🌚Happier🌝
🔥Mercredi 13 novembre
8h30
— J'y vais ! crié-je.
— Bonne journée mon chéri !
— Merci m'man toi aussi !
— — — —
🌟8h55
J'entre dans le hall du lycée en bâillant sans retenu.
— Lucy !
Juvia se plante devant moi en souriant.
— Ça va ?
Je hoche la tête en lui rendant un sourire encore plus radieux.
— Alors la réaction de vos mamans ?
— Elles ont fait une blague nulle puis elles ont sauté de joie. Après elles ont été lourdes comme des camions poubelles.
— Génial !
— Non Juvia c'est pas génial. Tu sais ce que ça veut dire « lourde » ? intervient Minerva.
— Oui mais l'essentiel c'est que leurs parents soient contents pour eux !
— Et avec Natsu vous avez décidé quoi pour le lycée ?
— Bah... je crois qu'on va se faire discrets.
— Sage décision, me dit Minerva.
— Mais on s'en fout des autres !
— Of course mais on a juste pas envie qu'ils nous prennent la tête avec leur indiscrétion.
— — — — —
🌟10h05
J'attends d'entrer dans ma classe de physique en bâillant (comme d'habitude) quand quelqu'un me percute en passant à côté de moi.
Je sens une main se glisser dans la mienne et me donner un papier. Lorsque je lève la tête, je vois un garçon aux cheveux roses avancer vers sa classe. Je souris malgré moi.
Attendez mais il vient de m'ignorer là ? Ah bah non, le papier c'est pour ça !
Comme ma classe commence à rentrer, j'ouvre rapidement le papier :
« Vous avez l'air d'avoir quelques neurones en moins mais vous êtes très mignonne mademoiselle. (Viens au CDI
à midi. Jtm.) »
Je lève la tête vers lui pour m'apercevoir qu'il est en train de me regarder en souriant. Je souris à mon tour alors il me fait un clin d'œil avant de rentrer dans sa classe.
— Alors tu sors vraiment avec lui ?
Je sursaute et me tourne vers la voix qui s'avère être celle de Sorano.
— Qui ? Quoi ? Où ? Non.
Elle sourit, l'air amusé par ma réaction.
— T'inquiète pas, je vais le dire à personne. Mais j'suis contente pour vous... j'crois ? C'est bien l'amour ?
— M-mais tu parles de qui ?
— Bah... de Natsu, chuchote-t-elle.
— Tu nous as découvert... mince !
— J'ai donné des conseils à Natsu pour te pécho dans l'avion, donc je savais. Puis même ça se voyait à ton comportement. Bref alors ? C'est bien ?
J'affiche un air étonné avant d'hausser les épaules. Je sais que Sorano a évolué grâce à l'histoire avec Natsu, mais ça me surprend toujours quand elle m'adresse normalement la parole. Elle devient de plus en plus gentille, et je crois que je l'aime bien pour sa nouvelle mentalité et les efforts qu'elle fait.
— Oui c'est bien... Ça donne des papillons dans le ventre pour de vrai. On est bien avec la personne, elle nous rend heureux. Tu as jamais été amoureuse Sorano ?
— Nope. Pas un vrai amour comme
celui de Natsu et toi. Mais vous êtes mon exemple maintenant. Enfin bon, te sens pas pousser des ailes non plus. Je trouve juste que Natsu a glow up mentalement grâce à toi,
et toi aussi en un sens. Puis c'est né spontanément. Je sortirais plus avec un garçon tant que je suis
pas sûre qu'il me méritera et me poussera vers le haut et inversement.
Je souris et approuve de la tête.
— C'est une bonne idée... et toi aussi tu as glow up mentalement Sorano.
— T'as vu ? J'suis trop fière de moi !
— Bon Lucy, Sorano, vous faites quoi là ? nous interpelle la prof.
— — — — —
🔥12h08
Je marche vers le CDI, aka le repère quand il pleut ou que j'ai envie d'être tranquille. C'est aussi le seul endroit
du lycée où on peut avoir un coin à l'abri des regards. J'ouvre la porte et la documentaliste m'interpelle directement.
— Il n'y a plus de place jeune homme.
— Quoi ?
— Revenez plus tard.
— Attendez s'il vous plaît. Je viens juste chercher... un livre pour la philo ! J'ai une heure juste après ! Je vais faire vite ?
— Très bien, mais ne traînez pas.
Je rentre rapidement et scrute la pièce en essayant d'apercevoir Lucy.
— Dépêchez-vous j'ai dit.
— Euh... oui, pardon.
Je passe rapidement dans une des rangées de livre où elle ne peut plus me voir et fais mine de chercher. Des mains se posent sur mes yeux quelques secondes après.
— Je suis... ton père.
Je rigole et me retourne pour prendre Lucy dans mes bras.
— Oui donc pourquoi vous vouliez me voir ? demande-t-elle en riant.
— Pour goûtez vos magnifiques lèvres... déclaré-je théâtralement.
— C'est indécent Monsieur.
Je la pose avant de l'embrasser.
— C'est magnifique de vivre une relation secrète, plaisanté-je.
— Vivre une relation pour moi c'est déjà fou alors une relation cachée ! Quelle vie palpitante...
Je me penche à nouveau vers elle mais elle me stoppe en posant son doigt sur mes lèvres. Une seconde après, une fille passe à côté de nous en faisant mine de
ne pas nous avoir vu.
— Là, on dirait des nudistes habillés, me chuchote Lucy.
—Hm... intéressant. C'est à dire ?
— Bah, on est censés vivre une relation cachée mais elle est cachée devant tout le monde.
Je rigole.
— Mais pourquoi les nudistes ?
— Laisse tomber tu comprends pas la métaphore.
— C'est pas mon truc les figures de styles...
Cette fois c'est à elle de rigoler.
— Tu finis à quelle heure ?
je demande.
— Normalement j'ai fini mais aujourd'hui j'ai une heure de
math à treize heures, youpi.
Je souris, moqueur.
— Je le savais, c'était pour savoir
si t'avais pas oublié. Viens on va manger dehors.
— Quoi, vraiment ?
— Bah... ouais.
Elle affiche une mine satisfaite.
— — — —
🌟12h50
— Bon, nos chemins se séparent... me dit Natsu devant la grille.
— Merci pour les frites mec !
Il se remet en marche avant moi et me lâche discrètement :
— De rien bébé.
Je grimace pendant qu'il continue sa route du côté opposé au miens, riant comme un idiot.
— « Bébé » ? Beurk, chuchoté-je.
— — — — —
🌟16h46
— Et donc là j'ai compris que c'était Pythagore et pas Pie t'es gore, expliqué-je.
— Épatant, se moque Natsu.
— Moi je trouve que c'était légitime de penser ça vu comment le prononçait ma prof au collège, assure Asuna en haussant les épaules.
Je prends une autre bouchée de ma glace. Juvia nous a proposé d'aller en manger une glace ensemble une fois qu'on aurait tous fini. J'étais contente, c'est bien de sortir avec ses amis. Ça ne m'était jamais arrivé avant cette rentrée, et je me rends compte que même si je suis bien avec moi-même, c'est aussi génial de passer du temps avec les gens qu'on apprécie. Natsu passe son bras autour de mes épaules, me sortant de la contemplation de mes amis.
— Pourquoi tu fais cette tête ? Tu penses à quoi comme cette fois ?
— Rien. Juste que je suis heureuse. Mais... eurk c'est bizarre, j'ai l'impression que je vais vomir des arc-en-ciel, lâché-je en réprimant une grimace.
— Mais Lucy... si tu es heureuse c'est super ! Puis perso j'aimerais bien vomir des arc-en-ciel et pondre des paillettes, m'informe Kaori.
— Ça c'est sûr ! renchérit Juvia. Natsu dépose un baiser sur ma joue et me chuchote :
— Moi aussi j'ai envie de vomir des arc-en-ciel si tu veux savoir.
Je souris et m'accroche à son cou pour qu'il me porte. Je l'aime trop, je les aime tous trop.
— — — — — — — — — — — —
🌟Vendredi 15 novembre
20h45
— Donc vous ne vous êtes pas vu depuis mercredi ?! s'affole ma mère.
— Non... il est malade Leïlo.
— Et alors ?!
— Donc il est méchant.
— Je pensais que tu avais grandi Lucy, chouine-t-elle.
— Roh mais laisse-moi tranquille Madame Persil, huit heures et quart Monsieur Placard...
— Lucy arrête ça... bref et du coup personne ne sait que vous sortez ensemble au lycée ?
— Non, on a décidé de pas trop le montrer.
— Et alors personne ne va le savoir ? Personne ne va savoir que tu sors avec Natsu ? se lamente-t-elle.
— Non... vivons heureux, vivons cacher, by Shrek.
— Euh... ça vient pas du tout de Shrek hein... me dit Sting.
— Euh... si j'ai envie de dire By Shrek je le dis hein...
— T'es vraiment conne.
— Sting... paix intérieur, soupire mon père.
— Je suis au fond du trou. Je dois tondre la pelouse... annonce ma mère en se levant la tête baissée.
— Mais il est vingt heures chérie, et nous n'avons pas encore mangé...
— Seul tondre la pelouse peut me remonter le moral. Mangez sans moi.
« Je m'appelle Funny Bear !
Je m'appelle Funny Bear ! Je m'appelle Funny Funny Funny Funny Funny Bear, j'ai un p'tit ventre mou ! Et un slip kangourou moi j'suis pas...
— Comme les autres doudou moi je suis un filou ! Au yeaaah ! Funny Funny Funny Funny Funny Bear prout ! m'exclamé-je avant de saisir mon téléphone.
— Mais... ne me dis pas que c'est ta sonnerie de téléphone ? Je préférais
encore le « coin coin coinnnnnn, ici zuper canaaaard ».
Je décroche sans répondre à ma mère qui hausse les épaules et sors de la maison.
— Oui allô ?
— C'est moi.
— Qui est-ce ?
— Ton super petit-copain.
— Oh lui... c'est qui déjà ? Je me suis convaincue de l'ignorer et en plus il est méchant du coup j'ai oublié son prénom...
— T'es sérieuse ou c'est une blague ?
— Non Natsu c'est pas une blague.
— Mais Lucy... ah mais t'as
dit mon prénom là ?
— Bah... rigole !
— Y'avait rien de drôle...
— Bon qu'est-ce que tu veux ?
— Calme-toi pourquoi tu m'agresses ?
— Je t'ai oublié, déclaré-je en prenant le chemin de ma chambre.
— Ah... donc on se quitte ?
— Non quand même pas !
Il rigole.
— Devine où je suis.
— Euh... chez toi en train de mourir parce que tu as de la fièvre ?
— Non.
— Dans une barque sur le Mississipi ?
Je pousse ma porte avec mon pied et change mon téléphone de main.
— Dans ma chambre ? je demande en le découvrant allongé sur mon lit.
— Trouvé.
— Tu t'es fait téléporter par un vaisseau extra-terrestre légumier ? questionné-je en raccrochant.
— Non, j'ai escaladé par le toit du garage en voyant que ta fenêtre était ouverte.
— D'accord... c'est tout à fait normal.
— C'est toi qui fait toujours ça je te signale.
Ma fenêtre donne sur le toit du garage qui est plus bas, donc on peut aller dessus...
et le toit du garage est à côté de la restanque donc c'est facile de monter. Il n'a pas fait un effort fou pour arriver ici, mais j'apprécie qu'il soit venu.
— T'es plus de mauvaise humeur ? Parce qu'hier tu m'as dit « j'suis fatigué j'te rappelle après » et puis
tu m'as pas rappelée. Donc j'étais triste.
Sans attendre, il se lève et s'avance vers moi.
— Désolé, je suis comme ça avec tout le monde quand je suis malade. Sois heureuse que je t'ai répondu déjà parce que j'ai pas répondu à Grey... et je me suis enfermé dans ma chambre comme un...
— Termite.
Il lâche un rire.
— Hermite plutôt. Et aujourd'hui j'ai dormi toute la journée... désolé, s'excuse-t-il en passant sa main sur ma joue.
— C'est horrible parce que pendant ces presque deux jours, tu m'as manqué mais j'avais vraiment envie de te frapper.
— À ce point-là ?
— Tu m'as quand même presque ignoré.
— Je t'ai envoyé « On se verra ce soir je t'aime » tu sais ?
— Ah bon ? Quand ça ?
— Ce midi.
— J'ai perdu mon téléphone en fait... ce matin je l'ai laissé en physique.
— Ah et c'est pour ça qu'il
est dans ta main ?
— Ah oui c'est vrai ! Bah je l'ai pas reçu...
— Mytho.
— Kaori m'a dit que dans ce genre de situation il ne fallait pas répondre.
— Tu vas arrêter d'écouter les autres à partir de quand ?
— Je t'aurais pas répondu de toute façon... je suis énervée. Tu sais j'arrive pas à l'expliquer mais j'ai une irrépressible envie de te couper avec une mandoline géante.
Il pose son autre main sur mon bras pour m'attirer vers lui.
— T'es sûre ?
— T'es plus malade du tout ?
Il secoue la tête.
— Et tu es la première personne que j'ai voulu aller voir.
Je souris et appuie mon front contre son torse.
— J'imagine pas si un jour tu as la grippe...
— Tu viendras t'occuper de moi ?
— Je te ferais des soupes de légumes bio.
Il s'esclaffe et décide de me porter quand j'enroule mes bras autour de son cou, passant les siens sous mes fesses.
— T'es tellement lourde...
— Euh... je pèse cinquante huit kilogrammes ok ?
— Oui mais tu fais un mètre moins vingt donc...
— Déjà c'est faux, et puis pourquoi pas quatre-vingt centimètres hm ?
Il s'assoit sur mon lit en rigolant.
— Parce que.
La porte de ma chambre s'ouvre et ma mère entre avec un panier de linge à la main. Elle se stoppe et nous regarde bizarrement.
— Faites comme si je n'étais pas là. Une mère normale se demanderait comment tu as fait pour entrer Natsu... Mais je suis pas normale
ha ha ! Tu veux quelque chose à manger ?
Natsu rigole et pose son menton sur mon épaules.
— Non merci Madame.
— Madame Madame que de politesse ! Bon j'y vais bonne nuit !
— Oui bonne nuit maman. Au revoir ?
— Oui... au revoir, répond-t-elle sans bouger.
Je soupire et me lève pour la pousser à l'extérieur de ma chambre. Elle me bloque avant que je ne referme la porte.
— N'oublie pas Lucy ne tombe pas enceinte tout de suite hein. On est
à découvert chaque mois... me chuchote-t-elle.
— On va pas faire cette chose qu'on appelle le sexe alors ça n'arrivera pas ! Sors !
— Ok ok très bien. Mais en tout
cas sache que...
J'arrive à refermer la porte avant qu'elle ne finisse, et je tourne la clé dans la serrure histoire qu'elle ne revienne pas à la charge.
— Je ne veux pas de bébé chez moi dans neuf mois Natsu ! Même si je t'aime bien !
Je rougis jusqu'à la racine des cheveux.
— MAMAN !
— Ok, je descends !
Je souffle et m'adosse à la porte.
— Ok... je déprogramme le bébé, déclare Natsu en agrémentant sa réplique
d'un clin d'œil exagéré.
— Je la déteste...
— C'est bon, je la connais depuis le temps.
— Elle n'en est pas moins gênante... Elle l'est même plus. Ou c'est
plutôt qu'avant je n'y faisais pas attention...
— Mais ça c'était avant... Avant
que tu tombes amoureuse de ma superbe personne.
— Ça va de soi. Enfin retire le
« superbe » et... nan retire aussi le
« amoureuse » en fait.
— N'essaie pas de mentir...Toi, moi et les légumes on sait.
— N'empêche je suis vraiment con des fois... Je m'en rends compte
de plus en plus ces derniers temps.
— Content que tu t'en aperçoives.
— Quoi ?! Nul... t'es totalement
nul. C'est le premier qualificatif qui me vient quand on me dit « il est comment Natsu avec toi ? ». Parce que certains viennent me demander ça. T'ignorer ne sert à rien... ils ont des yeux everywhere.
— Ah bah vu que je suis allé au lycée seulement Mercredi... impossible qu'on me parle de toi. Et je rigolais bien évidemment, tu n'es jamais conne. Tu es hautement intelligente.
— Merci, je sais. Je disais ça justement pour que tu me contredises hehe.
— Viens au lieu de rester collée à la porte. Tu choisis... c'est elle ou moi.
— Bah... elle a un côté protecteur cette porte, en plus elle est super lisse.
— Donc tu me trompes avec une porte ? Je suis si nul que ça ?
Je retourne m'asseoir, adossée à la tête de lit et ramène mes jambes vers moi.
— Asuna et Kaori m'ont dit de te dire que le festival était Samedi trente. Et qu'on devait terminer les préparatifs du stand les deux jeudis prochain.
— Et alors ?
— Bah je sais pas honnêtement.
Je crois qu'elles sont juste super excitées de participer à ça...
— Et toi ?
— Tenir un stand de bouffe sans bouffer, vendre à des gens que j'ai pas envie de voir, cuisiner pour des gens... fin de toute façon j'aime pas la foule et au festival y'aura quoi ?
— De la foule.
— Donc j'ai pas envie.
— Bah on est deux, tu te rends compte comme ça va ternir mon image de vendre des cookies en tenue de cuisto ? J'imagine même pas la gueule que va avoir le stand avec vous trois ! s'exclame-t-il l'air faussement consterné.
— T'es bête, rié-je en le frappant.
Sérieusement, j'ai pensé à créer un stand autour de la crotte, histoire que ça dégoûte les gens c'est bien non ?
— Mais quelle fantastique idée.
— Oui je sais.
On rigole.
— Bon, on peut jouer au Uno ?
Je veux jouer au Uno.
— Jouons au Uno.
— — — —
🔥23h15
Au final, en trois parties, j'ai gagné trois fois. Donc Lucy a préféré regarder la télé.
— Je comprends pas pourquoi Clay s'appelle Clay. Comme une clé. Et pourquoi y'a un H à Hannah ? Puis parlons de ses cassettes. Elle a vécu que de la merde, on est d'accord, et elle a bien fait de dénoncer les gros cons et violeurs, mais est-ce qu'elle aurait vraiment dû mettre autant de culpabilité sur certains autres ?
— Je pense que oui. Puisque ça
met en avant que certains actes qu'on pense insignifiants, ajoutés
à d'autres peuvent faire beaucoup de mal. Tu vois ? Fin' j'pense, lui
dis-je.
— Hm... oui je comprends. Puis
bon elle avait sûrement besoin de s'expliquer et se venger un peu aussi non ? C'est humain. En tout cas elle a fait treize cassettes donc ça porte l'œil lol.
— Hm... ouais. Ou alors c'est
une coïncidence et tu te fais des complots pour rien.
— BREF, je suis fatiguée.
— Bien ma reine. J'arrête la télé.
Elle rit et appuie sa tête contre le mur.
— Bon... j'ai quand même envie
de savoir ce que clé de sol a fait à Hannah avec un H parce qu'il me fait de la peine. Tu voudras bien
continuer demain ?
— Bien sûr mademoiselle, vos désirs sont des ordres, me moqué-je en déposant un baiser dans son cou. Je la sens se crisper et ça a le don de me faire rire.
— Si tu veux pas que je fasse ça dis-le, lui chuchoté-je à l'oreille.
— Je sais... ça me dérange pas, juste... ça chatouille.
— Hm-hm, je réponds en lui en faisant plusieurs autres. Elle rigole et me tire les cheveux pour que j'arrête.
— Natsu ?
Je relève la tête pour la regarder et l'interroge du regard.
— Tu comptes dormir ici ?
— Seulement si tu veux bien.
— Bah... ensemble dans le même lit ?
— Je vais pas aller dormir avec Sting, rié-je. Si je reste c'est pour être avec toi.
— Tu peux dormir par terre alors.
— Tu me laisserais dormir par terre alors que je suis malade ?
— Je croyais que t'étais plus malade du tout.
Il s'allonge à côté de moi en riant.
— Point pour toi. Bon dis-moi Lucy, si tu veux bien que je dorme avec
toi je reste, sinon je rentre. Mais te sens pas obligée, c'est comme tu le sens.
— Sinon JE vais dormir par terre. Poop me servira de coussin, comme ça tu peux rester et...
— Mets Poop entre nous deux si tu veux mais personne ne va dormir par terre. Si ça te dérange je m'en vais y'a aucun problème, on se
voit demain on sera pas séparés longtemps.
Elle fait la moue et s'assoit en tailleur à côté de moi, posant ses mains sur mon torse pour jouer du tam tam dessus.
— Ça me dérange pas. Je sais que tu vas rien faire ni rien tenter. Mais ça m'angoisse par contre.
— On a déjà dormi ensemble avant Disney, tu sais ?
— Oui mais on était pas ensemble.
— Ça change rien Lucy. Je crois que je t'aimais déjà en plus.
— Oh... non tu essaies de m'attendrir saleté !
— Mais... Lucy si tu veux pas t'as qu'à le dire. Je vais pas me vexer.
— Non ça va j'arrête ! Tu peux rester ! POOP !
Je rigole en secouant la tête.
— Tu me fatigues. Pourquoi ça t'angoisse dis-moi ?
— Parce que... il est possible que tu aies les pensées qui divaguent... et même si encore une fois, je sais très bien que tu respectes ce que je veux ou pas à cent pour cent, je veux pas que ce soit...
— Les garçons n'ont pas envie de coucher chaque fois qu'ils dorment avec une fille. Puis même si j'en avais envie parce que t'es ma copine, t'as pas à être concerné par ça tant que toi t'en as pas envie ok ?
N'aie pas peur que je sois torturé pour si peu.
— J'ai pas peur que tu sois torturé...
Je veux juste pas que ce soit gênant parce que je veux bien que tu me touches je te demande pas de rester à un mètre mais... enfin...
Elle commence à rougir alors je souris et la tire pour qu'elle s'allonge à côté de moi.
— J'ai compris, mais t'as pas à te prendre la tête pour ça encore une fois. Je suis parfaitement conscient de ce que je peux faire ou pas, et si quelqu'un t'as dit un jour que les garçons avaient « des besoins » c'est faux. Tout le monde a une libido,
et tout le monde sait la contrôler. J'aurais pas les pensées qui divaguent juste parce que tu dors contre moi ok ? Je sexualise pas
ton corps comme ça.
Elle affiche un petit sourire et roule à côté de moi pour poser sa tête contre mon épaule.
— J'aimerais que tous les garçons respectent le corps des filles comme tu respectes le miens. Je t'aime.
— Je sais pas si je penserais comme ça si mes parents et Juvia m'avait pas autant comment dire... éduqué sur ça tu vois ? Pour Grey c'est pareil, c'est logique, mais pour pleins d'autres mecs ça l'est pas.
Ils vont forcer et tout, et ils trouvent ça normal. C'est à cause de la société je pense.
— Je pense aussi, parce que notre corps est trop sexualisé justement.
Et puis tu sais souvent on se fait regarder avec insistance dans la rue, par des hommes de tout âge,
et je trouve ça horrible.
— Je sais. Y'en a qui pensent que c'est à vous de vous adapter en plus, alors que c'est aux comportements de changer. Mais bon... on y peut pas grand chose à notre échelle.
— Hm... il faudra qu'on inculque
les bonnes choses à nos enfants si on en a, garçons ou filles.
— Tu me parles déjà d'enfants ?
— Mais non, rié-je. Enfin nos enfants à chacun quoi !
— Ah donc tu comptes pas rester avec moi toute ta vie ?
Elle se redresse et me pince la joue.
— On verra si tu restes un gentil papillon.
Je passe mon bras autour de sa taille et l'attire à moi pour lui faire un bisous sur le front.
— Bonne nuit Monsieur Piles.
— Bonne nuit Lucy avec un igrec.
— — — — — — — — — — — — —
3780 mots
(Anciennement : 3120 mots)
Huhuhu, bonzoir à tous j'espère que vous aller bien (intro youtube).
Bref, I hope you like it bitches.
La fic devrait être finie d'ici une semaine. Je sais pas encore comment seront répartis la publication des prochains chapitres...
Il y en aura sûrement quatre avec l'épilogue.
🗝🦋Love You🦋🗝
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro