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Logbook#21 : Yunho


Yunho soupira en voyant le ATEEZ approcher du Tempête.

Il ne le montrait généralement pas, affectant un masque de légèreté qui semblait tout rendre plus simple et le faisait passer pour un idiot par moments. Mais il se sentait mal.

C'était son credo de venir à ceux dans le besoin de soins médicaux, peu importe leur fortune ou extraction sociale. Cependant, il avait l'impression de cautionner la sauvagerie des pirates en leur venant en aide. Il était tiraillé entre deux parties opposées.

Ne permettait-il pas aux pirates de blesser plus de personnes en les soignant ?

Le vieux médecin l'avait emmené dans ses tournées d'aussi loin qu'il se souvienne, il avait participé de près ou de loin à venir en aide à ces bandits toute sa vie. Et ils restaient des humains ayant besoin d'un médecin. Pourquoi cela le choquait-il seulement depuis qu'il était sur le ATEEZ ?

Était-ce le fait de les voir lui-même, pour la première fois, s'attaquer à d'honnêtes gens ?

Ces gens étaient-ils vraiment si honnêtes, après tout ?

Yunho secoua la tête, dégoûté par son fil de pensée. Dans quelle mesure sa conscience dérivait-elle de ses principes moraux pour alléger la culpabilité qui le rongeait ?

Il ne voyait pas de solution à son problème. Ce n'était pas son absence qui allait les empêcher d'aborder des navires. S'il partait, et encore fallait-il qu'il le puisse, il les laissait dans le besoin de soins.

Quand les grapins furent lancés, Yunho préféra détourner le regard. Il hésita entre se réfugier dans les quartiers de l'équipage et dans la cuisine. Les quartiers seraient vides, et la cuisine occupée par son exécrable chef. Yunho toqua poliment et entra dans la cuisine sans attendre l'inévitable « non ». Il n'avait vraiment pas envie d'être seul avec lui-même. Pas maintenant.



Seonghwa le surprit en lui indiquant une choppe remplie d'un liquide fumant face à lui.

— Je m'attendais à ce que vous me rendiez visite, Doc... C'est une tisane à la camomille. Il paraît que ça apaise.

Yunho le remercia avec un faible sourire.

— Je vais me sentir coupable d'avoir mal parlé de vous si vous êtes aussi gentil avec moi. Que me vaut ce retournement de situation ?

Seonghwa sourit. Pour la première fois devant lui, songea Yunho.

— Je n'ai relativement rien à faire de ce que vous pensez de moi. Vous savez juste vraiment bien éplucher vos fruits et légumes. N'hésitez pas à revenir m'aider, même sans surveiller Raven.

Yunho retint un rire en fermant les yeux, ses joues tressautant malgré lui. Il était agréable parce que Yunho lui était utile ? Il était à la fois fier de ses prouesses, et ébahi par l'absurdité de ce raisonnement. Seonghwa, debout, invita Yunho à s'asseoir devant lui. Il sirota sa tisane, appréciant le liquide chaud malgré la forte température. Le silence qui s'était installé ne le dérangeait pas, jusqu'à ce qu'il entende un cri de douleur sonore. Il tressaillit suffisamment pour s'éclabousser la main de tisane brûlante et jura. Seonghwa leva un sourcil moqueur.

— Qu'est-ce que vous faites là si vous n'avez pas envie d'y être ? Personne ne vous a forcé...

— Je ne sais pas... J'avais un objectif, répondit honnêtement Yunho en s'essuyant la main avec la manche de sa chemise, avant de la replier sur son avant-bras. Et je commence à me demander si j'ai pris la bonne décision. Si je n'ai pas été un peu trop égoïste...

— Vous êtes si pur, marmonna Seonghwa, un peu étonné. Vous n'avez jamais rien fait juste pour vous si c'était au dépend de quelqu'un d'autre ?

— Non. Pourquoi être aussi détestable ? Je ne me sentirais pas mieux si quelqu'un souffre à cause de moi.

La conversation le renvoyait à ses insécurités récentes, et Yunho baissa les yeux sur sa tisane.

— C'est si différent de ce que je connais...

— Désolé, le coupa Yunho. Si je suis dans la cuisine et pas dans les quartiers de l'équipage, c'est parce que je n'ai pas envie d'y penser...

— Est-ce que je peux ouvrir mon œil ?

Il changeait de sujet, et Yunho apprécia le geste.

— Je vais vous enlever le bandage, acquiesça Yunho en s'approchant de lui.

Il le fit s'asseoir, et étouffa comme il put la lumière qui baignait la cuisine d'une ambiance chaleureuse. Puis, avec autant de légèreté qu'il le put et sans tirer un seul cheveu, il retira le pansement. Yunho avait fait de son mieux pour que la plaie guérisse correctement, laissant tout de même une large mais lisse cicatrice rouge sur l'œil du chef cuisinier.

— Attendez un peu de vous habituer à la lumière. On doit y aller progressivement.

Seonghwa expira longuement, obéissant, tandis que Yunho se rasseyait devant lui. Le menton posé dans sa paume, il observa son patient.

Ses épais cheveux noirs, lisses, lui tombaient devant les yeux, ses sourcils dessinés paraissaient détendus et l'habituel pli amer de sa bouche avait disparu. Il avait fermé les deux yeux pour être plus confortable, et avait posé son dos contre le dossier de la chaise. Il lui était bien moins antipathique ainsi. Il l'aimait bien même. Et dire que le changement venait d'un épluchage de patates...

La cicatrice attirait le regard et attisait la curiosité de Yunho.

— Comment vous êtes-vous fait ça ?, demanda-t-il poliment.

Le pli amer réapparut.

— Je suis désolé, réagit Yunho rapidement. N'ouvrez pas encore les yeux surtout !

Seonghwa rit doucement et Yunho soupira de soulagement. Le ATEEZ trembla, les deux bateaux ayant été probablement poussés l'un contre l'autre par les vagues. La structure grinça, vibra, avant de finalement se stabiliser.

— On peut peut-être se tutoy...

— Oui, le coupa Yunho avec énergie. J'aimerais bien.

Seonghwa fronça soudain les sourcils.

— Qui est là ?

Yunho allait se retourner quand le canon d'un pistolet fut enfoncé dans son crâne. L'inconnu ne répondit pas, et tira la chemise de Yunho vers le haut pour le faire se lever. Le souffle de Yunho se fit plus court et il tâcha de se concentrer.

— Yunho ? Que se passe-t-il ?

— Amène-moi à votre trésor, chuchota froidement quelqu'un dans son oreille. Ne dis rien à l'aveugle. Moins il y a de témoins, mieux c'est, pour toi comme pour moi.

— Yunho ?

Yunho ne savait vraiment pas comment réagir. Il fallait qu'il gagne du temps, qu'il réfléchisse.

— Rien. Il te faut encore un peu de temps pour t'habituer, n'ouvre pas les yeux.

Le cuisinier fronça les sourcils. Yunho distingua le long couteau de cuisine qu'il avait détaché de son fourreau à la cuisse. Le médecin devait agir. Faire quelque chose, n'importe quoi. Il ne savait pas exactement où était le « trésor » du ATEEZ. Il n'était pas sûr qu'il y en ait réellement un, l'autre navire ayant été principalement rempli de nourriture.

S'il devait être quelque part cependant, ça devait être dans la cabine du Capitaine. Yunho s'approcha de la porte de communication. S'il arrivait juste à débarrasser de la menace du pistolet si proche de son crâne, il pourrait agir.

La porte de la cuisine s'ouvrit, Seonghwa sursauta et tomba de sa chaise, et l'inconnu retira son arme. Yunho se retourna, pour voir San, un bras enroulé autour de la gorge de l'inconnu, et un pistolet dans son dos.

— Qu'est-ce qu'il fait noir ici ! Va ouvrir une fenêtre, Yunho, lui demanda San.

Le médecin arracha l'arme des mains de l'inconnu. Le pistolet était beau, avec une crosse en nacre, mais Yunho n'aimait pas les armes. Il désarma l'engin et le mit dans sa poche, avant d'aider Seonghwa à se rassoir en lui parlant doucement.

— Ne les ouvre pas, répéta-t-il à Seonghwa en posant sa main sur ses yeux.

De son autre long bras, il ouvrit habillement une fenêtre.

— Je... Je veux juste le trésor... Juste le trésor, et je pars..., supplia l'homme en tournant la tête vers San.

Le pirate secoua la tête en réponse et poussa l'homme vers la fenêtre. Yunho vit un éclair de terreur déformer le visage de l'inconnu, qui se retourna brusquement vers San pour serrer ses mains autour de son cou. L'intrus repoussa San contre l'étagère, faisant trembler tous les récipients qu'elle contenait et échapper un son plaintif au pirate. San lâcha son arme sur le sol pour attraper les deux avant-bras du voleur. Doucement, il réussissait à trouver de l'air. Mais sentant sa prise qui faiblissait, son adversaire tenta de lui cogner la tête contre l'étagère. Yunho espéra que Seonghwa n'allait pas paniquer et se précipita sur l'homme. Au moment où San réussissait à se défaire d'une des mains du voleur, Yunho l'attrapa et lui retourna le bras dans son dos, forçant l'homme à s'agenouiller. L'intrus réussit tout de même à se dégager en faisant une roulade avant, qui lui tordit l'épaule. Yunho para son coup de pied dans le genou, et San le redressa en le tirant par le col de sa chemise pour l'envoyer valser à proximité de la fenêtre. Serrant les poings, il lui envoya un coup de pied maîtrisé dans le torse. Seonghwa, l'œil gauche faiblement ouvert et la jambe tendue au parfait endroit, l'empêcha de reprendre son équilibre et San ne rencontra aucune résistance de la part de l'intrus lorsqu'il le fit passer par-dessus bord. Le jeune pirate referma directement l'ouverture, et le bruit étouffé du plongeon leur parvint.

San s'accroupit... non, ses jambes tremblantes semblèrent céder sous son poids plutôt, et il se retrouva assis contre le mur.

— Qu'est-ce qui vient de se passer ?, demanda Seonghwa sans vraiment attendre de réponse, la voix un peu plus haute et incertaine que d'habitude.

San émit un petit rire, les yeux larmoyants.

— Désolé d'être arrivé aussi tard, j'ai eu quelques difficultés à charger mon arme... J'ai abandonné au bout d'un moment d'ailleurs, je le menaçais avec un pistolet vide...

— Je vais m'occuper de toi, mais ça va faire mal, murmura Yunho.

Leur sauveur hocha bravement la tête.

— Seonghwa, je peux utiliser ton fourneau ? Tu peux commencer à ouvrir les yeux, je pense...

Seonghwa hocha la tête, et Yunho se félicita de lui avoir demandé la permission. Il fit bouillir de l'eau dans une des solides casseroles du navire, et prit une grande inspiration avant de sortir sur le pont pour aller chercher sa sacoche.



Le pont était calme. Il répondit au signe de main de Wooyoung, et fit l'aller-retour sans oser poser son regard sur le bateau ennemi. Il évita les pirates tâchés de sang qui revenaient sur le pont, chargés de coffres, en se faisant la réflexion qu'il ne toucherait pas à une seule pièce de ce trésor souillé.



De retour dans la cuisine, il sourit à Seonghwa, qui papillonnait encore un peu des yeux mais ne semblait pas gêné par sa cicatrice. Il jeta quelques morceaux de tissus dans l'eau bouillante, prévint San qu'il s'occuperait bientôt de lui et s'approcha de Seonghwa.

— Comment va-t-il ?, lui demanda-t-il.

Le regard de Seonghwa quitta difficilement San pour se poser sur Yunho, et le médecin fut rassuré de voir la pupille s'ajuster sur son visage. Il demanda à Seonghwa de suivre son doigt, et le cuisiner réussit sans ressentir de douleur.

— Parfait, lui sourit à nouveau Yunho. Il est encore trop tôt pour te faire sortir à l'air libre sans te cacher l'œil par contre... Est-ce que je pourrais t'envoyer dans la cabine du capitaine pendant que je soigne les autres ?

Seonghwa haussa les épaules et reporta son attention sur San. Ce dernier regardait dans le vague, le sang de ses mains tâchant son pantalon et le pont. Yunho était un peu surpris par la complaisance de Seonghwa, mais ne s'attarda pas dessus. Il alla découvrir une fenêtre pour pouvoir s'occuper correctement des mains de San.

Plus le temps passait, et plus les épaules de Yunho se tendaient. Les combats avaient pris fin, remplacés par des rires et chansons des pirates. Ils étaient encore trop joyeux, trop baignant dans l'adrénaline de leur succès pour se rendre compte de la douleur, alors San et Seonghwa étaient restés dans la cuisine avec Yunho. Ils se remettaient doucement de leur frayeur, en silence à l'exception de Seonghwa, qui grommelait de manière inintelligible à intervalles réguliers.

On toqua à la porte et les trois hommes levèrent la tête de leur tisane à la camomille.

— Le Vice-Capitaine demande à te voir, Doc !, cria Lyris à travers la porte. Il attend devant une cabine du Tempête.

Yunho hocha la tête pour lui-même, conscient que Lyris ne pouvait le voir et attrapa sa sacoche. Devant la porte, il s'arrêta. Sa main tremblait légèrement, et sa respiration s'était accélérée. Il allait voir... Il allait voir ce qu'il s'était passé. Il ne pourrait plus se voiler la face. Les quelques fois précédentes, il savait que ça avait été des abordages faciles. Les opposants, peu expérimentés au combat, n'avaient pas beaucoup résisté... Mais cette fois...

— Yunho, appela San. Attrape, ajouta-t-il quand il se fut retourné.

Il lâcha sa sacoche et récupéra au vol un premier, puis un deuxième projectile.

— Des bonbons. Personnellement, ça me calme quand j'en prends un avant une représentation.

Yunho déballa l'un des petits cubes de son papier protecteur et le mit en bouche avec un petit sourire. Il était touché par le geste, qui l'apaisa un peu. Il observa une seconde San, qui hésitait à partager ses sucreries avec Seonghwa. Il les aimait bien, réalisa-t-il. Vraiment.

Il expira longuement, laissa le bonbon fondre un peu sur sa langue avant de carrer les épaules et de sortir.



Mingi attendait effectivement, nonchalamment appuyé contre la porte d'une cabine d'où Yunho percevait des pleurs enfantins.

— Qu'avez-vous fait ?, demanda Yunho.

Il n'avait pas pu s'empêcher d'être accusateur, et Mingi le perçut à son expression assombrie.

— Vérifie juste qu'ils vont bien, répondit Mingi en ouvrant la porte.

Yunho entra, conscient que Mingi observait la scène avec une expression impassible. Un homme entravé gisait au sol, une enfant pleurant sur son torse. Yunho s'approcha, et chercha le pouls de l'homme. Régulier, de même que sa respiration. Yunho soupira de soulagement et redressa la tête vers la petite.

— Qu'allez-vous faire à Père ?, demanda la gamine, qui réussit à être menaçante malgré ses larmes et ses yeux rouges.

Yunho releva les yeux et essaya de l'apaiser d'un sourire.

— Je suis médecin, dit-il simplement en remarquant les liens trop serrés de l'homme, qu'il détacha. Je m'appelle Yunho. Et toi ?

— Je ne parle pas aux étrangers, répondit-elle entre deux respirations irrégulières, alors qu'elle essayait d'arrêter de pleurer.

— Tu as posé la première question, remarqua Yunho.

La fillette haussa les épaules, ou prit simplement une respiration plus profonde, Yunho ne réussit à le deviner.

— Est-ce que tu peux quand même me dire ce qu'il s'est passé ?, continua Yunho.

La petite hocha la tête, effaçant les dernières larmes sur son visage en essuyant sévèrement son visage.

— Il y a un pirate qui est entré et a demandé l'argent. Père n'a pas voulu, et il avait même réussi à étrangler le pirate. Mais lui, là, dit-elle en pointant Mingi, m'a attrapée et a menacé Père de me couper le doigt s'il ne lâchait pas le pirate et qu'il ne donnait pas la clé du coffre. Alors, Père - pour qui je compte plus que ses diamants, dit-elle fièrement, - lui a tout donné. Et le pirate a essayé de voler les diamants et il a frappé Père avec la bouteille !

La dite-bouteille, en métal, avait roulé à côté d'un coffre ouvert.

— Et toi, tu vas bien ?

La petite hocha la tête, et baissa à nouveau les yeux sur son père.

— Et lui ?, demanda-t-elle, la voix vacillante.

— Ça devrait aller, répondit Yunho avec un petit sourire apaisant.

Une fois l'homme réveillé et allongé sur son lit, et la petite récompensée du deuxième bonbon que possédait Yunho, Mingi referma la porte de la cabine et se dirigea sans un mot vers la cale. Yunho le suivit, n'ayant aucun mal à tenir le rythme de ses longues enjambées. La faible luminosité ne lui permettait pas de correctement la distinguer, mais Yunho devina une large trace de sang dans le dos du Second.

— Tu es blessé ?, demanda-t-il en indiquant la tâche.

— Non.

— Ce n'était pas toi, reprit Yunho. Tu ne lui as rien fait...

Mingi laissa échapper un ricanement, mais ne s'arrêta pas avant qu'ils ne soient arrivés dans la cale. Ils restèrent un moment silencieux, le temps de s'habituer à la faible luminosité.

— A ton avis, il reste assez à manger pour un voyage d'une semaine d'une quarantaine de personnes ?

Yunho plissa les yeux.

— Ça devrait aller, si ils se rationnent un peu, dit-il après réflexion. Pourquoi est-ce que tu ne t'es pas défendu tout à l'heure ?

— Ça m'a l'air plutôt évident, répondit Mingi en s'enfonçant dans un coin plus sombre.

— Je sais reconnaître quand j'ai tort !, le suivit Yunho.

Mingi ricana encore avant de se tourner vers Yunho, qui ne distinguait pas grand-chose d'autre que ses deux yeux brillants.

— Je ne l'ai peut-être pas blessé, lui, dit Mingi d'une voix glaciale. Mais j'en ai tué d'autres. Que ce soit aujourd'hui ou par le passé.

Yunho resta coi. Evidemment. Il se trouva stupide. Il ne savait plus vraiment où se mettre. Mingi ne détourna pas le regard de son visage pendant un long moment.

— Je ne suis certainement pas un sain, continua finalement Mingi en avançant plus dans l'ombre encore, pas plus que le reste de l'équipage. Alors prends tes distances avec nous, si tu ne l'acceptes pas. Tu es sur un navire pirate. Pas sur un bateau de croisière, ou dans une attraction.




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Ce travail est aussi disponible, sous le même nom, sur mon compte AO3. J'en suis l'unique auteure.

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