Prunelles d'amour
L'onde ambrée de l'astre du jour baigne l'abîme opalin des profondes chimères
Le soleil embrasse les cieux de ses rayons d'or et les nuées sont les berges
De ses tendres embruns satinés dont les brillants éclats submergent
Doucement les célestes rivages ivoirins de flots et de lumière
L'empyrée se brouille et les panaches argentés se moirent du matin
Orage d'aurore au large des rives saphirines et constellées de minuit
La tempête fait rage et siffle alanguie les douces lueurs infinies
De l'étoile à l'aube empyréenne et de ce vaste océan de satin
L'étain de l'olympe est jaune et marin de ses foudres diluviennes
De ses mélodies lumineuses qui tombent comme une averse
Dont les gouttes délicieuses ne se noient jamais et déversent
Des farandoles bigarrées d'espace et de notes qui viennent
Murmurer au creux des méandres angéliques
Chanter à l'éther onces de beaux mots d'amour
Caresser la voûte céleste d'une voix de velours
Les roses du matin sont les larmes édéniques
Mais voilà que les nuages dans ces torrents de merveille
S'avinent et se colorent des minauderies safranées
D'ardentes étreintes et de fleurs désormais fanées
Au cœur éburnéen des limbes qui embrassent le soleil
Et plus rien dans les cieux
Sans le moindre bruit
Le jour s'est évanoui
Dans la nuit de tes yeux
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