Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Petite entorse...




- Tu aimes le whisky ?
- Je travaille pour une grosse corporation, donc... j'ai appris à aimer oui.
- Ça veut pas dire que t'aimes... j'ai autre chose, si jamais tu préfères, je dois avoir du...
- C'est très bien, c'est parfait même.

Minho lui sourit avec désinvolture avant de placer ses cheveux en arrière de ses doigts. Il y vissa une casquette gris foncé qui un jour ou l'autre avait dû être noire et sans savoir pourquoi, Chan trouva cela sexy. Il poussa d'un geste précis ses lunettes contre l'arête de son nez et le cuisinier servit les deux verres devant lui, concentré sur sa tâche qu'il semblait prendre avec beaucoup de sérieux.

Chan était époustouflé, le pêcheur ne faisait rien et pourtant c'était déjà presque trop pour lui. Ses cheveux brun foncé lui tombaient en panache dans la nuque et Chan humidifia ses lèvres comme un geste mécanique à cette vision. Il balaya à son tour ses propres cheveux qu'il trouva poreux et secs en comparaison au satin dont semblaient être faits ceux de son homologue. En le constatant, il fit une moue avec sa bouche, expirant sans s'en rendre compte alors même que ses yeux étaient encore vissés sur l'homme qui lui faisait face.

- Si tu continues de me regarder comme ça tu vas finir par faire flamber le whisky.
- Pa... pardon. Je ne le ferai plus, j'ai souvent tendance à faire ça, excuse moi.
- Souvent ? Je suis déçu... Moi qui pensais être différent...

Chan devint rouge de gêne alors que Minho ne l'observait pas. Ce dernier sourit pour lui-même avant de porter le verre ambré à sa bouche, se délectant de ce goût si caractéristique qui l'avait tant accompagné durant les grands moments... En était-ce un pour lui ?

- Ce que je veux dire c'est... c'est que j'ai souvent tendance à observer les gens autour de moi, ça peut mettre mal à l'aise.
- Tu ne me mets pas mal à l'aise et j'aime quand tu me regardes.

L'air devint dense autour d'eux et Chan sourit à son tour en avalant une gorgée âpre de la boisson colorée qu'il fit ensuite tournoyer avec lenteur dans son verre. Les quelques verres déjà ingurgités lui donnaient de plus en plus de courage et la lèvre supérieure prononcée de l'homme assis devant lui, le rendait de plus en plus fou de désir. Il ne se reconnaissait plus, à cet instant, il était prêt à lui sauter dessus. Était-ce la distance qui se faisait entre lui et sa vie à Séoul qui le rendaient ainsi ? Était-ce l'intimité de l'espace feutré ou encore le regard incandescent que portait le cuisinier sur ses lèvres épaisses et déjà humides qui le rendait ainsi ? Mais, s'ils ne trouvaient pas rapidement un sujet de conversation, Chan allait probablement dépasser ses propres limites.

Minho retira sa casquette et secoua ses cheveux en arrière pour l'y remettre. Chan ne le savait pas, mais cela trahissait souvent une quelconque tension en lui. Dans le même mouvement, il glissa sa langue sur sa lèvre inférieure avant d'ancrer son regard dans celui de l'homme qui lui faisait face. L'épaisseur de l'air autour d'eux se fit de plus en plus épaisse et liquoreuse quand Chan apporta de nouveau son verre à ses lèvres sans lâcher Minho du regard. Une goutte du liquide ambré s'échappa de sa gorgée pour venir s'échouer à l'angle de sa bouche avant de traverser sa mâchoire et de terminer sa route sur sa pomme d'Adam avec allégresse et provocation.

Minho ne pouvait plus faire autre chose que regarder ce liquide dévaler sa trajectoire, cette peau nue avec avidité et sans le vouloir, un souffle bruyant s'échappa de sa gorge. Ce son, presque animal, quasiment viscéral, éveilla chaque cellule du corps de Chan et ce dernier crut voir les dernières bribes de sa sanité voler en éclats.

Leurs désir et idées mutuelles étaient palpables et Minho termina de sceller ce qui ne saurait être dit quand il alla avec lenteur fermer la devanture de son restaurant  en retournant silencieusement le panneau de bois qui indiquait dorénavant qu'il était fermé. Il tira avec tout autant de langueur le petit rideau de lin qui bordait l'unique fenêtre et chacun de ses gestes semblait illicite à bien des égards. Minho fit de nouveau face à l'homme auparavant réservé qui se tenait devant lui avant d'humidifier tacitement ses lèvres, comprenant parfaitement que cela le rendait fou. Il le poussait... Il le poussait délibérément dans ses propres retranchements, espérant qu'il l'entraîne avec lui.

Ce fut le coup de grâce pour Chan qui se leva d'un bon quasi animal, de ceux qui ne lui ressemblaient pas, ou alors de ceux qui lui ressemblaient sans qu'il ne l'assume totalement. Son thorax se souleva en de lents et intenses aller-retour quand Minho s'avança d'un pas tout en le regardant de ses pupilles déjà vitreuses... Ses lèvres étaient incandescentes et la manière, presque féline, qu'il avait de continuer de s'approcher de son corps rendait Chan extatique, le faisant trembler de la tête aux pieds. Du plus loin qu'il puisse se souvenir, personne ne l'avait jamais un jour mis dans un tel état. Minho le rendait fou et jamais de sa vie Chan n'avait été si heureux de perdre le contrôle d'une situation.

Aucun mot n'avait été prononcé et pourtant Chan pouvait lire des phrases entières dans la manière qu'avait Minho de se mouvoir. Ses hanches traduisaient des paragraphes que seules leurs langues enlacées auraient su décrypter. Sa stature, ses lèvres entrouvertes, son corps devenu tout à coup si proche du sien rendait Chan si fébrile qu'il n'était pas sûr d'avoir un jour ressenti pareille attraction et sans savoir comment, il fut sûr à cet instant qu'il en était de même pour son nouveau compagnon.

Minho le regarda avec intensité, leurs corps n'étaient plus qu'à quelques centimètres quand il le poussa lentement de sa main calleuse sur la banquette de cuir. Chan avait les sourcils froncés par le désir quand il s'assit avec docilité, humidifiant à son tour ses lèvres. Minho posa son genou entre ses jambes, tout proche de son renflement visible et sensible quand Chan expira un souffle brûlant de toute la luxure que son corps tentait vainement de contenir. Minho en sourit avec avidité avant de toucher du bout des doigts le visage doux et laiteux de son futur amant. Il était presque admiratif, quasi hésitant. Malgré toute sa confiance, il n'était pas habitué aux hommes comme Chan et pour la première fois depuis longtemps, il se sentit lui aussi pris dans un tourment de doutes mêlés de désirs que ses pupilles dilatées transmettait tant bien que mal à son vis à vis.

Alors, avec une puissance et une déraison dont il eut jamais fait preuve dans sa vie, Chan attrapa le col de son fruit défendu avant d'abattre ses lèvres contre les siennes. Minho se rattrapa de justesse contre le dossier de la banquette, alors que Chan appuya sur sa taille pour le faire s'asseoir sur ses cuisses, face à lui... tout contre lui. Le pêcheur captura les hanches de sa prise avec ses genoux et ce dernier gémit au contact. C'était comme si l'acte de Chan le rendait lui-même prisonnier, bien volontaire, de la présence du cuisinier. Ce dernier continuait de bouger ses lèvres avec lenteur et dévotion contre celles du citadin tandis qu'un gémissement du propriétaire se fit entendre, mourant dans leur intériorité.

Minho le prit alors comme un signal et sans plus attendre, il appuya tout son corps contre celui de Chan pendant que ce dernier pressait avec luxure les hanches si fines du poissonnier sous ses mains. Sa timidité n'était plus et même s'il était sûr de mourir de honte le lendemain matin et de ne pas se remettre de sa gêne, à cet instant, avec ses doigts confiants et ses lèvres contre les siennes, plus rien d'autre n'avait d'importance et ce n'étaient pas les mouvements lascifs et suggestifs des hanches de Minho contre son bassin qui viendraient dire l'inverse. Chan n'en était même plus le témoin, il en devenait maintenant le complice, aidant, guidant de ses mains puissantes les hanches de Minho qui s'abattaient toujours plus lascivement contre son intimité, terminant de rendre trop serrés les tissus qui maintenant, les gênaient.

Leurs bouches se découvraient avec passion et malice quand leurs sourires se firent mutuels, plus complices, plus sereins. Chan put finalement, tel qu'il en avait rêvé,  glisser sa main tout contre les cheveux de son amant pour les dégager de son visage si enchanteur et la sensation sous ses doigts lui donna envie de s'ancrer encore davantage à son nouvel amant. C'était au-delà de tous ses désirs les plus secrets.

Ce dernier perçut son trouble et il décolla juste un instant sa bouche de la sienne pour lui susurrer des mots que Chan n'aurait jamais penser un jour pouvoir lui être destinés. À quelques millimètres à peine de ses lèvres encore rougies et gonflées de leur plaisir, Minho s'enquit de savoir si tout allait toujours bien, tel l'homme qu'il était et celui qu'il demeurerait :

- Est-ce que c'est toujours ce que tu veux ? Tu as parfaitement le droit de changer d'avis ou de juste vouloir que l'on s'embrasse. Je me sens déjà parfaitement comblé comme ça. Ton rythme sera le mien Chan.

Chan l'avait rêvé ? Comment était-ce possible d'être à la fois sexy, prévenant et attentionné, même dans un moment pareil ? Il allait le rendre fou, il le savait. Cet homme annonçait soit ses plus belles années soit sa perte, il en était certain.

- Je te veux toi.
- C'est déjà le cas.
- Quoi ?

Chan sembla surpris par l'annonce, pour autant, il continua de caresser ses cheveux tout en laissant son pouce parcourir le destin dont il avait toujours rêvé, traçant une ligne imaginaire sur sa joue, puis sa lèvre supérieure, comme si elles avaient toujours été siennes. Sa douceur autant que ses aspérités lui semblaient avoir été créées pour ses doigts fins et délicats. Les deux s'accordaient en un contact et une différence exquise à ses sens.

- À partir du moment où je t'ai vu faire tes allers-retours pour venir me chercher du poisson. Quand j'ai compris que tu apprenais à cuisiner pour m'en acheter, quand je t'ai regardé courir chaque matin, quand j'espérais secrètement que tu continuerais de faire semblant de ne pas regarder dans la direction du restaurant en passant devant... Je suis à toi depuis ces moments-là Chan. A chaque instant, à chaque regard, à chaque rougeur, à chaque foulée, à chaque hésitation, tu m'as conquis.
- Putain.

Chan souleva le poissonnier contre son torse et ce dernier noua avec rapidité et naturel ses jambes autour de ses hanches. Il l'avança jusque la banquette derrière lui et l'allongea comme l'objet le plus précieux qu'il lui ait été donné de toucher. Minho s'accrocha à son cou pour lui voler quelques baisers supplémentaires remplis de toute la hâte qui les habitait tandis que Chan retira son t-shirt avec empressement, à la limite de le déchirer. Son torse laissa l'esprit de Minho terminer de combler les éléments qui avaient manqué à son imagination et rien de ce qu'il avait pu envisager ne lui aurait rendu justice. Chan était parfait, son ventre semblait taillé dans le marbre et la manière dont son jean tombait avec nonchalance sur ses hanches le rendait fou. Minho mordit sa lèvre inférieure tout en touchant du bout des doigts le corps qui le surplombait de toute sa hauteur. Il n'avait pas l'habitude d'être dans une telle position, mais à cet instant, il s'en fichait bien, il aurait pu à son tour tout accepter de Chan. Durant cet instant, Minho prit conscience que l'homme qui lui faisait face serait autant sa perte que son apogée. C'était à lui, à eux de choisir.

Minho se sentait comblé, ni soumis, ni dominant, ni gêné, il était entier. Il était finalement entier.
Ils cédaient enfin et au vu du regard que porta Chan lorsqu'il retira à son tour son t-shirt, ils comprirent que leur attente n'avait été que de la poudre aux yeux. Ils étaient destinés à cet instant, destinés à se toucher, à s'éprouver, à se mouvoir l'un contre l'autre, l'un en l'autre.

Chan observa à son tour le torse fin et sculpté de son interdit avant de porter une gorgée de whisky à sa bouche. Il s'approcha doucement du visage de Minho et dans une luxure décomplexée il l'abreuva de son contenu. Il déversa le liquide brûlant à même la bouche de son amant et ce dernier avala chaque gorgée en un son guttural qui aurait pu faire rougir le diable lui-même. Minho était sans voix, sans idées cohérentes, sans âme, il n'était plus qu'à lui, à lui et à lui seul. Comment les choses avaient-elles pu en arriver là en si peu de temps, avec si peu de mots ? Minho termina d'avaler ces gorgées qui lui devastèrent l'esprit et d'un regard empli d'interdits et d'empressement, il agrippa les lèvres de Chan des siennes tout en lui murmurant :

- Qu'avez-vous fait du Chan timide et complexé que j'ai rencontré plus tôt ?
- Il reviendra demain matin...
- Et à qui ai-je affaire maintenant ?
- À qui tu veux que je sois Minho.
- Je veux que tu sois à moi.

Chan grimaça de désir à la manière possessive qu'avait Minho de s'approprier sa nomination. Les mains de ce dernier se faisaient les délicieuses témoins de ses mots quand il caressa de sa paume la forme dure et menaçante qui était encore retenue prisonnière du jean de son amant. Il en épousa la forme avec lenteur et avidité avant d'ancrer de nouveau son regard dans celui de Chan. Les yeux de Minho s'assombrirent et sa posture se fit plus menaçante, plus prédatrice. Chan perdit un instant le cours du temps et ses yeux se perdirent quelques secondes de trop dans la luxure de son amant pour qu'il puisse trouver le courage de s'extirper de cette situation. Était-ce bien raisonnable ?

Lui aussi le voulait, plus que tout, plus que tous, il voulait être à lui... pleinement, totalement, mais ça, il ne lui dirait pas. Il le laisserait le caresser, le toucher, l'éprouver, faire de lui qui il voulait qu'il soit jusqu'à ce qu'il n'existe plus rien de lui et lorsqu'il aurait retrouvé la pleine conscience de ce qui se sera joué cette nuit, alors il se dirait qu'au moins le temps d'une lune, il fut à lui, comme lui, lui appartenait déjà depuis le premier instant où leurs regards s'étaient croisés... aussi et peut-être qu'il réussirait à s'en contenter. À se dire que cette nuit d'insouciance et de lâcher prise vallait les inquiétudes et les questions qui le tourmenteraient demain matin.

Chan n'avait jamais couché avec un inconnu, jamais sans lendemain et jamais aussi spontanément, et pourtant, alors même que son désir se battait en duel contre sa raison, il laissa son cœur prendre le pa. Il le voulait, peu importe si cela voulait dire faire une entorse à ce qu'il s'imposait...


--


Va t-il craquer ? :p
Je vous laisse la dessus mes fées, je sais, je suis terrible, mais c'est déjà un jolie chapitre bonus pour ce soir..

Des baisers,
M.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro