📽️[7]
<< cruauté >>
-Bokuto-san je-
-Oh non nous sommes repartis sur Bokuto-san, Keiji ? Sérieusement...
Keiji rougit jusqu'aux oreilles alors qu'il enfilait son col roulé noir après leur séance de jambes en l'air. Il fit une moue adorable.
-Désolé il faut que je prenne l'habitude de t'appeler Kotaro ahah.
Quelque chose frappa Bokuto d'un coup dans le comportement de son copain. Keiji était très calme dans cette situation, beaucoup trop calme. Et si... Keiji n'était pas tout aussi angélique qu'il ne laissait paraitre ? Le jeune volleyeur eut un doute sur son désormais petit ami. Une lueur d'effroi pouvait être perceptible dans son regard.
Keiji était quelqu'un de réfléchit, mais jamais il n'aurait été d'un calme presque effrayant au beau milieu d'un jeu sanglant où chaque seconde les rapprochait un peu plus de la mort. Son souffle se coupa rien qu'en imaginant son amant être à la tête de tout cela.
-Kotaro ? Est-ce que tout va bien ?
-O-oui ce n'est rien j'ai... j'ai cru entendre quelque chose...
Keiji sourit et prit sa main dans la sienne.
-Mmm nous ferions mieux de ne mettre à la recherche des autres tu ne crois pas ?
Kotaro hocha la tête, peu rassuré finalement de rester aux côtés de Keiji. Mais il n'avait pas le choix s'il ne voulait pas éveiller les soupçons de Keiji.
Est-ce que depuis tout ce temps, Akaashi Keiji aurait été l'acteur du siècle ?
-Kotaro.
Il sursauta à nouveau, la lueur d'effroi dans le regard qui n'échappa pas à Akaashi qui fit cependant semblant de ne pas la voir.
-Allons y...
-Est-ce que tu te sens bien ?
-Difficile de se sentir bien quand à tout moment on risque de se faire décapiter voire pire Keiji.
Akaashi soupire en serrant sa main
-trouvons vite les autres qu'on parte tous d'ici.
...
Atsumu après autant de temps à tourner en rond trouva une issue qui semblait l'amener dans une autre aile du bâtiment.
Il serra le fusil dans sa main droite, son cœur battant à mille à l'heure, il avait presque du mal à percevoir l'environnement tellement son cœur battait la chamade.
-Mais qui avons nous là ?
-qu'est-ce que-
Il se tourna vers l'origine de cette voix.
-Atsumu.
-qu'est-ce que tu fais là...?
-tu n'as pas respecté le contrat.
-de quoi est-ce tu parles ? De quel contrat tu parles ?!
-Je dois m'être trompé de personne... Et merde fait chier! Bien maintenant tu en sais de trop de toute façon je n'ai plus le choix.
-De trop ? Mais enfin je-
-LA FERME !
La personne en face fronça les sourcils, lui assenant un coup sur le derrière de la tête sans un mot de plus. Il avait peut-être fait une boulette et il ne fallait pas prendre de risque pour le moment
-Il faut vraiment que je me dépêche, murmure le traître en froncant les sourcils.
La boucherie allait commencer et il ne devait pas rester dans les parages au risque d'être pris au milieu de ce spectacle.
Il se mordit la lèvre, s'il s'avérait qu'il s'était trompé comme il le pensait le boss le tuerait.
...
-Réunion maintenant !
Les hommes armés, engagés pour tuer les participants se rassemblent en voyant l'heure.
-Nous avons eu le signal du boss, tout se passe comme prévu et nous les avons tous isolés au maximum. On ne saurait pas faire mieux.
-Nous n'avons pas pu tous les séparer...
-Certains oui et les autres sont maximum par deux. Nous pouvons lancer l'offensive désormais dans quelques minutes.
Tous hocherent la tête frénétiquement, un peu excités à l'idée de pouvoir enfin agir.
-Vous savez tous ce que vous avez à faire.
-Pouvez vous rappeler le plan initial du boss ?
-par groupe de deux ou trois vous allez les rabattre vers le laboratoire expérimental. Trois s'ils sont deux comme Sakusa et Osamu par exemple. Et après-
-C'est un peu bancal... Nous devons devrions peut-être changer de plan.
Une voix arriva par derrière les hommes d'âge mûr.
-Eh bien messieurs vous comptez désobéir au maître après la somme qu'il a versé pour vous ? Quelle tragédie. Je vais devoir en référer au boss...
Les hommes devinrent pâle à la vue de l'un des participants et traîtres du jeu.
-Je pensais qu'il avait était clair dans ses ordres.
Le jeune homme faisait tourner entre ses doigts une lame aiguisée avant de la faire frôler le meuble en métal à côté de lui, provoquant un bruit des plus horribles pour les oreilles. Quelques étincelles pouvaient être aperçues du à la friction des deux, faisant sourire davantage le traître.
-On ne peut réfuter les ordres du boss. Surtout pas en ce moment. Je ne sais pas ce qu'il vous prend. Peut-être avez vous peur ?
-Nous peur ? Plutôt crever !
Le jeune en avait assez, il s'avança à pas de loup vers l'homme, lui plantant à plusieurs reprises des coups de lame dans la poitrine, provoquant des giclures de sang sur ses coéquipiers.
-Crève dans ce cas je n'ai pas de temps à perdre ! Lancez l'assaut.
Le temps sembla se ralentir alors que les hommes quittèrent la pièce de rassemblement pour partir dans les différentes directions à la recherche des participants.
L'atmosphère avait radicalement changer et tous les jeunes présents au sein du bâtiment auraient pu en témoigner. Tout s'était comme arrêté, y compris les bruits glauques.
Ils retenaient tous leur souffle, ne sachant pas à quoi ils devaient s'attendre. Alors qu'ils avaient une lueur d'espoir qui grandissait au fond d'eux, une sirène retentit.
Plus qu'assourdissante, elle donnait froid dans le dos. On aurait pu la comparer à la sirène qui faisait débuter la purge dans un célèbre film d'horreur.
Les corps de tous étaient tendus au maximum, la sueur et le sang pour certain coulant le long de ceux-ci. Toutes les lumières s'éteignirent en une fraction de seconde ne laissant aucune chance aux amis de voir ce qui arrivait droit sur eux.
Les crissements des haut-parleurs se remirent en route coupant au passage le silence laissé par la fin de la sirène. Le souffle leur manquait à tous.
-mes chers invités ! Je vous annonce le début officiel de la phase nommée "cruauté". Bonne chance à tous !
Un rire digne du diable se fit entendre à nouveau. Les lèvres du maître du jeu se déformant en un léger rictus, la phase qu'il attendait le plus démarrait enfin. Il jeta un œil derrière lui décelant les bruits de pas lourds des tueurs.
Divin
-C'est quoi cette histoire...
-Sam j'ai peur on ne voit plus rien...
-ne lâche pas ma main on va s'en sortir. On va longer les murs...
Les cœurs des deux hommes semblaient presque lâcher à l'entente de voix graves venant des alentours. Un léger accent étranger pouvait être entendu. Ils n'étaient donc pas tous japonais les tueurs ?
-C'est le moment où on doit courir...
Le couple ne tarda pas en ce lieu et il essayait d'éviter les directions d'où venaient les voix.
Leur sang se glaça en entendant les premiers coups de feu. Osamu eut envie d'hurler même s'ils n'étaient pas les cibles de ces tirs, Kiyoomi l'en empêcha en tentant dans le noir de mettre sa main sur sa bouche. Ils devaient être discrets et plus malins que les tueurs.
...
-C'était quoi ça ?!
Kotaro se tourna vivement vers Keiji, ils avaient une chance certaine que malgré les lumières éteintes ils avaient un brin de clarté avec la faible lumière d'une bougie venue d'un autre temps.
-on aurait dit des coups de feu !
-La phase cruauté c'est de nous buter avec des flingues ?
-Pitié... Que tout s'arrête...
Oh tu n'as pas idée de ce que te réserve cette phase.
.
.
.
×××
Heyooo ! Début de la phase cruauté mes amours <3
Trop trop heureuse de la débuter enfin ! Nous sommes déjà au chapitre 7 wow et l'histoire n'a été qu'installee. J'ai intérêt à me bouger désormais pour vous faire ça en beauté sur encore une dizaine de chapitres max.
Je dois quand même me dépêcher sans bâcler car l'histoire doit se finir pour Halloween (si possible le dernier chapitre le 31 octobre ou 1er novembre...)
J'attends vos retours et théories as always,
Saku 🥰
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