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- Qui êtes-vous et que faites-vous ici ? demanda alors une voix au ton sec et hostile.
À cause de l'obscurité ils ne purent distinguer correctement la personne. Cette dernière obligea également Beverly et Eddie à se tourner vers le mur, ordonnant qu'ils lèvent leurs mains en évidence sans bouger. D'autres bruits de pas se répercutèrent dans le couloir et deux autres personnes se postèrent dans leurs dos, également armées.
Les trois amis se jetèrent des regards en biais, se concertant du regard pour savoir quelle démarche adopter. Devait-il répondre aux questions ? Ils n'avaient aucune idée si ces inconnus avaient de mauvaises intentions.
Beverly réfléchissait à tout allure. Contrairement à la fois précédente, elle n'éprouvait ici aucune peur et son instinct lui disait qu'elle devait se retourner. Malgré la mise en garde, elle pivota et leur fit alors face. Elle fut consternée de voir tout d'abord Bill et Mike apparaître sous ses yeux ébahis, puis son regard se porta sur le troisième homme et son cœur s'arrêta de battre pendant une seconde.
- B-Ben, balbutia t-elle.
Ben, devant elle, avait l'impression de faire face à une apparition. Il abaissa son arme et, lentement, avança sa main pour s'assurer qu'elle était bien réelle. Quand ses doigts rentrèrent en contact avec sa joue, il émit un hoquet de stupteur et un sourire tremblant se dessina sur son visage.
- C'est vraiment toi...
Son fin visage baigné de larmes, Beverly secoua la tête de haut en bas en souriant à son tour. Sans attendre plus longtemps elle se jeta à son cou, les faisant chanceler tous les deux, et déposa une myriade de baisers sur son visage avant de l'embrasser longuement sur les lèvres tandis qu'il la serrait avec force contre lui.
Les quatre autres adultes, tout d'abord troublés par ce qui était en train de se passer sur leurs yeux, finirent par être attendris devant ce tableau. Au même moment ils réalisèrent enfin complètement qui étaient les personnes qui se trouvaient devant eux. Ils se dévisagèrent pendant de brèves secondes avant de pousser des exclamations et des cris surexcité. Ils s'échangèrent de fortes accolades, émus et profondément heureux, ne croyant presque pas à cette situation invraisemblable mais pourtant vraie. Beverly, Richie et Eddie avaient enfin retrouvé le reste du groupe après des jours et des jours de marche, à l'endroit le plus improbable, là où ils s'y attendaient tous le moins.
- Nous sommes désolés de vous avoir accueilli de cette manière, déclara Bill, les mains encore posées sur les épaules d'Eddie qu'il venait de serrer dans ses bras. Mais nous avons pris l'habitude de nous méfier des inconnus qui pourraient atterrir ici par mégarde ou non.
- Tu crois qu'on avait deviné aussi ? J'étais près à te ficher une patate Big Bill, rit le bouclé près de lui.
- Si je n'avais pas décidé de tirer avant, répondit-il avec amusement.
- Je ne sais pas si tu me visais moi ou bien un rôdeur, mais une balle n'est pas passée bien loin de ma tête tout à l'heure.
- Bill a encore un peu de mal à viser correctement, mais il s'améliore, dit Mike en souriant avant de leur faire un signe de la main. Ne restons pas là, suivez-moi !
Ils sortirent du sombre couloir et se retrouvèrent dans un assez grand hall où se trouvait un large escalier en bois qui amenait aux deux étages supérieur. La lumière naturelle, sortant des fenêtres en hauteur, vinrent immédiatement tous les illuminer. Bill, Mike et Ben étaient comme eux, les vêtements quelque peu crasseux et les visages striés de quelques égratignures et surtout de marques de fatigue. Mais ils étaient sain et sauf, c'était tout ce qui comptait.
- Nous avons trouvé cette bâtisse, une vieille école catholique, expliqua l'ancien écrivain en passant devant pour les amener dans une petite pièce.
Chacun prit place sur une chaise ou des caissons en bois et Ben offrit quelques rafraichissements et de quoi grignoter. Ils avaient un peu plus de réserve que Richie, Eddie et Beverly mais pour eux aussi elles commençaient à s'amenuir.
Chaque groupe conta alors leur périple. Les trois garçons expliquèrent que leur zone de sécurité à Atlanta avait également subi des problèmes mais pas les mêmes que la leur à Chicago. Des émeutes avaient commencé à éclater à cause du partage des rations ainsi qu'au sujet du virus dont personne n'avaient de réponse. Les gens s'affolaient et c'était devenu chacun pour soi, démontrant un parfait exemple de la vraie nature d'une majeure partie de la race humaine. Malgré les risques et le danger qui pouvaient les attendre à l'extérieur, Bill, Stanley, Ben et Mike avaient décidé de partir avant que tout ne dégénère encore plus et que la moitié des personnes n'en viennent à s'entretuer violemment.
Le quatuor avait alors, comme le trio, parcouru pendant quelques jours les routes avant de trouver cet endroit abandonné et de décider d'y faire leur repère provisoire. Comme la bâtisse était entourée de grillage en fer et en bois, les morts vivants ne pouvaient pas rentrer dans la propriété, ce qui leur conférant une protection déjà prête et particulièrement efficace. Ben avait trouvé une vieille radio qu'il avait tenté de réparer pendant plusieurs jours et leur dernier espoir résidait en cette dernière. Ils leur annoncèrent avec enthousiasme qu'ils avaient réussi à entendre un message provenant de Washington DC, indiquant qu'il existait certainement un refuge, un regroupement de survivant là-bas. Ne possédant pas d'émetteur pour pouvoir y répondre ou signaler leur positionnement, ils attendaient de capter un autre pour avoir peut-être plus d'informations.
Malgré ces joyeuses retrouvailles et cette possible ouverture pour leur futur, quelque chose flottait dans l'air, un questionnement préoccupant, un sujet que Beverly, Eddie et Richie souhaitaient connaître depuis le début de leur récit mais qu'ils appréhendaient également. Les autres le devinaient aisément mais aucun n'avait encore eu le courage de prendre l'initiative d'en parler.
N'y tenant plus, ce fut Richie qui posa la question fatidique.
- Où est Stan ?
Un silence lugubre s'abattit alors dans la pièce, durant pendant plusieurs secondes qui parurent interminables.
- Il est mort, finit par répondre Ben d'une faible voix.
Bien qu'ils s'y attendaient, leurs visages se peignirent tout de même d'horreur et de tristesse.
Ils méritaient de savoir en quelles circonstances. En voyant que Bill s'était redressé, prêt à prendre la parole, Mike s'approcha de lui.
- Si c'est trop dur pour toi, Bill, je...je peux le faire.
Avec un faible sourire reconnaissant, le brun secoua la tête pour lui faire comprendre que ça allait, du moins l'espérait-il. Il se tourna vers ses amis, prêt à leur dire avec franchise et honnêteté.
- Il n'est pas mort comme vous le pensez peut-être. Il s'est suicidé.
Beverly, Richie et Eddie étaient tout simplement anéantis par cette nouvelle si brutale. Bill marqua une pause en passant une main sur son visage, cherchant ses mots pour débuter la suite.
- Vous connaissez Stanley, il n'aimait pas quand les choses n'étaient pas rationnelles, et ce depuis qu'il était gamin. Et cette situation : des morts qui reviennent à la vie pour manger les vivants, un monde qui tombe en ruine, la fin si soudaine de la civilisation... il n'arrivait pas à l'accepter. Pour lui c'était irréaliste et totalement incongru. "Je ne veux pas vivre dans un monde pareil Bill, je ne vais pas y arriver, je n'y arrive pas" il n'arrêtait pas de me le dire et de me le répéter quand nous n'étions que tous les deux. Il avait quasiment perdu le contrôle de lui même. Nous ne le reconnaissions plus. Il n'arrivait plus à dormir et ne voulait plus manger. Nous l'avons aidé et soutenu du mieux que nous le pouvions. Et puis une semaine plus tard il s'est totalement renfermé sur lui même. Déjà qu'il ne parlait que quand il exigeait cela utile, dorénavant il ne disait plus un mot. Il semblait en perpétuel réflexion, toujours assis ou debout devant une fenêtre et il observait le peu d'oiseaux avec ses jumelles qu'il gardait en permanence autour du cou. Nous avons stupidement pensé que les choses étaient peut-être en train de s'améliorer pour lui, qu'il prenait pleinement conscience de la situation, qu'il se remettrait du choc et qu'il finirait par s'y faire comme nous...
La voix de Bill se brisa sur les derniers mots. Mike posa une main réconfortante sur son épaule.
- Mais ce n'était pas le cas. Ce que nous pensions comme une adaptation ce n'était tout simplement que la deuxième étape de sa chute.
Cette situation était terrible pour toute la bande des Losers. La jeune femme ne put retenir les larmes de tristesse qui vinrent silencieusement couler sur ses deux joues, pendant que Ben serrait une dans ses mains dans la sienne, le regard lointain fixant un point invisible à ses pieds. Richie jura dans sa barbe en passant une main dans ses cheveux en pagaille pendant qu'Eddie était figé sur sa chaise, trop choqué pour dire quelque chose ou émettre le moindre geste. Une atmosphère lourde de chagrin et d'émotion avait empli la pièce.
- Excusez moi, murmura alors Bill. J'ai besoin de prendre l'air quelque instants.
Il se releva tout en passant la bandoulière de son fusil en travers de son torse. Mike le suivit tristement du regard jusqu'à qu'il disparaisse à l'extérieur. Avoir rappelé ce souvenir, avait réouvert des plaies encore bien trop récentes dans leur cœur.
Richie se leva de sa chaise et décida de sortir à son tour sans dire un mot. Il ne partit pas dehors comme son ami, il préféra monter à l'étage supérieur. Eddie avait longuement hésité avant de le suivre mais finalement il l'avait fait, restant silencieux à quelques mètres derrière lui.
Le binoclard était arrivé au premier étage. Après avoir jeté un coup d'œil lointain par la fenêtre où il pouvait apercevoir une partie d'un cimetière défraichi, il se dirigea vers les deux battants de porte qui étaient entrouvert plus loin. C'était une petite chapelle, dont le sol et les murs étaient tout en bois, lui donnant un aspect légèrement plus chaleureux que si elle avait était en pierre. Il savait que son compagnon l'avait suivit et il rentra à l'intérieur.
- Putain de merde Stanley quoi, lâcha t-il.
Il se laissa tomber sur un des bancs et arracha ses lunettes de son nez. Il les lança sans ménagement sur le côté et elle glissèrent du rebord pour se retrouver sur le sol. Ne s'en formalisant pas plus, il appuya ses coudes sur le haut de ses cuisses avant d'enfouir son visage entre ses mains. Il ne pleura pas, du moins Eddie n'entendit ni sanglots ni reniflements.
Attristé tout autant que lui, le brun s'avança et s'agenouilla pour ramasser les lunettes. Avec le bas de son tee-shirt, il essuya les verres poussiéreux et passa un doigt sur une des branche brisée à cause de l'échange brutal avec Bowers. Richie l'avait rafistolé maladroitement avec du scotch. Il les reposa délicatement sur le banc et releva les yeux vers lui.
Richie ne bougeait plus, immobile comme une statue. Mais à l'intérieur sa souffrance et sa peine s'agitaient violemment. Eddie posa une main sur sa jambe pour lui faire comprendre qu'il était là. Il savait qu'il avait toujours été très proche de Stanley, ayant passé l'entièreté de sa scolarité et de ses études supérieures auprès de lui. C'était même en parti grâce au juif que Richie et Eddie étaient ensembles aujourd'hui. Il avait eu beau démontrer son agacement et sa lassitude face aux interminables monologues du binoclard sur son amour pour le petit brun ou à ces supplications pour l'aider à faire sa déclaration, il avaient fini par le conseiller et l'empêcher d'utiliser ses plans de drague ridicule.
Bien qu'il voulait le réconforter, Eddie n'arrivait pas à trouver les mots justes. Aucune parole ne se décida à franchir ses lèvres et il posa seulement sa tête sur les genoux du bouclé qui n'émit toujours aucune réaction.
Pendant de longues secondes, ils restèrent tous les deux dans leurs positions. Le silence de la chapelle les avaient englouti, tous les bruits extérieurs étaient quasi imperceptible. Eddie avait fermé ses paupières. Quelques instants plus tard il sentit alors les doigts de Richie effleurer, puis finir par caresser, distraitement quelque unes de ses mèches brunes.
- Eddie..., souffla t-il.
À l'entente de son prénom, le concerné ouvrit les yeux et se redressa. Richie lui releva doucement la tête et l'obligea à se lever pour venir s'asseoir à côté de lui.
- C'est si dur pour moi aussi, je me sens si mal, osa enfin parler le brun. Et dire que la dernière fois que je l'ai vu remonte à deux ans et que je ne me souviens même plus quelles ont été les dernières paroles que nous avions échangé... Je l'aimais beaucoup aussi tu savais. Je regrette tellement que nous nous soyons éloigné ces dernières années.
- On aimait tous Stanley. Je n'arrive pas à croire que cela soit réel..., ajouta Richie faiblement.
- Bill refusait de l'accepter.
La voix de Mike venait de retentir dans leurs dos et se répercuter contre la voûte. Le couple releva les yeux pour le voir s'avancer d'un pas lent dans leur direction, Ben et Bervely derrière lui, la même expression brisée qu'eux.
- Pendant plusieurs jours il est devenu à son tour presque comme fou, perdu, se remettant également à bégayer horriblement. Il était en colère contre Stan et ce qu'il avait fait, persuadé qu'il nous avait lâchement abandonné. Puis il s'est rendu compte qu'il était finalement en colère contre lui moi même, puis contre le monde entier. Nous avons passé deux jours...très compliqués.
Mike s'arrêta au milieu de l'allée, les mains dans les poches, le visage tourné vers l'autel au fond de la pièce.
- Je dois vous avouer quelque chose les gars.
Il marqua une pause, quelque peu hésitant. Mais finalement il décida de leur faire part de ce qu'il avait sur le cœur depuis trop longtemps, ce qu'il avait d'abord prévu de révéler à Ben.
- C'était quelques heures avant sa mort. J'étais assis en train de gribouiller des phrases et des dessins ridicules sur mon carnet. J'aimais bien venir ici. Au début quand nous nous sommes installés j'y venais pratiquement tous les jours. Mais depuis j'ai arrêté parce que je n'en avais plus la force et que je me suis dit que s'il existait, un dieu ou une quelconque divinité elle nous a abandonné depuis bien longtemps. Enfin bref, Stanley est venu me voir. Il était si discret que je ne l'avais même pas entendu arriver. Il a prit place près de moi.
Bien que cela était inutile, Mike fit un vague signe de la main en direction du banc où se tenait Richie. Il s'humidifia ensuite plusieurs fois les lèvres et tous remarquèrent qu'il tremblait légèrement.
- Il n'a pas dit un seul mot pendant au moins cinq bonnes minutes et je n'ai rien dit non plus. Seulement à un moment je lui ai jeté un coup d'œil et j'ai bien cru ne pas le reconnaître. Il se tenait droit, comme toujours, à sa manière d'élève modèle mais son visage, son expression... il semblait presque mort à l'intérieur. Il ressemblait à un fantôme, oui voilà c'est la première chose qui a traversé mon esprit. Il a ensuite tourné la tête vers moi, il devait certainement avoir sentit mon regard. Il m'a dit "Mike il faut que tu prennes soin des autres. Il faut que tu veilles sur eux." Au début je n'ai pas saisi. Je me suis demandé pourquoi il me demandait ça. Parce que vous savez notre grand gourou, notre chef c'est Bill. Bill l'a toujours été, depuis que nous sommes gamins. Je n'ai pas eu le temps de lui répondre et de toute manière je n'avais aucune idée de comment réagir sur le coup. Il est parti tout de suite après et je me suis demandé si je n'avais pas rêvé cette scène.
Les autres l'écoutait silencieusement et attentivement.
- Et puis plus tard, quand Bill l'a trouvé dans sa chambre, quand je l'ai vu, baignant dans son propre sang, un trou dans la tête... J'ai su... j'ai su qu'une partie de moi avait compris le sens de sa phrase. Mais que la seconde partie qui n'avait pas voulu y penser avait été plus forte et qu'elle l'avait repoussé. On préfère toujours penser ce qui nous arrange le mieux n'est-ce pas ? J'y repense chaque soir. Chaque soir quand je ferme les yeux j'ai sa voix qui résonne dans ma tête. Et je me dis que j'aurais pu éviter ça. Si Bill l'apprend il ne me le pardonnera certainement jamais.
Son regard était maintenant perdu vers le vitrail qui était au dessus d'une imposante croix chrétienne et où les derniers rayons du soleil l'a traversé sur une partie. Ses yeux étaient humides et une larme glissa de son œil droit et il s'empressa de l'effacer avec sa manche.
- Nous espérions stupidement qu'il s'en remette, intervint enfin Ben avec douleur. Mike, si tu persistes à vouloir que cela soit de ta faute, c'est la mienne aussi. J'ai été quelqu'un d'égoïste. Je... je ne pensais qu'à Bevvie et ma foutu radio, j'y passais nuit et jour. J'aurais dû faire plus attention à chacun de vous.
Mike s'apprêtait à répliquer quelque chose mais Beverly fut plus rapide que lui.
-Non écoutez, dit-elle doucement. Ce n'est la faute d'aucun d'entre vous. Vous n'auriez rien pu faire. Stan avait pris sa décision. C'était...c'était son choix... Et bien que cela nous fait mal nous devons le respecter.
- Il n'était pas dépressif ni lâche, il était tout simplement réaliste.
Eddie tourna la tête vers Richie qui venait de parler et le dévisagea avec une lueur inquiète. Sentant ce regard insistant, il attrapa la main droite du brun avant de la serrer dans la sienne, pour le rassurer.
Il ne réalisait peut être pas encore les mots qui franchissaient la barrière de ses lèvres, pourtant sur le moment c'était ce qui lui avait traversé l'esprit en premier. Toujours l'humoriste de la bande, celui à rassurer les autres, à ne pas se prendre la tête. Il avait toujours préféré rester plutôt positif sur la manière donc le monde était devenu et sur la tournure brutal qu'avait pris leurs vies. Peut-être que lui aussi préférait rester dans le déni, et ce depuis le début ? Pourtant Richie savait, ils savaient tous que la situation actuelle n'aurait certainement aucune solution, aucun remède avant bien longtemps. Tout le monde ne pouvait pas avoir la volonté ni la force d'accepter un changement si soudain et irréaliste, d'y faire face et de s'y adapter.
Mais tout ça avait emporté un de leur ami cher et cela allait être une blessure difficile et longue à guérir. Il n'y avait quand restant ensemble qu'ils allaient pouvoir le surmonter.
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je sais je sais ce chapitre n'est pas très joyeux et ça me fait moi même mal au cœur parce que vous savez que j'aime énormément Stanley (mais je vous avais prévenu sur la nature de cette fanfic) bon d'ailleurs pas de grande surprise sur ces retrouvailles je pense x)
j'espère que vous avez apprécié le chapitre, malgré le thème abordé ♡
je tiens à rappeler aussi qu'il n'en reste que trois
je voudrais profiter pour faire une petite pub pour mon amie -lunox qui écrit des OS (sur le Losers Club, sur le Reddie et d'autres ship de l'univers de IT, du teen et du adult)
parce que franchement elle écrit divinement bien mon dieu ! alors si ça vous intéresse n'hésitez pas à passer lire, vous ne le regretterez pas ♡
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