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🌚Respiiire🌝

🔥Samedi 30 novembre
10h12

— Allez Lucy, active.

— Ça va, ça va... c'est super lourd ok ?

— C'est une banderole, ça pèse cent grammes à tout casser qu'est-ce que tu racontes ?

— Mais je suis fatiguée Natsu...
Porte-moi.

— Du nerf ! Hissez les drapeaux ! hurle Asuna.

Elle a réussi à recruter plus de dix personnes pour le stand. Du coup hier
on a préparé les pâtes et tout ce qu'il fallait pour les différents machin qu'on
va vendre. Enfin je dis « on », mais clairement, bien qu'on ait essayé au maximum, ni Lucy, ni moi, n'avons vraiment participé.

Asuna s'est occupée entièrement de
gérer les recettes avec six personnes
et Kaori s'est occupée du stand avec le reste. D'ailleurs parlons-en du stand, elle a pris l'emplacement le plus grand du festival... c'est plus un stand c'est un château le bordel.

— TOI ! METS LE POTEAU PLUS À DROITE ! hurle Kaori.

— NON ! NON ! AAAH !

Je me tourne vers Lucy et j'ai à peine le temps de voir l'échelle basculer avec elle que tout se casse la figure. Je soupire et descends de mon échelle pour la rejoindre.

— LUCY ! MAIS C'EST PAS POSSIBLE D'ÊTRE AUSSI MALADROITE ! hurle Asuna.

— NATSU EMMÈNE LÀ LOIN D'ICI ! REVENEZ À MIDI PÉTANTE ON AURA BESOIN DE VOUS ! nous crie Kaori.

Je m'accroupis à côté de Lucy pour la relever, elle pleure déjà comme une enfant.

— J'ai maaaal... je vais mourir...
Est-ce que je saigne ? Dis-le moi Natsu !

— Oh mon dieu oui ta tête est en sang !

— AAAAAAAHHHH APPELEZ UNE AMBULANCE !! s'affole-t-elle.

Je rigole et la remet sur ses pieds,
la maintenant alors qu'elle se laisse manipuler comme un pantin.

— C'est une blague Lucy...
T'as presque rien.

— Presque ?!

— Non pardon, t'as rien du tout.

— Pfiou...

— Bon grâce à toi on échappe aux corvées. De toute façon on sert pas à grand chose, tu casses tout...

— Mais ! J'ai voulu faire la banderole avec les caca et Asuna
l'a jetée ! Et puis les onigiris j'ai essayé mais le riz me riz au nez !

— Qu'est-ce que t'es drôle...

— T'as compris ? Riz au nez ?
Ha ! Ha ! Ha ! Haaaaaa !

— — — — —
🌟11h34

— Natsu ! Lucy !

— Oh regarde c'est Juvia ! m'exclamé-je en tirant sur la manche de Natsu.

Je le tire jusqu'à elle toute excitée. Elle est avec Grey. Ils sont sûrement en train d'arpenter l'allée des stands comme nous. En fait, du portail jusqu'à l'entrée, ainsi que dans la cour, de nombreux stands sont disposés. Des stands de nourriture et de fête foraine pour la plus part.

Sur le terrain de course, ils ont organisés des jeux en rapport avec l'athlétisme... beurk.

Dans le lycée, les classes de seconde ont fait des activités de type « maison hantée ». Ils ont sûrement mis deux trois toiles d'araignées se battant en duel et basta pasta, mais bon... pourquoi pas.

— J'allais t'appeler ! Vous n'êtes pas à votre stand ?

— Asuna et Kaori nous ont viré...

— Parce que tu cassais tout, ajoute Natsu.

— Oui oui bon pas besoin d'en faire tout un plat. Bref, et vous vous faites quoi ?

— Rien, on s'emmerde, lâche Grey.

— On est deux, renchérit Natsu.

— Euh... rectification, TU t'emmerdes. Moi je suis contente d'être ici ! s'exclame Juvia.

— Moi je suis pas spécialement contente mais je m'ennuie pas... C'est plutôt drôle de se moquer
des devantures des stands.

— C'est ça ouais... elle cherche des poneys depuis tout à l'heure, s'exaspère Natsu.

— T'es rabat-joie comme pas possible ! râlé-je.

— Grey c'est pareil. Monsieur n'est pas content d'être ici avec moi.

— Tu m'as obligé.

— C'est pas vrai ! Tu m'as dit « je vais venir quand même pour éviter que tu dragues des mecs qui font un concours de tee-shirts mouillés ». Sale jaloux.

— Ouais... parce que tu m'as obligé à me lever. Et je suis pas jaloux, je m'inquiétais pour eux.

— Bon meurs. J'aurais très bien pu demander à Minerva ou Erza mais je me suis dis « je vais y aller avec Grey puisque qu'il m'évite ».

— Je t'évite pas Ju', tu te fais des films toute seule.

— Si tu l'évites, dis-je en chœur avec Natsu.

— Merci les gars.

— Alors qu'est-ce que t'as ? Parle maintenant ! s'énerve-t-elle.

— Je vais pas déballer mon sac ici... J'ai un truc à te dire mais... ça peut attendre.

— Bah viens je t'en prie ! Allons sur ce super banc qui nous fait de l'œil !

Natsu et moi levons les pouces en l'air vers Grey qui se frotte les yeux, l'air fatigué.

— Ok... mais tu vas très mal réagir, lui dit-il en l'entraînant vers le dit banc.

— — — —
🌟11h10

— Bon, on pourrait peut-être espionner ? Ça m'inquiète un peu, dis-je. Natsu les regarde sans répondre, alors je passe ma main devant son visage.

— Charlie Tango Charlie ?

Tout en restant muet, il me prend la
main et m'emmène derrière un arbre près d'eux avec autant de discrétion qu'un hippopotame. Heureusement, ils n'ont pas remarqué. Leur discussion a l'air plutôt animé.

— TU AS QUOI ?! s'écrie Juvia en faisant les gros yeux.

— Je voulais t'en parler mais... Écoute j'ai besoin de prendre mes distances ok ?

— Prendre tes distances ? C'est ça ton excuse ?!

— Je sais j'suis désolé mais il faut que je le fasse, pour moi... et pour toi. Parce que...

Sans le laisser terminer, elle le gifle, les larmes aux yeux. Natsu resserre sa main autour de la mienne alors que je sursaute.
On en a parlé plusieurs fois récemment,
Natsu s'inquiète pour Grey, il dit qu'ils se disent toujours tout mais que cette fois
il ne veut pas cracher le morceau. Il sait qu'en plus, tout ce qui affecte Grey affecte aussi Juvia, donc les deux personnes avec qui il a grandi et qu'il aime comme sa famille ne vont pas bien. Ils se disputent sous ses yeux et il ne sait pas pourquoi,
plein de choses doivent se bousculer dans sa tête.

— ARRÊTE TU SAIS TRÈS BIEN QUE C'EST PAS ÇA ! ON PEUT ARRÊTER DE SE PARLER SI TU VEUX MAIS T'AS PAS LE DROIT
DE ME FAIRE ÇA BORDEL ! crie Juvia.

Les gens autour commencent à leur
jeter des regards intrigués. Juvia se lève brusquement mais Grey tente de la retenir.

— Attends...

— LÂCHE-MOI ! TU PEUX PAS ME FAIRE ÇA POUR UNE RAISON AUSSI NULLE ! Pas maintenant... pleure-t-elle en se mettant à lui donner des coups dans le torse. Il lui retient les poignets mais elle a clairement envie de lui faire la peau. Ils ne s'étaient jamais disputés de cette façon, de façon aussi réelle. Grey a les larmes aux yeux, pourtant je ne crois pas que c'est un garçon sensible, et je n'avais jamais vu Juvia pleurer avant aujourd'hui.
Qu'est-ce qu'il se passe ?

Sans rien dire, Natsu me lâche pour aller les séparer. Grey se laisse frapper, mais il n'essaie même pas de la calmer, ça veut dire qu'il a sûrement conscience qu'elle a raison d'être dévastée à ce point. Dès que Natsu attrape Juvia et la prend dans ses bras, elle se calme mais continue de pleurer sans s'arrêter, s'accrochant à lui.
Je regarde mon copain l'emmener plus loin sans un regard pour Grey, tandis que celui-ci passe sa main sur son visage pour effacer les larmes qui menaçaient de tomber et donne un coup de pied dans la poubelle qui se trouve à côté de lui.

Je reste plantée au milieu sans savoir quoi faire. Je suis nulle pour consoler les gens et écouter leur problème, je ne crois pas que je suis la mieux placée pour aller le voir, ni aller voir Juvia.

— — — —
🔥11h20

— Calme toi Ju'. Tu m'entends ?
Ça va aller, lui dis-je en l'amenant rapidement plus loin, dans le parc qui
se trouve à côté du lycée. Elle pleure à torrent, je l'ai rarement vu pleurer comme ça. Ça me fait mal au coeur, Juvia compte autant pour moi que ma propre famille,
elle est toujours à fond dans tout, je déteste la voir triste. Ça ne lui ressemble pas. Je ne le sens pas bien, d'autant plus que ça concerne Grey, et que je le trouve bizarre depuis quelque jours. Juvia aussi l'a remarqué, mais même à elle il ne dit rien.

Je m'agenouille à côté d'elle et essaie de la consoler comme je peux, la laissant pleurer contre moi, la serrant fort pour lui montrer que je suis là.

— Tu savais ? Tu savais Natsu ?
Dis-le moi.

— Non... qu'est-ce qu'il t'a dit ? Je me heurte à un mur avec lui ces derniers temps, comme toi.

— Il... il veut partir à l'armée, sanglote-t-elle. Je fronce directement
les sourcils.

— Quoi ?

— Il m'a dit qu'il avait besoin...
de partir et que de toute façon il
ne pourrait pas faire grand chose avec ses résultats.

— Il veut partir maintenant ?
Alors que tu es restée pour lui ?

Ses pleurs redoublent alors qu'elle hoche la tête.

— Il a dit que... que je n'avancerais jamais si je l'attendais toujours. Et
qu'il ne pourrait jamais m'aimer comme je l'aime...

Ma mâchoire se crispe toute seule alors que je passe ma main derrière sa tête et dépose un baiser dans ses cheveux.

— Tu sais très bien qu'il t'aime comme un fou. Je ne sais pas ce qu'il raconte cet abruti, mais il va changer d'avis, t'inquiète pas.

— — — — —
🌟11h27

— Lucy !

Alors que j'attendais comme une idiote depuis la dispute, je me tourne vers Natsu qui me fait signe de venir à côté de Juvia.
Je m'exécute, avançant dans l'herbe pour les rejoindre.

— Occupe-toi d'elle s'te plaît.

— Qu'est-ce que tu fais ? je demande alors qu'il la laisse et se redresse. Je n'avais jamais vu cette expression sur son visage. Il est en colère. Il en faut beaucoup pour que Natsu soit vraiment énervé, et là il l'est plus que « vraiment ».

Il ne me répond pas et se dirige droit sur Grey qui essaie de se canaliser depuis exactement sept minutes. Juvia relève
la tête au moment où Natsu empoigne Grey par le col. Ils se mettent à se hurler dessus quelques secondes avant que Natsu n'envoie une droite que Grey ne risque pas d'oublier. Je les fixe les yeux exorbités, ne sachant pas du tout quoi faire.

— Je savais que ça allait finir comme ça... souffle Juvia.

Grey se jette sur Natsu et ils commencent à se battre comme des sauvages jusqu'à
se retrouver par terre à s'enchaîner mutuellement. Je sais à quel point Grey compte pour Natsu et à quel point Natsu compte pour Grey. Avec Juvia ils forment un trio inséparable, je ne sais pas ce qu'il se passe mais ce n'est clairement pas en se battant qu'ils vont régler le problème.

— Lucy... je vais bien. Il faut que
tu les arrêtes. Si j'y vais, je vais frapper Grey avec Natsu.

— O-ok, je réponds, hochant la tête et
me levant pour me précipiter sur eux.
Beaucoup sont devenus spectateurs mais il n'y en a pas un pour les arrêter.

— Natsu ! Arrête ! crié-je une fois arrivé à leur hauteur. Il est en train de frapper Grey, puis Grey l'oblige à se tourner et le frappe à son tour.

Comme mon crie se perd dans l'allée, et qu'aucun d'eux n'écoute, je me mords la lèvre pour ne pas chialer comme une gosse. Je dois être forte.

Sans plus hésiter, j'essaie d'arrêter Natsu pour les séparer mais tout ce que je récolte c'est un coup de coude qui me projette en arrière. Ils sont tellement absorbés par leur bagarre qu'ils ne m'ont même pas remarquée. Dans les films normalement, la fille les arrête et le garçon qui est amoureux d'elle se rend compte qu'il est allé trop loin, mais là...
je sers à rien. Je suis triste et j'ai mal.

Je me redresse sur les genoux tandis qu'ils se roulent à un mètre de moi, ils
ne vont jamais s'arrêter ? C'est un combat à mort ou quoi ?

Réfléchis Lucy... tu n'es pas une héroïne de film. Alors... le seul moyen je crois que c'est de les taser.

Je n'ai pas le temps d'aller chercher mon sac laissé à Juvia que Minerva débarque l'air furieux. Voilà notre héroïne !

— NON MAIS QU'EST-CE QUE VOUS FICHEZ BANDE D'INCAPABLE ! hurle-t-elle.

Sans hésiter, elle leur tire les cheveux pour les stopper puis leur donne à chacun un coup de pied qui finit de les éloigner.
Je cligne des yeux plusieurs fois, impressionnée.

— Même pas besoin de C-17... 

— Ça va Lucy ? me demande-t-elle en venant vers moi. Je hoche la tête.

— Heureusement que tu es arrivée.

— Oui. Tu saignes du menton ma puce, m'informe-t-elle.

— ALORS VOUS... JE VAIS
VOUS MASSACRER ESPÈCE D'IMBÉCILE ! C'EST QUOI
CE CIRQUE ! hurle une autre voix féminine. Des cheveux rouges...
Erza !

— Ils risquent de prendre chers. Qu'est-ce qui se passe ? me demande Minerva.

Sans que j'ai le temps de répondre, Juvia l'appelle. On se tourne toutes les deux vers elle. Elle nous a rejoint et pleure toujours comme une madeleine. La pauvre...

— Oh mon dieu qu'est-ce qu'il y a chérie ? s'inquiète Minerva en se levant pour aller lui faire un câlin. Je me sens nulle... j'ai ni pu consoler Juvia, ni arrêter les garçons... Minerva sait faire les deux.

Finalement, je regarde Natsu qui est allongé sur le dos, les bras en croix, et ne semble plus vouloir bouger. Erza s'occupe de Grey donc j'en profite pour m'avancer jusqu'à lui à quatre pattes.

Je penche ma tête au dessus de son visage. Il paraît surpris en me voyant
et avance sa main jusqu'à mon menton, me faisant grimacer.

— Qui t'as fait ça ? questionne-t-il l'air inquiet.

— C'est toi imbécile...

Il me fixe un instant, avant de fermer
les yeux et de soupirer longuement.

— Je suis vraiment désolé Lucy...
Dans l'action j'ai pas fait attention, je me suis un peu trop emporté.

— Un peu ? J'aurais dit un peu beaucoup mais bon...

— Tu devrais me quitter je crois.
Je t'ai frappée.

— Tu trouves que c'est le moment de blaguer ?

— Je blague pas.

Je lève les yeux au ciel et l'aide à se rasseoir avant d'aller me placer à genoux entre ses jambes. J'encadre son visage
de mes mains. Il est tout amoché...

— Tu n'as pas fait exprès, je te pardonne. Je sais que tu t'énerves jamais pour rien.

Il soupire à nouveau avant de laisser tomber sa tête contre moi.

— Pardon, répète-t-il.

— Lucy décale-toi s'il te plaît. Je
vais m'en occuper, me dit Erza.

— Non laisse-le s'il te plaît. Assez
de violence comme ça, et ils avaient sûrement une bonne raison de se battre.

— Oui c'est vrai... mais vous allez vous expliquer très rapidement Natsu. La violence ne résout rien.

C'est elle qui dit ça ?

— — — — —
🔥11h34

— Arrête de bouger, râle Lucy en essuyant mon visage avec une compresse qu'elle a mouillé.

— Occupe-toi de toi d'abord.

— Je crois que tu es prioritaire pour le coup... t'as de la chance, t'as des égratignures mais ça te donne un côté bad boy.

— J'ai toujours rêvé d'être un bad boy.

— Hm... of course, je peux savoir ce qui t'as pris sinon ?

— Une pulsion. Je regrette maintenant mais j'avais vraiment envie de le tuer.

— Et pourquoi ?

— Il veut devenir militaire, et donc partir à l'armée. Comme ça d'un coup, alors que Juvia est restée ici pour lui.

— C'est à dire ?

— Elle n'en parle jamais mais sa famille est à Londres. Ils ont déménagés au printemps et Juvia est restée pour Grey. Parce qu'il
vit seul avec son père et qu'elle
s'est toujours occupée de les aider depuis que la mère de Grey est partie.

— Elle vit seule ?

— Ouais, mais dans un studio juste en face de leur appart. Ses parents connaissent Grey et son père depuis des années donc ils leur font confiance. Et maintenant ce con de Grey veut partir à l'armée.

— Mais pourquoi il fait ça ?

— Bonne question. Il lui a dit qu'il ne l'aimerait jamais comme elle l'aime mais c'est faux. Quand il dit qu'il l'aime depuis le collège c'est la vérité, et il l'aime certainement plus qu'elle ne l'aime. Donc il n'a pas de raison de la laisser. Surtout après tout ce qu'elle a fait pour lui.

Lucy reste silencieuse en me désinfectant l'arcade, l'air concentré. Puis elle me caresse les cheveux tendrement, me surprenant.

— S'il part, ce sera combien de temps ? questionne-t-elle.

— Aucune idée, comme je t'ai dit même à moi il ne me parle pas... c'est pour ça que je comprends pas ce qu'il lui prend.

Elle s'assoit sur moi et appuie sans tact sur l'entaille que j'ai sur la joue. Je grimace et attrape sa main pour
la stopper.

— Pourquoi t'appuies comme ça ?!

— C'est ma vengeance. Pourquoi
tu ne lui as pas parlé calmement
au lieu de lui crier dessus puis de
le frapper ? C'est ton meilleur ami Natsu, vous savez tout l'un de l'autre. S'il est fermé même avec toi, il ne doit pas être bien tu sais ?

— Je sais... mais j'étais hyper énervé.

— D'accord donc si plus tard on se dispute et que t'es hyper énervé tu vas me frapper ?

— Dis pas n'importe quoi, jamais je te toucherais. Ça a rien à voir.

Elle hausse les sourcils alors je soupire et enroule mes bras autour de sa taille.

— J'aime pas voir Ju' pleurer, alors en plus savoir que c'est sa faute et qu'il veut l'abandonner alors qu'elle s'est entre guillemets sacrifiée pour lui....

— Je sais Natsu, mais il faut que
tu cherches à comprendre. C'est
pas bien d'agir sous le coup des émotions.

— Je réfléchirais la prochaine fois, promis.

— Hm. Donne tes mains. On dirait que t'as frappé un mur...

— J'y suis allé un peu fort.

— Euphémisme, répond une voix que je connais bien. Lucy et moi nous tournons tous les deux vers Grey qui se trouve dans l'encadrement de la porte de l'infirmerie avec Erza.

— Soyez calme où je vous trous la tête, nous prévient-elle.

— C'est bon on est assez défiguré comme ça...

Lucy se lève après avoir déposé un baiser sur mon front, certainement dans le but de nous laisser seuls pour parler, mais je la retiens et l'embrasse.

— Soigne ça, ordonné-je en désignant son menton.

— T'inquiète pas pour moi, n'oublie pas ce que je t'ai dit hm ? me chuchote-t-elle.

Je hoche la tête et nos mains se lâchent pour qu'elle puisse sortir et rejoindre Erza. Une fois que la porte est fermée, Grey s'assoit sur le lit face au mien. On affiche tous les deux un air contrit avant de sourire.

— T'es horrible, se moque-t-il.

— Tu t'es regardé ?

Il rit et baisse les yeux. Ça faisait très longtemps que Grey et moi on ne s'était pas disputés, mais petits ça nous arrivait tous les jours. On ne pouvait pas se faire la tête plus d'une journée. Je vois qu'on ne peut plus se faire la tête tout court maintenant.

— Désolé mec. J'aurais du t'en parler avant, mais j'arrivais pas... Je savais que t'allais réagir comme ça et que t'allais m'en vouloir. Ce qui est normal mais...

— Grey, je supporte pas que tu lui
fasses ça et que tu TE fasses ça. Ça te rendrait malheureux d'être loin d'elle et inversement. Donc crache le morceau maintenant, qu'est-ce qui te prend ?

— Je dépends trop d'elle Natsu. Elle va gâcher sa vie pour moi si ça continue. T'as vu mes résultats ?
Je vais aller nulle part avec ça alors qu'elle, elle pourrait faire de grandes études. Je suis juste un frein et elle doit se détacher de
moi. Même, tu sais très bien que
je l'aime, mais je vois qu'elle commence à vouloir plus que ce qu'on a actuellement et j'ai peur
de pas pouvoir lui donner. J'ai toujours cette sensation désagréable qu'elle m'attend, mais que sans moi elle serait déjà loin.
Je serais incapable de prendre mes distances alors qu'on vit à deux mètres l'un de l'autre. Le seul moyen c'est que je parte, et la seule solution c'est l'armée. Tu sais très bien que j'y ai déjà pensé...

— Oui... mais c'était rien de concret et tu peux pas décider ça maintenant. Pas comme ça. Pourquoi tu m'en as pas parlé ? Elle t'attend peut-être mais c'est son choix. Tu crois qu'elle ne t'attendra plus si tu pars ? La seule chose que tu vas lui laisser c'est des remords.

— Et tu crois que c'est bien qu'elle vive en fonction de moi ? Si je dois taffer au MacDo d'à côté, elle va rester ici. Et faire une école de merde ici.

— T'as surtout peur de trop dépendre d'elle frère. Si elle doit partir pour ses études tu partiras avec elle, et tu le sais. Tu sais aussi que tu seras sérieux avec elle si c'est ce qu'elle veut, tout ce que tu fais c'est pour son bien. Je te connais depuis presque quinze ans, ça te ressemble pas de prendre peur comme ça. Tu pourrais mourir pour elle mais tu vas lui raconter que tu ne l'aimeras jamais comme elle t'aime.

— En même temps quel genre de mec je suis pour me reposer sur elle tout le temps ? Je me sens comme une merde t'imagines même pas. 
Regarde comme elle est engagée pour toutes ces causes dont elle nous parle, si je suis pas un con c'est grâce à elle... Je lui dois tout
et elle me doit absolument rien.
Je saisis même pas pourquoi elle m'aime à ce point.

— Arrête tes conneries putain. C'est faux. Toi aussi tu as fait un tas de truc pour elle. Tu dis qu'elle t'oblige mais c'est faux, tu l'accompagnes partout parce que tu t'inquiètes pour elle dès qu'elle n'est pas avec toi. T'es le seul qui la supporte dans tous ces projets, qui écoute tout
ce qu'elle a à dire. T'es celui qui cherche toujours à alimenter ses débats. Tu l'as aidé pour son appart, tu l'as aidé quand elle était seule, tu l'as toujours défendu à l'école. Tu la défends et tu défends ses idées dès qu'elle se heurte à quelqu'un. Si Ju' a des idées aussi claires, si elle a autant confiance en elle c'est grâce à toi ! Vous êtes mutuellement rien l'un sans l'autre et putain tout le monde rêverait d'avoir une relation comme la vôtre. C'est tellement précieux pour vous que vous n'osez pas vous aimez normalement de peur de vous faire du mal. Je savais qu'un jour ou l'autre t'allais avoir peur de ça, mais Ju' elle, elle sait où elle va, et elle sait qu'elle y va avec toi et ça la rend heureuse. Donc
tu peux pas partir, c'est limite ta raison de vivre.

— Mais qu'est-ce que je dois faire alors d'après toi ?

— Porter tes couilles. Lui expliquer tout ce que tu viens de me dire,
lui dire à quel point tu l'aimes,
lui demander de sortir avec toi... Grey tu dois faire ce qu'il faut pour pouvoir être à ses côtés, pas te défiler par peur d'être un poids. T'as de mauvaise notes parce que tu fous rien, mais t'es loin d'être bête. Prouve toi à toi même que t'es
digne d'elle, parce que clairement, tu crois que c'est pas le cas et ça m'énerve. Tu te trompes, et c'est dit du mec qui vous connait sur le bout des doigts tous les deux. 

Il hausse les sourcils l'air pas convaincu alors j'affiche une mine indigné, déjà
près à lui sortir de nouveaux arguments.
Il sourit et se lève du lit dans un soupir.

— Natsu quel beau discours tu m'épates ! s'exclame Erza.

— T'es encore là toi ? m'étonné-je.

— Je venais juste dire à Grey que Minerva a raccompagné Juvia chez elle.

— Ok j'y vais. Merci de m'avoir remis les pendules à l'heure, mais si on se retrouve à taffer tous les deux à Mcdo ça sera de ta faute, plaisante-t-il.

Je me lève à mon tour pour lui donner une claque à l'arrière du crâne.

— Ferme ta gueule, elle va devenir présidente et tu seras son premier ministre. Allez dépêche-toi avant que je te casse la gueule une nouvelle fois.

— — — — —
🌟12h12

— Donc ça va aller pour Juvia tu crois ? me demande Asuna en donnant une nouvelle boîte de cupcakes à nos clients.

— Je sais pas mais c'est pas à nous de faire quoi que ce soit... je compte sur Natsu pour convaincre Grey de pas faire le con et d'aller lui parler. Sinon... elle est où Kaori ?

— Kosei l'a appelée, le décalage horaire tout ça... de toute façon, mes recrues font du super boulot
et on vend des masses, donc Natsu et toi vous pouvez vaquer à vos occupations ! Je gère !

— T'es sûre ?

— Oui oui allez va !

— Ok... à tout' !

— — — — —
🔥12h20

Je marche dans l'allée, vers le stand de notre super club de cuisine quand Lucy m'appelle.

— Ouais ?

— T'es où ?

— Je marche vers le stand et toi ?

— Asuna m'a dit qu'on pouvait les laisser. Donc je marche vers toi.

— Vu le monde je risque pas de te voir.

— J'ai un ballon Bob l'éponge.

Je lève la tête et analyse les différents ballons jusqu'à apercevoir le ballon en question zigzaguer au milieu de la foule.

— Attends arrête-toi j'arrive.

Je m'avance les sourcils froncés jusqu'au ballon qui continue d'avancer malgré ce que je viens de dire. Je me rends compte en arrivant jusqu'à lui que c'est normal puisque ce n'est pas Lucy mais une petite mioche.

— T'es pas Lucy toi...

— C'est à moi que tu parles le balais swiffer ? répond-t-elle.

Je m'esclaffe et considère un instant la petite. Elle a deux couettes ridicules et
des étoiles collées sur la figure.

— Comment tu parles aux grands toi ? je demande.

— J'ai dix ans je suis grande hein mon gars.

— T'as dix ans toi ? Avec ta petite taille là ?

— Bah ouais... tu vas faire quoi ?
Et puis pourquoi t'es tout abîmé ?

— Parce qu'il est périmé ! s'exclame Lucy en débarquant de nulle part.

— Eh mais t'as le même ballon que moi sale copieuse !

— C'est pas moi la copieuse c'est toi ! Et puis pourquoi tu parles à mon copain d'abord ?!

— Quoi ? C'est lui ton copain ? Déjà qu'il ressemble à une brosse pour toilettes... ne parlons pas de toi...
tu ressembles à une épingle. 

Cette fois je me mets littéralement à rigoler tout en retenant Lucy pour ne
pas qu'elle l'étripe. Heureusement que
j'ai confiance en moi, sinon je serais
vexé.

— Qui t'a élevée toi ? Une poubelle ?! On critique pas le physique des autres, c'est la règle
de base de la tolérance ! Viens
là on va voir qui est qui !

— Tu crois que tu me fais peur sale épingle ? la nargue la petite.

— Saleté ! Regarde-toi y te manque une dents sur deux on dirait un piano !

Visiblement elle a décidé de jeter à la poubelle la règle numéro 1 de la tolérance elle aussi. Mais bon disons que c'est mérité, je sais que Lucy ne critique jamais les autres d'habitude.

— Ah ouais bah toi tes fesses sont tellement énorme qu'elle remplisse le cosmos !

Je me mets à rigoler de plus belle face à leur clash. Je ris tellement que j'en ai les larmes aux yeux.

— Déjà c'est faux ! Et puis moi au moins mes fesses sont pas plates comme une télé Samsung !

— Ouais bah moi mes neurones sont connectés, toi t'as dû oublier les tiens dans la machines à laver !

— Ouais bah au moins moi je connais la machine à laver ! Tu
les as trouvé où tes habits à la déchèterie ?!

— Bah ouais à la déchèterie, ta maison !

— Retourne manger tes crottes de nez avec tes joues de hamster !

— T'es tellement petite que je vais bientôt te rattraper !

— Bah en attendant tu me regardes comme une autruche au milieu du désert !

— Oh là là Nora te voilà ! Viens ici. Excusez-moi elle est de mauvais poil en ce moment ! s'excuse la mère de l'enfant, l'emmenant rapidement loin de nous.

— Putain c'était épique ! m'exclamé-je en rigolant.

— — — — — — — — — — — — —

3376 mots

Heyyyyy, bon ce chapitre sera en deux parties puisque j'ai décidé d'écrire un peu de Gruvia donc le chapitre va faire 6000 mots si je ne le coupe pas !

PS : SVP, certains n'ont aucun tact ici, je ne vise personne en particulier mais apprenez à respecter les autres même sur WP. Pour moi le respect commence déjà par la manière de parler et la façon dont une phrase est formulée.
Dites au moins « salut » si vous avez une remarque à faire.
Je ne parle évidemment pas de ceux qui me complimentent, ou qui font des critiques constructives etc. Parce que c'est très gentil, mais de ceux qui, dans les commentaires me parle comme si j'étais leur gosse alors qu'on ne s'est jamais parlé. No way bitch. Faites attention à comment vous formuler les choses et je pense que je parle au nom de tous les auteurs pour le coup.

🗝🦋Love You🦋🗝

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