🌚Lov iz in di Air🌝
🌟Jeudi 7 novembre
18h10
Ça fait une heure que je suis assise sur le comptoir à attendre ce caca de Natsu, ce goujat n'est pas venu. Qu'est-ce qu'il trafique ? Il vient m'emmerder dans les couloirs mais dès qu'il faut faire un effort pour le club il ne vient pas ? Je me sens seule et j'ai l'impression que je perds mon temps, mais Asuna et Kaori devraient arriver bientôt. Elles m'ont promis de venir car elles se débrouillent toutes les deux plutôt bien en cuisine, mais elles finissaient à dix-huit heures. J'aurais pu commencer à faire quelque chose, mais je ne savais pas quoi... en fait je me sens un peu déprimée... ou énervée... dans tous les cas je rumine. Mais bon, ça c'est depuis une semaine en réalité, je devrais plus m'étonner de mes humeurs étranges.
— Ah, c'est ici ! Waouh mais c'est propre !
Je lève la tête vers Asuna et sourit alors qu'elle s'approche de moi en gambadant,
enfin de la compagnie !
— J'ai apporté les livres de cuisine que j'ai trouvé à la bibliothèque ! Kaori et Natsu ne sont pas là ?
— Négatif. Merci de m'aider Asuna. Mais sans vouloir être pessimiste, avec ou sans les livres, je crois pas que j'arriverai à faire grand chose... Puis je déteste les cuillères elles
me font peur. À chaque fois que je les regarde j'imagine quelqu'un m'arracher les yeux avec, avoué-je.
— Mais Lucy arrête de voir le mal partout ! C'est les cuillères qui ont peur de toi, pas toi qui a peur des cuillères !
Je fronce les sourcils alors elle lève les yeux au ciel.
— Proverbe indien ma fille ! Bon et puis tu vas voir, on va être le meilleur stand du festival ! Déjà...
—AAAAHHHAAAAAHHH !!
Coupant Asuna net, Kaori entre en courant dans la cuisine et se jette par terre avant de se rouler en boule.
— Qu'est-ce qu'il y a ?! paniqué-je.
— J'ai une bête accrochée !!
AIDEZ-MOIIII !!
Je la fixe un instant avant de me précipiter sur elle pour décrocher le faux serpent qui était pendu à son tee-shirt.
— C'était un faux !
Elle se relève, nettoie ses habits et prend le serpent avant de le déchirer comme une sauvage.
— Qui a osé !
Asuna et moi échangeons un regard hilare avant de se mettre à rire, suivie rapidement par Kaori.
— — — —
🌟19h02
— Tu es sûre que ça cuit ? je demande.
— Affimatif. Il faut juste attendre ! Aide-moi à préparer le glaçage ! s'exclame Asuna.
— Mes lapins en chocolat ne ressemblent pas à grand chose au final... se lamente Kaori.
— Moi je trouve qu'ils ont une forme de cacahuète du Zimbabwe, assuré-je, haussant les épaules.
— Oui c'est bien ce que je dis, ils ressemblent pas à grand chose et certainement pas à des lapins... À moins qu'une cacahuète du Zimbabwe ait une forme de lapin ?
Je réfléchis un instant, posant mon
index sur mon menton, puis secoue négativement la tête.
— Non, ça ressemble plus à... rien !
— C'est censé me rassurer ?
Je réfléchis à nouveau avant de secouer la tête.
— Négatif.
— Bon Lucy tu ne veux pas aller voir si Natsu est sorti de colle ? me demande Asuna.
En effet, Monsieur finissait en fait à dix-huit heures et a en plus été collé une heure ! La proviseur est venue nous en informer tout à l'heure pour qu'on ne l'attende pas.
— Non. Il sait marcher. Même si c'est la seule chose qu'il sait faire correctement, grincé-je en serrant la poche de glaçage que j'ai dans les mains.
— C'est de moi que tu parles ?
demande une voix horripilante.
Je me retourne vers la personne que j'ai le plus envie d'étriper de toute la galaxie, ou Voie lactée pour les intimes, et fait claquer mes dents.
— Tu sais ce que j'ai envie de faire ? lui demandé-je avec mépris. J'ai envie de t'arracher les cordes vocales pour ne plus jamais entendre ta voix de tulipe périmée.
— Je t'en prie fais toi plaisir, le temps que t'y parviennes on sera tous morts et enterrés, me dit-il en venant s'asseoir à côté de moi. Bon sinon vous faites quoi les filles ?
— À ton avis ? ironisé-je.
— Chuuut... je te parle pas.
Cette fois, ma force surhumaine faisant des siennes, je fais littéralement exploser la poche de glaçage que j'avais dans les mains, et Natsu se reçoit tout sur lui. Cheh, on récolte ce que l'on sème grosse limace !
Kaori et Asuna explosent de rire alors que sans hésiter, Natsu prend la poche qu'Asuna avait dans les mains et se met à me tartiner le visage avec.
— ARRÊTE ! crié-je en lui attrapant les cheveux pour les tirer.
— Mais c'est toi qui a commencé ! râle-t-il en agrippant mon poignet. Il me le serre tellement fort que je suis obligée de le lâcher.
— J'ai pas fait exprès ! rétorqué-je.
Il ne laisse pas mon poignet malgré que j'ai lâché ses cheveux et augmente la pression, me poussant à le gifler de toutes mes forces.
— Tu me fais mal ! hurlé-je.
— STOP ! TEMPS MORT ! crie Asuna en nous séparant comme elle peut.
— Vous me rappelez vraiment Kosei et moi ! s'exclame Kaori en riant aux éclats. Au moins quelqu'un ici a saisi le proverbe « il vaut mieux en rire qu'en pleurer ». Ce qui n'est pas notre cas puisque Natsu et moi, au détriment des pleurs, nous fusillons mutuellement du regard.
— Bon ça suffit, allez vous nettoyer vous en avez partout ! Et ne vous disputez pas ! nous ordonne Asuna d'une voix ferme. On souffle comme des enfants venant de se faire gronder par leur mère, et nous dirigeons sans protester vers les toilettes.
— — — —
🔥19h17
Penchée au-dessus du lavabo des toilettes de l'administration, Lucy se nettoie le visage, enlevant le glaçage qui y est étalé,
et en profite pour m'envoyer de l'eau.
— Arrête, t'es une vrai gamine,
râlé-je alors que j'essuie comme je peux mon polo avec du papier.
— Arrête quoi ? C'est moi la gamine maintenant ?
Je hausse les sourcils avant de faire couler le robinet pour lui balancer de l'eau.
— Arrête ça.
Elle me jette encore plus d'eau dessus puis me tire la langue. Pour me venger, je l'attrape par les épaules et la fait tomber par terre avant de faire demi-tour, reprenant le chemin du club.
— POURQUOI TU FAIS ÇA !
ARRÊTE DE M'ÉNERVER !
Je m'arrête et me retourne. Elle vient se poster face à moi, ses cheveux dégoulinant et elle a encore du glaçage sur le tee-shirt.
— Je te taquine Lucy.
— Mais c'est pas drôle Natsu ! Moi j'ai pas envie de rire du tout ! Ça te fait peut-être rien mais moi...
— Si ça me faisait rien je te parlerais plus. C'est toi qui m'ignore donc je fais exprès de t'énerver.
Elle souffle et baisse les yeux vers ses pieds.
— Je t'ignore parce que je sais pas comment réagir. Tu veux que je te déteste vraiment ?
— Tu n'arriverais pas à me détester, si ?
Elle se balance sur ses pieds en relevant les yeux vers moi, et croise ses mains dans son dos, haussant les épaules.
— Je sais pas.
Ma mâchoire se contracte malgré moi avant que je ne lâche un rire amer.
— C'est marrant, tu sais pas grand chose.
— C'est quoi cette remarque pourrie ? Qu'est-ce que je sais pas ?
— Si tu vois pas de quoi je parle, réfléchis encore.
— J'ai pas envie de réfléchir pour toi... je suis fatiguée de réfléchir pour toi.
— T'es sérieuse pour une fois ?
— Oui. Visiblement tu me prends pour une idiote mais je sais être sérieuse, et je l'ai déjà été avec toi.
J'affiche un regard peiné, et nous nous fixons un instant avant que ma main n'aille caresser sa joue avec hésitation.
Elle frémit à mon contact, mais ne proteste pas.
— Je sais, si je te prenais juste pour une idiote je serais pas...
— Quoi ? demande-t-elle en posant doucement sa main sur mon poignet.
Je me mords l'intérieur de la joue, me rendant compte que rien ne veut sortir.
Je voudrais lui dire tout ce que je ressens. À quel point je deviens fou à cause d'elle.
Elle occupe mes pensées la journée et... quand j'arrive à dormir, mes rêves la nuit.
Je ne veux pas de cette relation merdique où nos seules discussions sont rythmées par nos humeurs à la con... ça fait chier.
Je voudrais arrêter de l'emmerder et me
concentrer sur le fait de la séduire mais
putain, j'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Je voudrais qu'on soit comme avant, qu'on parle de tout, qu'on rigole, tout ça sans aucune prise de tête. Je voudrais la prendre dans mes bras, lui donner des baisers sur les joues, sur le front, dans le cou, l'embrasser... c'est la première fois que je veux vraiment ça avec une fille, et c'est la première fois que j'ai l'impression de devoir escalader une montagne pour y arriver.
— Natsu ?
Je secoue la tête, laissant tomber ma main, et ait envie de revenir en arrière dès que je vois un éclair de déception passer dans ses yeux. Elle me lâche et soupire.
— Rien, je réponds finalement.
Viens, on y va.
— — — — —
🌟20h07
Après avoir choisi toutes les recettes pour le festival, Asuna et Kaori se sont empressées de partir en nous ordonnant de tout nettoyer. On l'a fait en silence, je pense qu'on était tous les deux dans nos pensées et un peu gênés. Je veux dire... tout à l'heure j'ai cru qu'il allait dire qu'il m'aimait, pour de vrai, ou qu'il allait m'embrasser peut-être... et au final, il n'a rien fait du tout. Je ne sais pas quoi penser, je ne sais pas ce que j'attendais ni ce que je veux. Je suis énervée et en même temps... j'ai un fort sentiment pour lui qui me pousse à vouloir être proche de lui, ce qui, au final, m'énerve encore plus.
Bref, résultat des courses : je me retrouve seule avec Natsu sur le parking du lycée, à huit heures du soir.
— Tu rentres comment ? me demande-t-il.
— En bus...
Il laisse passer un silence avant de proposer :
— Tu veux que je te raccompagne ?
— Non ! Je suis responsable et...
— Ok, j'proposais c'est tout. Alors... bonne nuit.
Après ça, il me tourne le dos et part
vers son propre arrêt de bus. Je le regarde s'éloigner, trépignant sur place. Il a l'air triste... ça existe un Natsu triste ? J'ai répondu non mais... est-ce que c'est vraiment ce que je veux ?
— Attends ! l'arrêté-je.
Il se retourne, les mains dans les poches, et me fait un signe de tête interrogateur.
— J'ai peur ! Me laisse pas seule !
Je le vois sourire de là-bas, puis il revient vers moi sans tergiverser.
— T'as peur de quoi ?
— De... des gens.
Il m'adresse un regard blasé alors je lève les yeux au ciel.
— Si tu veux pas...
— Si mais fais attention, je suis un profiteur.
— Si y'avait eu quelqu'un d'autre...
— Tu m'aurais pas demandé j'ai compris. Allez, viens.
Il se met déjà en route, alors je le rattrape et agrippe doucement sa manche.
— Je mens... je veux juste bien que tu me raccompagnes.
— Je sais, répond-t-il en me jetant le regard amusé que j'aime tant chez lui.
— — — —
🌟20h15
— Tu peux me donner ta veste ?
S'il te plaît ? questionné-je.
— Tu veux que je me pèle le cul ?
— Non, j'ai froid c'est tout.
— Bah viens dans mes bras, je t'autorise.
— Non, refusé-je en lui jetant un regard suspicieux qui le fait rire. Il me fixe avant d'enlever sa veste pour me la donner.
— Merci.
— Tu comptes me parler aussi froidement tout le trajet ?
—C'est mieux qu'on ne parle pas...
— Ça me convient pas, et je sais qu'à toi non plus.
Je n'ai pas le temps de répondre puisque le bus arrive. Nous montons dedans sans broncher et allons nous asseoir au fond.
— C'est quoi cette attitude, t'es lunatique comme pas possible,
m'informe-t-il.
— Oui. Désolée mais c'est comme ça.
— Qu'est-ce qui te met dans cet état ? Que tu te sois taillée en courant quand je t'ai demandé
si tu m'aimais ou qu'on se soit embrassés passionnément ?
Ses mots me font rougir et remuer sur mon siège. Ils croient vraiment que c'est l'un ou l'autre ? Je ferme les yeux, me remémorant malgré moi les vidéos...
non, NON.
— Les deux, dis-je finalement.
— Tu sais que tant que tu ne diras pas non je vais pas te laisser tranquille ? Tu dis que tu me détestes mais je sais que c'est faux.
Je m'assois en tailleur et le regarde l'air désabusé.
— J'ai pas envie que tu fasses comme si on se connaissait pas, déjà, puis j'allais pas te dire non, tu le sais. Mais enfin, tu crois vraiment que j'allais te dire oui comme ça ? Moi ? Tu aurais fait quoi en plus ?
De l'étonnement passe dans ses yeux, puis il hausse les épaules.
— Franchement ?
— Hm.
— J'en sais rien.
— Alors tais-toi maintenant.
— — — —
🔥20h40
Cette fois je n'ai pas porté Lucy sur mon dos... ou plutôt elle ne m'a pas sauté dessus. En marchant, elle m'a parlé de sa fourmilière qui s'était cassée. Elle ne sait évidemment pas que je le savais déjà. Mais au moins elle me parle.
Finalement, nous arrivons devant son portail et nous arrêtons en même temps.
— Vaut mieux que t'ailles pas plus loin... à cause de ma mère, me dit-elle doucement.
— Oui je sais.
— Bonne nuit cette fois... lance-t-elle avant de me tourner le dos pour partir. J'attrape son poignet pour la retenir avant qu'elle ne passe la grille et hésite un instant avant de parler.
— Lucy... tu sais que j'ai plus que de l'amitié pour toi ? Tu sais pourquoi je t'ai demandé si tu m'aimais rassure-moi ?
Je la sens tressaillir. Elle reste sans bouger pendant des secondes qui me paraissent interminables puis sans que
je m'y attende le moins du monde, elle
se retourne pour m'enlacer, passant ses bras autour de mon torse.
— Laisse-moi du temps s'il te plaît ... Tu peux même pas imaginer ce qui se passe dans ma tête depuis une semaine Natsu. Je veux vraiment te répondre sincèrement mais tu sais bien... je suis un peu longue à la détente, et naïve aussi des fois, j'avoue. Ou plutôt, je fais exprès de l'être.
Après ces paroles qui se déversent doucement sur mon coeur, elle passe ses mains contre ma nuque et dépose un baiser sur ma joue avant de rentrer rapidement chez elle. Je la regarde s'éloigner sans bouger. Cette fois je crois que j'ai vraiment rougi, j'ai carrément la chair de poule, argh.
Je secoue la tête et inspire un grand coup.
C'est pas possible qu'elle me fasse autant d'effet ! Je veux dire... c'est normal, je l'aime. Mais elle vient de m'avouer à demi-mot qu'elle aussi et que je devais juste lui laisser du temps, ce qui est déjà une grande réussite. Puis elle m'a fait un câlin et un bisou de son plein grès malgré la gêne que la soirée a occasionné. Je me sens... bien, léger, heureux comme un con, euphorique même peut-être... pour ça ? Alors que je sais que ce n'est pas encore gagné en plus. Je dois me calmer.
Je soupire et me passe une main sur le visage pour sortir de ma rêverie. Je crois que j'ai retenu mon souffle quand elle m'a enlacé. C'était tellement inattendu de sa part, et inespéré de mon côté...
Après m'être touché la joue comme un idiot, je me fais la réflexion que je déconne un peu. Quand j'ai senti son corps contre le mien et sa bouche effleurer mon oreille j'avais juste envie de l'embrasser alors qu'elle me parlait à coeur ouvert et avec sérieux. J'aurais bien aimé qu'elle me dise ce qui se passe dans sa tête depuis une semaine, ça m'aurait aidé... parce que dans la mienne, c'est une explosion d'émotions, de sentiments
et de n'importe quoi.
— Tu fais vraiment peur à voir chéri. J'ose espérer que tu n'étais pas en train de fantasmer sur ma fille...
Je sors brusquement de ma réflexion et lève les yeux vers sa mère, qui m'a rejoint devant le portail. Toujours là quand il faut cette Leïlo...
— Euh... non ! Vous savez j'ai du mal à dormir en ce moment et...
Elle rigole, me coupant, et me tape l'épaule d'un geste amical.
— Je rigole Natsu ! Tu peux fantasmer sur elle ça ne me dérange pas, enfin tant que tu prends soin d'elle et que tu ne la mets pas dans tous ses états hein !
— Non mais mes pensées étaient
un peu plus profondes que des fantasmes Madame, rié-je.
— Alors tu aimes vraiment ma fille ? Franchement je ne m'y attendais pas en réalité.
— Oui, faut croire. Pourtant c'est vous avec ma mère qui n'arrêtez pas de...
— Parce que je sais que tu la rends heureuse, et ta mère sait que tu es bien avec Lucy. Nous espérions que vous verriez chacun la vrai nature de l'autre. Quand tu l'as ramené à la maison la première fois j'ai vu que tu l'appréciais et ça m'a vraiment fait plaisir mais honnêtement, je ne pensais pas que tu passerais cette barrière de l'amour. Lucy est jugée trop facilement, mais toi tu es passé au-dessus Natsu, donc je sais que tu es quelqu'un de bien et gentil, et je te remercie.
— Merci Madame, ça me fait plaisir.
Je vous avoue que je l'ai jugée comme tout le monde au début parce qu'elle n'est pas dans les normes, mais c'est tout simplement ce qui la rend géniale et je vous promets que je serais sérieux avec elle si nous deux... ça arrive.
— Bien, c'est tout ce que j'avais besoin d'entendre. Tu sais que j'étais comme elle au lycée ? Difficile à croire hein !
— Ah oui... très très difficile...
— Je ne sais pas si tu le sais mais comme elle ne te le dira jamais je vais le dire à sa place, elle t'aime vraiment. Peut-être même plus que tu ne l'aimes.
Je déglutis et passe une main sur ma nuque.
— Je suis rassuré que vous le disiez parce que même si je pense le savoir, j'ai toujours un doute avec elle. Des fois j'ai l'impression qu'elle ne se rend pas compte...
— En même temps tu ne lui as pas dit que tu l'aimais si ?
— Bah, je lui ai fait comprendre je crois... là.
— Bien. Bon au départ je venais juste te dire que Lucy a peur de l'avion ! Et qu'elle aime les kit kat ! C'est tout ! Mais ce sont des détails importants. Tu veux que je te ram...
— MAMAN PITIÉ ! TU COMPTES LE RETENIR ENCORE LONGTEMPS JE VAIS FAIRE UNE CRISE D'ANGOISSE ! hurle Lucy de la fenêtre de sa chambre.
Je retiens un rire alors que sa mère lève exagérément les yeux au ciel.
— Merci Madame d'être venue me parler, et ça ira je vais rentrer en bus.
— Merci à toi de l'avoir ramené comme d'habitude. Et ne t'en fais pas il suffit de persévérer un peu, elle est...
— MAMAN ! RENTRE !
Sa mère lève les mains en l'air en signe de capitulation et retourne dans la maison.
Je lève les yeux vers Lucy qui me regarde en pinçant les lèvres. Elle finit par trébucher sur quelque chose et tombe dans un vacarme assourdissant. Je fronce les sourcils, inquiet, mais elle réapparaît en se tenant la tête.
— Tout va bien ! Tout va très bien !
s'écrie-t-elle avant de refermer son volet
d'un coup sec. Je secoue la tête et rigole à nouveau avant de reprendre le chemin du bus.
Sacré famille.
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3447 mots
(Anciennement : 2115 mots)
Bon ze suite is on the place !
🗝🦋Love You🦋🗝
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