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Dans les bras de la Mort

Il s'agit du 6ème texte et du dernier de mon atelier. Ici, il fallait réécrire un de ses textes et en faire ressortir le manque. Pour ce texte... il s'agit d'une réécriture de Vers un ciel plus bleu. Donc, ceux qui sont sensibles, ne sont pas obligés de lire. 

_Tuyau_, tu dois lire l'autre histoire avant de lire celle-ci XD, sinon tu vas rien comprendre. 

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Il était une fois deux jeunes enfants qui vivaient de rêves et d'étoiles. L'un, le petit frère, était immature et aimait s'amuser, désespérant ses parents par son comportement. L'autre, le grand frère, était plus mature pour son âge, très doux, agréable et profondément gentil, surveillant son cadet afin de lui éviter les ennuis.

Très tôt déjà, l'aîné savait lire, écrire, parler, au grand comble de son frère qui avait appris bien plus tardivement, ce qui faisait de lui le prodige de la famille et le baby-sitter du dernier. De ce que voyait son petit frère, le grand lui semblait toujours être préféré, recevant plus de jouets, plus d'attention, plus d'amour de ses parents, alors que lui, il était toujours délaissé à ce rang de second, passant toujours après son frère. Pourtant, étonnamment, il ne détestait pas son grand frère. Même s'il jalousait sa position et ce qu'il recevait, il l'adorait, son frère lui donnant à chaque fois ses cadeaux, ses affaires, prétextant toujours une excuse différente.

« J'ai bien assez de jouets », disait-il de sa petite voix enfantine.

Ou

« Tu es mon petit frère adoré, c'est normal que je te les donne ».

Ou encore

« Un jour, de toute façon, tout te reviendra. Donc, je peux te les donner maintenant ».

Et ses phrases étaient toujours accompagnées d'un joli sourire.

Et pourtant, si seulement...

« Votre fils est gravement malade et nous ignorons, bien malgré nous, ce qu'il a, nous n'arrivons pas à en déterminer la cause. Il ne lui reste que quelques mois à vivre. Je suis désolé », annonça le médecin aux parents, à part.

L'aîné, alors âgé d'uniquement neuf ans, venait d'apprendre qu'il allait bientôt mourir, écoutant en cachette la conversation derrière la porte. Ses rêves de voler dans le ciel et de devenir astronaute étaient complètement brisés sachant qu'il ne pourrait jamais dépasser l'année de ses neuf ans.

« Pourquoi ? », demanda sa mère, désespérée et désemparée.

Un silence de quelques secondes s'ensuivit avant que le médecin ne reprenne la parole.

« Des poumons défectueux de ce qu'on peut voir. Il risque d'avoir de plus en plus de mal à respirer au cours des mois à venir. Le mieux serait de vivre dans un endroit où l'air est beaucoup plus pur, peut-être y a-t-il une chance que sa maladie ralentisse, le temps que nous trouvions un remède ? Mais il y a peu d'espoir », avoua sincèrement le docteur.

Le grand frère secoua la tête et retourna s'asseoir sur une chaise dans la salle d'attente, déserte à cette heure-ci, tournant sa tête vers le ciel d'un bleu limpide, sans nuages. Il le regarda, se questionnant sur la mort. Qu'était-ce ? Était-ce juste dormir paisiblement comme son grand-père ? Partir vers un voyage sans retour ? Lui-même ne comprenait pas véritablement le sens du mot « mort » à part qu'il suscitait de la tristesse et qu'on ne voyait plus jamais les autres. D'autres interrogations lui vinrent à l'esprit durant ce moment si tranquille. Allait-il partir sans douleur ? Allait-il souffrir ?

Oui.

Il souffrait énormément. Sa respiration s'aggravait de mois en mois, devenant de plus en plus douloureuse au fur et à mesure. Tout cela était difficile à supporter, mais il l'avait fait pour ses parents et son petit frère, n'étant pas au courant de sa maladie.

Celui-ci était devenu jaloux de l'attention et des cadeaux qu'il recevait des adultes. Mais il ne savait pas, il ignorait sa condition et c'était peut-être pour le mieux. Il ne voulait pas lui avouer qu'il irait rejoindre leur grand-père dans le ciel. Il avait peur aussi. Peur de partir, peur de laisser ceux qu'il aimait derrière lui, peur de la Mort.

Néanmoins, il ne se laissa pas abattre et ne se lamenta pas, il tenta, bien au contraire, de profiter de la vie comme il put, passant son temps à jouer avec son frère ou avec ses parents, n'allant plus à l'école. Il réussit à convaincre son frère sur ce sujet d'y réussir, qu'il y trouverait plein d'amis.

Si seulement, il pouvait continuer à regarder ce ciel bleu. Le ciel était sa passion, il avait tellement envie de le découvrir, de l'explorer dans ses moindres recoins, à travers tout le globe.

Cependant, le temps rattrape vite et en quelques mois, sa condition physique s'était considérablement dégradée.

Transféré à l'hôpital d'urgence, on lui mit plein de tuyaux partout, dont un sur la bouche pour, soi-disant, l'aider à respirer.

« J'ai mal », dit-il simplement.

Était-ce donc si douloureux de vivre parfois ? Il tourna la tête, comme dans son souvenir, vers la fenêtre et se perdit dans le bleu du ciel.

Plusieurs jours passèrent et sa respiration, malgré les appareils, devenait de plus en plus ardue, la vie s'éteignant dans ses yeux. Il se sentait partir, il n'en pouvait plus de souffrir autant. Il savait que ses parents l'aimaient, il le savait mais il n'arrivait plus à supporter toute cette douleur. Chaque gorgée de souffle était un supplice pour lui. Il sentait lentement sa conscience s'endormir...... La porte de la chambre s'ouvrit et ce fut son petit frère qui entra, ne l'ayant pas vu depuis un certain temps, ayant arrêté de compter les jours. Dans un regain d'énergie et d'espoir, il le regarda s'installer sur le lit, à côté de lui.

« Grand frère, tu fais quoi ? »

Son petit frère lui avait posé cette question tout en contournant le lit et en montant dessus, dos à la fenêtre.

Le grand frère lui sourit, comme il avait si bien l'habitude de le faire. Mais ce sourire était si triste, rempli de chagrin.

Il leva difficilement la main et la posa sur la tête du cadet avant de la caresser comme il le faisait d'habitude.

« Grand frère, pourquoi t'as pas l'air bien ? T'as plein de tubes qui te sortent des bras ! Ça fait mal ? Pourquoi tu portes un masque sur le visage aussi ? Dis, tu vas rentrer ? »

La dernière question fut posée d'une toute petite voix alors que sa main continuait de le cajoler.

« Je... Je ne suis pas sûr de pouvoir... rentrer à la maison cette fois-ci... petit frère... » articulait-il avec difficulté.

Sa respiration était douloureuse et compliquée.

« Dis... Tu seras sage avec papa et maman ? » s'enquit-il.

Le petit acquiesça et des larmes perlèrent à ses yeux.

« Ne pleure... pas... Là où je vais... est un monde... meilleur... on m'a... dit » continuait l'aîné tout en chassant les gouttes qui coulaient du visage du plus petit.

Son frère secoua la tête et attrapa sa main, la posant sur sa propre joue.

« Tu as promis- tu as promis- tu as promis qu'on irait voir le ciel ensemble... » sanglotait-il.

L'autre le regarda et sourit amèrement.

« Je... serai toujours... là pour le voir... avec toi... Je te le... promets ».

L'autre secoua la tête d'un air négatif.

« C'est maintenant que je veux le voir avec toi !! Et... Et... Et... »

Sa phrase se termina par des pleurs. Il finit par se calmer rapidement.

« Ne t'en fais pas... On se reverra plus tard... je serai une étoile... mais... je veux... qu'on se revoit... tard... d'accord ? »

Le cadet hocha la tête, retenant ses sanglots.

« Dis..., murmura l'aîné en reportant son regard sur le ciel, tu penses... que peut-être là-bas... le ciel est encore plus bleu... »

Ses paroles devinrent de plus en plus inaudibles tout comme sa respiration. Il ferma les yeux, tournés vers le ciel bleu, un sourire apaisant sur le visage, s'endormant doucement et paisiblement pour une fois.

Des bras de Morphée, il glissa dans ceux de la Mort.

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