12
La radio ne crachotait que des interférences. Robert la regardait comme s'il s'agissait du saint Graal. L'appareil avait connu de meilleurs jours mais il semblait encore marcher. Le miracle du fonctionnement de la radio était totalement étranger à Robert qui passait son temps à la frapper. De temps à autre, il l'insultait copieusement avant de reporter toute son attention sur Émilie.
« Tes amis sont des gens bizarres, déclara sans autre forme de procès le vieil homme.
-Aucun d'eux n'est réellement mon ami. »
Émilie esquissa un petit sourire. Hugo était persuadé d'être son ami pour la vie où une connerie du même genre. Le pauvre garçon lui aurait fait pitié si elle pouvait encore éprouver ce genre de sentiments.
« J'imagine qu'ils ont leur utilité, non ?
-Ils m'ont été très utiles jusqu'à présent, ils m'ont bien protégée. De toute façon, ils ne servent qu'à ça !
-Tu n'avais pas un petit ami en ce moment ? Demanda soudainement Robert comme s'il était pris d'une amnésie intempestive.
-Si, j'en avais un depuis quelque temps mais il a eu la mauvaise idée de se comporter comme un héros.
-Et alors ?
-Ben comme tous les héros, il est mort. »
En énonçant ça, elle ne ressentit rien, ni chaud, ni froid, ni désespoir, ni joie. En fait elle s'en fichait le plus totalement. Rémi n'était qu'un nom dans une liste bien assez longue. Elle avait dit à tous ses amis qu'elle était tombée amoureuse de Rémi, mais elle avait menti. Rémi était trop gentil, trop droit, trop patient, trop à l'écoute, trop parfait en résumé.
« Il était trop con, mais ça fait du bien d'avoir un petit copain comme lui !
-Ne me dit pas qu'il te satisfaisait comme moi !
-Non bien sûr ! »
Allongé sur le sofa, Émilie toucha la queue de Robert. Elle ne demandait qu'à se libérer de son pantalon et de son caleçon. L'homme se laissa faire, il avait l'air légèrement sur les nerfs et Émilie savait comment elle pouvait le calmer. Elle déboutonna son pantalon et baissa la braguette. Il avait une sacrée bosse dans son caleçon. Elle la caressa et il grogna bestialement.
Elle enleva son caleçon avec les dents comme il l'appréciait tant en le regardant dans les yeux, avec le genre de regard qui damnerait n'importe quel séminariste. La bite à l'air, elle l'embrassa en commençant à la branler.
Robert n'avait rien à envier à personne, la nature avait été plutôt généreux envers lui. Son membre rougi par l'excitation faisait penser à Émilie que Rémi était vraiment un pauvre type.
« Au fait, tu pourras me passer une arme ?
-Oui... Répondit Robert dans un râle.
-Les gens qui sont en bas ne me sont plus utiles, il faudra penser à s'en débarrasser.
-Tout ce que tu veux ma petite salope, mais continue juste à me sucer.
-Ce soir, quand ils dormiront, on les égorgera comme des porcs. Mais on gardera Hugo et Bertrand, j'ai d'autres plans pour eux.
-Dis plutôt que tu veux te les taper ! Ça te plairait hein d'avoir deux mecs jeunes rien que pour toi !
-Oui et je voudrais voir ce connard d'Hugo ramper devant moi, pour s'excuser d'avoir embrassé cette pétasse arabe. »
Elle repartit dans sa fellation en se disant qu'elle était vraiment la meilleure. Elle omettait volontairement de parler du sort qu'elle réservait à Robert, mais il ne tarderait pas à s'en apercevoir. Pour que son plan se réalise totalement, elle devait encore attendre que cette radio réponde. Ensuite, une fois les secours en route, elle pourrait exécuter ses vrais projets.
Robert avait beau avoir une grosse bite et savoir s'en servir, il commençait à devenir vieux et la peau flasque n'excitait pas vraiment Émilie. C'était pour cela qu'elle se contenta d'une simple fellation. Le vieux pervers ne mit pas longtemps à éjaculer. Émilie faisait cet effet-là de temps à autre, c'était comme si les mecs redevenaient puceaux en la voyant. Elle ne savait pas pourquoi, peut-être fallait-il accuser son expérience dans le sexe ou peut-être son corps à faire bander un mort.
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