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Quatre jours étaient passés. Durant ce temps, les six Losers étaient restés tranquillement dans l'ancienne école catholique, pour se reposer comme pour tenter de faire correctement le deuil de leur ami. Ils s'étaient également tous mis d'accord sur quoi faire pour la suite, décidant de tenter de trouver un refuge qui pouvait exister à Washington DC, comme Ben, Mike et Bill l'avaient entendu par le fameux message radio. Mais pour être certain, ils souhaitaient d'abord rentrer en contact avec la personne avant de s'y rendre.

Ils se trouvaient désormais debout autour d'une table, mettant au point les derniers préparatifs, en exposant une dernière fois leur projet. C'était aujourd'hui qu'ils partaient.

- Quel est donc le plan exact pour la suite ? demanda Eddie.

- D'abord il faut trouver un émetteur radio, répondit Ben. Puis si nous arrivons à rentrer en contact avec la même fréquence que la dernière fois...nous pourrons aller là si tout va bien.

Pour ponctuer la fin de sa phrase, il indiqua Washington DC sur la carte.

- Le seul endroit que je connaisse qui possède une ancienne radio du même type que Ben a réparé se trouve à la bibliothèque de Bristol . Quand j'étais plus jeune j'ai fait plusieurs stages là-bas, expliqua Mike. Si le grenier n'a pas été vidé, il peut toujours y être.

- Pourquoi est-ce que vous n'avez pas décidé de partir dès que vous avez entendu le message ? questionna Beverly, quelque peu intriguée.

- Je ne sais pas... À vrai nous hésitions encore à partir. Et puis il y a eu les récents évènements... Mais je suppose que nous avons bien fait de rester ici, sinon nous ne nous serions pas croisés, sourit Bill.

- Sacré destin ! s'exclama Richie. Pour une fois il semble bien faire les choses.

Le fait d'avoir retrouvé leurs amis avait également donné à Bill, Ben et Mike une nouvelle énergie, tout comme à Beverly, Richie et Eddie. Maintenant ensemble, plus nombreux et plus enclins à braver les dangers extérieurs, leur motivation actuelle était à son sommet. Ils n'étaient peut-être pas tout à fait certains de ce qui pouvait les attendre et si ce "refuge" existait réellement. Mais malgré le long chemin qui les attendait, ils étaient prêt à tout tenter. Il devait bien y avoir des communautés de survivants qui essayaient de retrouver un semblant de civilisation organisée.

Tout fut donc décidé ainsi : ils prendraient la pick-up, avec lequel le trio était arrivé, pour ensuite se rendre à Bristol et aviserait pour la suite s'ils trouvaient ce qu'ils cherchaient.

- Moi, déclara Eddie en vérifiant le contenu de son sac pour la énième fois, tout ce que je me demande pour l'instant c'est comment allons-nous faire pour sortir d'ici sans se faire bouffer ?

- Ce n'est pas un soucis, déclara Bill en remontant les lanières de plusieurs armes sur ses deux épaules. Je vais les attirer loin du véhicule.

- Ce n'est pas dangereux ? s'inquiéta la rousse.

- Ne vous inquiétez pas je l'ai déjà fait plusieurs fois quand nous avions besoin de sortir.

Bill expliqua qu'il allait tirer plusieurs coups de feu dans la rue opposée de celle où se trouvait le véhicule. Les rôdeurs allaient indéniablement être attirés par le bruit provoqué. Ils traverseraient ensuite le cimetière avant de ressortir par la grille d'entrée pour se rendre jusqu'à la rue qui devrait normalement être vide pendant quelques instants.
Ce premier plan tout simple se déroula sans accroc et sans problèmes. La rue dans laquelle se trouvait le pick-up, toujours garé en travers avec les portières ouvertes, fut dégagée comme prévu et ils purent s'y rendre sans entrave.

- Nous sommes six, objecta alors Eddie pendant que Ben vérifiait l'essence et la batterie. Et il n'y a de la place que pour cinq personnes.

- Ne me dit pas que tu veux encore respecter le code de la route, s'étonna Mike. Il y a assez de place pour quatre derrière en se serrant un peu.

Le brun allait répondre quelque chose, mais il fut coupé par l'intervention de son compagnon.

- Tu pourras t'asseoir sur mes genoux.

Eddie lui jeta un regard torve, en croisant les bras.

- Vu la manière dont tu me proposes ça, c'est un non catégorique !

- Alors tu iras dans le coffre.

Ils se chamaillèrent alors une nouvelle fois. Eddie agitait furieusement sa main droite tout en parlant alors que Richie semblait prêter que peu d'attention à ses remontrances, riant seulement en se moquant de lui.

- C'est incroyable, grâce à eux j'ai l'impression de me retrouver propulser presque vingt ans en arrière, dit Ben qui venait de leur jeter un coup d'œil.

- C'était l'époque où le monde était encore normal, souffla Mike avec un soupir quelque peu mélancolique. Sinon dites-moi est-ce que vous pensez que c'est une bonne chose qu'ils n'aient pas changé ? 

- Je me posais la même question !

Quand ils se retournèrent de nouveau vers eux, les deux adultes étaient maintenant en train de s'embrasser, certainement le seul moyen qu'avait trouvé Richie pour faire taire le plus petit. 
Bill, non sans un rictus amusé, se tourna vers Beverly qui était assise à l'arrière du pick-up, ses jambes s'agitant dans le vide.

- Et dire que tu as dû supporter ça nuit et jour pendant des semaines, la plaignit-il, approuvé par les deux autres. Je me demande bien comment tu as fait.

- C'est désespérant je vous l'accorde. Mais que voulez-vous, j'y ai bien été obligé, répondit la jeune femme avec humour. Mais j'ai eu le temps de m'y habituer

Quand tous furent prêts, ils se dépêchèrent de monter à bord du véhicule. Dès que le moteur rugirait, ils devraient quitter rapidement les lieux avant que les morts-vivants ne reviennent dans leur direction.

[...]

Le trajet se fit dans une atmosphère conviviale. Les Losers s'amusaient à des jeux simples, et parfois enfantins, mais qui faisaient passer le temps et qui surtout les mettaient de bonne humour, leur faisant également oublier les mauvaises choses.

Malheureusement, la batterie du pick-up, en surchauffe, rendue l'âme trois heures plus tard sans aucun espoir de réparation, même avec le matériel qu'ils avaient pris avec eux. Il y eut un faible bruit d'explosion avant que de la fumée ne s'échappe de sous le capot, laissant une odeur âcre dans l'air quand ils descendirent de la voiture pour inspecter les dégâts, sous le regard attristé de Richie qui allait devoir dire adieu à son véhicule.

Un soleil de plomb luisait au dessus de leurs têtes et ils sentaient déjà ses effets, ayant à peine mis les pieds dehors. L'air était lourd et étouffant. Beverly déplia la carte et l'étala sur le capot, appelant Mike. Ce dernier avait prit la tête de l'expédition pour aller chercher la radio et son émetteur. Il analysa les routes pour choisir le chemin le plus court et le moins dangereux à prendre. Ils se mirent donc en marche, malgré la chaleur, faisant des pauses toutes les trente minutes pour boire et se reposer quelques instants à l'ombre. Bien heureusement ils avaient déjà fait plus de la moitié du chemin en voiture.

- Nous avons toujours évité le plus possible ce genre d'endroit, dit alors la rousse réticente quand ils furent arrivés à destination.

- Je sais bien Bev mais nous sommes obligés. Mais si vous le souhaitez, je peux y aller seul
Je connais le lieu comme personne, je ferais vite.

- Mickey ! rétorqua le binoclard. Tu as toujours eu de sages paroles mais alors là c'est la plus grande connerie que j'ai jamais entendu venant de ta part.

Ils approuvèrent tous. Penser une seule seconde à abandonner un des leurs était quelque chose d'inconcevable. La ville, et plus particulièrement les avenues, étaient infestées de morts vivants, comme tous les lieux où la civilisation était la plus importante. Ils passèrent par une rue adjacente de la bibliothèque, tuant quelques rôdeurs qui se trouvaient sur leur chemin et entrèrent dans le bâtiment en passant par la sortie de secours du premier étage.

Quand l'épidémie était arrivée, la bibliothèque était alors en chantier, en pleine rénovation d'une salle de lecture. Tout le matériel était encore présent et tout avait été laissé en état. Rien n'avait bougé, si ce n'était la pellicule de poussière qui montrait que rien n'avait été touché depuis un moment. Il y avait même encore un trou au plafond. Avec la pluie, l'humidité et la moissure s'était infiltrées à l'intérieur. Un espace entier de l'ancien parquet en bois et des étagères sur la gauche manquaient t de s'effriter et de s'effondrer à tout moment.

- Faites gaffe, les avertit Ben en leur montrant. Ne marchez pas à cet endroit. 

Précautionneusement ils firent un large détour autour de cette zone avant d'enjamber les diverses, tables et chaises qui étaient en désordre, passant ensuite entre les étages remplies de livres pour arriver là où le grenier se trouvait. L'escalier en fer qui amenait à une petite mezzanine avait été enlevé et gisait allongé par terre. Il était trop lourd pour être remis à sa place. Bill attrapa alors une échelle et avec l'aide de Ben et Richie, il la plaça contre le mur. Mike vérifia la stabilité et, avec une petite moue satisfaite, posa le pied sur le premier barreau.

- J'y vais, déclara t-il.

En attendant Eddie et Beverly flânaient plus loin. Le brun ramassa un livre au hasard et se mit à le feuilleter. Les pages étaient en parti cornées et ondulées à cause de l'humidité.

- Tu es sûr que tu n'as pas besoin d'aide ? demanda Bill en en élevant la voix pour que son ami l'entende.

- Pour fouiller des vieux cartons et des boîtes rouillées, je crois que ça va aller, répondit celui-ci.

- Et fait gaffe y'a peut-être un mec mort planqué, l'averti Richie qui jouait distraitement avec des vieux outils de peinture. 

- Comment tu veux qu'un zombie réussisse à monter tout seul là haut ?

- Quelqu'un s'est peut-être retrouvé bloqué. On ne sait jamais on peut en trouver vraiment aux endroits où on s'y attend le moins, dit la jeune femme en se remémorant de mauvais souvenirs.

- Ouais soit pas stupide comme Eddie qui s'est aventuré tout seul dans un endroit glauque, rajouta le binoclard.

Énervé, Eddie referma bruyamment le livre qu'il tenait encore dans les mains en inspirant longuement.

- Combien de fois tu vas te foutre de ma gueule en me rappelant ça ? En sachant que j'aurais pu crever. Et je te rappelle que c'était pour te faire plaisir, connard, répondit-il avec amertume.

- Surveillez un peu votre language monsieur, que direz votre défunte mère si elle vous entendait parler ainsi ?

Eddie lui lança un regard si meurtrier, que Richie décida de se taire sur le champ. Mais sa colère disparu tout de suite et son visage se détendit . Il reprit tranquillement sa lecture comme si rien ne s'était passé. Depuis l'accident et leur dispute il y a quelques jours, Richie avait décidé de mesurer la teneur de ses propos avant de parler, mais il n'y arrivait pas toujours. Eddie, quant à lui, tentait de ne pas réagir au quart de tour même quand il était irrité ou plus fatigué qu'à l'accoutumé.
Ben leva un sourcil interrogateur à l'intention de Beverly qui secoua la tête tout en chassant l'air de sa main pour lui dire de laisser tomber. Trop occupé à essayer de scruter le fond de la plateforme, Bill n'avait même pas fait attention à ce qui s'était déroulé plus loin.

Quelques minutes plus tard, Mike poussa alors une drôle  exclamation étouffée, entre la surprise et la stupeur. Rapidement les autres Losers se rapprochèrent de la mezzanine, non sans aborder un visage quelque peu inquiet. La tête de Mike réapparut alors d'un coup. Un immense sourire étirait ses lèvres tendit qu'il agitait avec triomphe un vieille boîte marron.

- Pour tout vous dire je n'y croyais presque plus mais pourtant la voilà !

Il descendit l'échelle d'une main, l'autre tenant une nouvelle radio et son émetteur contre sa poitrine. Il la rangea dans le sac de Bill avant de lui tapoter l'épaule.

- Génial, on peut partir d'ici maintenant !

Bien évidemment ils ne pouvaient pas ressortir par l'entrée principale sans avoir à faire face à une horde de mort vivant près à se jeter sur eux. Ils étaient peut-être six mais ne faisaient pas le poids face au nombre, pouvant être submergés en un instant. Ils descendirent d'abord au rez de chaussée, manière de vérifier les alentours pour récupérer des choses qui pourraient être utile, bien que dans une bibliothèque ils ne trouveraient pas de nourritures ni d'armes.

Richie entrouvrit discrètement une porte et passa la tête entre l'entrebaillement. Il la ressortit rapidement en fermant le plus silencieusement possible le battant.

- J'espère que personne n'a prévu d'aller mettre à jour son statut Facebook parce que la salle informatique est déjà occupée.

- Combien sont-ils ? demanda Eddie en ignorant sa phrase qui se voulait humoristique.

- Une dizaine je dirais.

- On peut facilement les avoir, constata Bill.

- Là n'est pas le problème, intervint Mike. Oui on peut les tuer mais cela ne servira à rien, il n'y a pas d'issue de secours dans cette pièce. Pour sortir il nous faut partir par là où nous sommes entrés.

Ils repartirent donc au premier étage.Trop préoccupé par quelque chose ou perdu dans ses pensées, Ben, qui avait justement était celui qui avait mis en garde les autres de ne pas trop s'approcher du sol fragile, oublia lui même cet avertissement. Son pied s'enfonça dans le bois pourri alors qu'un craquement sinistre retentit et il sauta juste à temps en arrière, manquant d'écraser les autres qui se trouvaient derrière. Beverly se précipita vers lui avec inquiétude mais soulagé qu'il ne soit pas tombé. Car la moitié du sol avait maintenant disparu et formé un imposant trou. Ils jetèrent un coup d'œil par ce dernier en faisant attention. Les grognements des rôdeurs atteignirent plus nettement leurs oreilles. Se repérant parfois plus souvent aux bruits qu'aux odeurs, le raffut des planches en bois les avaient alarmé et ils s'étaient dirigés tous en même temps vers ces dernières qui gisaient sur le sol.

- Ils sont stupides quand même, murmura Richie.

Ils ne restèrent pas plus longtemps et partirent rapidement vers la porte. Mais quand Beverly la poussa rien ne se passa. Richie s'acharna à son tour sur la longue poignée horizontal mais rien n'y faisait, la porte restée indubitablement close. Même à plusieurs, tentant  de la forcer et de la frapper avec un extincteur ou de tirer dessus ils ne purent rien y faire, elle était bloquée.

- Quel système de merde ! Ce n'est pas possible !

- C'est la seule sortie de secours qui existe, leur annonça alors l'ancien bibliothécaire.

- Tu veux dire qu'il n'y a aucune autre sortie ?! commença à s'affoler Eddie.

- Oui c'est ce que j'ai dit, répéta Mike.

Il semblait bien calme à l'extérieur mais à l'intérieur il devenait de plus en plus paniqué, leur situation n'était pas bonne du tout et tous commençaient à s'en rendre compte au fil des secondes.

- Nous sommes pris au piège comme des rats, se lamenta Beverly en posant une main sur son front poussiéreux. Et nous ne pouvons pas passer par l'entrée principale.

- Il ne nous reste plus qu'à patienter que les gentils zombies décident d'aller se promener ailleurs.

-  Alors on sortira d'ici dans dix ans ! contra Eddie.

- Non ce n'est pas possible on va bien trouver une solution.

- Il n'y a pas d'autres solutions !

Le ton commençait à monter. Richie partit s'asseoir à la seule table qui restait encore debout et ouvrit un bouquin au hasard avant de le lancer plus loin avec irritation. Mike faisait les cent pas en murmurant des phrases inaudibles. Ils ne le cachaient pas, tous étaient affolés et plus au moins effrayés.

- Ne cédons pas à la panique, supplia tout de même Ben qui restait toujours le plus souvent flegmatique malgré les situations de crise. ça ne va pas nous aider.

- Le toit ? proposa  alors la rousse. En passant par l'ouverture laissé par les travaux.

- C'est très dangereux, la mit en garde Ben. De ce que j'ai vu, il n'y a pas de stabilité, tout peu s'écrouler sur nous avec une simple pression.

Méditatif, Bill était resté au bord de la fenêtre en fixant intensément l'extérieur de la rue depuis plusieurs minutes sans prendre part à l'échange et aux questionnements de ses amis.

- J'ai une idée, dit-il enfin. Mais je pense qu'elle ne va pas vous plaire.

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celui qui trouve l'idée de Bill gagne...je ne sais pas quoi mais il gagne mdrr
petit indice : un truc inspiré de TWD (même ceux qui ne regardent pas vous pouvez deviner)

love u ♡

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