Garp Monkey était de très bonne humeur ce jour-là. Son café avait un bon goût, fort comme il faut, et il avait réussi à acheter ses gâteaux préférés, des cookies de la marque King. Ils étaient à la fois croustillants et moelleux, un peu chauds parce qu'il venait de les passer au micro-onde. Bon, cela ne valait quand-même pas ceux de la boulangerie de Yassop, mais ces biscuits lui avaient toujours apporté du réconfort, que Garp en ait besoin ou pas.

Ce jour-là, dans son bureau à l'école Vogue Sunny, le directeur était en pleine réflexion. Il avait bien envie d'organiser une sortie scolaire pour la classe des CP, comme son petit-fils lui avait demandé, mais il ne savait pas trop quoi faire. Ce n'étaient pourtant pas les idées qui manquaient mais il voulait innover, que les enfants aient des paillettes dans les yeux.

« Des paillettes ? Oh mais oui bien sûr ! »

Se frappant le front, Garp se mit à rire, heureux de son idée. Vite, il sortit de son bureau, non sans avoir croqué dans un dernier cookie pour la route. Ses pas le menèrent tout droit à la salle des professeurs et il ouvrit la porte avec un grand fracas, sans prendre le temps de frapper. La seule personne présente dans la pièce, Scarlet, sursauta devant cette arrivée imprévue. Pourtant, avec un tel directeur, il fallait s'attendre à beaucoup d'événements à risque pour le cœur.

« - Bonjour ! Scarlet, Tashigi n'est pas là ?

- Non, monsieur, elle surveille la récréation. Je vais bientôt la remplacer.

- Ah oui, c'est vrai. Eh bien, dis-lui de venir dans mon bureau dès qu'elle peut, j'ai une idée pour sa classe et je veux absolument le lui dire aujourd'hui.

- Oui, monsieur, je n'y manquerai » sourit Scarlet.

Le directeur s'en retourna dans son bureau aussi rapidement qu'il était venu et la maîtresse des CM2 ne put s'empêcher de sourire. Celui-là, il ne manquait pas d'énergie quand il s'y mettait ! Dès que Tashigi revint de la cour, Scarlet ne manqua pas de lui donner le message de Garp et c'est ainsi que madame Capitaine se rendit au bureau du directeur à toute allure, avant la fin de la récréation. Une odeur de café et de gâteaux flottait dans l'air, tandis que l'homme était affalé sur sa chaise, en train de dormir. Il se réveilla aussitôt et son visage s'illumina aussitôt.

« - Ah, Tashigi, te voilà ! Tu as fait vite.

- Oui, monsieur, j'ai fait de mon mieux. Vous vouliez me voir ?

- Bien sûr, je voulais te parler d'une idée que j'ai eu pour organiser une sortie pour tes petites têtes et leur faire voir du pays ! Mon petit-fils me tannait aussi...

- C'est vrai que je voulais organiser une sortie pour les CP, mais une nouvelle que je n'ai pas encore pu faire. Vous avez une idée ?

- Pour leur envoyer des paillettes dans les yeux, il n'y a qu'un seul moyen, Tashigi. »

Une semaine passa et c'est ainsi que Tashigi se rendit avec sa classe au conservatoire. Garp avait accepté de l'accompagner pour l'aider à gérer tout ce petit monde et ce n'était vraiment pas de refus compte tenu du nombre. Vingt-sept enfants de six ans tous ensemble, c'était un groupe suffisamment difficile à gérer comme ça, surtout à deux. Encore que parfois, Tashigi trouvait que le directeur Garp était pire que n'importe quel enfant mais elle se gardait bien de lui faire la réflexion, son poste était trop important pour risquer de le perdre bêtement. L'homme devait être bien content de faire une sortie aussi, surtout en compagnie de son petit-fils, Luffy.

« Bon Luffy, reste tranquille un peu ! »

Parfois, des scènes absolument incroyables avaient lieu entre le grand-père et le petit garçon, ce dernier ne se laissant pas faire malgré l'autorité de son aïeul. Tashigi n'osait cependant pas rire ouvertement. Elle se contentait la plupart du temps de s'occuper des autres enfants, n'intervenant pas lorsque le directeur était impliqué dans des discussions avec Luffy. Cela montrait qu'il existait un lien profond entre eux et c'était vraiment adorable.

Quand la troupe arriva au conservatoire, le propriétaire des lieux les attendait déjà. Il ne s'agissait de rien de moins que Tesoro Gild, un homme qui avait su se faire un nom en partant de rien. C'était également le père de Koala, même si on ne retrouvait aucun trait de l'homme chez sa fille. S'il eut un rapide geste de la main pour Koala, Tesoro s'adressa à tous les enfants. Après tout, il était le maître des lieux, il connaissait l'endroit mieux que personne.

« Bienvenue à tous dans le conservatoire Gild ! présenta-t-il. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous présenter nos locaux et peut-être même quelques artistes, qui sait ! »

Le conservatoire était un lieu particulier, puisqu'il était là pour promouvoir le spectacle et l'art sous toutes ses formes. De nombreux domaines s'y rencontraient et c'était un haut lieu de culture à Sabaondy, facilement accessible car Tesoro avait voulu que les personnes les moins aisées puissent se payer un billet. Dès que les enfants pénétrèrent dans la salle principale avec une immense scène, Tashigi comprit ce que Garp avait voulu dire par des étoiles dans les yeux. Naturellement, l'univers du spectacle attirait les petits. La maîtresse était heureuse d'avoir pu réaliser cette sortie.

« - Ce serait trop chouette de jouer aux pirates ici, murmura Luffy.

- C'est clair, renchérit à voix basse Zoro. C'est super grand !

- Et les gradins, ça pourrait faire la mer » compléta Nami, approuvée par les autres.

Ils faisaient travailleur leur imagination et c'était très mignon à voir. Tesoro leur racontait l'histoire des lieux, comment était la salle quand il l'avait récupérée, quelles améliorations il avait apporté au fil du temps et quels spectacles allaient être produits prochainement. Il arrivait plutôt bien à se mettre à la portée des enfants et ceux-ci l'écoutaient attentivement, certains éléments perturbateurs se faisant parfois rabrouer par Garp un peu violemment. Tashigi se montrait moins rude mais toute aussi intransigeante quant à la discipline des enfants.

Ils rencontrèrent plusieurs artistes de talents. D'abord, c'est la mère de Koala et donc la femme de Tesoro qui vint se présenter à la classe. Elle se nommait Stella et elle avait une voix en or. Les enfants prirent plaisir à l'écouter, surtout qu'elle reprit également quelques chansons de Soul King, un chanteur particulièrement en vogue actuellement. Koala était très fière de sa maman et Tashigi ne put empêcher un petit sourire d'apparaître sur son propre visage. Puis, ses yeux se posèrent sur Kobby et elle fut triste de perdre cette petite étincelle de joie.

« Ce n'est pas sa faute » répétait-elle dans sa tête, sans grand succès.

Heureusement, une autre personne vint montrer ses talents aux enfants. Il s'agissait de Viola, la mère de Tama, une danseuse spécialisée plus particulièrement dans le flamenco. Elle fit une démonstration rapide sur la scène et proposa même aux enfants d'essayer. Ce fut un moment particulièrement drôle, la plupart des élèves n'étant pas très doués pour cet exercice. Même Garp voulut bien jouer le jeu, provoquant un fou rire général qu'il créa volontairement. Tashigi était persuadé qu'il pouvait faire bien mieux. Elle-même finit par danser après quelques supplications d'élèves. Ce n'était pas son élément de prédilection comme le kendo mais c'était une bonne expérience.

Ensuite, les enfants croisèrent par hasard la mère de Cavendish, la sublime Boa, une personne travaillant en tant que modèle. Cela surprenait de croiser un mannequin au conservatoire, un peu moins quand on savait que cette grande dame faisait du théâtre. On voyait bien de qui Cavendish avait hérité ses traits délicats. La mère ne passa que peu de temps avec les enfants avec qui elle n'était visiblement pas très à l'aise de toute façon.

« Une femme d'argent, ça, murmura Garp à Tashigi. Et pourtant, c'est une grande dame. »

Le directeur avait un certain talent pour juger les gens, aussi, elle ne se hasarda pas à le contredire. Heureusement, Tesoro était toujours là et proposa aux enfants de s'amuser un peu sur la scène. Tashigi reprit un peu les rênes et demanda à sa troupe de s'installer dans les gradins, puis de dessiner la scène avec un spectacle de leur choix dessus. Les petits bouts s'attelèrent au travail sous son regard attentif et aussi sous celui de Garp qui semblait vraiment bien s'amuser, autant que les enfants en fait.

« - Ils sont appliqués, dis donc ! s'exclama-t-il. Tashigi, c'est une réussite !

- Je suis contente que cela se passe aussi bien. C'était une belle idée de votre part. Monsieur Tesoro, je vous remercie également d'avoir accepté.

- Je vous en prie, c'est un plaisir de recevoir la classe de ma petite Koala. »

Après l'exercice des dessins, il était temps de visiter un autre lieu du conservatoire. Tesoro les entraîna dans la galerie des portraits. Si le nom était intriguant, il s'agissait simplement d'un grand couloir où des photos de personnalités célèbres de Sabaondy étaient accrochées. Parfois, il s'agissait même de peintures et les enfants prirent plaisir à admirer ce qui s'offrait à eux.

« - Eh papy, qui c'est ? demanda soudain Luffy.

- De qui tu parles, morveux ? répliqua Garp.

- J'arrive pas à lire, c'est qui la dame rousse là ? Elle a l'air cool ! »

Les autres enfants se rapprochèrent, curieux, et Tashigi fit de même. La femme du tableau était sublime, une rouquine aux tâches de rousseur et au doux sourire, vêtue d'une robe blanche. La maîtresse trouvait que cette personne lui faisait penser à quelqu'un, mais ne parvenait pas à savoir qui. Tesoro n'avait pas répondu, il semblait attendre la décision de Garp. Ce dernier avait perdu son habituelle frivolité et son regard était devenu dur. C'était si rare de le voir sérieux !

« C'est une auteure... ou autrice, je sais plus ce qu'on dit ! En tout cas, elle écrit des livres et vous êtes encore trop petit pour les lire. Voilà. »

La réponse parut suffire à Luffy qui se désintéressa aussitôt du portrait. Garp retrouva sa bonne humeur et fit comme si de rien n'était. Le reste de la journée se déroula très bien et ce fut une véritable réussite pour la classe des CP. Tashigi se posait tout de même des questions sur la femme du portrait et elle n'osa pas demander à Garp, sans bien comprendre pourquoi. Elle se promit d'effectuer des recherches sur cette personne et les livres qu'elle avait écrits, au moins pour satisfaire sa curiosité personnelle. La mémoire lui reviendrait peut-être alors.

Durant cette même journée, Mihawk se rendit à un énième atelier. Shanks n'avait pas oublié de le prévenir, fort heureusement pour cette fois. Les rendez-vous de dernière minute, ce n'était vraiment pas le genre du professeur de kendo. En plus, il n'avait pas spécialement à se presser pour le midi puisque Zoro était en visite au conservatoire pour la journée et que Perona mangeait à la cantine. C'était parfait, surtout que ses premiers cours de la journée ne commençaient qu'à quinze heures. Pas besoin de se presser aujourd'hui ni de se lever extrêmement tôt, tout allait bien.

En se présentant à l'annexe, Mihawk constata qu'il n'y avait que Shanks et Edward, cet homme aux mille enfants. Ce n'était sans doute que temporaire, d'autres personnes arriveraient sûrement bientôt. Après les avoir salués brièvement, le Dracule s'installa tranquillement, comme il en avait l'habitude maintenant. Il n'aurait jamais pensé que de telles réunions pourraient lui plaire, mais il fallait croire que sa vie à Sabaondy le rendait plus sociable.

« - Bon, nous sommes tous là, on peut commencer !

- Tous là ? s'étonna Mihawk. Mais Shanks, nous ne comme que deux !

- Eh oui, pour cette fois, il n'y a pas grand monde, je l'admets, sourit le rouquin. Tout le monde avait des bonnes excuses... Mais pas toi curieusement. Pourtant, je l'aurais parié.

- Très spirituel, vraiment.

- Oh, je te taquine. Et toi Edward, je crois bien que tu n'as jamais manqué une réunion depuis que je te connais. Exact ?

- Exact, mon cher Shanks. Je n'ai pas de temps libre en trop pourtant mais ça fonctionne alors pourquoi est-ce que je me priverai de venir ?

- Très bon raisonnement, mon cher. Eh bien, vos disponibilités à tous les deux ont-elles changé ? »

Le début de la réunion fut très rapide, d'autant qu'il n'y avait aucun changement notable dans les situations d'un père ou de l'autre. Mihawk était surpris qu'un atelier puisse avoir lieu en étant si peu nombreux, mais il songea que c'était sans doute l'occasion de connaître un peu mieux Edward, ce géant au grand cœur, avec un bel esprit de famille.

« - Alors, comment vont les enfants ? Allez Mihawk, on commence par toi !

- Eh bien, je crois que ça va. Zoro est vraiment très ami avec Luffy et sa petite bande, ça me fait plaisir, il n'avait jamais été si attaché à quelqu'un avant.

- En même temps, c'est dur de ne pas aimer Luffy, déclara sérieusement Shanks. Il est si adorable ce gamin, si déterminé, si naturel. Hum, pardon, continue.

- J'avais oublié que tu faisais partie du fan club ! C'est vrai qu'il est mignon ce gosse. Perona a trouvé des amies aussi, même si elle en avait d'autres dans notre précédente ville. Je crois qu'elle apprécie une demoiselle du nom de Sugar notamment et parfois, elle joue avec Kuina aussi de ce que je sais.

- Oh, la fille de Tashigi... la maîtresse qui fait des cours de kendo avec toi ?

- Exactement. Elle est plutôt douée.

- C'est vrai que Tashigi pratique ce sport, je l'avais oublié, se rappela Edward.

- Et elle a l'air d'apprécier le nouveau professeur, souffla Shanks avec un sourire mutin.

- En plus d'agence de recrutement et d'agence immobilière, tu veux aussi faire agence matrimoniale, mon ami ? soupira Mihawk.

- Oh, c'était pour plaisanter... Hum, et toi Edward, tes enfants vont-ils bien ?

- Les sept sont toujours en forme. Mes petits Kiku et Haruta en CP se portent comme des charmes. Puis les cinq grands, ça va. Marco arrive à bien gérer ses frères, je suis fier de lui. Il est tellement responsable alors qu'il n'est qu'en CM2.

- C'est vrai que c'est un bon petit gars !

- Dis-moi Edward, c'est peut-être déplacé comme question... mais comment as-tu eu envie d'adopter autant d'enfants ? Enfin...

- Je comprends ta question, Mihawk. C'est vrai que c'est troublant j'imagine. Vois-tu, il y a fort longtemps, j'ai été marié à une belle femme, le genre de beauté sauvage du nom de White, qu'on homme comme moi ne devrait pas avoir la chance de rencontrer. On s'était promis qu'on fonderait une famille ensemble. Mais... la vie nous a séparé.

- Je suis navré, toutes mes condoléances.

- Non, elle est encore vivante je crois, dans une autre ville sûrement. Nous n'étions pas faits pour être ensemble, c'est tout. Après elle, je n'ai pas eu envie de me remettre en couple... Je n'ai toujours pas envie d'ailleurs, mais je voulais avoir des enfants. C'est là que ma route a croisé celle de l'orphelinat.

- Un beau hasard, sourit Shanks.

- Je ne te le fais pas dire. D'abord, j'ai adopté Marco, puis Vista et Tatch. Ensuite, c'était Izo et Kiku qui sont réellement frères. Puis Haruta. Et je n'avais pas spécialement prévu d'en avoir d'autre, mais Ace est venu à moi et je n'ai pas pu refuser. »

Edward souriait avec tellement de force que Mihawk ne pouvait que croire qu'il aimait tendrement chacun de ses enfants, comme s'il était de son propre sang. Ces gosses avaient eu la chance de croiser le chemin de cet homme extraordinaire, qui leur avait offert une vie incroyable et une famille unie. Cela faisait chaud au cœur et tandis qu'il continuait de parler de ses fils, le professeur de kendo sentait son sourire fleurir sur ses lèvres. Les pères continuèrent de parler de leur amour pour leurs enfants et Shanks ne fut pas en reste avec Luffy. Sa relation avec le garçon était forte également. Le temps passa finalement très vite et l'atelier dura aussi longuement que d'habitude.

Un bruit sourd se fit entendre au loin, comme quelqu'un qui frappe à la porte. C'était étrange car personne n'était attendue et les jours de réunion, l'annexe ne servit à personne d'autre. L'adjoint au maire imagina qu'il s'agissait d'un technicien qu'il avait totalement oublié et qui devait passer pour réparer un des plafonniers, comme il le demandait depuis un mois déjà. Shanks partit donc ouvrir la porte et étonnement, il fut assez rapide à revenir, son visage indiquant un certain malaise.

Un homme le suivait et Edward fronça des sourcils en le voyant. De toute évidence, il n'était pas détesté mais pas non plus forcément apprécié ici. Mihawk se rappelait l'avoir déjà vu à l'école mais il dut creuser profondément dans sa mémoire pour trouver de qui il s'agissait. C'était le père de Kobby, Smoker Colonel, un officier de police. C'était aussi le père de Kuina, l'ancien mari de Tashigi si Mihawk se souvenait bien. Il avait l'air terriblement sérieux.

« - Bonjour, salua-t-il brièvement. Je ne vais pas vous embêter longtemps.

- Salut Smoker, ça fait longtemps ! fit Edward, détendant l'atmosphère. Alors, tu ne viens plus ?

- Eh non. Tu sais, je vais bientôt me marier.

- Alors, ça y est, tu officialises enfin tout ça avec Hina ? s'enquit le géant.

- Il serait temps. Nous avons déjà un enfant.

- Félicitations, sourit Shanks. Je suis content pour tous les deux.

- Est-ce que tu comptes nous inviter ? glissa Edward.

- Si vous recevez bientôt un carton d'invitation, alors c'est le cas.

- J'adore les mariages, avoua le banquier. Ce sont de beaux moments... mais quand on est juste invité, c'est mieux, il n'y a pas toute l'organisation, je me trompe ?

- En effet, c'est une sacrée galère, soupira Smoker. Bon, je passais vraiment rapidement, au revoir.

- Au revoir » le saluèrent les trois autres.

Il était venu et reparti si vite, avec une information importante mais qu'il avait délivré brièvement. De toute évidence, il n'avait plus sa place ici. Shanks avait expliqué à Mihawk qu'il n'y avait pas de gentil ou de méchant dans cette histoire, ce qui était logique mais que cela créait tout de même des tensions. Le Roux avouait ne pas arriver à se comporter naturellement avec Smoker, pas depuis sa rupture avec Tashigi. Pour autant, c'était une bonne personne, mais cela restait compliqué.

En sortant de la réunion, Mihawk regarda le ciel, si bleu. En regardant attentivement, on pouvait pourtant y voir quelques petits nuages. La vie n'était pas toujours simple, il fallait simplement faire avec. Lui-même en savait quelque chose, une expérience qu'il gardait au fond de son cœur, avec l'espoir d'en sortir plus grand un jour.