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15

L'illumination et l'ascension ne durèrent que quelques longues secondes. Leurs corps réapparurent dans une salle à la décoration glacée. Des dalles lumineuses au plafond baignait de clarté une pièce octogonale vide. Les murs étaient composés d'une sorte de plastique blanc. Il ne semblait pas y avoir de sortie visible.

Un des murs coulissa, un homme habillé comme les gardes de Lilith entra. Il sembla surprit de ce qu'il découvrit. Avant qu'il n'ait pu faire le moindre mouvement, Ophélie l'avait déjà pulvérisé d'un coup de boule bleu. Le torse de l'homme explosa et le reste du corps fut projeté à plusieurs mètres à l'arrière.

« Allons-y, dit Ophélie, on n'a pas de temps à perdre si on veut arrêter l'infection.

-Vous savez où vous allez ? Demanda Antoine.

-On va à la salle des commandes ! »

L'ouverture du mur donnait sur un couloir tout aussi froidement décoré que le reste de la première pièce. Le boyau s'enfonçait dans le vaisseau sur une dizaine de mètres avant de bifurquer. La lumière venait toujours de plaques au plafond. L'ambiance y était clairement oppressante. Antoine avait son arme à la main. Il sentait que des gardes pouvaient surgir de n'importe quel endroit. Les portes ne ressemblaient pas vraiment à des portes et chaque ouverture pouvaient cacher un ennemi.

Ophélie avançait en tête, son arme prête à tirer. Lucas venait en second. Derrière le policier, Adam avançait d'un air légèrement trop détendu. Antoine fermait la marche et il avait la tâche implicite de surveiller les arrières.

Le couloir tourna à droite. Il n'y avait rien devant eux et rien derrière. Il se pouvait parfaitement que personne ne soit au courant de leur présence dans le vaisseau après tout. Antoine essayait de se rassurer. La vérité était qu'une race capable de créer la vie devait certainement avoir inventé la caméra.

Ophélie s'arrêta. Elle tendit sa main sur le mur de droite. Ce dernier coulissa en laissant passer une entrée vers une autre pièce. La jeune femme entra sans perdre une seconde supplémentaire. Les autres suivirent en silence.

Le couloir laissa la place à un autre couloir. Cependant ce dernier était plus large. Les quatre intrus pouvaient tenir de front. De plus, sur les côtés, il y avait des sortes de cage magnétique qui retenait des infectés. Les premiers semblaient subir les nanomachines depuis peu de temps. Plus le groupe avançait dans le couloir et plus les morts étaient abîmés. Ils essayaient cependant toujours de tendre les mains pour attraper les vivants. Les derniers monstres ressemblaient plus à des momies qu'à des êtres humains. Leur peau avait noirci et s'était parcheminé, il semblait que leur corps ne contenait quasiment plus d'eau. Malgré leur putréfaction avancée, ils arrivaient à tendre difficilement leur bras vers leur nourriture qui passaient juste devant eux. Leurs lèvres desséchées laissaient apparaître leur rictus cadavérique.

À la fin de cette pièce, un escalier menait vers un mur. Il ne fallait pas être un génie pour voir que ce mur allait s'ouvrir.

« La salle des commandes est derrière, dit Adam, c'est étrange que nous n'ayons croisé personne jusqu'à présent.

-Vous pensez qu'ils savent qu'on est là, demanda Lucas.

-C'est une certitude. Je pense qu'ils envisagent de nous faire tomber dans un piège. »

Les murs coulissèrent en haut de l'escalier en dévoilant une grande ouverture. Derrière les portes, la salle de commandement du vaisseau était un vaste cercle d'une trentaine de mètres de diamètre.

Des bureaux dans un plastique ressemblant au mur était posé en arc de cercle à intervalle régulier. La salle s'enfonçait par des escaliers jusqu'à un grand bureau central qui dominait les autres sur un piédestal. Le grand meuble central mesurait trois fois la taille des plus petits bureaux. La vue d'ensemble donnait l'impression à Antoine de pénétrer dans une sorte d'amphithéâtre futuriste. À la place du tableau du professeur, le cercle s'ouvrait sur des baies vitrés.

Le vaisseau volait en ce moment même au-dessus des nuages. Le soleil ne tarderait pas à disparaître, mais il illuminait encore la fin de cette journée. Antoine ne percevait aucun bruit et aucune vibration, c'était comme si les vitres affichaient une sorte de film en très haute définition.

Au-dessus de chacun des bureaux, les écrans flottant dans le vide affichaient diverses informations. Il y avait trop d'images, de graphismes et de textes pour que le jeune homme ne comprenne quelques choses. L'écran central indiquait un chiffre qui ne cessait d'augmenter. Il était à présent à plus de sept milliards. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que ce chiffre indiquait le nombre d'infectés dans le monde.

Le plafond de la salle de commandement se trouvait à plusieurs mètres de hauteur. La grandeur du tout surprit Antoine. Pour le moment, ils n'avaient traversé que de petits endroits exigus. Cet endroit dénotait réellement avec le reste du vaisseau.

La pièce était entièrement vide à l'exception d'un homme qui regardait la baie vitrée. Il se trouvait derrière le plus grand des bureaux. Il avait un costume noir parfaitement ajusté. Il ne se retourna pas à l'entrée des intrus. Ses cheveux blancs étaient coupés court et il semblait avoir les bras croisés.

Le groupe descendit les premières marches dans sa direction. Les portes d'entrée de la salle se refermèrent. Antoine eut la désagréable impression d'être enfermé.

« Tu es malin Adam, dit l'homme en se retournant. »

Il avait les traits à peine abîmés par l'âge. Une courte barbe naissait sur ses joues. Il avait un sourire qui n'annonçait rien de bon. Concernant ses vêtements, un col Mao lui montait jusqu'au coup. Il n'y avait pas la moindre trace de couleur dans sa tenue. D'un mouvement de main, il fit disparaître l'écran flottant qui indiquait le nombre d'infectés.

« Tu n'espères pas reprendre ta place tout de même ?

-Pas la peine de rentrer dans un débat de rhétorique avec toi mon oncle. J'imagine que tu as vu ce que nous avons fait à Lilith. »

Le sourire disparu de la bouche d'Alexandre.

« C'était une bonne fille, mais sa confiance l'a aveuglé. Je ne suis pas aussi stupide. »

Tout autour de la pièce des panneaux s'abaissèrent à quelques mètres du sol. Ils dévoilèrent une quinzaine de garde armé de bâton oméga prêt à faire feu. Antoine lança un regard sur les balcons. Sa mauvaise impression se confirmait finalement. Il avait eu entièrement raison de craindre le pire.

« Tu bluffes mon oncle ! Tu sais pertinemment que si tes hommes ouvrent le feu ici, le vaisseau à toutes les chances de s'écraser et tes précieuses nanomachines seront mises hors service.

-Il est des risques acceptables. On ne devient pas un dieu sans faire couler le sang. »

Lucas fit un premier pas en avant, une partie des gardes braquèrent leur bâton sur lui. Il fit un second pas et l'air s'emplit soudainement d'une grande tension. De son côté, Antoine lança un regard sur les types qui l'avaient en joue. Il en compta trois à gauche et un seul à droite.

« Alors c'est toi, l'humain qui a survécu à nos merveilles de technologie. Tu ne me sembles pas différent des autres. »

Lucas s'arrêta. Il se retourna et lança un regard à Antoine. Il ne fallut pas une seconde supplémentaire pour que le jeune homme comprenne ce que signifiait ce regard. Un frisson lui parcouru l'échine.

« Je suis désolé, Antoine. »

Lucas se retourna. Il leva rapidement son arme et tira une balle. Il ne prit même pas le temps de viser. Il faisait confiance à ses réflexes et à son entraînement de gardien de la paix. La balle frappa Alexandre en plein front. Adam avait raison, son oncle était tellement sûr de lui qu'il n'avait même pas prit le soin de se protéger.

L'instant d'après tout devint chaos. Antoine se jeta au sol du côté droit alors que trois boules bleues pulvérisaient l'endroit où il se trouvait. Lucas fut désintégré avant de pouvoir réagir. Les bouts déchiquetés de son corps se retrouvèrent éparpillé un peu partout dans la pièce. Ophélie de son côté tira une salve du côté droit. L'instant suivant, son bras gauche s'envolait dans un grand cri de douleur. Tout comme Antoine, Adam se jeta au sol et fila entre les bureaux sous un feu nourrit.

Allongé au sol, Antoine ne perdit pas une seule seconde, il tira une première balle de son Glock dans l'épaule d'un des gardes qui le visait. Il passa rapidement au suivant et le toucha dans le torse. Le dernier lui tirait déjà dessus. Il roula au sol pour éviter l'explosion. Il se releva d'un bond et couru du côté droit contre le mur pour éviter que la moitié des hommes d'Alexandre lui tire dessus.

Je vais mourir, je vais mourir, je vais mourir.

Les tirs se succédaient en explosant tout le mobilier qui se trouvait à portée. Antoine effectua quelques zigzags pour ne pas faciliter la tâche de ses adversaires. Ophélie fut touchée par un autre tir et elle tomba au sol. Dans un dernier sursaut de fierté, elle pointa son arme en direction du bureau de commandement principal et elle tira. Le plastique fut pulvérisé. Les lumières aux plafonds devinrent rouge, une sirène d'alarme retentit. Le vaisseau se pencha vers la droite. Antoine se colla contre le mur qui petit à petit avait vocation à devenir le sol.

Dans le même temps, il abattît deux autres gardes. Tous les hommes se trouvant du côté gauche glissèrent pitoyablement. Ils rebondirent sur les tables en se brisant les os. Les tirs se stoppèrent un instant. Des gerbes d'étincelles jaillissaient des bureaux abîmés.

Adam achevait les gardes passant à sa portée d'un coup de glaive. Antoine avait toujours vu le gamin fuir. À présent, qu'il achevait les siens, il ne le trouvait plus lâche. De toute manière, Adam n'était plus un enfant aux yeux d'Antoine depuis longtemps.

« Antoine, il faut qu'on revienne dans la chambre de téléportation. Le vaisseau va s'écraser ! »

Il n'en fallut pas plus pour qu'Antoine se mette à courir vers la sortie. Il n'avait pas besoin de plus d'explications. Le monde continuait à se pencher petit à petit, mais pour le moment il pouvait encore aller vers la sortie. D'un signe de la main, Adam rouvrit à distance les portes de sortie de la salle de commandement. Les tirs fusaient à nouveau. Les gardes ne semblaient pas avoir envie de les laisser tranquillement partir.

Avec quelques pas supplémentaires, Antoine se mit à l'abri des déflagrations dans le couloir des infectés. Adam le suivait de près. Alors que le gamin allait finalement rejoindre Antoine, un tir bleu le trancha en deux.

Le jeune homme détourna le regard du regard sans vie du petit prince qui semblait l'appeler à l'aide. Il ne pouvait plus rien faire pour lui et déjà les gardes du balcon droit se lançaient à sa poursuite.

Antoine s'élança dans le couloir des infectés. Il marchait sur le mur droit. Par chance, les barrières électromagnétiques des cages fonctionnaient toujours. En posant le pied dessus, il en conclue qu'elles supporteraient sans problème son poids. À l'intérieur, les infectés semblaient inanimé. Se pouvait-il que leur plan ait marché ? Il n'avait pas le temps de répondre à cette question. Alors qu'il arrivait à la fin du couloir, les gardes escaladaient avec peine l'entrée de la prison des infectés.

Antoine tira deux balles pour ralentir leur progression. Il ne prit pas le temps de voir le résultat de son tir. Le vaisseau se penchait toujours sur le côté avec lenteur. À présent, il semblait aussi commencer à piquer vers le sol.

Le couloir suivant n'était plus vers la droite, mais vers le bas. Antoine ne se posa pas une seule question, il glissa sur quelques mètres. Il pensa que cela aurait pu être amusant s'il n'était pas dans un vaisseau spatial qui s'écrasait et qu'il n'était pas poursuivit par toute une bande de type désirant venger la mort de leur chef.

Le dernier couloir ne lui posa pas de problème particulier. Il marcha sur le mur, jusqu'à sa fin. Dans son dos, les premiers gardes arrivaient dans le dernier couloir. Antoine ne se posait plus de question depuis longtemps. Il ferait tout pour s'en tirer. Il sauta dans la chambre de téléportation et appuya sur sa bague.

Tout ne fut que lumière.

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