🌚Huhuhu🌝
🌟23h09
— Tu as déjà été amoureuse Lucy ? me demande Wendy.
Je secoue la tête.
— Non, c'est nul d'être amoureux.
— Alors t'es pas amoureuse de Natsu ?
— Mais... non ! C'est pas ça...
— Pourtant on dirait des amoureux...
— Tu trouves ? Je sais pas ce que ça fait d'être amoureuse.
— Bah vous rigolez tout le temps mais des fois vous vous disputez. Et Natsu pense souvent à toi.
— Ah bon ?
— Oui, il parle souvent de toi. C'est pas intentionnel mais moi je l'ai remarqué.
Je ramène mes genoux contre ma
poitrine et y pose mon menton.
— Je l'aime bien, parce qu'il ne
m'a jamais écartée ni vraiment jugée, pourtant je suis... moi. Même s'il sait à quel point je suis ailleurs et « bizarre », il ne m'abandonne pas, au contraire, on passe de plus en plus de temps ensemble. Il ne rigole pas de moi, mais avec moi, sans arrêt. Mais je suis pas amoureuse de lui ! Je serais jamais amoureuse de personne...
— Pourquoi tu dis ça ?
— J'ai pas envie... c'est triste si après on se sépare. Ça doit faire mal...
— Je pense pas, si c'est vraiment
la bonne personne, répond-t-elle.
J'ouvre la bouche sans vraiment savoir quoi répondre, et n'en est de toute façon pas le temps puisque la sonnerie de
mon téléphone retentit.
— Allô ?
— Coucou !
— Oh Asuna !
— En personne ! Désolée de te déranger aussi tard je t'ai pas réveillée ?
— Non pas du tout...
— Ça te dirait d'aller à Disney demain ? Tu peux demander à Natsu de venir !
J'affiche une mine surprise. Comme ça ? Sur un coup de tête ?
— Disney ? m'étonné-je.
— Oui, j'ai aussi proposé à Juvia
et enfin à tout le monde quoi ! La mère de Kirito a des entrées gratuites parce qu'elle connaît quelqu'un là-bas !
— Oui enfin au départ c'était
juste toi et moi, intervient Kirito.
Je souris, je suis contente de bien m'entendre avec des gens, et qu'ils
ne m'évitent pas. Ça me fait vraiment
plaisir... avant ça, je ne savais pas que
j'en avais besoin, mais en réalité, tout
est mieux maintenant que je sais que
des gens m'acceptent telle que je suis,
et m'apprécient pour ce que je suis.
— D'accord... mais je sais pas si Natsu voudra venir, accepté-je
finalement.
— Pourquoi ?
— Parce qu'on s'est disputés...
— Oh non pourquoi ?
— En fait y'a pas vraiment de raisons enfin... bref. On se rejoint où demain ?
— Il faut qu'on prenne le bus jusqu'à la gare et ensuite le RER. Donc on a qu'à se rejoindre à la gare à neuf heures.
— Ok ! À demain !
— À demaiin ! Ah oui, je vais
créer un groupe sur snap mais comme t'en as pas il faudra que
tu regardes avec Natsu ok ?
— Euh... oui mais je suis pas sûre que...
Elle raccroche sans me laisser terminer,
me laissant perplexe devant mon téléphone. Je parlais... elle a fait exprès,
c'est certain.
— C'était quiii ? questionne Wendy.
— Asuna, tu sais la fille du lycée ?
— Oh oui ! Elle a dit quoi ?
— Elle m'a demandé si je voulais aller à Disney demain... Elle a dit que je devais demander à Natsu.
— Oh la chance ! Moi maman ne voudrait pas que j'y aille... Mais va demander à Natsu !
— Alors là jamais ! Il n'a qu'à s'excuser.
— Il ne s'excuse jamais... sa fierté est grosse comme une montgolfière.
Je ris et hausse les épaules.
— Alors tant pis pour lui.
Elle rit avec moi avant que notre
attention ne soit attirée vers la porte.
On vient de toquer. Je me surprends
à regarder avec espérance vers celle-ci, mais c'est seulement Aléya. Bien-sûr
Lucy « tant pis pour lui »...
Gros nul.
— Wendy, chérie, il faut dormir maintenant, lui intime Aléya.
— Mais maman... c'est les
vacances.
— Couche toi où je t'envoie ma babouche.
— Ok...
— Lucy je vais te donner le matelas gonflable qui est très chiant à gonfler et très inconfortable...
Ses yeux s'illuminent. Ou alors tu
peux aller dormir avec Natsu puisqu'il a un lit deux places !
Je grimace.
— Non merci Madame, en plus il ne s'est pas excusé.
— J'aimerais bien le frapper mais il a fermé sa porte à clé ce petit con... excuse-le, il a toujours été comme ça. Ce n'est pas de ta faute. Sinon,
tu vas bien tu es sûre ?
— Bizarrement... oui... ça va
assez bien. Enfin, je me sens mal dans le sens où c'était horrible,
mais je... suis en état de sérénité
quand même, terminé-je en levant
un pouce en l'air, faisant référence
aux yogas des papas. Elles rient toutes
les deux puis Aléya me fait signe de la
suivre pour le matelas.
— — — — —
🌟00h04
Je me retourne une nouvelle fois dans
un vacarme infernal sur le matelas gonflable, et souffle tout l'air que j'avais dans les poumons. Je n'arrive pas à dormir ! Je n'arrête pas de me demander si je ne devrais pas aller voir Natsu...
Mais il doit dormir maintenant... et
j'ai peur de réveiller Wendy. Et puis c'est à lui de s'excuser... Mais je déteste me disputer avec les gens. Je me sens mal après.
Et s'il ne se réveille pas demain et que
je ne peux pas lui dire pour Disney ?
Il va être encore plus fâché... et je le déteste quand il est fâché.
Je m'assois machinalement et me lève avec détermination. Tant pis, s'il dort,
je vais le réveiller ! J'ouvre la porte et
me dirige vers la sienne en essayant de
ne pas faire trop de bruit. Je me plante devant et lorsque je m'apprête à poser
ma main sur la poignet, la porte s'ouvre.
J'ouvre la bouche et la referme, mon cœur vient de faire un looping. Sérieusement ? Je me mets à trépigner en regardant partout ailleurs, gênée.
— Qu'est-ce que tu fais là ? Je t'entends te retourner sur cet atroce matelas Intex depuis une heure.
— Je... j'allais aux toilettes ! J'ai envie de faire pipi !
— Mais c'est ma chambre là...
J'entends à sa voix qu'il se moque
de moi, mais je n'ose pas le regarder.
— Je me suis trompée ! dis-je avant de faire demi-tour. Je commence à repartir, perdant toute ma détermination, mais il
me rattrape par le poignet.
— J'allais venir te voir de toute façon.
Je le regarde et arque un sourcil.
— Ah bon ? Il est minuit pourtant.
Tu comptes faire quoi ?
Il hausse les épaules.
— Te faire des avances, que tu vas accepter. Comme ça, tu seras plus aussi ignorante.
Je lui jette un regard noir avant de croiser son air amusé et de lever les yeux au ciel.
— T'es pas drôle espèce de pervers. Tu m'énerves, j'ai envie de t'envoyer dans le mur et je le ferais si j'avais assez de force mais j'en ai pas assez ! Parce que la vie est injuste pour les femmes !
Il rigole avant de hocher la tête.
— C'est vrai. Mais aussi toi...
C'est sûr qu'avec ton mini corps
tu risques pas de faire grand chose...
Je fronce les sourcils de colère et
l'oblige à me lâcher avant de faire
volte face. Pourquoi je suis si énervée ?
Je dois vraiment me reprendre...
Pour m'empêcher à nouveau de fuir,
il m'attrape par la taille et m'oblige à rentrer dans sa chambre.
— Chut tu vas réveiller ma mère, chuchote-t-il avant de refermer la porte.
Sans que je n'ai le temps de m'en rendre compte, nous sommes sur son lit. Lui au-dessus de moi. Je pose directement mes mains sur son torse pour qu'il garde une distance. Je n'ai rien fait pour qu'il me lâche et qu'on en arrive pas là, mais cette
proximité fait accélérer mon coeur, un peu trop rapidement pour être honnête.
— Tu fais quoi ? m'inquiété-je en posant une main sur son front. Me dis
pas que tu t'es drogué Natsu ?! m'affolé-je en observant un de ses yeux plus attentivement.
Il rit et enlève ma main de son visage pour que j'arrête de le lui tripoter l'air
inquiet. Son regard est plein de tendresse,
et il garde ma main dans la sienne, me
calmant un peu.
— Tu t'arrêtes jamais de parler ?
me taquine-t-il.
Je secoue la tête.
— T'es énervant, sale limace. On
fait quoi là ? Je peux savoir ?
— Tu peux me laisser parler ?
Je soupire et hoche la tête, signifiant
que je suis prête à l'écouter.
— Je suis désolé Lucy. Pour ce
que j'ai dit tout à l'heure.
— Que tu as vu ma culotte ? Que je suis bête et naïve ? Ou que tu ne baiseras jamais avec moi ?
Il affiche un air contrit, mais je remarque le sourire qu'il essaie de dissimuler. Il
doit être amusé par ce qu'il a dit, et il y a de quoi en soit.
— C'est sorti tout seul, vraiment.
Pour la culotte, je sais pas pourquoi j'ai dit ça, ça m'a juste perturbé parce que... bref. Tu n'es pas bête,
ni naïve, je le sais, tu donnes juste l'impression, mais tu es consciente des dangers. T'es juste peut-être
un peu imprudente, mais je peux pas t'en vouloir. Parce que tu l'as
dit toi-même, on peut pas arrêter
de vivre parce que les gens se comportent mal. Pour le fait de...
ne pas coucher avec toi, on va juste dire que je pense pas à ça quand t'es là, et je te le promets. J'suis désolé de t'avoir manqué de respect.
— Hm-hm... j'espère bien.
Il fronce les sourcils, et se redresse
pour me regarder, affichant un air
incompréhensif.
— Mais... qu'est-ce que t'as ?D'habitude tu te contre-fous de ce genre de remarque... T'as changé de personnalité ou quoi ?
— Je sais pas ! Tu m'énerves !
Il penche la tête sur le côté et secoue
la tête.
— Arrête de mentir.
— Je mens pas.
Il arque un sourcil avant d'attraper
ma mâchoire dans sa main et d'afficher un air sérieux et... concerné.
— T'es amoureuse de moi Lucy ?
demande-t-il.
J'ouvre grand les yeux, surprise par
cette question.
— Quoi ?! Non ! Jamais, jamais, jamais !
— Tu vois, d'habitude t'aurais
dit un truc genre « bah non... ».
— Bah... non.
Il rigole et s'assoit, me libérant. Je
fais de même, croisant les jambes,
et le scrute.
— Je te déteste, soufflé-je en appuyant mon coude sur mon genoux, mon menton reposant sur ma main.
— C'est pas vrai, me contredit-il en me pinçant la joue.
— Excuse-toi.
— Je viens de m'excuser.
— Excuse-toi encore.
— Tu sais, je ne m'excuse jamais.
C'est un de mes pires défauts,
j'ai une grosse fierté, et je deviens
con quand on la touche. Je dis
des trucs que je pense pas, surtout
avec des personnes que... j'apprécie.
— Donc tu m'apprécies ? Mais fierté... c'est quoi exactement ? Enfin, je crois savoir mais je suis pas sûre que je confonds pas avec autre chose, je l'informe en plissant
le nez.
Il sourit sans répondre, alors je
reprends un air sérieux et croise
les bras, l'air impatient.
— Je suis désolé ma chère Lucy,
veuillez me pardonner.
— Ok. Monsieur Piles.
— Super. Miss PQ.
— Tu sais que j'ai trouvé un site
où ils vendent du PQ en poil de chèvre ?
Il rigole, l'air désespéré, et s'allonge
sans détacher son regard de moi.
— Qu'est-ce que tu racontes encore ? se moque-t-il.
Je hausse les épaules.
— Je t'informe c'est tout ! On sait jamais.
Il sourit et me donne un petit coup
dans la hanche.
— Tu dors avec moi ? questionne-t-il.
C'est une proposition ?
— Non ! C'est toi qui m'a dit qu'il
ne fallait pas être naïve avec les garçons.
— Oui, mais là c'est moi.
— Oui... eett : tu es un garçon.
— Lucy... t'es quand même au courant qu'on dort pas avec de n'importe qui ? Mais ça veut pas dire que tu dois te méfier de tout le monde. Tu me connais, tu peux dormir avec moi parce que tu me fais confiance.
— Oui je suis au courant. Mais
euh... qui a dit que je te faisais confiance sale escroc ?
— Tu veux retourner sur ton
super matelas ?
Je fais la moue et finis par secouer la
tête en signe de désapprobation.
— Alors dors ici, je te promets,
je reste là où je suis.
— D'accord, accepté-je en m'allongeant à mon tour.
— Au moins, je sais que tu feras attention maintenant avec les inconnus. T'as trop tendance à répondre tu sais ?
— Mais ils se croient tout permis !
On dirait qu'ils sont à la boucherie
et que je suis un rôtie ! Ou qu'on est
au zoo et que je suis l'attraction du
jour ! J'accepte pas ça... tu trouves
ça normal qu'on ait à baisser les yeux et fermer notre gueule pour qu'il ne nous arrive rien ?
— Pas du tout, mais... t'es née dans cette société, tu peux rien y faire.
Et c'est pas à toi seule que tu vas changer le monde. Je dis pas que tu dois accepter mais... sois prudente s'te plaît. Je veux pas qu'il t'arrive quelque chose parce que je t'aurais pas assez prévenu.
— Je le serais plus à partir de maintenant... promis. Mais pas
avec tous les inconnus qui me parlent non plus... si ?
— Non... mais le truc c'est que
tu as tendance à ne pas te rendre compte que certains garçons t'approchent avec des arrières pensées, quand ils ne le disent
pas explicitement.
— Mais, si on vient me parler, je pense pas avoir à rejeter la personne parce qu'elle a sûrement des arriérés pensées. Parce que
ça signifie être méfiante tout le temps et c'est chiant.
— Oui mais regarde, Stéroïde Man ? Jason ? Et même Léo... ils te draguent, mais tu prends rien au sérieux. Jason te propose d'aller au ciné, et tu dis oui. Il croit qu'il te plait aussi, et il va tenter de se rapprocher de toi, et ça va te déplaire, tu comprends ?
— Oui. Mais ça m'énerve que les gens ne pensent qu'à ça. Depuis quand on parle qu'aux gens qui
nous plaisent et avec qui on veut
quelque chose ? C'est encore un coup des légumes ça...
— Je vais pas faire genre, à part
mes potes, les personnes à qui je parle sont surtout des filles qui
me plaisent. Mais... je crois que
je fais de la merde, avec ce qu'il
s'est passé avec Sorano et Kagura,
je vais me calmer.
— C'est une bonne idée. Tu n'as pas besoin de filles pour être content hein.
Il sourit et se tourne vers moi.
— T'as raison.
Je reste sur le dos et fixe le plafond,
me tripotant les doigts.
— Natsu ?
— Je suis là ?
— Toi aussi tu... as continué à me parler avec des arriérés pensées ?
Je déglutis. Je n'ai pas trop envie de connaître la réponse, parce qu'elle pourrait me faire de la peine, mais vu que nous parlons de ça...
— Non ! Non Lucy vraiment pas. Enfin, je dis pas que je te trouve pas jolie ou quoi mais... c'est toi qui m'a lancé un cahier dans la tête, et je te trouvais bien trop étrange. Si j'ai continué à te parler c'est parce que je me suis rendue compte que t'étais vachement drôle et cool... tu rentres dans aucun code et t'es par conséquent unique.
— Vraiment ?
— Oui, je te trouve plus étrange,
je te trouve géniale.
— Vraiment, vraiment ?
— Oui, vraiment, rit-il.
Je souris sans quitter le plafond du regard. J'ai une sensation bizarre dans le ventre, et je me sens légère. On ne m'avait jamais dit quelque chose qui m'a fait plaisir à ce point. Ça me rend... heureuse.
— Merci... Natsu, c'est la première fois qu'on me dit ça. Euh, demain
Asuna m'a proposé d'aller à Disney, elle a dit que je devais te demander si tu voulais venir ?
— J'ai vu, elle m'a ajouté au
groupe, toutes les filles m'ont engueulé en disant que je devais
pas m'énerver contre toi.
— Elles ont raison. J'aime pas quand tu cries. T'es nul.
— Comme toi.
On échange un regard amusé.
— Bonne nuit Natsu.
— Bonne nuit Lucy.
— Je m'étais jamais sentie aussi
mal... tout à l'heure c'était horrible tellement j'ai eu peur. Mais grâce
à toi, ça va mieux, alors merci. Même si tu es bête et énervant.
Il me tend la main pour que je tape dedans, alors je m'exécute.
— C'est normal, t'es pas n'importe qui pour moi, et encore désolé... de m'être mal comporté après.
— C'est pas grave, je t'en veux plus. Désolée de t'avoir frappé si fort.
— T'es pardonnée depuis longtemps.
— — — —
🔥7h30
— Oh dieu tout puissant du cosmos !
Je grogne et fronce les sourcils en sentant la lumière me chatouiller les paupières.
Je remue un instant dans mon lit avant de me frotter les yeux pour essayer de les ouvrir.
Ma mère est postée à côté du lit, elle a dégainé son appareil photo et le pointe sur... nous. Je baisse le regard vers Lucy qui dort toujours, elle est blottie contre moi. Son souffle vient s'étaler doucement
contre mon cou, me donnant la chair de poule.
Je regarde à nouveau ma mère qui
arbore un sourire jusqu'aux oreilles et lève un pouce vers moi. Je souffle et me passe une main sur le visage.
— Maman... t'es vraiment une grande malade, je chuchote, irrité
par son comportement de psychopathe.
— Vous vous êtes protégés j'espère ?
Je la dévisage avant de comprendre ce qu'elle sous-entend et de secouer la tête,
l'air indigné.
— Mais t'as craqué ou quoi ? On a rien fait !
— Mouais c'est ça.
— M'man putain... J'ai pas... enfin, non sérieux elle est venue toute seule contre moi ok ? Quand on s'est endormis elle était à minimum vingt centimètres de moi.
— Quoi ? Vraiment ?
— Oui ! Arrête de tirer des conclusions hâtives tout le temps.
— Oh... quelle déception...
Je souffle et fais passer Lucy de l'autre côté pour me retourner, lui tournant le dos.
— Tu es vraiment nul en drague mon fils, comment tu as fait
avec toutes ces autres filles ?
— Mais je la drague pas m'man, bougonné-je.
— Mais tu l'aimes non ?
— Mais non ! Allez pars là j'suis éclaté.
Lucy se met à bouger. Je fais signe à ma mère de partir quand elle commence à ouvrir les yeux. Elle finit par s'en aller en trainant des pieds, mais à tous les coups, elle est cachée derrière la porte. Je reporte mon attention sur Lucy qui lève la tête vers moi en clignant des yeux.
Je ne peux m'empêcher de rigoler
alors elle amène sa main à mon menton
et me fait lever la tête en soufflant.
— Avant que tu dises que je suis
un pervers sache que t'es venue dans mes bras toute seule, je préviens.
— Je crois que j'ai rêvé d'un lapin qui mangeait des... tu sais les légumes qui ressemblent à des arbres là ?
— Des brocolis ? rié-je.
— Oui c'est ça, acquiesce-t-elle en s'asseyant péniblement. Elle reste figée
un instant, les yeux perdus dans le vide.
Avant de taper dans ses mains. Disney... Disney... Disney !
— Allez dépêche-toi, on doit se préparer, lui dis-je en me levant.
— Me donne pas d'ordre, râle-t-elle.
— S'te plaît Lucy. On va être en retard, le bus passe à huit heures vingt-sept.
— D'acc, mais sorry il faut passer chez moi d'abord !
— Pourquoi ?
— Bah... je dois prendre des
habits !
— Mais t'as qu'à remettre...
— Non ! Jamais !
— Ok, allons-y, mais dépêche-toi
fois deux alors.
___________________
2217 mots
Huhuhuhuhu !
J'espère que vous avez aimé !
Ne soyez pas frustré le rapprochement buccal (ptdr) arrivera très prochainement.
Bon trêve de plaisanterie, parlons deux secondes de « Your lie in April » les gars. Je suis à l'épisode 16 donc pas encore finie mais... putain les personnages sont tellement bien développées et les émotions elles sont tellement bien retransmise genre wahou...
Donc pour ceux qui ne l'ont pas vu, goooo.
Ce qui l'ont vu dites moi c'que vous en avez pensé (sans spoiler évidemment) !
🗝🦋Love You🦋🗝
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