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13

La journée avait passé lentement jusqu'à présent. Les minutes avaient semblé durer des heures pendant la poursuite. Mais depuis qu'ils étaient chez Robert, le temps avait repris ses droits. De plus, Hugo avait décidé de faire un petit somme contre Sonia. Son épaule était des plus confortables et il se demanda pourquoi il n'avait pas pensé plus tôt à ça depuis qu'il la connaissait.

Bertrand avait laissé son tour à Youssef. Ce dernier prenait très à cœur sa mission. De plus, il ne comptait pas dire à Fred qu'il avait déjà une arme à feu. Il discutait un peu avec le jeune homme, mais il n'était pas prêt à lui faire confiance.

Jacob s'ennuyait ferme. Il avait décidé en désespoir de cause, de somnoler sur l'autre épaule de Sonia. La petite copine d'Hugo ne rechignait pas à voir ces deux jeunes hommes la prendre pour un cousin. Elle semblait même aux anges devant tant d'attention.

Le soleil déclinait et la lumière orangée qu'il diffusait par la fenêtre rajoutait à cette impression de calme. Le monde continuait à tourner malgré l'horreur du dehors. La maison de Robert pulsait au rythme des lourdes respirations. Il se passait plusieurs longues minutes sans que personne ne prit la parole.

La fenêtre ouverte laissait entrer la fine brise vespérale de ce début de novembre. Hugo avait de petits frissons sur sa peau et Sonia le réchauffait. Sa peau était tellement chaude et confortable. Hugo se perdait dans ce monde de volupté. Il aurait eu envie d'explorer les moindres parcelles de son corps si doux mais il y avait déjà une assistance trop importante dans la salle à manger. Dès qu'il pourrait, il trouverait un endroit tranquille où il pourrait enfin se nicher dans ses énormes seins et où il voyagerait sur ses vastes cuisses.

Jacob se réveilla, le gamin africain se leva et commença à aller dans le couloir lorsque Sonia l'interpella.

« Où est-ce que tu vas mon chéri ?

-Je vais aux toilettes.

-D'accord mais fais vite ! »

À la surprise d'un Hugo somnolant, Fred lui indiqua à nouveau où se trouvaient les WC. Le garçon opina et il disparut dans le couloir.

Avec sa main libre, Sonia passa ses doigts dans les courts cheveux d'Hugo. Ce dernier ouvrit de grands yeux puis embrassa la jeune femme ronde. Ils se serrèrent ensuite dans les bras et en oubliant que le monde existait, ils repartirent dans un état de demi éveil ponctué par les dialogues lointains et sporadiques de Youssef et de Fred. De son côté, Bertrand avait choisis un fauteuil confortable pour se reposer.

Hugo ne rêva pas, il pensa à Sonia et il sentit son esprit glisser sur le fil de son inconscient. Bien que le début de la journée fût chaotique, ses pensées à demi conscientes furent calmes et douces comme s'il dormait sur un nuage arrosé par des rayons de soleil bénéfique.

Il pensa au moment de sa première rencontre avec Sonia sur les bancs de la faculté. Il se souvenait parfaitement de leurs premières paroles :

La fête de la veille lui a fait manquer les deux premières heures de cours. Il ne sait pas comment il a réussi à se lever pour se traîner jusqu'à cet amphi. Il n'a même pas pris le soin de regarder à côté de qui il s'asseyait.

Ce n'est qu'au bout de la seconde heure que les remords remontent à la surface. Il doit absolument rattraper les cours qu'il a manqué. Le premier semestre n'a pas été une grande réussite, il faut que le second le rattrape.

À la fin du cours, il se décide à demander à sa voisine ses cours. Elle n'est pas vraiment belle. Enfin, il ne la trouve vraiment pas à son goût lui qui préfère les filles sportives et avec peu de forme. Il se dit que de toute manière il ne va pas la draguer, il va simplement lui demander ses cours et les photocopier. Ensuite, il va l'oublier et l'ignorer pendant le reste de l'année.

« Excuse-moi, j'ai vu que tu prenais bien tes cours j'aimerais savoir si je peux te les prendre quelques jours pour les photocopier. J'ai raté les deux premières heures et je n'ai pas envie d'être plus en retard que je ne le suis déjà.

-Heu... en fait, je comptais les ficher ce soir comme je le fais tous les jours, si tu veux on peut aller tout de suite les faire photocopier.

-Je suis d'accord. »

La flemme de photocopier les cours de la demoiselle tout de suite est moins forte que l'envie d'en finir avec elle. Ils sortent de l'amphithéâtre ensemble et sur le chemin de la photocopieuse elle reprend la parole.

« Par contre, ça ne sera pas gratuit ! J'ai pris ces cours avec beaucoup de soin et d'amour, ils sont plus ou moins uniques ! »

Hugo pense alors être tombé sur une fille vénale, il déteste ce genre de personne, il n'a pas encore rencontré Émilie...

« Ne t'inquiète pas, je te demanderais juste de m'inviter à boire un café ! »

Hugo n'est qu'à moitié rassuré, les cours de la demoiselle ne lui coûteront pas les yeux de la tête, mais par contre, il risque de ne pas pouvoir la quitter aussi rapidement qu'il le prévoyait.

« Au fait je m'appelle Sonia. »

Hugo aime bien ce prénom, il ne sait pas pourquoi exactement mais il sonne bien à ses oreilles.

Hugo se souvenait dans sa demi conscience des premiers moments passés avec la jeune femme. Il ne regretta pas un seul instant de lui avoir demandé ses cours. Il découvrit dès la première rencontre une personnalité magnétique qui débordait de joie de vivre et qui la distribuait sans compter.

À la sortie du café et une fois qu'il se retrouva seul, Hugo ne put s'empêcher de sourire. C'était comme si cette Sonia lui avait offert un peu de bonheur. Il ne pouvait pas définir cela d'une autre manière, mais il se sentait heureux.

Les jours suivants, il la revit et ils sympathisèrent de plus en plus en nouant de profonds liens d'amitié. Ils apprirent à se connaître sans jamais sortir ensemble. Hugo n'avait jamais éprouvé le besoin, ni l'envie d'aller plus loin avec elle.

Émilie était ensuite arrivée et dès les premiers instants Hugo tomba sous son charme au grand désespoir de Sonia qui lui cachait bien la nature de ses vrais sentiments. À la lueur des événements de la journée, Hugo comprenait de mieux en mieux son amie et il pensait à nouveau qu'il s'en voulait de n'avoir pas plutôt décelé les vrais sentiments de la jeune femme.

À présent, il se disait qu'il avait fait le bon choix en sortant avec la seule personne qui s'intéressait à lui. L'amour à sens unique n'avait aucun intérêt c'était une perte de temps et d'énergie.

Assis contre celle qu'il aimait de plus en plus, il se maudit d'avoir perdu tant de temps à admirer la beauté glaciale d'Émilie. Il aurait dû se tourner plus vite vers la seule personne qui passait son temps à lui prodiguer des conseils et à lui remonter le moral. En plus, il la connaissait si bien qu'il n'aurait pas de mauvaise surprise. Il partageait ensemble la même philosophie du couple et s'ils n'étaient pas constamment menacés de mort, ils vivraient quelques belles années...

Une détonation.

Hugo ouvrit les yeux en se demandant s'il avait vraiment rêvé ou s'il y avait vraiment eu un coup de feu de tiré. Toutes les personnes dans la pièce étaient sur le qui-vive. Ils devaient absolument aller voir ce qui se passait en haut.

Sonia regarda affoler tout autour d'elle :

« Jacob ? Où est Jacob ? »

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