🌚Bonus 3 - Partie Deux🌝
*nuage de fumé nous ramène au présent*
— Et voilà comment je me
suis retrouvée enfermée, me plaigné-je la tête appuyée contre l'épaule de la femme à barbe alias Bérangère.
— T'as po eu d'chance dis-donc...
— Hm... snif.
— T'inquiète po vo, ça va aller. On a qu'à jouer à cache cache !
— Ouais !
• • •
— Trois, deux, un,
zéro, j'ariiive ! lancé-je en m'éloignant du coin de
la cellule où je comptais.
Vu qu'il n'y a aucun endroit pour se cacher, Bérangère
fait face au mur dans le coin opposé au mien, et joue les statues.
— Trouvé !
— Oh non ! C'était ma meilleure cachette bordel !
— Mademoiselle Heartfilia ?
Je me tourne vers la policière qui m'a guidée jusqu'ici, elle est postée devant la cellule.
— Attendez, je dois me cacher !
— Pardon ?
— On joue à cache-cache !
— Vous ne devriez pas être en hôpital psychiatrique vous ?
Je fronce les sourcils et secoue la tête.
— Non pourquoi ? Je suis schizophrène ? Non Lucy je
ne pense pas que tu l'es...
Bah moi non plus... on me
l'a jamais fait remarqué.
C'est sûrement parce que tu caches mon existence...
La policière me regarde avec un air horrifiée alors j'éclate de rire avec Bérangère.
— HAHAHAHA ! T'ES TOMBÉE DANS L'PANNEAU PAUV' CONNE ! lui hurle-t-elle au visage.
La policière sort sa matraque électrique et la tase sans plus attendre.
— FEMME À BARBE ! crié-je en me jetant au sol où elle est en train d'agoniser.
— Continue sans moi Blondie... je... ne peux plus... merci d'avoir égayé ma vie, à mort les gilets jaunes...
— Noooonnnnnn ! Ne me quitte pas ! Je vais m'ennuyer !
— Justement, vous n'allez
pas vous ennuyer, vous sortez, m'annonce la policière en ouvrant la cellule.
Je lui jette un regard noir et me lève pour me jeter sur elle.
— Pourquoi tu l'as tasée ! C'est mon truc le tase ! Elle n'avait rien fait de grave !
Elle brandit à nouveau sa matraque, mais cette fois la dirige contre moi. Je lui donne un coup de pied et prend la fuite dans le couloir du commissariat.
— ARRÊTEZ LÀ ! CETTE FILLE EST VIOLENTE ET FOLLE ! hurle la policière dans mon dos.
Je jette un coup d'œil et vois qu'elle a été rejoint par une de ses collègues.
— Au secours !! On me poursuit !
— Tu es coupable espèce d'idiote !
Alors que je trébuche et que je vois l'espoir de sortir s'envoler. Une baguette de pain fend l'air et va se loger dans la tête de la policière. La baguette est rapidement suivie d'une autre qui frappe la collègue de la policière.
— C'EST MA FILLE QUE TU TRAITES D'IDIOTE ESPÈCE DE GROGNASSE ?!
Je lève la tête et aperçoit les momans au bout du couloir.
— MES MOMANS ! pleuré-je en me jetant dans leur bras.
— C'est fini ma fille, comment on ose traiter mes pauvre bébés innocents, s'indigne ma mère.
— VOUS ÊTES TOUS EN ÉTAT D'ARRESTATION ! hurle deux nouveaux policiers qui arrivent au loin.
— YATAAAA !
Sting et Wendy passent comme deux flèches et leur assènent à chacun un coup
de pied retourné.
— Bien joué les enfants !
Vite on doit s'enfuir ! s'exclame Aléyo.
— Et Natsu ? questionné-je d'un air inquiet.
— Je suis là Lucy, soupire-t-il en m'obligeant à tourner la tête vers lui.
— T'ES PAS MORT ! OUF !
— Pourquoi je serais mort ? Vous vous croyez sur un champ de bataille ou quoi là ? Je vous ai demandé de venir calmer les choses et nous faire sortir, PAS les envenimer en vous faisant évader ! s'énerve-t-il sur les momans.
— ESPÈCE D'INGRAT !
JE VIENS TE SAUVER ET C'EST COMME ÇA QUE TU ME REMERCIES ?! SALETÉ DE GOSSE !
Il lève les yeux au ciel.
— On est dans la merde là ! Regarde-les ! Ils agonisent au sol ! C'est de la prison ferme qu'on va faire maintenant !
— VOUS ÊTES EN ÉTAT D'ARRESTATION !
— Encore ? Ah bah oui, y'en
a encore... et ils sont trois en plus ! râle Sting.
— Je vais faire ma meilleur prise de catch ! déclare Wendy en se mettant en position.
Les policiers arrivent en courant au niveau des corps de leur collègue et les enjambe d'un saut. Mais alors que l'obstacle est passé, un nouvel obstacle s'écrase devant eux et les fait trébucher. Un s'écrase même au sol.
— C'est qui ce gros tas ? demande Natsu en regardant « l'obstacle ».
— Bérangère ! m'exclamé-je alors que les policiers commencent à lui donner
des coups de pieds en nous criant d'attendre.
Ils vont la tuer... qu'est-ce que je dois faire ? Me sauver et abandonner ma camarade ? Lui venir en aide et me faire tabasser à mon tour ? Que faire ? C'est décider ! Je vais la sauver !
Je m'élance à nouveau dans
le couloir et me jette sur un
des policiers en lui mettant
mes doigts dans les yeux.
Son collègue qui ne s'est pas écraser au sol me tire et me jette contre le mur.
— Aouch ! Je crois que j'ai perdu beaucoup de vie avec ce coup de l'ennemi ! Bérangère, tu m'entends ? agonisé-je.
— Lucy... fuis. Je te couvre.
— Mais... tu es écrasée au sol...
— On les tient ! David élance toi à la poursuite des complices pendants qu'on menotte ces deux-là !
— Touchez pas à ma copine bande de sauvage.
C'est la voix de Natsu. Ouf.
J'ai cru qu'il allait me laisser mourir pour ne pas être complice. Les deux policiers
se battent avec Natsu. Natsu est rejoint par Leïlo et Aleyo. Sting et Wendy sont en train
de jouer à Pierre Feuille Ciseau ! Attendez... quoi ?
Des renforts nombreux arrive du côté des policiers. Lucy se fait assommer. Lucy-se-fait-a-a-a-a-s-s-o-o-o-m-m-e-e-e-r-r-r-r.
Blurp.
• • •
— PAIX ET SÉRÉNITÉ !
Je me réveille en sursaut et regarde autour de moi. Je suis
à l'accueil du commissariat. Leïlo, Aleyo, Natsu, Sting, Wendy. Ils sont tous assis sur
la rangée de chaise ou je me trouve, et nous sommes tous menottés. C'est une tragédie.
Attendez... qu'est-ce qui m'a réveillée ? Je lève la tête et plisse les yeux. La lumière m'aveugle mais je distingue deux silhouettes familières.
— Namasté. Tout cela est un humble malentendu. Nous allons, si vous le voulez bien, vous expliquer pourquoi, déclare la voix que je reconnais comme celle d'Ignir.
— Lucy. Ça va ? me demande Natsu.
— Hm. J'ai mal à la tête. Mais I'm okay.
— Ok, bah prépare toi, parce qu'on va tous partir en prison.
Je le dévisage et mes larmes recommencent à couler. Tout à coup, Ignir apparaît à côté de nous et donne un coup sur la tête de Natsu.
— Pas de pessimisme sale gosse. Tu fais pleurer notre Lucy.
— Va chier.
Sting et Wendy glousse comme des idiots alors que les yeux d'Aléya se révulse.
— NATSU ! hurle-t-elle en commençant à se débattre. Libérez moi tout de suite que je lui mette une dérouiller !
— Ferme-la maman. On est dans une putain de merde à cause de vous tous ! Si vous n'aviez rien fait on serait sortis demain et basta ! s'énerve Natsu.
— Amamia... comment tu parles à mamannn, dit Wendy en faisant mine d'être choquée.
— Pourquoi Layla n'a encore rien dit, c'est étrange namasté, s'étonne Jude.
— Elle s'est endormie quand
le policier nous exposer les charges retenues contre nous, elle s'ennuyait je crois, explique Aléya.
— Bordel mais c'est pas possible de prendre les choses aussi à la légère ! Vous vous croyez dans un film ou quoi ?! s'égosille Natsu.
— Natsu. Ça va mal se passer si tu continues, grogne Ignir.
— S'il vous plaît... arrêtez, pleuré-je.
— Regarde. Tu fais pleurer Lucy, non d'un tapis Wii Fit plus !
— Elle pleure tout le temps pour rien ! Dis pas ça comme si c'était incroyable ! Y'a vraiment plus grave là !
Aléya se débat de plus belle en hurlant de rage.
— JE VAIS TE DÉFONCER SALE PETIT INGRAT ! MIEUX VAUT POUR TOI QU'ON ME METTE SOUS
LES BARREAUX !
— Je suis désolé namasté, ils sont toujours très bruyants, avez-vous vous un endroit calme où nous puissions parler namasté ? questionne Jude.
Il a l'air totalement décontracté avec les policiers. Je ne sais pas si c'est bon signe, ou juste signe qu'il s'en fout.
— Putain !
— Bon Natsu, arrête de crier
et laisse nous faire. Tu pourras t'énerver quand tu seras sûr d'aller en prison. Ce qui n'est pas le cas, déclare Ignir en rejoignant Jude.
— On aimerait parler à votre supérieur, annonce Jude.
— Ça va pas être possible Monsieur.
— La paix intérieur vous gagne, avec calme et sérénité, vous allez accepter. On aimerait voir votre supérieur.
— Bien sûr.
— What ? T'as vu ça Wen ?! s'étonne Sting en regardant les popas partir avec presque l'entièreté de l'effectif policier.
J'essaie de calmer mes sanglots en me disant que tout va bien se passer mais à chaque fois que je regarde Natsu il me donne encore plus envie de pleurer, je le déteste.
— Arrête de pleurer Lucy, je
te signale que si on en est là,
au départ, c'est par ta faute.
— Quoi ? m'étranglé-je. Mais c'est ma faute si le caissier était fou ?
— Si tu m'avais écouté et qu'on était partis avant que tu ouvres cette boîte de Tic Tac, il n'aurait pas appeler la police !
— Mais qu'est-ce que t'en sais ?!
— T'es vraiment un gros débile Natsu, l'informe Wendy.
— Ta gueule toi.
— NATSU ! ATTENDS
QU'ON ME RETIRE CES MENOTTES POUR VOIR !
— Non j'avoue t'abuses là Natsu, arrête de t'en prendre à ma sœur, et t'en prend pas à Wen non plus.
— Vous me faites tous chier.
— Je déteste quand t'es idiot comme ça ! sangloté-je.
• • •
Après environ un quart d'heure pendant lesquels ma mère a continué sa sieste, Aléya a pesté contre Natsu, Wendy et Sting ont joué à « devine à quoi je pense » et Natsu et moi nous sommes tus, les pères yoga ressortent avec une troupe de policiers à leur suite. Ils ont tous joins les mains en signe
de prière, et deux d'entre eux viennent nous enlever nos menottes.
— Vous êtes libres. Tout s'est bien passé. Le commissaire ne retiendra aucune charge contre vous, n'est-ce pas Monsieur ?
Un homme arrive assis en position du lotus sur deux autres policiers qui font office de chars.
— Affirmatif. Namasté.
On écarquille tous les yeux.
Les popas auraient-ils un pouvoir insoupçonné ?
Faut-il pratiquer le yoga intensif pour obtenir des pouvoirs de persuasion ?
— Hein quoi ? Ah, j'ai dormi ? s'étonne ma mère.
On soupire finalement tous à l'unisson, et on se lève pour récupérer nos affaires. Aléya lance des éclairs avec ses yeux (vers Natsu) et se craque tous les os du corps un à un.
— Attends d'être à l'extérieur Aléya, namasté, lui dit Ignir.
— Namasté à tous, merci
de votre compréhension et bonne soirée, énonce Jude avant de sortir. On a droit à un « Namasté » général
des personnes présentes
dans le commissariat alors qu'on emboîte le pas de
mon super popa (personne
en état d'arrestation compris). Étrange.
J'allume mon téléphone et
voit que j'ai des dizaines d'appels manqués de tous
nos amis. Je fais rapidement
un vocal sur notre groupe Snapchat pour expliquer
qu'on était en garde à vue
et qu'on leur expliquera
plus tard (eh oui je me sers des réseaux sociaux comme une chef maintenant).
— Ça alors, il est bientôt minuit, ça pour un nouvel
an ! C'était amusant non ? questionne Leïlo en s'étirant dans tous les sens.
— Ouais ! s'exclament Wendy et Sting en chœur.
— Ne vous avisez plus de
vous remettre dans ce genre
de pétrin, d'accord ma fille ? Même si je sais que c'est forcément la faute de Natsu, me dit Ignir.
— Mais non, c'est ma faute popa... et surtout la faute d'un caissier fou et son équipage.
Vous avez pu faire quelque chose pour Bérangère ?
— Affirmatif. Elle sortira demain.
— Tiens ! Prends-toi ça ! Et ça ! hurle Aléya au milieu de la route. Elle balance des pommes de pins sur Natsu qui essaie tant bien que mal de les éviter. Puis elle lui fonce dessus pour le tabasser, et au moment où il arrive à s'enfuir, elle l'achève avec un lancer de babouches.
— PAIX ET AMOUR ALÉYA ! lui rappelle Jude.
— Oui, pardon mais là c'est PAS POSSIBLE ! CE SALE GOSSE ! TU N'AS PAS ENTENDU SA MANIÈRE DE NOUS PARLER !
— Je t'en prie Aléya, ne défigure pas notre fils ! Même si je ne sais pas ce
qu'il a fait ! s'exclame Leïlo.
— De toute façon, il pourrait tuer Lucy, tu ne lui ferais rien, plaisante Sting.
— Quoi ?! m'affolé-je.
— EXCUSE TOI PETIT CON ! TOUT DE SUITE ! hurle Aléyo en tirant Natsu
par l'oreille jusqu'à nous.
— Lâche-le moman s'il te plaît, si tu le frappes trop il ne sera plus beau, la calmé-je.
Elle souffle et le lâche.
— Si c'est toi qui le demande ma fille...
Natsu laisse tomber sa tête sur mon épaule.
— J'ai mal...
— C'était mérité, quand même, méchant.
— Désolé, je t'ai encore fait pleuré...
— Oui.
Il lève la tête avec un petit sourire auquel je ne peux
pas résister.
— Tu me pardonnes ?
— Fouuuu, tu triches pour que je te pardonne !
— J'avais peur qu'on aille en prison pour un truc débile. Tu me connais maintenant.
— Voui, c'est bon je te pardonne, j'arrive pas à
rester en visage qui boude alors que je suis contente
d'être sorti de cet horrible endroit ! Et que Bérangère
n'est pas condamné à la
chaise électrique !
— Tu le pardonnes trop facilement Lucy ! me gronde Aléya.
Natsu se décolle de moi et la prend dans ses bras.
— Pardon maman.
— Awn, je te pardonne mon bébé, pleure-t-elle.
— Et c'est toi qui dit que Lucy le pardonne trop facilement ?! s'indigne Wendy.
— Pardon papa.
— Namasté, tu es pardonné mon fils.
— Wooo trop cool ! Tu
te fais pardonner ultra
vite ! s'émerveille Sting.
— Je vous aimes tous vous savez, continue Natsu en faisant sa tête d'ange.
— Moi aussi je vous
aimes tous ! m'exclamé-je
en sautillant.
— Câlin familiale ! ajoute Leïlo en ouvrant les bras.
On s'exécute malgré les protestations de Wendy et Sting. Je les aime tellement.
Même si ce n'était pas le nouvel an rêvé, on ne risque pas de l'oublier.
— Bonne année, lâche mon père.
————————————
2334 mots
Voilà la suite du bonus 3 !
J'espère qu'il vous a plu !
⚡️Love You⚡️
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro