| 2 | Mission
Je me poste devant la secrétaire, celle-ci me jette un bref coup d'oeil avant de taper sur son clavier d'un air monotone.
L'imprimante s'allume et commence à photocopier des fiches.
C'est pour moi.
La secrétaire recule son siège et prend les fiches avant de les insérer dans un dossier et de le ranger dans son tiroir.
Et moi ?
Je racle ma gorge mais je n'ai le droit qu'on même regard dédaignant de tout à l'heure.
Elle commence à me chauffer elle !
Celle-ci continue de taper sur son clavier arborant toujours la même posture. Je reste devant le guichet planté comme une conne à attendre mes papiers.
- Euh.. Je pourrais/
- Si vous pouviez attendre deux secondes que je finisse mon travail ce serai très aimable à vous mademoiselle. Affirme la secrétaire d'un ton de reproche.
Elle continue d'ecrire sur son ordinateur.
Elle est gonflé celle-là !
Je regarde autour de moi et trouve des chaises plus loin. Je me dirige vers elle et m'assois dessus, les jambes croisés.
Elle aurait pu me proposer de m'asseoir. Pfff.. Elles sont toutes les mêmes, elle se tapent le Chef avec leurs bonnet G leurs grosses pastèques collé au derrière et elles se prennent pour les reines.
Ma chère, tu apprendras très vite que tu peux redescendre aussi vite que tu es montée.
Elle me lance un bref coup d'oeil et je lui lance un regard noir.
J'espère qu'elle a lu dans mes pensées cette sale mégère.
Le téléphone sonne. Elle décroche et répond sans se soucier de moi qui attend mes papiers de missions.
Je n'écoute pas vraiment la conversation mais j'ai vaguement compris que c'était un de ses proches.
Je serre mes points. Elle commence à me péter le casque celle-là.
J'attends mes papiers et l'autre en profite pour appeler son mari ou sa mère ou je sais pas qui !
Je ne sais pas qui l'a embauché mais à par le physique je ne lui vois pas de qualité.
Je cherche une quelconque occupation en attendant. Je vois des magazines et en prend un. Je l'ouvre et tombe sur "Si vous voulez une peau plus douce achetez ce lubrifiant".
Je ferme d'un coup sec le magazine et me précipité sur un autre. Cette fois je prends la peine de regarder la page de couverture "Le nouveau PDG de IKS aussi intelligent que beau nous offre une interview".
C'est vrai qu'il est super canon, et puis c'est rare de voir des gens aussi jeunes réussir déjà leurs vies. Je suis sur qu'il a la vingtaine tout au plus. Et moi qui me disait que j'ai toute ma vie pour gagner de l'argent et trouver l'amour.
Quand je vois ce jeune garçon devenir PDG à seulement la vingtaine....Je me sens vieille.
Je feuilleute le magazine jusqu'à tombé sur la fameuse interview. Je lis l'article "Mattiew Quarter, le démon des affaires ! À seulement 21 ans, Mattiew obtient le poste de patron de l'une des plus grandes entreprise au monde, IKS. Autant beau qu'intelligent, celui-ci nous offre une interview écrite aujourd'hui pour nous donner son ressenti sur ce nouveau pouvoir au quel il goutte :
- Avez-vous beaucoup de préjuger sur votre jeune âge et votre place à ce poste ?
Eh bien ! C'est vrai que ça n'a pas toujours été simple et ça ne l'est toujours pas mais comme tout métier qui se respecte on doit persévérer malgré les difficultés et si je suis ici aujourd'hui c'est grâce à mon talent et à l'aide de tout mes compagnons. Je suis la preuve vivante que quand on a un but fixée, peu importe l'âge et l'ampleur du rêve, on peut y arriver.
- Avez-vous des difficultés à vous integrez avec les équipes et le services ? Ça ne doit pas être facile de se faire respecter quand on est plus jeune que le concerné.
Je sais joué de mes atouts et puis on me dit souvent que j'ai un don pour la persuation. *rire*
- Avez-vous une/un partenaire de vie actuellement ?
Je n'ai personne pour le moment, bien que comme tout homme il m'arrive de m'amuser quelquefois. D'ailleurs j'en profite pour remercier mes fans de toujours et celle d'aujourd'hui qui je sais ne m'abandonneront jamais merci à vous".
J'arrête de lire et pose le magazine. Eh bien, même si ce n'est qu'une interview écrite on peut voir son charisme ressortir. J'en ai des frissons. Cette homme ressort vraiment du lot. On se croirait dans un drama romantique.
N'empêche il a l'air orgueilleux avec son histoire de femme à ses pieds. *pur invention de l'héroïne*. Que je sache ce n'est pas une star de cinéma mais juste un patron plus jeune que la moyenne. Pas de quoi en faire un drame.
Je reprend mon attention sur la secrétaire qui continue toujours son appel téléphonique.
Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de mon temps ?
Je pose le magazine sur le côté et pose ma tête contre le mur.
Mes yeux observent les alentours.
Je m'ennuie.
Si j'aurais su plutôt, j'aurais prévu quelque chose. Mais là je m'ennuie.
Je mis mes mains dernières ma tête.
- Excusez-moi ?
Je me redresse et redescend mes mains. Je me tourne vers la voix. C'était un homme d'âge moyen qui se poster devant le guichet.
Il s'adressait à la secrétaire mais celle-ci ne l'avait pas entendu.
Cette homme était en costard cravate, il avait les cheveux blond plaqués en arrière et tenait une chaîne dans les mains.
Tu vas me dire pourquoi une chaine. Ça doit être sans doute son arme personnalisé.
Soudain, il tapa brusquement sur le bureau, ce qui fit sursauté la fille et par la même occasion plusieurs fiches virvoltèrent.
Quand le fille l'aperçu elle raccrocha tout de suite et s'excusa au près du monsieur.
Si j'avais su qu'il fallait faire ça pour qu'elle se bouge je l'aurais fais depuis longtemps.
La femme lui donna les papiers sortit tout juste de l'imprimante.
L'homme remit sa cravate et affirma en prenant les papiers :
- N'oubliez pas dans quel lieu vous êtes Madame ! Faite votre boulot c'est tout ce qu'on vous demande.
Sur ses mots pesant il prit la direction des asccenceurs. Il me lança un bref regard mais ne jugea pas bon de me regarder plus longtemps. Je ne devais pas être très importante pour lui.
Vu comment son ses chaînes, il a dû en tuer des gens.
Encore un qui se croit au dessus des autres par une simple action de mise en force.
Je suis jalouse.
Autant être honnête.
J'aimerais bien avoir son talent, son charisme et sa force. Moi je n'ai aucune qualité perceptible à par les bases des bases de l'assassinat.
Ma seul qualité serait ma capacité à m'intégrer partout. Personne ne jugerait une fille comme moi d'assassins. Simplette comme je suis.
C'est mon seul atout.
Malheureusement il ne marche que pour les personnes qui jugent sur le physique.
Je décide de me lever et de profiter de ce tumulte pour réclamer mes papiers.
Autant en profiter.
Comme à son habitude la femme me lance un regard de dédégnance avant de continuer de ranger ses fiches tombées par terre.
Je tape sur le bureau pour avoir de l'attention.
- Mademoiselle j'aimerais bien avoir mes fiches. Je pense avoir attendu assez longtemps.
Elle me lance un regard noir avant de s'avançait vers son ordinateur. L'imprimante s'allume et imprime des feuilles. Enfin !
La secrétaire les prends et me les donne en me fixant du regard. Je prends les fiches et fais volte face pour prendre le couloir et aller vers l'ascenseur.
Tu mérites pas de merci.
Je pars avec mes fiches.
Je continue de marcher tout en me disant qu'ici aussi tout est une question de supériorité.
Je rentre dans l'ascenseur et les portes se referment.
Je me permet enfin de souffler.
Je regarde les fiches qu'elle m'a donné. C'est bien une mission A. Apparemment dans cette mission j'aurais un coéquipier et un chef d'équipe. Le chef d'équipe est déjà infiltré dans les lieux de la missions.
La mission dure un an et étonnamment les raisons et le but sont confidentiel. Ce qui veut dire que le lieu, la personne et le but ne seront cité que quand l'équipe sera au complet et dans un lieu sécurisé.
Seul le chef d'équipe et le patron connaissent les détails.
Nom de code de la mission : La bille rentre dans le trou.
Attend c'est quoi ce nom de merde ?
Non mais ils sont sérieux ?
Les portes de l'ascenseur s'ouvent et je sors.
Je me mets sur le côté et cherche où se situera la réunion pour les détails de la mission.
Trouvé : Parc My Hong
Je sors du bâtiment et rentre dans ma voiture.
Je prends la route en direction du parc.
C'est étonnant il est dit qu'il faudrait un lieu sécurisé mais un parc c'est tout sauf sécurisé, c'est un lieu public.
Ils sont pas si bêtes dit moi !
Trois raisons font que c'est un excellent choix : 1- Le bruit des passants camoufle tes paroles.
2- L'épatoire, tu as X possibilité de fuite
3 - La logique, personne ne pensera qu'un coup d'États se fera dans un parc, c'est là le faible de la chose.
Je me gare sur le bas-côté et sors de la voiture en prenant mon sac. Je marche dans le parc sereinement. Plusieurs passant me dépasse. Certains touristes prennent des photos du magnifiques parcs.
Je continue à marcher en me demandant comment je vais faire pour les reconnaître. Il est dit rendez-vous au parc mais il n'a rien de plus.
Comment je vais faire pour les reconnaître ? Peut-être qu'eux ils me connaissent ?
Mais j'ai pris tellement de temps avant d'arriver ici.
Et puis maintenant que j'y pense, je suis venu ici sur un coup de tête mais peut-être qu'ils ne sont pas là.
Il n'y avait pas d'heure inscrite sur le dossier.
Mais alors comment puis-je savoir quand est le rendez-vous ? Je connais juste le lieu c'est pas logique.
J'aurais peut-être dû demander à cette secrétaire.
Bon c'est trop tard maintenant et puis j'ai ma fierté.
Finalement ils ne sont peut-être pas si malin que ça ou alors...
Je sors le dossier de mon sac, je vérifie qu'il n'y est pas un indice qui me mène à l'heure et la date.
Je vois un banc et m'assoies dessus. Je lis le dossier mais rien ne me fais réagir.
Ils se sont peut-être réellement trompées.
- Mademoiselle ?
Je lève la tête surprise et vois quelque chose que je ne pensais pas voir.
Une arme pointé sur moi. Il l'a dissimule par son manteau mais je suis quand même visé.
Je me sens flattée.
Soudain j'entends un coup de feu provenant de plus loin. J'aperçois une foule de monde courir dans toute les directions et l'homme en profite pour me prendre par le bras.
C'était à prévoir.
Je prend son bras et le retourne de sorte qu'il arrive derrière son dos. Par l'effet de surprise je prends son arme mais celui-ci anticipe mon geste et m'empêche de la prendre. Je tord un peu plus son bras pour garder l'avantage.
Si il ne veut pas perdre son bras il a intérêt à ne pas bouger.
Vu ses réflexes on est de la même trempe.
- Qui êtes-vous et que me voulez-vous ? Demandais-je en essayant d'être autoritaire.
Une personne à notre droite tape des mains en rigolant. Il s'approche de nous tout en nous applaudissant.
Je recule tout en gardant ma poigne sur son bras bien serré.
- Ne bougez pas ! Criais-je à l'homme.
J'ai déjà assez de mal comme ça avec un.
Celui-ci s'arrêta et leva les mains en l'air.
- Je ne vous veux aucun mal et lui non plus. Sourit-il. C'était un simple test de vos capacités à réagir face à l'ennemi. Rigola l'homme.
- Donnez moi une preuve.
Il est trop perché ce mec mais il fait que je garde l'esprit froid.
Ce dernier sourit, avant que l'homme que je tenais me propulse en avant.
Il vient de se fracturer le bras pour que je sois par terre.
J'avais pas pensé à cette option. Je les sous-estimé.
Je me relève et recule des deux hommes.
Mieux vaut rester sur mes gardes. Malheureusement mon sac et la mission son sur le banc, je ne peux pas m'enfuir sans. Il fait que je les traverse.
J'allais courir d'un coup mais l'homme continua de rigoler tout en sortant un papier.
Je laisse tomber le plan.
Il dit la vérité, je pense.
- Je suis ton chef d'équipe et en tant que telle j'ai tout à fait le droit de te tester. Affirma ce dernier avec un large sourire.
- Et donc vous ? Demandais-je en pointant l'autre homme.
- Non ce n'est pas ton coéquipier. Il est...comment dire plus loin. Continua l'homme qui souriait.
- Je présume qu'il est où se trouvait le coup de feu. Dis-je en tournant la tête vers lui.
- Perspicace en plus d'être belle !
Je le regarde sourire comme un bêta. Il porte un chapeau haut de forme, une cape noir, des gants, des chaussures cirés.... Il a un look de vieux aristocrate anglais pourtant il n'a pas l'air si vieux.
Stop ! Ne jugeons pas une personne sur son simple aspect. C'est l'une des bases d'un crime. Et puis je suis un peu la mieux placé pour dire ça. Pensais-je en rigolant.
- Qu'est-ce qui te fais rire ? Me demande l'homme en fronçant les sourcil.
Il avance de quelques pas comme si en se rapprochant de moi il me comprendrai mieux.
Je secoue les mains.
- Oh non..rien... Euh.. Hésitais-je. Vous pouvez me dire qui vous êtes ?
Il me regarda avec de grand yeux avant de plier les yeux et de rire à plein poumons. Il se tenait le ventre et rigolait de bon coeur.
Il fait que de rire ce type.
Il se redressa et essuya ses larmes de rire avant d'affirmer d'une voix joyeuse.
- Je suis Michel enchanté !
Il me tendit sa main. Je le fixais avec de gros yeux.
Sérieux ?
C'est un blague ?
Il s'appelle Michel... ! Michel ?
MAIS C'EST QUOI CE NOM DE MERDE !
J'ecarquille les yeux en me rendant compte de mon impolitesse. Je me frappe les joues sous l'étonnement des deux hommes et sourit en serrant sa main.
Il a l'air...surpris.
Tu m'étonnes ! Une folle qui se frappe les joues d'un coup c'est inattendu.
On se lâche la main et j'évite son regard. Il ne doit pas savoir que je me suis foutu de son nom. J'ai trop honte.
Le pauvre il n'a rien demandé et je le juge.
- Euh.. Vous allez bien ? Me demande-t-il en posant sa main sur mon épaule.
Surprise je recule lâchant le contact et comprenant ce qu'il vient de se passer je le regarde et m'excuse.
- Oui oui tout va bien.
Il doit me prendre pour une folle.
C'est sur.
Je lève les yeux vers lui et étonnamment il me lance un sourire chaleureux. Il doit avoir pitié de moi.
Soudain je me rappelle de la présence de l'homme qui m'a foutu par terre. Je me retourne mais il n'est plus là.
- Si vous cherchez " Nan " il est déjà parti chercher votre coéquipier.
Ah ! Et son braz cassé ?
Je ne préfère pas demander.
Deux personnes crient en courant dans notre direction. Ils nous appellent vu leurs geste de mains.
Michel me regarde en souriant aynt sûrement deviné ce que je pensais.
- Les personnes qui arrivent sont de simples connaissances.
Ah bon !
Les deux jeunes s'approchent et quand ils arrivent à notre porter ils s'arrêtent et reprennent leurs souffle.
L'un se redresse et commence à parler le souffle un peu coupé.
- Monsieur il ne veut pas nous écouter et veut vous voir.
- Comment ? Vous ne lui avez pas montré la mission ?
Son coéquipier réponds :
- Eh bien si mais il a déclaré qu'on aurait très bien pû copier les papiers. De plus il y a autre chose. Dit-il en baissant la tête.
- Quoi répond ! S'énerve Michel.
- Eh bien Nan a été neutralisé. Il était déjà blessé quand il est arrivé ça n'a pas aidé.
Je baisse la tête. Oui c'est moi qui lui est cassé le bras.
Michel souffle en ce massant les tempes. Il les pousse et avance tout droit d'un pas précipité vers l'endroit du coup de feu.
Les deux hommes me lancent de bref coups d'oeils avant de courir le rejoindre.
Je fais quoi moi ?
J'observe les trois hommes partir et s'effaçait de ma vue peu à peu.
Le chemin se vide peu à peu, laissant la verdure, les fleurs, les arbres et les bancs comme seul paysage.
Je me retourne et décide de m'assoir sur le banc.
Je me demande comment est mon coéquipier.
Vu tout cette agitation il ne doit pas être personne.
Attend c'est peut-être une fille !!
Quoi que non. Michel a dit "il". Dommage.
Je suis curieuse de voir comment il est.
Je regarde en direction du chemin vide où sont partis les trois hommes.
Je souris.
Et si j'y allais aussi, histoire de voir l'aspect de la chose.
Je range tout dans mon sac et décide de courir dans la même direction que les trois hommes tout à l'heure.
Je cours jusqu'à voir beaucoup plus loin 5 personnes dont une est allongé au sol. Sans doute ce fameux "Nan" qui est "neutralisé" tu m'étonnes le pauvre. Il y avait Michel qu'on pouvait reconnaitre de loin par son accoutrement. Les deux hommes de tout à l'heure et...
Je ne sais pas pourquoi mais aujourd'hui je ne fais que de tomber sur des beaux hommes.
Je peux voir son hora meurtrière d'ici !
Il porte une long manteau noir qui lui va à ravir avec sa silhouette fine et ses cheveux noirs.
Celui-ci tourne la tête vers moi.
Je continue de courir vers eux mais je m'arrête soudain quand ce belle homme pointe une arme sur moi.
Ses yeux vert luisant me glace le sang.
Je n'ai pas le temps de réagir que j'entendis des cris et subitement je sentis mon corps lâcher puis le trou noir.
Un jour mon père m'a dit que certaine balle allait plus vite que la vitesse du son c'est pourquoi on était déjà à terre avant d'entendre le coup de feu.
[Première journée : Découverte de missions. Échec]
************
3090 mots
Long chapitre et découverte de notre deuxième personnage principal.
À vos verres !
( je sais pas pourquoi j'ai marqué ça 😂)
Bisous bisous.
La suite va être palpitante. La fatidiques rencontre de nos personnages principaux.
CA VA ÊTRE ELECTRIQUE
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