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Chapitre 47

Le choc et la tristesse assaillirent Astia d'un seul coup. 

Comment avait-elle pu lui mentir tout au long de ces années ? Prétendre l'aimer, la soutenir et maintenant vouloir sa mort ? Que lui avait-elle fait pour mériter ça ? Des larmes coulèrent sans bruit le long de ses joues.

— Mais pourquoi, Cassandre, qu'est-ce que je t'ai fait ? hurla Astia, en pleurant.

La reine, loin d'être affectée par la souffrance de sa filleule, souriait toujours et avança lentement vers le Gorrac, suivie de ses troupes.

— N'as-tu toujours pas compris qu'il ne s'agissait pas de toi, qu'il n'en avait jamais été question ?

La jeune Terrienne réalisa soudain son erreur fatale.

— Mes pouvoirs ! s'exclama la jeune femme, horrifiée. Tout ceci était organisé depuis le début !

— Eh oui, et on peut dire que j'ai été patiente ! Seize ans à te surveiller et à me faire passer pour la gentille tata, lâcha la reine d'une voix cinglante. Un véritable calvaire !

Le Gorrac se mit à grogner sourdement, découvrant une rangée de crocs acérés. Helvius se retourna, cherchant désespérément un moyen de fuir.

— Astia ! Elle gagne du temps, regarde !

La jeune fille le regarda sans comprendre. Se retournant, elle croisa les regards perdus de ses amis, qui se préparaient au combat.

Seuls dix mètres les séparaient maintenant d'une mort certaine.

Par sa faute, ils allaient tous mourir, et cela lui était insupportable. La tristesse se mua d'un seul coup en colère. Ses cheveux se soulevèrent de ses épaules quand elle regarda de nouveau son ancienne amie.

— Je te déconseille fortement de faire ça ! lui hurla cette dernière d'une voix menaçante. Mes archers vous ont en joue et tu as beau avoir beaucoup de pouvoirs, tes amis, eux, n'ont pas le même don. Jamais tu n'arriveras à les sauver tous !

En parlant, elle leva le bras droit. Aussitôt des dizaines d'archer prêt à tirer, sortirent des fourrés environnants, en les menaçant.

Les cheveux d'Astia retombèrent brusquement sur ses épaules.

— Nous devons nous rendre, admit-elle à l'intention de ses amis. Je suis désolée, si j'avais compris plus tôt... Tout ceci ne serait pas arrivé.

— Ce n'est pas ta faute, comment aurais-tu pu prévoir ça ? lui dit Helvius doucement, en lui caressant les cheveux.

Tarus, les poings serrés, fixait Lirria, toujours auprès de la reine, tête basse.

— C'est surtout elle, la responsable ! Elle nous a tendu un piège ! J'aurais dû vous faire part de mes doutes à son sujet, reconnut-il, désemparé.

— Ne t'inquiète pas pour elle. Quelque chose me dit qu'elle n'obtiendra jamais ce qu'elle veut, dit en souriant Irfric, en regardant la jeune traîtresse peiner à suivre à pied les soldats qui s'approchaient.

Les soldats s'avancèrent en formant une nasse autour d'Astia et de ses amis.

Le Gorrac, nerveux, grogna de plus belle, sa mâchoire claquant dans le vide. Il était impatient d'en découdre.

— Calme-toi, lui fit tristement Astia en le caressant tendrement.

Des projectiles ronds volèrent dans la direction d'Astia et de ses amis et s'écrasèrent au sol près d'eux, dégageant un épais gaz vert.

— Couvrez-vous le nez et la bouche ! hurla Astia en tirant sur son haut pour recouvrir son visage.

Irfric, dans un incroyable réflexe, réussit à intercepter un projectile, qui repartit vers le lanceur, mais le mal était déjà fait : le Gorrac s'écroula le premier, rapidement suivi de l'ensemble du groupe.

Seul le petit lémurien réussit à se sauver discrètement.

* * *

Astia revint à elle en sursaut.

Un liquide froid lui éclaboussait le visage et s'insinuait dans son nez. Peinant à reprendre son souffle, elle fut brusquement prise d'énormes quintes de toux et mit plusieurs minutes à respirer normalement.

— Enfin ! Tu es réveillée ma puce, s'exclama Cassandre, un seau à la main, d'une voix mielleuse.

Astia, hagarde, émergea difficilement. Ses vêtements trempés la firent frissonner. Elle était ligotée à un poteau, au centre d'une pièce sombre, certainement à l'intérieur de la prison. Son rythme cardiaque s'affola quand elle réalisa, qu'aucun de ses amis n'était présent. Seule son abominable marraine était présente.

— Tu n'as pas été facile à retrouver ! Sans cette petite sotte, je t'aurai encore perdue !

Astia jeta un regard noir à sa geôlière :

— Tout n'était qu'une mascarade alors, un moyen de me surveiller, chère tata ! hurla-t-elle, hors d'elle.

Son ennemie fit quelques pas vers la table et se servit un verre d'un liquide violet.

— Je devais m'assurer que tu avais bien hérité des pouvoirs de l'arbre. Mais après toutes ces années, je te pensais, comment pourrais-je dire, inutile. Je ne sais toujours pas à qui je dois ta venue, mais sans cette personne, je n'aurais jamais réalisé ton potentiel ajouta-t-elle, un sourire aux lèvres.

Astia se mordit l'intérieur de la joue. Comment avait-elle pu être si aveugle ? Jamais, elle n'avait eu le moindre doute... sur Cassandre ou sur Mariana. Quelle naïveté ! Sa vie entière n'était qu'un mensonge. Elle n'avait été qu'une simple marionnette durant toutes ces années...

— Mais en quoi mes pouvoirs peuvent-ils t'aider, chère marraine ? Tu contrôles déjà pratiquement l'ensemble des territoires d'Imia. En quoi ma venue change-t-elle quelque chose pour toi ?

Mais en posant la question, Astia comprit qu'elle connaissait déjà la réponse. Hésitante à formuler à voix haute ses déductions, elle bredouilla.

— Pour... pour la cérémonie du Don, n'est-ce pas ?

Un sourire cruel illumina le visage de la reine :

— Sans cela, tu n'aurais pas atteint le potentiel de ton pouvoir avant des années, et c'est maintenant que j'en ai besoin.

— Mais pour quoi faire ?

— Tu le verras bien assez tôt, patience, susurra la reine d'un air mystérieux, en s'approchant d'Astia, une fine lame à la main.

D'un geste net et précis, elle entailla légèrement le bras de sa captive puis déposa une goutte de sang dans une petite fiole remplie d'un liquide bleu.

Au contact du sang, le liquide se mit à étinceler d'une couleur dorée.

— Parfait ! s'écria la sorcière en reposant la fiole sur la table.

Elle tapa dans ses mains. Un garde entra précipitamment et s'inclina respectueusement.

— Oui, ma reine, que désirez-vous ?

Elle le regarda avec dédain.

— Ramène la prisonnière et méfie-toi d'elle commença-t-elle, semblant hésiter sur la marche à suivre.

Elle alla chercher dans la petite armoire, contre le mur, une boîte contenant de minuscules baies rouges et en tendit une à son garde.

— Fais-lui avaler ça pour plus de sûreté, ça devrait l'affaiblir suffisamment, le temps que la cérémonie commence.

Le garde s'inclina, saisit le petit fruit et s'approcha d'Astia qui détourna la tête le plus possible, en serrant les mâchoires.

— Tu crois vraiment pouvoir me résister, s'amusa l'homme en lui saisissant violemment le visage.

Il appuya fortement sur les joues de la jeune fille, l'obligeant à ouvrir la bouche et introduisit la baie au fond de sa gorge puis lui referma les mâchoires de force, l'obligeant à avaler.

— Bien, dit l'usurpatrice, maintenant au cachot ! Et à ce soir, ma chérie, ricana-t-elle en la voyant partir.

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