Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 18, ou comment visiter les serres [Corrigé]

La première chose que je remarquai fut la chaleur étouffante et humide régnant dans les lieux et la lumière naturelle, filtrée, mais bien présente. Puis j'englobai l'endroit d'un regard. De nombreuses plantes étaient soigneusement alignées dans des rangées entières, des légumes poussaient dans de larges parcelles de terre, à côté de champs entier de blé et de maïs et, au fond, de nombreux arbres fruitiers tapissaient les murs. J'aperçus aussi, loin derrière les champs, des enclos renfermant de nombreuses bêtes que je ne reconnaissais pas. Les lieux étaient peuplés de monde : la plupart étaient des travailleurs aux uniformes gris tandis que quelques-uns, habillés en noir, devaient être des prisonniers pour petits délits, travaillant sous l'œil des soldats portant des masques à gaz.

Chacun s'affairait, les mains dans la terre ou tenant une brouette, cueillant des fruits ou plantant des graines. Je fis quelques pas en avant, émerveillée par cette lumière chaude, par le vacarme ambiant que provoquaient les machines, les animaux et les insectes... je n'aurais jamais cru les serres aussi peuplées de vie alors qu'elles provoquaient la mort à tant de personnes

— Cyanna ?!

Je sursautai et me redressai. Un homme avec une combinaison grise se précipitait vers moi. Si son visage en partie déformé, ses sourcils froncés et son expression inquiète ne se démarquait pas des autres travailleurs, il était bien le seul à avoir des yeux si identiques aux miens. Je courus vers lui.

— Papa !

Sans réfléchir, j'arrachai mon masque à gaz, le balançai par terre et sautai aux bras de mon père. La stupeur de me voir laissa place à la joie et il me serra contre lui avec force, comme s'il ne croyait pas que je sois réellement là. Je fourrai ma tête dans son cou en luttant contre les larmes qui menaçaient de couler. Au bout de quelques instants, il s'écarta sans pour autant me lâcher. Un éclat de colère passa dans ses yeux.

— Mais qu'est-ce que tu fais là ? rugit-il. Tu ne devrais pas être là. L'air... ! Remets immédiatement ce masque !

Je sentis son inquiétude et ne pu m'empêcher de sourire, si heureuse de le voir près de moi. Je posai la main sur son bras en le rassurant :

— Tu sais bien que ça ne risque rien si je ne reste pas longtemps. J'avais besoin de te voir, papa.

Il acquiesça, sachant que j'avais raison et trop heureux de me voir pour protester. Sentant un mouvement derrière moi, je me retournai face à Evan. Son propre masque pendant à son cou et il tenait le mien dans sa main. Contrairement à ce que je craignais, il ne me demanda pas de le remettre et, à la place, tendis la main à mon père.

— Vous devez être Peter Macghille ? Enchanté de faire votre connaissance.

Mon père ne bougea pas tout de suite, son regard allant d'Evan à moi avant de faire le chemin inverse. Il arqua un sourcil dans ma direction et je m'empourprai, craignant qu'il comprenne plus de choses que je ne le voudrais. Les deux hommes finirent par se serrer la main.

— Et vous êtes... ? demanda mon père.

— Capitaine Evan Glover, monsieur. Votre fille et moi, nous sommes...

— Amis, le coupai-je en faisant les yeux ronds. Et colocataires.

Je lançai un regard noir à l'intéressé, n'osant même pas imaginer ce qu'il voulait dire. Il me rendit un sourire innocent, avant d'annoncer qu'il allait faire un tour de surveillance. Je compris qu'il nous laissait un peu d'espace privé pour discuter. Mon père m'ébouriffa les cheveux en le regardant partir :

— Colocataires, hein ?

— Oh, ça va, souris-je en rougissant.

— Bon, plus sérieusement, reprit-il. Qu'est-ce que tu viens faire ici ?

J'hésitai, réfléchissant à ce que je pouvais lui dire, à quels bobards je devais raconter et quelles vérités je devais cacher. Mais à la place, ma langue se délia toute seule et je déballai tout sans rien omettre. J'eus l'impression de retomber en enfance, quand je lui expliquai mes misères de la journée et qu'il m'écoutait attentivement. Là, cachés par les plantes, ma voix masquée par le bruit environnant, je lui expliquai tout. De ma montée chez les Or jusqu'au jour même, en passant par tout ce qui m'était arrivé, avec les rebelles, les soldats, la directrice et, bien sûr, Evan. Pas un seul moment il ne m'interrompit ou ne cessa de m'écouter attentivement.

Je lui racontai tout, parce qu'au fond de moi je savais qu'il était bien la seule personne à qui je pouvais me confier. Je parlai vite, sachant que le temps nous était compté, mais n'omis aucun détail important. Je finis par lui expliquer mon entrevue avec la directrice ce matin puis ma descente ici et mon étrange impression qu'il s'était passé quelque chose de grave. Je me tus, la gorge sèche d'avant tant parlé, et remarquai du coin de l'œil des gardes se diriger vers nous. Je me figeai, de peur que mon père ait des ennuis en ayant interrompu son travail pour moi. Seulement, Evan intercepta les hommes, leur lança quelques phrases que je n'entendis pas et ils rebroussèrent chemin. Ma respiration se relâcha.

Je me retournai vers mon père qui me fixait et semblait méditer sur mes paroles.

— Cyanna, finit-il par murmurer d'une voix si basse que je dû me rapprocher pour l'entendre. Je sais à quel point tout cela doit être très dépaysant. Laisse-moi juste te dire... personne n'est ton ami. Les ministres et la directrice ne le sont pas plus que les rebelles. Quant à cet Evan... reste sur tes gardes, d'accord ? Tu es danger, à chaque instant. Tu es surveillée, écoutée et observée. Personne ne peut nous entendre ici, mais ne parle plus jamais comme ça. Tu dois... tu dois tout faire pour rester dans les bonnes grâces de la directrice, tu comprends ? Elle n'hésitera pas à t'éliminer si tu deviens trop problématique.

— Mais... protestai-je d'une voix cassée. Mes sœurs... tes filles, ils les ont prises ! Je dois faire quelque chose. Je dois les sortir de là. Je dois faire quelque chose contre ce putain de gouvernement qui se croit tout permis !

Il jeta un regard inquiet autour de lui et je me figeai, consciente que j'avais légèrement élevé la voix. Si mes paroles étaient entendues par qui que ce soit, nous serions tous les deux morts avant le lever du soleil. Il prit mes mains entre les siennes, la bienveillance brillant dans ses yeux :

— Alors, lutte, ma fille. Lutte comme je te l'ai toujours appris. En ne t'appuyant que sur toi-même, car tu es la seule personne dont tu es sûre de pouvoir faire confiance. Lutte dans l'ombre, en silence, en secret, sans t'afficher. Les rebelles croient t'avoir enrôlée. La directrice pense que tu lui es fidèle. Tu es dans une situation stratégique. Tu peux choisir quel camp tu rejoindras.

— Mais... quel camp est le bon ?

Il m'attrapa par les épaules et me serra contre lui.

— Le tien, souffla-t-il contre mon cou. Le seul bon camp est le tien.

Je me blottis contre lui, parcourue par un soulagement que je n'avais pas ressentis depuis que j'avais quitté les sodiums. Mon père savait toujours employer les bons mots pour me rassurer et me réconforter. Je me redressai, les yeux humides :

— Merci, papa. Tu crois que...

Je me tus et me figeai. En une seconde, j'avais oublié ce que je voulais dire, les yeux fixés sur un point derrière lui. Mon père fronça les sourcils et se détacha légèrement de moi.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Tu... dis-moi que ce n'est pas ce que je crois...

Car c'était impossible. Impossible que j'aie vu cette mèche de cheveux roux si reconnaissables dans un endroit comme celui-là. C'était sans doute quelqu'un d'autre. Ça devait être quelqu'un d'autre. Mon père suivit mon regard et je le vis pincer les lèvres.

— Cyanna, je...

— Non, murmurai-je. Non...

Je m'échappai brusquement de son emprise et fonçai à travers la serre, slalomant entre les travailleurs. Plus j'approchai et plus mon sang se glaçait. Une fille était agenouillée dans la terre, vêtue d'une combinaison grise informe de laquelle se détachaient des cheveux roux. Je m'avançai, les yeux écarquillés.

— M... Millie... ?

La fille leva la tête. C'était bien elle. Mais elle était si différente ! Son regard bleu semblait éteint, souligné de cernes et son visage était poussiéreux. Elle fronça les sourcils, surprise. Son regard glissa sur mon pantalon impeccable, mon haut en satin et mes cheveux soignés. Je la vis ravaler ses émotions.

— On se connait ? Lança-t-elle d'un ton détaché.

Je tombai à genoux à côté d'elle, les larmes dévalant mes joues, partagée entre la joie de la voir et l'effroi qu'elle soit ici.

— Millie... Qu'est-ce que tu fais là ?

— Ce que je fais ? répéta-t-elle d'une voix acerbe en montant un peu trop dans les aigus pour paraître crédible. Je prends des vacances, ça se voit pas ?

Elle ne me regardait pas. Elle continuait de s'affairer, les deux mains dans la terre, mais j'aperçus un tremblement dans ses doigts. Je posai la main sur son bras.

— Tu... travailles aux serres ?

— Parce que ça t'intéresse ? s'écria-t-elle en se dégageant de ma poigne d'un mouvement brusque. Je me demande si tu comptais venir me voir, un jour.

— Mais pourquoi ? Tu es... tu es chez les Zinc. Tu devrais pouvoir...

Ma voix se brisa et la rouquine finit par lever les yeux vers moi. Ils étaient embués. Pleins de peur, de douleur, de peine et de déception. Elle secoua la tête.

— Pouvoir quoi ? murmura-t-elle. Je n'ai plus rien. Mes parents font comme si je n'avais jamais existé. Je n'ai pas d'argent, pas de vêtements, pas de nourriture. Ma meilleure amie m'a oubliée, occupée à sa nouvelle vie brillante. Je ne sais rien faire. Tu es bien placée pour savoir que je dois faire ce qu'il faut pour avoir de quoi vivre. Enfin... tu étais bien placée.

Je fermai les yeux et pris une longue inspiration. Je me rendis compte que, plongée comme je l'étais dans ma nouvelle vie et ses complications, j'en avais très peu pensé à Millie et ce qu'elle avait dû elle-même affronter. Elle qui m'avait toujours passé de l'argent en douce, qui se rendait à tous mes combats en sachant que ça lui attirerait des ennuis, qui ne m'avait jamais laissée tomber, était en train de travailler ici pour avoir de quoi manger, au péril de sa vie. J'en avais le cœur brisé et emplis de culpabilité.

— Tu finis ta session dans combien de temps ? Lui demandai-je d'une petite voix.

Je ne pouvais pas la faire sortir immédiatement. En travaillant aux serres, on s'engageait pour une période donnée et on ne pouvait pas quitter les lieux avant.

— Dans... une semaine. Je voulais une petite session au départ pour... pour voir.

— Très bien. Ecoute moi Millie, je viendrais te voir quand tu sortiras. Et je... je t'aiderais, ok ? Tu n'auras plus à revenir ici. Il faut juste que tu sois forte et que tu tiennes une semaine. Tu peux faire ça pour moi ?

La jeune fille acquiesça, les larmes aux yeux et s'écroula dans mes bras. Je la serrai contre moi, essuyant mes propres larmes et la rassurai avec des mots doux. Millie était sans doute la fille la plus sensible et délicate que j'ai eu l'occasion de connaître. Il était hors de question que je laisse ce monde la détruire. Nous discutâmes encore quelques minutes avant qu'Evan ne m'interpelle, me signalant qu'il était temps de partir. Je serrais une dernière fois Millie dans mes bras, avant de revenir vers Evan. Il était à côté de mon père, discutant avec lui à voix basse. Tous deux me lancèrent un regard perçant quand j'arrivais qui me fit me demander s'ils n'étaient pas en train de parler de moi.

— Papa, dis-je en me tournant vers l'intéressé. Promets-moi de prendre soin d'elle. Elle a besoin... de quelqu'un.

— Bien sûr, Millie fait partie de la famille.

— Merci.

J'aperçus les gardes s'agiter autour de nous et je compris que nous nous étions trop attardés ici. Tout le monde semblait à fleur de peau et je serrai le bras de mon père :

— Qu'est-ce que... qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?

Les deux hommes échangèrent un long regard silencieux qui me fit froncer les sourcils. Que me cachaient-ils ?

— Evan t'expliquera, lança mon père. Maintenant, va-t'en ou on va tous avoir des problèmes.

J'acquiesçai. Il avait raison, il était temps. Mais il était si dur de lui dire au-revoir ! Je me jetai à son cou, reniflant son odeur une dernière fois.

— Fais-moi savoir quand tu sors de là, papa. On pourra discuter. J'ai tellement besoin de toi...

— Je sais. Sois courageuse, ma fille. Et quoi qu'il se passe, peu importe quel camp tu choisis, je serai toujours avec toi.

Evan m'agrippa l'épaule et me tira vers la sortie. A contre-cœur, je le suivis. Je lui devais bien ça. Tout son corps était crispé, son regard distant et il semblait avoir hâte de quitter les lieux. Alors je lui emboîtai docilement le pas, englobant les lieux d'un dernier coup d'œil. J'avais beau savoir que cet endroit était mortel, je ne pouvais m'empêcher de l'admirer.

Evan me fit passer par une porte et nous fûmes accueillis par la lumière froide et le silence assourdissant auquel j'étais habituée. Nous dûmes passer trois sas de décontamination pour pouvoir sortir, prenant plusieurs douches brulantes et laissant nos vêtements dans des incinérateurs. Une fois récurés de la tête au pied, on nous remit des combinaisons grises en attendant de trouver mieux et enfin, nous pûmes sortir.

Je retrouvai Evan à l'extérieur, occupé à tripoter un objet entre ses doigts, concentré dessus comme s'il comportait tous les secrets du monde. J'approchai de lui et, aussitôt, l'objet disparu dans la poche de sa combinaison. Il me tendit la main en désignant la porte de sortie.

— Allez-viens, on ne traine pas ici.

— Je ne comptais pas trainer ici, rétorquai-je en prenant sa main.

Il me guida jusqu'à la porte de sortie et, ensuite, dans le couloir de l'étage des sodiums. En marchant aussi proche de lui, je ne put m'empêcher de remarquer que son odeur si agréable à laquelle je m'étais habituée avait disparue. Foutues douches ! Il m'adressa un regard intrigué et je m'éloignai aussitôt de lui, me demandant si je ne l'avais pas reniflé un peu trop ostensiblement.

Alors que je me dirigeai vers les ascenseurs, Evan m'intercepta.

— Escaliers.

Je clignai des yeux, surprise. Sans me laisser le temps de l'interroger, il ordonna aux gardes de nous attendre ici puis m'entraina vers la porte des escaliers. Je ne dis rien, supposant qu'il avait une bonne raison pour ce changement soudain. Il me fit monter un étage puis deux, avant de s'arrêter sur une marche spécifique. Là, il prit une grande inspiration et se tourna vers moi.

— Les escaliers sont un des seuls endroits où on peut parler sans risque.

— La directrice a dit qu'ils étaient très surveillés, observai-je.

— C'est exact. Mais la caméra et le micro de cet étage ne fonctionnent plus depuis des années.

Je vois. Il ne s'était pas arrêté ici sans raison. Mais pourquoi diable voulait-il me parler sans risque ? Il était le bras droit de la directrice, tout ce qui me concernait finissait dans ses foutus rapports !

— Cyanna, reprit Evan d'un ton grave. Il y a eu un attentat aux serres, deux jours plus tôt. C'est pour cette raison que tout le monde est autant à cran là-bas.

— Quoi ? m'exclamai-je levant les yeux vers lui, horrifiée. Et tu ne le savais pas ?

L'homme passa une main dans ses cheveux avec une inquiétude visible. Il secoua la tête sans me regarder.

— Non. Ce n'est pas... ce n'est pas monté jusqu'à moi. Ecoute, c'est une fille Platine qui s'est fait exploser. Je suppose que la directrice a voulu étouffer l'évènement en le cachant même aux plus hautes sphères.

Je frissonnai. Oui, c'est bien quelque chose que la directrice pourrait faire. Car si le peuple savait que les rebelles avaient étendus leur branche même dans les étages les plus haut... ça allait amener au chaos général, peut-être même à une rébellion encore plus forte. Et pourtant, les rebelles étaient bel et bien partout. La ministre de l'Éducation en était la preuve... et moi aussi.

Comme j'aurais aimé pouvoir partager tout ça avec Evan ! J'aurais aimé pouvoir lui faire confiance... mais je savais que je ne le pouvais pas. Pas comme ça.

— Ils... pourquoi cette fille s'est tuée ? murmurai-je. Pourquoi dans les serres ?

— Comme symbole, je suppose. Pour dénoncer ce qu'il se passe là-bas. C'est bien une façon de faire des rebelles. Dès que ceux qui travaillent là-bas sortiront, les rumeurs commenceront à circuler.

Je fronçai les sourcils, comprenant seulement ce qui me troublait tant. Non pas l'évènement, pourtant dramatique, ou les répercussions que ça pourrait avoir. Non, ce qui me troublait, c'était Evan. Il avait dit « les rebelles » et non pas « les terroristes », comme la majorité des gens de l'étage en Or. Je pris une petite inspiration.

— Pourquoi tu me racontes ça ? Pourquoi tu veux que je le sache ? La directrice serait contre.

— Je sais. La directrice... elle a toute ma dévotion. Je lui suis fidèle, mais ton père voulait absolument que je te raconte ça. Je fais une entorse au règlement alors ne me le fais pas regretter. Ce sera la seule chose qui n'ira pas dans mon rapport.

J'acquiesçai, bien décidée à ne pas lui causer d'ennuis à cause de ça. J'appréciais son geste mais en étais la première surprise. Alors pour mon père, Evan acceptait de mentir à son boss ? Dis donc, il voulait faire bonne impression auprès des beaux-parents, lui.

Sans me prévenir, l'homme tourna les talons et commença à descendre les marches. Je dû presque courir pour le rattraper et marchai à ses côtés, lui jetant un regard en coin.

— T'es vraiment un mystère, toi.

Il ne me regarda pas, les yeux fixés devant lui. S'il restait toujours impassible, j'arrivais à deviner qu'il était plongé dans ses pensées.

— Je sais, répondit-il d'un ton absent. C'est pour ça que je te plais, je me trompe ?

Je fronçai les sourcils et voulus protester qu'il ne me plaisait pas, mais nous savions tous deux que c'était faux. Encore une fois, il avait raison à mon sujet. Et ça m'agaçait. Je marmonnai une insulte qu'il fit semblant de ne pas entendre et nous finîmes notre chemin en silence.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro