🌚Rougissement, Bus et autres angoisses🌝
Bouzour, j'ai remarqué que vous commentez anormalement beaucoup
mes enfants, en effet, les chapitres d'autres fics où il y a environ 2K voir parfois 4K lecture ont genre 100 coms bah moi y'en a minimum 450 ?
Parfois y'en a 700 et tout... vous faites exprès pour me faire chier c'est ça ? Non j'rigole franchement vous êtes la meilleure « communauté » si je peux appeler ça comme ça genre jdlduxzodbk je vous aimes d'amour voilà c'est tout bonne lecture mes biches :
🌟Vendredi 8 novembre
10h05
— Je peux savoir pourquoi tu es toute rouge dès que tu tournes la tête vers la classe de Natsu ? me demande Juvia.
— En plus je ne t'avais jamais vu rougir avant aujourd'hui... ajoute Asuna.
— Laissez-la tranquille ils ont sûrement couché ensemble, tranche Minerva.
Je scrute les élèves de manière frénétique. Nous attendons de monter dans le bus sur le parking du lycée. Je n'ai pas vu Natsu ce matin mais je repense à ce que j'ai eu le culot de faire hier à chaque fois que sa tête s'imprime dans mon esprit... et j'ai honte. Encore et toujours. Alors que ce n'est rien, en soit, mais à cause de ces vidéos rien que le toucher me gêne, et en plus j'ai presque avoué que je l'aimais aussi non ?
— Je crois qu'elle n'écoute pas sinon elle se serait déjà affolée... continue Kaori.
— Hein ? je demande en les scrutant une à une.
— Tu vois...
— Désolée, j'ai envie de faire pipi.
— Tu es sûre que c'est ça ? J'ai l'impression que tu nous caches quelque chose ? soupçonne Juvia.
— Euh... vous restez discrètes si je vous le dis ?
— C'est trop bizarre j'ai l'impression que t'as changé de personnalité... sourit Minerva. Mais parle, on t'écoute.
— Euh... hier soir Natsu m'a raccompagnée.
— Je croyais que tu le détestais ? Hm ?
— Et bah... j'avais un peu peur... et puis il m'a proposé et au début j'ai dit non mais ça m'a fait de la peine donc...
— C'est mignon.
— Donc on a pris le bus et il était toujours chiant, puis après il est devenu sérieux... et en descendant je lui ai parlé de la fourmilière et...
— Attends j'ai perdu le fil déjà, me coupe Asuna.
— Pardon. Bon bref, devant mon portail, je me suis tournée pour rentrer mais il m'a retenue et... il m'a dit : « Tu sais que j'ai plus que de l'amitié pour toi ? Tu sais pourquoi ne t'ai demandé si tu m'aimais rassure-moi ? »
— Il est très fort. Il l'a pas dit explicitement, analyse Kaori.
— Oh mon dieu mon petit Natsu est devenu un homme ! s'exclame Juvia.
Les élèves autour de nous nous jettent des regards interloqués qui me donnent envie de me cacher dans un trou.
— Tu as appris ça par cœur ou je rêve ? me questionne Asuna.
— Euh... non ! Enfin... j'ai vraiment réfléchi longuement à ce qu'il voulait dire. Je me suis répétée sa phrase toute la nuit, avoué-je.
C'est vrai... je n'ai fait qu'y penser. Je l'ai retourné dans tous les sens en essayant de
trouver un sens autre, mais je revenais toujours à la même conclusion. Il voulait dire qu'il m'aime... plus que comme une amie... donc... bon. Mais je ne sais pas pourquoi je suis paniquée à ce point, j'ai l'impression que je ne serais jamais prête à franchir « ce » cap.
— C'est pour ça que tu es gênée comme pas possible ?
— Genève... chuchoté-je.
— Lucy ?
— Euh... j'ai trouvé un décapsuleur en forme de fesses sur la route.
— Lucy concentre-toi deux minutes, soupire Juvia.
— J'ai placé mes bras autour de son cou et je lui ai dit qu'il me fallait du temps parce que c'était la wanegaine bistoufly dans mon cerveau et je lui ai fait un bisous sur la joue tout ça en à peine une minutes, débité-je sans aucune pause.
— Oh...
— Mon...
— Dieu.
— C'est trooop chou !! s'exclame Juvia.
Les gens nous jettent à nouveau des regards curieux, m'obligeant à maudire intérieurement Juvia cette fois-ci.
— Il a dit quoi ?! Lucy tu as pris ton courage à deux mains c'est trop bien !!
— Arrête de crier Juvia, la réprimande Minerva.
— Pardon, chuchote-t-elle.
— Il n'a rien dit puisque je me suis empressée de rentrer chez moi ! En plus après ma mère est allée lui raconter je ne sais quoi et je suis tombée et...
— Calme-toi, y'a rien de dramatique. Vous vous aimez et vous vous y prenez juste comme des enfants. Mais rassure-moi tu lui as dit ça sérieusement ? Genre tu n'as pas dit « wanegaine bistoufly » ?
— Nonnn... J'étais super sérieuse tellement sérieuse que je me suis choquée j'aurais fait peur à Hulk si je l'avais regardé avec le même sérieux que j'ai eu quand j'ai dit ça à Natsu !
Les filles lèvent le regard au dessus de ma tête.
— Quoi, Hulk est derrière moi ?
je demande.
— Gadjeel qu'est-ce que tu fais ? demande Juvia.
Je me retourne et me retrouve face au gothique en crise d'adolescence. Il pose une fille aux cheveux bleus à côté de moi et une main sur chacune de nos têtes.
— Voilà elle est plus grande que toi...
La fille me regarde et se tape le front.
— Non mais ça va pas de faire ça ! Tu te prends pour qui à venir comparer les autres avec moi ! En plus tu imagines le choque en te voyant !? s'énerve-t-elle.
Il la retient par la tête en rigolant alors qu'elle essaie de le frapper.
— Gadjeel allô ? Va draguer ailleurs une discussion de fille est en cours.
— C'était pas loin de Hulk n'empêche... chuchote Kaori.
— Ah... toi Kaori viens voir si t'es plus grande que Reby, lui dit-il.
— GADJEEL ARRÊTE ! hurle la petite aux cheveux bleus.
— VOTRE ATTENTION S'IL VOUS PLAÎT ! EN MONTANT DANS LES BUS VOUS DONNEZ VOTRE NOM ET VOTRE CLASSE ! nous ordonne la CPE.
— — — —
🌟10h30
— Tiens regarde qui est là Lucy ! s'exclame Juvia en me désignant Natsu qui est assis avec Grey tout au fond du bus. L'intéressé lève la tête vers moi alors je regarde automatiquement ailleurs, me permettant même de siffler.
Juvia va s'asseoir juste devant eux malgré mes nombreuses tentatives de l'en dissuader, alors je me résigne. Asuna et Kirito, qui nous a rejoint, s'assoit à côté d'eux et Minerva et Kaori s'assoient devant nous.
— Tu me dis pas bonjour ? me demande Natsu en se penchant vers moi.
Je déglutis et me tourne vers lui. Je m'attendais à ce qu'il arbore un sourire moqueur mais il est on ne peut plus sérieux.
— On ne se dit jamais bonjour alors je ne vais pas te dire bonjour aujourd'hui. Puis, j'ai envie de faire pipi tu sais ?
Il s'esclaffe et pose sa main sur ma tête avant de se rapprocher assez près de mon oreille pour que personne n'entende.
— Il faut qu'on parle... sérieusement.
Je papillone des cils.
— De... de quoi ?
— D'hier.
— J'ai peur des perruches, elles
me glacent le sang avec leur bec pointues.
— Lucy, il vaut mieux que tu boives un grand verre d'eau tu crois pas ? Ou alors tu devrais échanger de place avec Kaori ou Minerva histoire que Natsu arrête de te brouiller le cerveau hm ?
— De quoi tu te mêles toi ? demande Natsu à Juvia.
— Ouais de quoi tu te mêles ? répète Grey.
— Toi on t'a pas sonné. Et Natsu au cas où tu es aveugle Lucy est victime d'un choque amoureux pour la première fois de sa vie alors laisse la respirer ok ? Surtout que ta manière de lui annoncer que tu l'...
— Ça va on a compris Juvia. C'est toi qui est plus gênante qu'autre chose là.
— Amoureux ? énoncé-je avant de secouer vivement la tête.
— C'est bon je te laisse du temps c'est ça que tu veux non ? Parce que tu es naïve et longue à la détente et que c'est le bordel dans ta petite tête, me provoque Natsu.
Je rougis violemment pour la énième fois depuis hier soir. C'est vraiment particulier ce système de rougissement vous savez ? Comment je peux le sentir ? C'est ça votre question ? Bah c'est juste que l'auteure l'a décidé voilà, le secret est révélé bonne continuation.
— Il l'a appris par cœur lui aussi ou je rêve ? intervient Minerva.
— Lucy arrête de rougir comme ça toutes les deux secondes sérieusement tu me fais peur... s'inquiète Asuna qui s'est immiscée dans la conversation.
— Elle rattrape toutes les fois où elle aurait du rougir mais elle ne l'a pas fait, annonce Natsu avec désinvolture.
— Je vais faire une crise d'angoisse, déclaré-je.
Ce que j'ai dit hier n'a pas l'air de l'avoir fait réfléchir le moins du monde. J'aurais mieux fait de me taire ! En plus il a quand même tué Annie... Mais sincèrement que ce soit quand je l'ai étreint sans gêne ou quand j'ai réalisé ce contact physique avec ma bouche sur sa joue, je n'étais plus en possession de mon corps ! Ce n'était plus mon cerveau c'était mon cœur qui réagissait ! Je suis Lucy avec un Y et Lucy avec un Y ne fait pas ce genre de chose sans qu'on pense que j'ai une fièvre dépassant les quarante degrés ! À moins que Lucy avec un y soit différente avec Natsu ? C'est vrai qu'être proche et tactile avec lui ne me dérangeait pas avant... avant la soirée. Aussi connu comme le moment où je me suis rendue compte qu'on pouvait aller bien plus loin que de simples câlins rassurants comme ceux après l'incident du bourré au couteau.
Argh je suis so perdue, like... a pélican in the desert.
— — — —
🔥10h50
Juvia a obligé Lucy à échanger de place avec Minerva. Au final c'est pas plus mal parce que je lui dis encore de la merde.
J'ai réfléchis à ce qu'elle m'a dit du trajet pour rentrer chez moi à ce matin, à tel point que je sais mon texte par cœur. Au départ je me suis dit que j'allais juste lui dire qu'il fallait qu'on parle mais pas dans un putain de bus. Et finalement je me retrouve à la provoquer comme un mec lourd qui s'en fout de ce qu'elle a dit alors que... PAS DU TOUT. En plus ça me déstabilise qu'elle rougisse et qu'elle ait des réactions de fille timide et gênée alors qu'elle s'appelle Lucy avec un y. Donc comme depuis plus d'une semaine... je réagis n'importe comment.
— Tu vas pas t'en sortir si tu continues comme ça imbécile, me dit Juvia.
— Fous-moi la paix.
— Il est contrarié je crois, ajoute Minerva.
— Ça m'énerve parce que je suis parti pour dire UN truc et au final je me retrouve à sortir DES trucs de GROS CONS. J'ai moi-même envie de me frapper, me lamenté-je.
— Je peux le faire à ta place ?
demande Grey.
— Non.
— Franchement même si elle est spéciale je commence vraiment à me demander comment t'as fait pour avoir autant de conquêtes vu ta façon de réagir actuellement... T'as raison t'es... t'es con putain,
me fait-il remarquer l'air accablé.
— Mais ouais je suis con, c'est grave docteur ?
On échange un regard avant de rire.
Grey est mon meilleur ami de longue date, on a pas l'habitude de se confier mais il me connaît par coeur, et il sait comment me détendre.
— En vrai, je reconnais tes talents de drague et je sais que ta provoc' de grand maître marche avec certaines. Mais déjà, c'est Lucy, et en plus, il fallait pas lui dire indirectement que tu l'aimais avant.
— Vas-y parle plus fort que tout le bus t'entende, râlé-je en appuyant ma tête contre le dossier du siège devant moi.
— Euh... Grey chéri, c'est justement ça le problème, c'est qu'il l'aime. Sinon il ne réagirait pas comme ça. En tant que meilleur ami tu pourrais être un peu plus perspicace. En plus, je vois pas l'interêt de ta remarque sachant que toi tu n'y connais rien à l'amour, le sermonne Juvia.
— Forcément puisque je t'aime depuis le collège et que tu sais
rien faire d'autre que jouer les lunatiques. Pôle positif, pôle négatif, pôle positif, pôle négatif... En plus, pour rien arranger, t'es super violente.
— Il a quand même dit qu'il t'aimait, relève Minerva.
— Je t'aime aussi mais tu n'as pas des réactions mignonnes comme Natsu toi.
— Et toi tu ne t'appelles pas Lucy.
— Avec un igrec, précise Lucy.
Je fronce les sourcils.
— Tu as entendu ce que Natsu a dit ? demande Minerva.
— Non, j'ai juste entendu mon prénom.
— Je confirme, j'étais en train
de lui parler et elle m'écoutait attentivement, lance Kaori.
— Oui bref, Lucy ne réagissait pas avant donc on va dire que c'était pire que toi mais maintenant elle réagit de manière plutôt mignonne donc rien à voir avec ta brutalité. Surtout ce qu'elle lui a dit hier. Au moins elle, elle sait donner une réponse, chuchote Grey à l'intention
de Juvia.
— J'ai vu mieux comme réponse... commenté-je.
— Tu as dit à Grey ce que Lucy t'a dit hier ?! s'indigne Juvia.
— Bah elle vous a bien dit ce que je lui ai dit non ?
— Oui mais toi Natsu tu es un garçon. Si vous vous envoyiez des nudes, elle elle pourrait le dire à ses copines ce serait pas hyper grave pour toi. Mais toi tu ne devrais pas le dire parce que tu sais à quelle vitesse se propage ce genre d'info à propos des femmes ? Et à quelle vitesse ça leur créé une réputation de pute et tout le slut shaming qui va avec alors que c'est juste une photo ? Pff et dire que des hommes envoient leur bite en guise d'invitation à parler... Rah, sexisme quand tu nous tiens !
—Non mais alors j'suis d'accord, tu soulèves un problème de plus dans la société mais... c'est quoi le rapport ? On en est clairement pas à s'envoyer des nudes du tout là. On est au stade du bisous sur la joue et encore c'est... je baisse d'un ton, c'est un grand pas pour elle.
— Elle a voulu faire une projection de la situation sur l'échange de nudes mais... j'avoue c'était pas clair, décrète Minerva.
— Non mais désolée, je me suis un peu emportée dans mes pensées de féministe rationnelle, bref ! Cessons d'y penser, je suis crispée !
Grey rigole et lui sort une taquinerie avant de claquer sa main contre ma nuque pour me malaxer la peau.
— Sinon pour revenir au sujet principal, j'essayais juste de te relaxer un peu mais je sais que c'est la première fois que t'es amoureux donc je pardonne ta maladresse avec ta chère et tendre mon bébé, me dit-il assez bas pour que Lucy n'entende pas.
Je lui donne un coup dans l'abdomen avant de sourire.
— Toi et moi c'est fini Grey. Mon cœur appartient à une femme désormais, donc ne m'appelle plus bébé, mécréant.
— — — —
🔥12h03
Après plus d'une heure de bus, on entre enfin dans l'aéroport. J'ai un mal de tête qui ne veut pas s'en aller et étant donné que ça fait plusieurs nuits que j'ai du mal à dormir, je suis clairement explosé.
— BON ÉCOUTEZ-MOI, ON A UNE HEURE D'ATTENTE AVANT D'EMBARQUER. JE VEUX QUE TOUT LE MONDE AILLE SE FAIRE ENREGISTRER. PERSONNE N'A DE BAGAGE EN SOUTE J'ESPÈRE ?
Comme personne ne répond « oui », Zeref conclue qu'on a tous des bagages cabines et continue :
ALORS UNE FOIS QUE VOUS VOUS ÊTES ENREGISTRER, VOUS POUVEZ ALLEZ VOUS ACHETER À MANGER OU JE NE SAIS QUOI MAIS VOUS ÊTES ICI DANS UNE HEURE ! JE TOLÉRERAI AUCUN RETARD !
— — — —
🌟12h38
Après nous être fait enregistrer pour prendre notre oiseau en fer qui pollue la planète, nous sommes allés dans un magasin de l'aéroport histoire de passer
le temps. C'est fou tout ce qu'on trouve
dans un aéroport, c'est comme un centre commercial !
Je contemple avec émerveillement toutes
les sucreries qui se trouvent sous mes yeux et m'humecte les lèvres. J'ai faim.
Je saisis une boîte de Chupa Chups puis me dirige vers l'endroit où se trouve de nombreuses peluches, totalement inutiles mais totalement mignonnes. Je les scrute une à une pendant un certain temps, l'index sur le menton, puis je finis par saisir une peluche Hello Kitty.
— Elle te ressemble un peu.
Je sursaute, venant à peine de sortir de ma réflexion profonde, et tourne la tête vers Natsu. Je le fixe, les sourcils froncés,
essayant de comprendre où il voit une ressemblance entre cette peluche et moi.
— Elle a l'air aussi bête, conclue-t-il.
Je reste les sourcils froncés, l'air soudain renfrogné, et lui jette Hello Kitty à la figure.
— Pardon, c'est pas ce que je voulais dire... de base.
— Ah bon ? Qui a parlé à ta place ? Bref tu sais quoi ? Va mourir dans l'enfer des limaces pas drôle avec cette peluche, parce que moi je veux pas de toi ! cinglé-je avant de tourner
les talons et de me rendre compte que les filles ne sont plus là. Je reste plantée un instant dans le magasin, les cherchant du regard, puis me résigne à revenir vers Natsu. Il arbore un air amusé qui me donne envie de le dévisager avec tout le mépris que j'ai en magasin.
— Tu veux bien de moi finalement ? me taquine-t-il.
— Gngngn, grimacé-je l'air dédaigneux.
Il lâche un rire avant de me donner un coup amical dans l'épaule.
— Si tu étais plus attentive tu te serais rendu compte que tout le monde était sorti. Heureusement que je fais assez attention à toi pour savoir que tu vas te perdre.
— T'es vraiment méchant je trouve Natsu, et culotté, constaté-je, l'air faussement impressionné.
— Je viens de dire que je faisais attention à toi, s'indigne-t-il.
Je détourne le regard d'un geste théâtral, mais ait du mal à empêcher mes rougissements intempestifs de venir me déranger. Il n'a rien dit de spécial Lucy !
— Arrête de rougir, tu me gênes.
— Mais... je fais pas exprès ! Pars si je te dérange ! J'ai pas besoin de toi, I am independant, et en plus dans tous les cas, la citrouille me protège.
— Si tu savais...
— Quoi ?
— Rien rien... allez donne-moi ça.
Il veut me prendre la peluche et la boîte de chupa chups des mains mais je l'en empêche, l'air boudeur.
— Ça va, j'arrête d'être chiant et culotté promis, dit-il en tendant la main.
— Bien, tu viens de sceller un serment inviolable, décrété-je en lui serrant.
— Je voulais juste que tu me donnes tes trucs en fait, mais ok, rit-il.
Je lâche directement sa main, honteuse, et lui donne mes futurs achats en essayant de paraître détachée.
— Oui bah j'ai décidé que tu proposais un serment !
— Ok, pas de soucis, je l'accepte, assure-t-il en avançant vers la caisse. Je lui emboîte le pas sans un mot de plus et l'observe sortir sa carte pour payer.
C'est fascinant le sans-contact pas vrai ?
Une fois qu'elle lui a donné le ticket et le sac, il attrape ma main et me tire à l'extérieur du magasin. Je lance un au revoir furtif en me laissant traîner avant de froncer les sourcils. J'étais trop concentrée sur lui pour me rendre compte que c'est mes trucs qu'il vient de payer là ? Je l'oblige à s'arrêter et lui lance un regard inquisiteur.
— Mais... tu vas te retrouver sans domicile fixe à cause de moi !
— Tu te souviens quand je t'ai dit que je te payais plus de truc qu'à ma propre copine ? demande-t-il sans me répondre.
— Non... je me rappelle de rien qui remonte à plus de deux heures. Tu devrais le savoir.
— Mais tu te rappelles du lendemain de soirée, et d'hier ?
Je lève les yeux au ciel avant d'être assailli d'images de lui et moi nous embrassant et nous avouant des choses intimes. Pour que ça cesse, je me gifle avec force, l'obligeant à faire les gros yeux.
— Lucy t'es pas bien de te frapper si fort ? Franchement tu commences à me faire peur...
— J'ai besoin... que tu arrêtes de parler de ça ! Fais comme si de rien était s'il te plaît ! Puis... excuse-moi mais tu me traites de lunatique alors que t'es pire que moi ! Aspire devant ta porte avant d'aspirer devant celle des autres !
— Balaie.
— Quoi ?
— C'est... balaie devant ta porte avant de...
— Je m'en fiche ! Fais ce que je te dis, vide ton petit cerveau comme j'essaie de vider le miens ! Sinon je vais pas m'en sortir !
— Ok, ok. Je dois oublier quoi ?
— Tout depuis avant Disney !
Enfin non, je veux pas forcément que tu oublies... je veux juste que tu arrêtes d'en parler. C'est temporaire, j'ai besoin de respirer un air sans... je fais aller et venir ma main de lui à moi, cherchant mes mots.
— Ambiguïté entre nous ?
Je baisse les yeux et soupire. Ça y est, une nouvelle vague de rougissement... ça va cesser un jour ?! C'est énervant cette situation, j'aimerais en parler, de nous deux j'entends, mais je n'ose pas. Je n'arrive pas à contenir ma gêne et tout ce qui se bouscule en moi. C'est un cap difficile à passer. Je crois que j'ai accepté l'ambiguïté dont il parle, mais je n'ai pas encore assimilé pleinement... tout ce
qu'il représente pour moi et tout ce que
je veux être pour lui.
— Oui... pour l'instant.
— Ok, mais c'est compliqué pour moi aussi, ça se voit je crois. Je fais pas exprès d'être con je te promets.
Je veux bien qu'on évite le sujet, mais il faudra bien qu'on en parle à un moment Lucy.
— Je sais mais pas maintenant... si je t'ai dit que j'avais besoin de temps ce n'était pas pour faire la difficile, c'est vrai. Alors si tu n'arrives pas à arrêter les remarques, reste loin de moi le temps que je...
— Non, c'est bon. Je me tais. Je préfère qu'on soit... amis, plutôt qu'on soit rien du tout, pour l'instant.
— Hm, moi aussi.
_________________
3610 mots
(Anciennement : 2769 mots)
🗝🦋Love You🦋🗝
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro