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Chapitre 76

ASHER

Savoir qui je suis ? Est-ce réellement une bonne idée de a laisser intégrer une partie de ma vie ? La plus conséquente qui plus est, celle qui me hante encore aujourd'hui ? J'ai la sensation d'en être incapable.

Ses yeux verts attendent une réponse de ma part. Je hoche la tête, incertain que ce soit une bonne idée. Mais, je ne peux pas, je ne veux pas lui refuser et risquer de la perdre sans retour possible.

N'ayant rien de plus à ajouter, je passe à ses côtés, dans l'intention de rejoindre Camden, en espérant qu'il daigne vouloir me causer.

Pourtant, à peine ai-je fait un pas, que les doigts gelés d'Hailey s'enroulent autour de mon poignet.

Mon regard rivé sur sa main, elle la retire, en s'expliquant :

- Je ne t'oblige à rien Ash, j'aimerais juste en savoir plus sur toi.

Ouais. Et, ça me fout la trouille.

- Je sais, Ley.

Elle hoche légèrement la tête, en faisant demi-tour pour rejoindre ses amis. Je rejoins Cam qui a toujours une clope au bec.

Il ne dit rien, il relève à peine le regard pour voir qu'il s'agit bien de moi. Néanmoins, son rictus m'indique qu'il n'est plus vraiment en rogne contre moi.

- Tu sais, les excuses, ça ne suffit pas, Ash.

Je crois l'avoir compris.

- Elle veut en savoir plus sur l'accident.

Il m'accorde son attention.

- Ça me fait chier.

Il pouffe amèrement :

- Ça ne te fait pas chier. Tu flippes qu'elle comprenne qui tu es vraiment.

Je serre ma mâchoire. Il a raison. Il a totalement raison.

Il soupire :

- Je ne sais pas toi, mais quand je la regarde, elle n'a pas l'air d'avoir de mauvaises intentions.

Il jette un regard par-dessus mon épaule. Je regarde dans la direction opposée. Elle est assise, en remettant une de ses mèches châtain derrière son oreille, riant avec Lou. Elle a dû sentir mon attention sur elle, puisque ses yeux verts pivotent vers moi. Elle s'arrête de rire, en m'accordant un faible sourire. Putain, son sourire.

Je me tourne de nouveau vers Camden.

- Si je lui raconte tout, elle fera partie intégrante de ma vie.

Il lève les yeux au ciel :

- T'es perspicace.

Je demeure sérieux.

- Je ne plaisante pas. Ça signifie aucun retour possible, en prenant le risque de l'exposer à ce qui nous entoure, Cam.

Il recrache un nuage de fumée.

- Je vais devoir faire gaffe à elle, sans arrêt. Les courses, les combats, la drogue. Tout.

Camden affirme :

- C'est clair, mais prendre l'initiative de la protéger comme tu l'as fait, n'était pas la bonne décision non plus.

Je jette encore un coup d'œil à Hailey, plus discrètement cette fois. Je ne sais franchement pas si ce que je m'apprête à faire est la bonne décision, mais égoïstement, j'ai besoin de l'avoir, de la posséder, de pouvoir lui voler encore quelques sourires.


***


Sous la flotte, je rejoins ma bagnole. Je mets le contact afin de quitter le campus. Rapidement, des coups résonnent contre la vitre de la portière passagère.

Le visage trempé de Camden, affolé, apparait derrière la fenêtre :

- Ouvre, putain !

Je fronce les sourcils, en enlevant précipitamment le verrouillage automatique. Il rentre en trombe.

- Qu'est-ce qu'il te prend ?

Il ne prend pas la peine de me donner une réponse. Il m'ordonne :

- Démarre.

Je passe la première en vitesse, il précise sur les nerds :

- Des putains de drogués me coursent.

Le regard concentré sur la route, je lance :

- Fais chier.

La respiration de mon meilleur ami est haletante. Il constate rapidement le rétro.

- Merde, ils nous suivent.

Je jette un coup d'œil rapide à mon tour. Ils sont en train de nous rattraper à trois ou quatre motos.

- Putain, Camden !

Nerveux, Cam m'exige :

- Ferme-là et roule !

Je le raisonne :

- Jamais on pourra les semer, ils sont à moto.

Il commence à se tendre.

Je suis contraint de freiner brutalement lorsque l'une des bécanes nous coupe la route.

- C'est foutu.

Il me sonde du regard. Lui comme moi, savons que nous allons devoir descendre de la caisse.

Sans même se consulter, nous sortons de ma caisse en même temps. Un type de chaque côté nous intercepte. Cam est brutalement projeté contre le mur de la ruelle où nous sommes arrêtés. Le gars face à moi, m'attrape par le col de mon t-shirt, en plaquant mon dos contre la carrosserie de ma bagnole.

Le type qui se charge de Camden lui crache :

- Tu as eu besoin de renfort hein ?

Cam se défend :

- Rappelle-moi combien vous êtes contre deux ?

Sa voix rude me surprend continuellement.

Sans ménagement, le poing du toxico s'abat sur la mâchoire de Camden. Le coup est si violent que je l'entends d'où je suis.

Camden revient à la charge, tandis que de mon côté, j'échappe rapidement à l'emprise que le type a sur moi. Nos deux adversaires mis à terre, Camden essuie sa lèvre inférieure, légèrement coupée.

Camden me rejoins.

- Il faudrait réapprendre les bases. Deux contre deux, c'est beaucoup plus approprié...

Il jauge les deux types, à première vue bien plus imposants que les deux autres.

Il affiche un rictus. C'est sa façon à lui de prouver qu'il peut surmonter le souci. Il pourrait presque en devenir dangereux. D'autant plus qu'il ne redoute rien, l'acheminant souvent à la provocation.

- Cam, ferme-là.

Il m'adresse un regard en biais, un sourire demeurant au coin de ses lèvres.

Un des types l'avertit :

- Ne fais pas le malin, enfoiré...

Camden fonce le premier. Je suis contraint de neutraliser le deuxième. Après un acharnement, sans fin, je parviens à m'extirper.

À présent débarrassé, je viens en aide à Cam qui est cloué au sol, encaissant les poings du drogué, plutôt baraqué.

Mon visage n'est pas très abîmé, mais mon arcade et ma lèvre sont ouvertes.

Camden a le visage très enflé. Son œil droit est salement amoché. Nous parvenons tous les deux à nous défendre du dernier type.

À bout de souffle, je déclare :

- Je te ramène.

Il peine à respirer, alors il affirme simplement d'un signe de tête. Il grimpe dans ma voiture. Je redémarre sans attendre et roule jusque chez lui.

Stationné devant sa porte, je lui signale :

- Tu devrais soigner ça.

Je désigne son visage ensanglanté. Il se contente de claquer la portière en me remerciant. Je repars dans le sens inverse, en passant par la rue où Hailey habite.

Je suis surpris de la voir marcher sous la flotte. Elle est trempée de la tête aux pieds. Je fronce les sourcils, puis freine à sa hauteur. Elle reconnait immédiatement le modèle de ma voiture, puisqu'elle ralentie elle aussi.

Je ne peux quand pas la laisser sous la pluie.

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