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Chapitre 44 - Intrigues et stratégies


DARIUS

Le prince Aurelian, avec ses airs de prince naïf, quitta la cour pour se diriger vers ses appartements, sa démarche trahissant une confusion mêlée d'une certaine résignation. Observant son départ, je ne pus m'empêcher de sourire intérieurement. La situation, bien que tendue, offrait des opportunités que je ne comptais pas laisser échapper.

Je me tournai vers le général Dravell, un homme dont la stature imposante et le regard perçant trahissaient un esprit aussi stratégique que le mien. C'était un guerrier de renommée qu'il valait mieux avoir sous sa coupe. Approchant discrètement, je lui murmurai :

— Général, une conversation privée s'impose, ne croyez-vous pas ?

Le général, avec un hochement de tête discret, me suivit avec son fils dans un recoin plus isolé, loin des oreilles indiscrètes. La lumière tamisée du couloir donnait à notre conversation une atmosphère de secret et de conspiration. Je l'emmenai dans mon bureau loin des oreilles curieuses.

—   ­Comment est-il possible que le prince Aurelian soit encore en vie et à Valeria ? Comment a-t-il pu vous échapper ? Questionnai-je, une frustration évidente dans ma voix.

Alexandre, avec une expression grave, répondit :

—   Il semblerait qu'il ait percé à jour nos intentions et pris la fuite avant que nous ne puissions agir. Cependant, à mon avis il ne sait pas que mon Père et moi sommes complice du complot.

Je serrai les poings, sentant la colère monter en moi.

—   Comment avez-vous pu commettre cette erreur ? Quelle négligence impardonnable ! Que dira le grand conseiller Raymund lorsque nous lui rapporterons cet échec ? Je ne donne pas chère de votre peau !

Alexandre, gardant son calme, proposa une solution :

—   Nous pouvons détourner la situation à notre avantage. Si nous l'exilons à Azurinia pour une visite de courtoisie à la Reine, nous pourrions l'escorter là-bas. Cela nous donne une autre opportunité.

Je secouai la tête, dubitatif.

—   Mais assassiner le prince sur l'île d'Azurinia s'avérera encore plus difficile ! C'est un territoire bien moins contrôlable que le nôtre.

Alexandre, confiant, répliqua :

—   Il n'y a aucune raison de se précipiter. Le prince semble avoir une confiance aveugle en mon père. S'il s'est échappé, c'est probablement par méfiance envers la procession. Sur l'île, il sera plus vulnérable et isolé, facilitant notre tâche.

Je restai sceptique mais acquiesçai, voyant la logique dans ses paroles.

—   Ne reproduisez pas la même erreur. Cette fois, nous ne pouvons pas nous permettre un autre échec.

Le général Dravell, avec une froide détermination dans le regard assura :

—   Ne vous inquiétez pas, cette fois-ci, je prendrai les choses en main. Si nécessaire, je m'occuperai personnellement du prince, et je vous garantis que l'issue sera celle que nous attendons tous.

Son assurance me rassura quelque peu, même si je savais que les enjeux étaient désormais plus élevés que jamais. Je décidai donc de couper court aux réprimandes et lancer la discussion sur un autre sujet.

— Que pensez-vous de la réaction de Léandre Général ? demandai-je, fixant le général de mon regard aiguisé. Cela pourrait nous être utile, n'est-ce pas ?

Dravell, toujours aussi imperturbable, répondit avec une voix basse et assurée :

— Le roi Léandre est un adversaire redoutable, il ne faut pas le sous-estimer. Cependant, sa réaction impulsive pourrait en effet être exploitée à notre avantage.

Je hochai la tête, mes pensées déjà en train de tisser un nouveau plan.

— Exactement. Léandre a montré qu'il pouvait être poussé à des réactions émotives. Nous devons utiliser cela pour affaiblir sa position et renforcer la nôtre. Le prince Aurelian, malgré son air innocent, pourrait être la clé de cette stratégie. De plus, s'il venait à mourir, nous n'aurons pas de mal à mettre cela sur son dos.

Le général Dravell me regarda, une lueur d'intérêt dans ses yeux.

— Je vois où vous voulez en venir, dit-il lentement. Mais nous devons être prudents. Léandre n'est pas le seul joueur dans cette partie. Il y a d'autres forces en jeu, y compris celle du prince héritier.

— Bien sûr, répondis-je avec un sourire sinueux. Mais c'est dans ce jeu de pouvoir complexe que réside notre opportunité. Nous devons manœuvrer habilement pour assurer que nos pions soient en position de force lorsque le moment sera venu.

Le général acquiesça, sa stature imposante semblant encore plus menaçante.

— Je vais renforcer notre surveillance sur le prince et ses interactions. Nous devons être prêts à agir au bon moment, déclara-t-il.

Je sentais que les rouages de notre plan commençaient à s'aligner, chaque pièce se mettant en place.

— Restons vigilants, général. Nos ennemis sont nombreux, mais nos stratégies sont affûtées. Valeria et son roi ne savent pas encore à quel point ils sont en danger.

Avec un dernier échange de regards entendus, nous nous séparions, retournant chacun à nos devoirs. La cour de Valeria était un nid de vipères, et j'étais déterminé à en être le serpent le plus rusé.

Soudain, Silas apparut, essoufflé et visiblement agité. Sa course rapide et son air paniqué trahissaient l'urgence de la situation.

—   Général ! s'exclama-t-il, la voix pressante, il y a une situation critique. Nous avons un problème. Vous devriez vous rendre immédiatement aux appartements du prince Aurélian au palais.

Son ton alarmé ne présageait rien de bon pour nos plans. Son apparence débraillée accentuait mon sentiment et suggéraient que quelque chose de grave s'était produit, quelque chose qui nécessitait notre attention immédiate.

***

Nous nous tenions devant les appartements du prince Aurélian, une aura de tension enveloppant le groupe composé du général, d'Alexandre, de Silas et de moi-même. L'immense porte, gardée par la garde royale de Léandre, représentait un obstacle infranchissable. Mon impatience grimpait en flèche lorsque deux gardes, armés de leurs lances, nous barrèrent le chemin. Tomas s'avança, son air stoïque ne présageant rien de bon.

—   Quelle est cette insolence ? m'écriai-je, la colère montant en moi. Comment osez-vous nous empêcher d'entrer dans les appartements du prince ?

—   Sa Majesté a donné des ordres strictes : Ne laisser passer personne, répliqua Tomas d'une voix ferme.

—   Notre prince est à l'intérieur. Vous l'avez enfermé ? intervint le Général. Est-il votre prisonnier ? C'est une déclaration de guerre que vous nous faites?

—   Je regrette, mais nous devons respecter les ordres de sa Majesté. Personne n'entrera, insista Tomas, imperturbable. A moins que sa Majesté retire son ordre.

—   Comment osez-vous ! répliquai-je.

L'indignation bouillonnait en moi, je ne pouvais tolérer un tel affront de ce petit impertinent qui se donne des grands airs de Roi. Il fallait que je confronte Léandre sur cette situation. Sa témérité et son impudence commençaient sérieusement à m'exaspérer. C'est peut-être vers lui que nous aurions dû orienter notre complot !

***

J'avais assigné à Silas une tâche cruciale : infiltrer nos rangs d'un espion, une taupe qui se chargerait de l'opération que le Général Dravell aurait dû mener à bien. Son échec précédent avait érodé toute confiance que j'aurais pu avoir en ses capacités. Cette fois, je ne laisserais pas la place à l'erreur. La réussite de cette mission était de ma responsabilité, et je comptais bien m'assurer que tout se déroule sans accroc.

L'enjeu était de taille. Si je parvenais à orchestrer avec succès l'assassinat du prince Aurélian, cela me positionnerait favorablement dans les bonnes grâces du Grand Conseiller Raymund. Une telle victoire renforcerait non seulement ma stature au sein de l'empire, mais ouvrirait également la voie à des ambitions plus grandes, y compris l'accession au trône de Valeria une fois que Drevania aura envahi et pris le contrôle du territoire.

Mon plan était clair et calculé. Avec une taupe bien placée au sein de l'ennemi, j'aurais une longueur d'avance sur Dravell et les autres. Il s'agissait d'un jeu de pouvoir et d'influence, et je ne comptais pas laisser passer cette opportunité de consolider ma position et de me rapprocher de mon objectif ultime : le trône de Valeria.

Je restais assis, immobile dans mon bureau, lorsque Silas entra, accompagné d'une figure nouvelle, un homme au regard déterminé.

—   Je me nomme Darel, se présenta-t-il d'une voix ferme.

Silas, intervint pour contextualiser la situation :

—   Darel est garde sous les ordres du gouverneur Lorncrest de Lylh Serine. Ils ont été chargés par Léandre d'escorter Son Altesse Impériale dès l'entrée du territoire Serinois jusqu'à Valeria et ont toujours la charge de sa sécurité.

L'occasion était trop belle pour être ignorée. Je me redressai de mon siège, fixant Darel avec un regard perçant.

—   Darel si tu exécutes fidèlement mes ordres, tu ne seras plus un simple subalterne. Toi et ta famille connaîtrez l'abondance et l'opulence, ainsi que l'honneur pour des générations. Es-tu prêt à suivre mes directives ?

Son regard, d'abord incertain, s'illumina d'une lueur d'ambition.

« Je sais qu'il va accepter quel que soit sa mission. S'il y a une chose dans laquelle excelle Silas c'est le recrutement de taupe et d'espions. Il a l'air bien cupide ce Darel il fera l'affaire »

—   C'est un honneur incommensurable, Votre Majesté. Je suis à votre entière disposition. Ordonnez moi ce que vous souhaitez.

J'esquissai un sourire satisfait, me rapprochant pour lui donner ses instructions.

—   Ta mission, Darel est d'une importance capitale. Le général Dravell ne peut accomplir la tâche qui lui a été confiée. Il ne doit surtout pas accompagner le prince héritier Aurelian sur l'île d'Azurinia. Tu dois absolument éliminer le prince avant. Tu devras le tuer toi-même. Est-ce bien clair ? Peux-tu le faire ? Puis-je te faire confiance ?

Après une brève hésitation, Darel hocha la tête résolument.

—   A vos ordres, Votre Majesté.

Un éclat de rire m'échappa à sa réponse, un amusement sincère devant son sérieux.

—   Votre majesté ? Il sait me divertir celui-là lançais-je à Silas. Retire toi Darel.

Dès son départ, je me tournai vers Silas, une étincelle de calcul dans les yeux.

—   Silas, pensez-vous que le gouverneur Lorncrest lui accorde sa confiance ?

—   Sans aucun doute, votre altesse. Et c'est toujours plus facile d'atteindre sa cible de l'intérieur.

Je me laissai tomber dans mon fauteuil, pensif.

—   L'échec de Dravell pourrait bien se transformer en une opportunité pour moi. Si j'arrive à gagner la confiance du Grand Conseiller Raymund et ses faveurs, le trône de Valeria sera à ma portée. Préparez un dragon messager, Silas et informez le Grand Conseiller Raymund de l'échec du Général. Il est grand temps qu'il subisse les conséquences de ses actes.

***************************

DAREL

En sortant de l'entretien avec Darius, une multitude de pensées tumultueuses m'assaillirent, mêlant l'excitation et une inquiétude sourde. Mes pas, autrefois incertains, se faisaient maintenant résolus, portés par le poids des décisions à venir.

"On ne naît pas noble et grand", me répétais-je en boucle, une litanie obsédante qui résonnait dans ma tête. Mon cœur battait au rythme de cette réalité implacable, me rappelant à chaque pulsation ma condition et ma quête.

« Qui peut me reprocher de chercher à gagner ma fortune? à bâtir mon destin ? La route vers la grandeur est pavée de choix difficiles, et parfois, de sacrifices inévitables. La cruelle nécessité de survivre dans un monde où la naissance ne vous accorde aucune faveur, aucun privilège. Je dois être cruel, forger mon chemin avec une détermination de fer. »

Cette cruauté n'était pas un trait de mon caractère, mais une armure, une protection contre les rigueurs d'un monde impitoyable, que j'ai commencé à me forger au fil des tragédies qui m'ont secoué.

« Et la ténacité Darel...Ah, la ténacité ! Il faut que ça devienne mon seul allié fidèle, qu'elle me guide et m'aide à avancer même lorsque le doute m'assaillira. Lorsque la peur de l'échec menacera de m'engloutir, il faudra que je sois tenace. La vie ne m'a pas fait de cadeau et ne m'a donné aucun privilège. C'est à moi d'aller les chercher. Je dois être cruel, il le faut. »

Murmurais-je pour m'auto-persuader, pour chasser les ombres du remords et de l'hésitation.

« Je dois être tenace pour gravir les échelons, pour me frayer un chemin vers un avenir où ma famille et moi ne serions plus écrasés par l'indifférence et le mépris des nobles. Mais quelle famille ? Ils sont tous mort... Je n'ai plus de famille... Mais fait le pour toi Darel pour ta vengeance personnelle contre ce monde ! Le monde est cruel, tu dois l'être aussi. »

En avançant, une détermination nouvelle m'animait, une résolution froide et calculée. Je n'étais plus le simple garde de Lorncrest. J'étais un pion sur l'échiquier de la puissance, prêt à jouer mon rôle, quel qu'en soit le prix. Je suis prêt à tuer le prince de mes propres mains.

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