les ténèbres. Elle était retournée dans sa chambre en tremblant.

Alors que le soleil se levait vers les 6 heures du matin, elle avait vu un hélicoptère traverser le ciel bleu de Montpellier, il semblait que c'était un appareil militaire. L'espace d'une seconde elle eut envie de leur faire signe.

Elle ne fit rien, elle ne voulait pas être remarquée par les infectés. Certes ces derniers étaient trop bêtes pour la voir mais elle désirait surtout ne pas faire de vague.

Soudain elle entendit du bruit à la fenêtre du troisième étage. Un enfant pleurait. Elle se rendit en un éclair à sa fenêtre et baissa la tête. Elle vit sa voisine du bas avec son nourrisson dans les bras. Dans un premier temps, elle se demanda pourquoi, la femme était à la fenêtre avec son enfant. Lorsque Leila comprit ce qu'il se passait, elle abandonna sa résolution de ne pas faire de vague, elle ne put s'empêcher de hurler.

« NOOOOON ! Ne faites pas ça ! »

La mère tourna la tête pour voir qui hurlait. Cette dernière ne s'était visiblement pas coiffé depuis quelque temps, elle avait les traits tirés de celle qui avait fait un nuit blanche et le yeux rougit d'une personne qui venait de pleurer toutes les larmes de son corps.

« Je n'ai pas le choix !

-Il y a toujours une autre solution ! Ne sautez pas avec votre enfant.

-Je ne veux pas que mon bébé devienne l'un des leurs et je ne veux pas qu'il meure de faim, je veux le protéger comme toute bonne mère le ferait.

-Tout n'est pas foutu, mon copain va venir me sauver, vous pouvez venir avec nous si vous voulez.

-L'espoir est mort ! Regardez, il y a toute une armée de ces monstres en bas, combattre ou fuir ne sert à rien ! Mon mari devait revenir, mais je n'ai plus de nouvelle de lui, je ne peux pas vivre dans ce genre de monde. »

La femme grimpa à sa fenêtre. Malgré les supplications de Leila de ne rien faire, elle ne s'arrêta pas. Elle se jeta dans le vide la tête la première en agrippant son bébé qui pleurait. Leila détourna le regard de ce spectacle, elle entendit un bruit sourd comme si l'on venait d'écraser une pastèque et bientôt les infectés rugirent de bonheur avant de commencer leur curée.

La jeune femme ne put retrouver le sommeil après ce événement, elle décida de faire le tri dans ses aliments. En l'absence d'électricité, elle ne risquait pas de faire cuire ses steaks hachés ou ses poissons panés. Elle les jeta par la fenêtre, tout ceci n'avait plus d'importance à présent. Elle mit de côté tout ce qui pouvait être conservé et tout ce qui pouvait être manger sans besoin d'être chauffer.

Finalement, ses réserves lui apparurent bien maigre, il y avait à peine suffisamment de denrée pour vivre quelques jours, elle devrait cependant se rationner, pour ne pas tout finir dans la journée. Avec de la chance celui qu'elle attendait, arriverait prochainement et ils iraient dans un endroit sûr. Il devait bien y avoir des lieux très peu habité où, il n'y avait que peu de monstre, il y avait la Lozère par exemple, les montagnes devaient bien freiner l'invasion. En plus, elle n'avait jamais visité ce département. À vrai dire, elle n'avait jamais eu l'occasion de se rendre là-bas. Un montpelliérain se rendait en Lozère quand il avait trop fait la fête et qu'il devait se reposer, sinon il n'y avait aucune raison pour se rendre dans cet endroit remplit de ploucs.

Leila fit ensuite un peu de ménage avec son balai. Elle prépara aussi ses affaires qu'elle voulait emporter dans un sac à dos. Il y avait quelques vêtements de rechange, une brosse à dent et du dentifrice, du parfum et divers autres trucs dont une femme moderne avait besoin pour survivre hors de chez elle. Finalement, elle s'assit sur son canapé et elle attendit. Il allait venir, son petit ami allait venir, il lui avait promis qu'il serait là. Il était policier, son métier était un peu de sauver des gens et en l'occurrence, elle avait un besoin urgent d'être sauvé si elle ne voulait pas devenir folle.


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