Ici, c'est le 3ème texte, et donc réécriture d'un de nos textes en compagnie de Cotierna

Un jour, je finirai cette réécriture XD, qui d'ailleurs est basée sur l'histoire Aide-moi. 

_____________________________

Comme tous les jours, Nancy, une jeune fille de 20 ans, ses cheveux noirs regroupés en une queue de cheval, se rendait chez cette grand-mère avec qui elle avait sympathisé. Elle l'avait rencontrée sur le marché, l'aidant à porter ses courses puis avaient fait connaissance. Depuis, elle venait lui rendre visite de temps à autre pour prendre de ses nouvelles.

Arrivée au chalet, de la neige recouvrant tous les alentours, ses yeux marron zieutèrent rapidement, cherchant un signe de vie apparent dans cette petite maisonnée, située en haut de la vallée. Cette fois-là, elle sentit un frisson qui remonta le long de son dos comme une sorte de pressentiment. Elle avait notamment eu la désagréable impression d'être observée, ne trouvant pourtant rien de suspect derrière elle.

Elle secoua la tête et chassa ces mauvaises pensées. Elle se dirigea vers la porte en bois de frêne et hésita à toquer, comme si son instinct lui chuchotait de s'enfuir à toutes jambes. Elle cligna des yeux puis se décida finalement à frapper sept fois le battant, un signe qu'elles avaient instauré pour affirmer que c'était bien Nancy à la porte. Celle-ci s'ouvrit, laissant apparaître sur le seuil la grand-mère, un air sympathique et doux affiché sur le visage. Un sourire sincère se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle vit la jeune fille. Elle lui intima rapidement d'un geste de sa main fripée à rentrer. Nancy jeta promptement un coup d'œil puis ne perdit pas une minute dehors, dans ce froid glacial, et entra.

La chaleur de l'endroit la réchauffa et lui permit de se mettre un peu plus à l'aise. Toutefois, ce mauvais pressentiment continuait de lui tarauder l'esprit, l'empêchant de complètement se détendre, la laissant presque sur ses gardes. Elle sursauta brusquement lorsque la personne âgée posa sa main sur son épaule, d'un air qui se voulait rassurant :

« Qu'y a-t-il mon enfant ? Tu sembles apeurée et si pâle... Aurais-tu vu quelque chose d'étrange sur le chemin ?

- Non, non, juste une impression étrange... mais rien de grave », rassura-t-elle.

La grand-mère l'invita à venir s'asseoir et passer l'après-midi avec elle, à discuter de tout et de rien, devant un thé chaud et quelques petits gâteaux tantôt croustillants tantôt moelleux.

Le reste de la journée se déroula agréablement, malgré la sensation d'épiement qui persistait. Cependant, au moment de rentrer chez elle, Nancy remarqua que c'était impossible de retourner dans la vallée.

« Il neige de ouf !, s'exclama-t-elle, comment vais-je pouvoir rentrer chez moi ?

- Tu peux rester ici pour la nuit, proposa la vieille dame.

- Vraiment ? Cela ne vous dérange pas ?, insista la jeune fille.

- Non, j'ai une chambre d'amis, ne t'en fais pas », lui sourit-elle.

La discussion se clôtura ainsi et la nuit venue, elle se rendit dans cette chambre afin de pouvoir y dormir en toute tranquillité.

Dans la nuit, entre minuit et 2h du mat (car ce sont des horaires tout à fait convenables), elle entendit un bruit suspect, ce qui la réveilla en sursaut. Il s'agissait de coups répétés, un peu lointains, et elle décida de suivre la source du bruit, l'empêchant de dormir correctement. Elle se leva, évidemment, et, tout en écoutant ce son étrange, elle descendit dans la salle à manger avant de comprendre qu'il provenait de la cave. Cet endroit lugubre et propice à tous les meurtres possibles et inimaginables semblait être le lieu d'origine de ce bruit. Plus elle se rapprochait de la cave, plus le bruit devenait important et fort, comme si quelqu'un creusait.

Elle descendit les escaliers grinçants de la cave, tout en s'étant armée auparavant, au cas où, d'une ventouse (idéal dans une situation dangereuse).