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Chapitre 43

Musique : Think I'm Crazy - Two Feet

Avant qu'Asher ne s'enfuit réellement, je le rattrape avant qu'il referme la porte derrière lui. Mes doigts s'enroulent dynamiquement autour de son biceps, pour l'arrêter.

- C'est comme ça que tu réagiras dès lors que j'oserais t'affronter ?

Sa mâchoire tressaute. Il ne répond pas, j'enchaîne sur une autre question :

- Pourquoi avoir désigné Lou, alors que d'autres nanas n'attendaient que ça ?

Il pouffe vicieusement, puis nous dirige une nouvelle fois à l'intérieur de la chambre, à l'exception que cette fois, son corps ne me bloque pas.

Mon regard insiste pour qu'il me cède une réponse. Il avoue :

- Tu crois que je l'aurais désignée si je n'étais pas certain qu'elle refuserait ?

Je fronce les sourcils.

- Rien ne t'assurait qu'elle ne le ferait pas.

Il hausse les épaules. Je l'interroge encore :

- Pourquoi l'avoir choisie elle ?

Il s'avance périlleusement vers moi.

- Tu n'as pas une petite idée ?

J'attends qu'il me précise.

- Je voulais te contrarier, pour que tu te rendes compte que ça te froisserait.

Je reste bouche bée.

- Ça a marché comme je le souhaitais.

Il marque une pause avant de poursuivre, irrité :

- Mais il a fallu que tu me provoques, en léchant le cou de ce type.

Je ne me laisse pas abattre, en rétorquant.

- Et j'ai réussi à te contrarier, à mon tour.

Il répond sur-le-champ :

- Là n'est pas la question.

Assurée, je le méprise :

- Si justement...

Je laisse cette déclaration en suspens avant de continuer, ses yeux bleu me fusillant sur place :

- Qu'est-ce qui t'as déplu dans le fait de voir ma langue glisser sur sa peau ?

Son regard désormais sombre de nouveau, s'embrase.

- Sans doute parce que je veux que ce soit ta langue sur moi.

Il continue en faisant un pas dans ma direction :

- Sans doute parce que je considère que notre jeu progresse trop lentement à mon goût.

Maintenant à proximité de mon corps, je sens de nouveau cette effluve musquée.

- Alors, tu en implores davantage ?

Ses yeux brillent par l'excitation. Je m'approche de son cou, quand il ressent mon souffle tiède, il ne manque pas de presser mes hanches contre lui. Mes lèvres s'échouent sous son oreille, comme lorsque j'ai réalisé la même action tout à l'heure. Excepté que cette fois, je descends ma bouche le long de son col, avant de remonter encore, ma langue rencontrant sa peau effervescente.

Il me stoppe d'un murmure charnel :

- À mon tour.

Mon air confus le satisfait puisqu'il me prend au dépourvu en scellant ses lèvres aux miennes, comme il ne l'a encore jamais fait. Son baiser est brutal, encore amer d'une colère qu'il ne contrôle pas. J'assimile immédiatement ce qu'il voulait insinuer par "À mon tour", il accomplit l'action qu'il devait réaliser, mais qu'il n'a pas fait.

Sa langue demande accès à mes lèvres, je lui accorde, le désir dévorant mon bas ventre. Ce baiser n'exprime qu'animosité et rancune, pour autant, c'est ce dont nous avons envie sur l'instant, tous les deux. La tension s'accroît, notre acharnement un peu plus.

Une image s'impose soudainement à mon esprit, ses lèvres contre la bouche de cette étudiante il y a encore quelques minutes, ou bien ses lèvres contre celles de Lou s'il elle n'avait pas catégoriquement refusée.

Je le repousse en posant mes paumes contre son torse. Son regard envieux, m'interroge.

- Et si Lou n'avait pas revendiqué cette action ?

Ses doigts s'enfoncent un peu plus dans mes hanches.

- Elle l'a fait.

Sur ma position, je souligne :

- Envisage le contraire.

Il hausse les épaules, nonchalant.

- Je l'aurais fait.

Prête à exprimer la rancœur que j'éprouve, il me devance :

- Mais, je ne lui aurais pas fait ça...

Ses lèvres prennent la trajectoire de ma mâchoire, jusque sur mon épaule dénudée. Ses cheveux chatouillent mon cou.

Il poursuit :

- Ni ça...

Pour appuyer son propos, il dévie l'une de ses mains jusque sur la peau fine de mon bas ventre, en exerçant une faible pression, m'obligeant à retenir mon souffle.

Il me guide au pied de l'unique lit de la pièce, sur lequel il m'allonge abruptement. Je suis incapable de rompre notre rapprochement suave, tant ses baiser me captivent.

Sans contrôle, je soupire :

- Ash...

Son index se pose sur mes lèvres, ses pupilles dilatées rivées sur moi. L'une de ses mains retrousse le bas de ma robe jusqu'à mi-cuisse. Je n'empêche aucun de ses mouvements. Sa bouche rejoint ma clavicule droite pour aborder ensuite mes lèvres qu'il happe encore sauvagement. Nous ressentons toute l'agressivité de notre rapprochement, nos gestes sont maîtrisés, mais nos baisers eux, sont brutaux.

Mes doigts qui s'étaient glissés dans ses mèches brunes, s'attaquent à présent à son t-shirt que je remonte pour le lui ôter. Mes doigts gelés effleurent sa peau lisse, ardente de désir. Il se redresse pour l'enlever lui-même avant de s'incliner de nouveau vers moi. La pulpe de mon index caresse sa plaie à l'abdomen, avec vigilance. Il me saisit le poignet pour le maintenir contre le matelas, au-dessus de ma tête.

Je prends l'initiative d'inverser les rôles. Je me retrouve au-dessus de lui. Son torse s'offrant intégralement à moi. Je plante mes lèvres sur les siennes, avant de parcourir son torse, jusqu'aux coutures de son jean. Son désir s'amplifie sous la ceinture, je le devine sous mon poids.

Bestialement, il me domine de nouveau de sa musculature attrayante. Il m'ôte entièrement la robe cette fois-ci. Il me détaille, en caressant ma lèvre inférieure avec la chair de son pouce, puis son index suit ensuite la ligne entre ma poitrine, pour traverser mon ventre qui se creuse sous son geste. Il ne s'arrête que lorsqu'il rencontre l'élastique de ma culotte.

Toutefois, c'est rapidement que nos esprits semblent reprendre un bref contrôle. Il s'interrompt soudainement, je me redresse en même temps. Dans l'état fulminant dans lequel nous étions, il est clair que nous n'irons pas plus loin ce soir. Il a l'air du même avis lorsqu'il renfile son t-shirt et moi ma robe.

Nous nous étudions du regard, ignorants jusqu'où nous aurions pu aller.

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