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Chapitre 31

Mon dos s'affaisse sur quelque chose de beaucoup plus confortable et moelleux qu'il y a quelque instant. J'ouvre un œil en constatant que je suis dans mon lit.

Je parviens à demander d'une voix assommée :

- Où sont les autres ?

Il répond immédiatement.

- Chez eux.

Je fonce les sourcils et la seule question suivante qui me vient à l'esprit le fait sourire en coin.

- T'es entré comment ?

Il lance sur un ton platonique :

- Par effraction.

J'ouvre radicalement mes deux paupières, ahurie.

Il secoue la tête, blasé, avant de m'avouer plus sérieusement :

- Je t'ai ramené avec ma caisse jusqu'ici, et j'ai attrapé les clés dans ton sac.

Je bredouille, épuisée :

- Merci.

Je repars presque entre les bras de Morphée, cependant, je suis vite interrompue par des doigts froids qui effleurent la peau de mes jambes. Sans ouvrir les yeux, j'arrête la main d'Asher et le somme :

- Qu'est-ce que tu fais ?

Il m'interroge sarcastique :

- Tu veux dormir habillée ?

Je relâche son poignet et l'avertit :

- N'en profite pas.

Il ne réplique rien. Je ne sais pas si ce sont les retombées de l'alcool, mais il semble être agréable ce soir.

Quand ses doigts remontent le long de ma cuisse, un frisson inévitable parcourt ardemment mon corps entier.

Mes iris ancrent les siens, juste inclinés vers moi.

Il sait que ce soir, je suis dominée par un désir que je ne semble pas contrôler. Il le sait parfaitement. J'aimerais qu'il y ait plus. Bien plus.

- Ash...

Il fronce les sourcils, feintant l'ignorance. Finalement, il clarifie :

- Non.

Ma moue incontrôlée paraît l'amuser :

- Tu ne peux déjà plus te passer de moi...

Je contredis :

- Si. Tu fais juste des choses tentantes...

Il répète :

- Des choses tentantes ?

J'approuve d'un vague signe de tête.

- Comme ça ?

Il glisse de nouveau le bout ses doigts sur mon épiderme, en parcourant mes hanches, jusqu'à mon flanc, m'arrachant de nouveau un frisson.

Je stoppe sa torture.

- Si tu ne veux rien me faire, arrête...

Il affiche un rictus avant d'enfin passer ma robe par-dessus ma tête.

- Tu restes comme ça, où tu enfiles un pyjama ?

Je désigne le dossier de ma chaise de bureau ou repose mon sweat bien trop ample pour moi et mon legging

Il hausse un sourcil et ironise :

- Sexy.

Je lève les yeux au ciel :

- C'est fait pour dormir, pas pour être sexy...

Il pouffe, tandis que je l'aide comme je peux pour enfiler tout ça, compte tenu de ma gaucherie déclenchée par mon alcoolémie.

- Ce sera tout ?

Je marmonne :

- Hum...

Il commence à s'éloigner, le sommeil me regagnant petit à petit. Pourtant, je l'interroge :

- Asher ?

Il s'immobilise. Je pose une question stupide :

- Tu repars avec ta voiture ?

Il pouffe :

- Ça me parait logique.

Il continue son chemin, sur un coup de tête je le retiens un encore un peu :

- Ash ?

Il me reproche, narquois :

- Emmerdante jusqu'au bout.

Je passe outre son commentaire, et lui propose :

- Tu peux rester dormir en bas. Il y a la télé si tu veux.

C'est la seule phrase relativement longue que je puisse faire avant que toutes mes forces ne soient complètement puisées.

Il me jette un regard, avant de s'assurer :

- Sûre ?

Je confirme, tandis qu'il éteint la lumière.

Après un long moment dans les draps à me tourner puis me retourner, je ne retrouve plus le sommeil. Pourtant, je le sens, je suis éreinté. Mais rien à faire. Même durant les fins de soirées, le repos ne veut pas de moi.

Je n'ai pas la notion du temps, mais ça doit faire une trentaine de minutes que je peste toute seule. Pour couronner le tout, j'ai l'impression que le chauffage n'est pas allumé ici, il fait un froid glacial.

Instable sur mes deux jambes, je me lève quand même en prenant le risque de chuter à tout moment. J'ai l'impression que l'escalier est beaucoup plus long que d'habitude. Quand je pense atteindre le rez-de-chaussée, je ripe sur les trois dernières marches. Je me rattrape de justesse à la rampe.

Alerté par le bruit, je discerne Asher qui se hâte, dans la pénombre.

- Bordel, tu ne dors jamais ?

Je mords ma lèvre inférieure, fautive.

- Il fait trop froid.

Il soupire, sûrement parce qu'il ne sait plus quoi dire. Il rejoint de nouveau le canapé, je le suis.

Quand il est installé de son côté, et moi du mien, j'observe le plaid qui couvre correctement ses jambes. Je bougonne :

- Tu prends toute la couverture.

Il me fusille du regard, en me passant un peu plus de tissus.

On passe un moment à se contenter du peu de plaid qui nous couvre tous les deux. Je ne souhaite qu'une chose : plonger dans un profond sommeil. Néanmoins, rien ne m'y aide, je suis frigorifié, malgré le radiateur dans le salon, qui réchauffe un minimum la pièce.

Asher remarque mon agacement.

- Qu'est-ce que tu as ?

Ses sourcils bruns sont froncés.

J'admets :

- J'ai toujours froids.

Il jette un coup d'œil autour de lui, puis fini par s'agiter un peu.

- Viens.

Surprise, je pose les yeux sur l'un de ses bras qui se soulève pour pouvoir m'amener un peu plus proche de son corps. De cette façon, la couverture nous réchauffe correctement, tous les deux.

Ma joue repose naturellement sur son t-shirt, accompagnée de ma paume posée à plat contre ses abdominaux. Son bras s'est logé dans mon dos. Je ne cherche pas plus à comprendre dans la position dans laquelle nous nous trouvons, le sommeil m'emportant désormais pour de bon.


* * *


La respiration sur laquelle je m'étais calée il y a un instant, s'accélère. Elle s'accentue de plus en plus. Très vite suivie d'un violent sursaut.

Je me réveille alarmée. Je reviens sans tarder à la réalité. Les cheveux d'Asher sont collés sur son front, recouvert de sueur. Ses sourcils sont froncés comme l'autre fois et son t-shirt est visiblement humide. C'est manifestement un cauchemar qu'il est en train de faire.

La lumière de la télévision diffuse encore une faible clarté à la pièce. Il s'est endormi lui aussi.

- Ash ?

Je commence par l'appeler doucement, sans risquer de le brusquer.

- Asher ?

Cette fois, ces paupières papillonnent. Il n'a pas encore pris conscience que ce n'est qu'un rêve.

- Ash, c'est un cauchemar.

D'une voix angoissée, mais toujours endormi, il s'inquiète :

- Hailey ?

Je l'observe en attendant qu'il refasse surface. Rapidement, il m'ordonne terrifié :

- Sors de cette bagnole, c'est dangereux !

Je ne comprends rien.

- Asher, tout va bien. Je ne suis pas dans une voiture.

Il sursaute encore, plus brutalement que la première fois, en se redressant. Ses muscles sont tendus, sa mâchoire tressaute, puis ses doigts agrippent solidement mes cuisses, comme s'il cherchait un point d'ancrage.

Je pose mes doigts gelés délicatement sur ses joues. Son regard tombe dans le mien.

- Est-ce que ça va ?

Il ne répond rien, mais son regard intense répond à sa place. Il est clair que ça ne va pas du tout.

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