Cheveux d'ange
L'éden se pare d'un manteau d'ivoire et de silence
D'aiguilles d'émeraude, d'esquilles d'épines prasines
Les bosquets câlinent l'éternel de leur brillance
L'aquilon s'éteint, les rameaux soufflent et s'inclinent
Au détour de quelques vagues d'albâtre et de brume
Le courant porte la toison alezane de ton visage d'ambre
Ta chevelure virevolte comme un nuage de plumes
Naïade céleste, mon regard s'éperd dans les flots de décembre
Le voile de tes songes mouille l'olympe de sépales bruns
Oui femme des astres, tu es la fleur de l'opale et des embruns
De mes pensées chamarrées
J'ai de vermeilles comètes, des centaines de planètes dans les yeux
Des étoiles dans l'abîme de mon cœur enamouré
Et la lune dans mes cieux
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