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Chapitre 42 - Protection


LÉANDRE

Après avoir quitté le campement du général Dravell, je me dirigeai rapidement vers le campement du gouverneur Lorncrest. J'avais besoin de ses conseils et de son expérience pour analyser la situation. En tant que souverain de Valeria, il était essentiel pour moi de rassembler toutes les informations possibles, et Lorncrest était un allié de confiance. De plus, il était arrivé avant moi avec Ivar et Tomas, donc il doit en savoir beaucoup plus.

En arrivant, je fus accueilli par le gouverneur, dont le visage trahissait une inquiétude profonde. J'exposai rapidement ma discussion avec Dravell et lui partageai mes doutes quant à la mort présumée du prince Aurelian.

— Gouverneur, j'ai parlé avec le général Dravell. Il affirme que le prince héritier Aurélian a été assassiné par des bandits. Cependant, je ne peux m'empêcher de douter de cette version. Que savez-vous à ce sujet ?

Lorncrest me regarda attentivement, pesant ses mots.

— Votre Majesté, je partage vos doutes. L'empire de Drevania a souvent recours à des stratagèmes et des intrigues pour parvenir à ses fins. Cette histoire d'assassinat me semble trop commode, trop opportune pour être prise au pied de la lettre. Je n'ai entendu parler de aucun assassinat depuis mon arrivée, cela me paraît louche.

Je hochai la tête, appréciant sa franchise.

— Je ressens également que cette situation cache quelque chose de plus complexe. Avez-vous des informations ou des contacts qui pourraient nous aider à éclaircir cette affaire ?

Le gouverneur réfléchit un instant avant de répondre.

— L'un de vos hommes, Ivar, a espionné la garde impériale, et il aurait entendu qu'aucun des soldats n'aurait vu son altesse impériale depuis leur départ. Il m'a dit cela avant même votre arrivée, et à ce moment-là le général me confirmait la présence du prince dans la voiture. Je pense qu'il s'est échappé et qu'ils ont perdu le contrôle de la situation. Je pense également que vos doutes étaient fondés et qu'ils avaient prévu de l'assassiner afin de nous faire porter le chapeau. J'ai en effet quelques contacts qui pourraient posséder des informations pertinentes. Je vais immédiatement les solliciter pour en savoir plus. Toutefois, je vous conseille de rester vigilant, Votre Majesté. Les jeux de pouvoir de Drevania sont souvent tortueux et dangereux.

Je remerciai le gouverneur pour ses conseils et sa coopération. Avant de partir, je lui fis part de ma décision de mener une enquête personnelle pour découvrir la vérité sur la disparition du prince Aurelian. Je l'informai également que j'ai fait parvenir une lettre à un ami de confiance, qui pourra nous en apprendre davantage, voir le retrouver.

— Je vais m'assurer que la vérité soit dévoilée, quelles que soient les conséquences. Valeria ne peut se permettre d'être entraînée dans un conflit sur la base de mensonges et de manipulations.

Le gouverneur acquiesça, comprenant l'importance de la situation.

— Vous avez tout mon soutien, Votre Majesté. Valeria et Lylh Serine doivent rester unies face à cette épreuve.

En quittant le campement du gouverneur, je me sentais déterminé mais aussi conscient des défis qui m'attendaient. La disparition du prince héritier de Drevania était un mystère qui devait être résolu, et je savais que les réponses ne seraient pas faciles à trouver.

***

Dans la pénombre de la nuit, j'avais pris la décision audacieuse de vérifier par moi-même la prétendue mort du prince Aurelian. Mon cœur battait à tout rompre alors que je me glissais furtivement à travers le camp, évitant les gardes et me faufilant dans les ombres. Chaque pas était calculé, chaque souffle maîtrisé. Mon objectif était clair : atteindre la tente où reposait le corps du prince et confirmer sa disparition.

Alors que je m'approchais de la tente, un frisson d'anticipation me parcourut. J'étais sur le point de découvrir la vérité, de dévoiler le mensonge ou de confirmer la tragédie. Je soulevai lentement le tissu à l'arrière de la tente, évitant la porte et les gardes à l'entrée, mon regard scrutant l'intérieur.

En pénétrant discrètement dans la tente où reposait supposément le corps du prince Aurelian, je fus immédiatement frappé par la vue d'une silhouette allongée, vêtue d'une tenue impériale. Le corps semblait réel, la tête brûlée et méconnaissable, un spectacle macabre qui aurait pu convaincre quiconque de la mort du prince. Au-dessus du corps, un objet attira mon attention : un miroir sophistiqué, semblant hors de place dans ce contexte funeste.

Le miroir, un chef-d'œuvre de la technologie Drevanienne, était incrusté de pierres précieuses et de gemmes finement taillées. Ce miroir était doté d'un étrange phénomène, en utilisant l'énergie des gemmes qui y sont incrusté il était capable de reproduire une image qui avait préalablement existé. Il était suspendu en l'air, flottant sans soutient, brillant d'une lueur bleutée. Intrigué je m'approchai, tendant la main vers la surface ondoyante. Au contact de mes doigts, l'eau frémit, et une image apparut. C'était une vision d'un jeune homme ressemblant au prince Aurelian, allongé, semblant dormir paisiblement, portant exactement la même tenue impériale que le corps brûlée.

Je savais que les Drevaniens n'étaient pas dotés de pouvoirs magiques comme les Valeriens, mais ils excellaient dans l'art de manipuler les minéraux pour créer des appareils aux fonctions étonnantes.

Ce miroir particulier, connu sous le nom de "Miroir des Illusions", était conçu pour projeter des images trompeuses. Utilisant un savant mélange de réflexions lumineuses et d'optique, le miroir pouvait faire apparaître un objet ou une personne d'une manière différente de la réalité. En me rapprochant, j'observai attentivement le miroir et le corps. Je remarquai de subtiles incohérences dans l'image reflétée, des détails qui ne correspondaient pas à ce que mes yeux percevaient directement.

Pratiquement personne ne savait que ce miroir pouvait refléter une autre personne de manière trompeuse. Tout le monde pensait que les images projeté par ce miroir avait réellement existé. Cependant pendant toutes ces années Lykos m'avait enseigné presque tout ce que j'avais à savoir sur les astuces et les stratagèmes de Drevania. Je ne pouvais donc pas être berné par ce stratagème.

Ce que le général Caius Dravel et son fils Alexandre ignoraient, c'est que j'étais encore plus rusé qu'eux, et si par malheur ils décidaient de me berner avec leur miroir des illusions, je ferai semblant d'y croire, même si je mettais la main sur le prince avant eux. Cela leur servira de leçon.

Cette découverte me fit réaliser que le corps présenté n'était qu'une mise en scène élaborée, une illusion conçue pour tromper les observateurs. Le vrai prince Aurélian n'était pas là ; ce que je voyais était le résultat d'un subterfuge habilement orchestré, utilisant la technologie Drevanienne pour créer une fausse réalité. Le corps brûlée n'est pas le sien mais celui de quelqu'un d'autre qui a été brûlée et défiguré afin d'être méconnaissable. Mes soupçons se confirmait. Il fallait mettre la main sur Aurelian avant eux ! et vite !

En un instant, ma frustration grandit. Je m'étais aventuré dans la nuit, risquant mon propre bien-être, pour être confronté à une ruse aussi ingénieuse qu'insidieuse. La réalisation que le prince était probablement encore en vie, mais hors de portée, me fit grincer des dents.

Armé de cette connaissance, je quittai la tente, déterminé à découvrir la vérité et à dévoiler la ruse qui se cachait derrière cette mise en scène macabre. Je me retirai de la tente, l'esprit bourdonnant de questions et de théories.

Qui avait mis en place cette illusion ? Était-ce une tactique de Caius Dravell, ou quelqu'un d'autre tirait-il les ficelles dans l'ombre ? Quel était leur objectif ultime ? Cette idée ne pouvait provenir que d'Alexandre. Le fils du général était connu pour être quelqu'un de très malin, qui sortait toujours son père des situations les plus périlleuses. Il fallait que je les ai à l'œil à l'avenir ces deux-là.

La nuit semblait s'épaissir autour de moi alors que je regagnais ma position, me fondant à nouveau dans les ombres. L'enquête devait se poursuivre, et je devais déployer tous les moyens à ma disposition pour découvrir la vérité.

J'espérais également que Alden m'aiderait, et qu'il avait accepté sa mission. Je n'avais reçu aucune missive de sa part, et cela m'inquiétais.

La disparition du prince Aurelian ne resterait pas un mystère. Je le promettais. Peu importe les obstacles, peu importe les ruses, je dévoilerais la vérité. Pour l'honneur de Valeria, pour la justice, et pour la paix fragile qui liait nos royaumes.

***

Je me tenais seul dans ma tente royale, les mains tremblantes alors que je tenais la lettre apportée par le dragon messager. La nouvelle qu'Alden était arrivé à Valeria avec le prince Aurelian en sécurité m'avait frappé comme un éclair. Mon cœur battait à tout rompre, une tempête d'émotions m'envahissant. Je devais avertir Lykos immédiatement et planifier notre retour secret à Valeria. Je savais que je pouvais avoir confiance en Alden, encore une fois il m'avait prouvé ses capacités en nous sortant du pétrin.

Je me promenais dans la pièce, perdu dans mes pensées. Alden... Le simple fait de penser à lui déclenchait une cascade de sentiments complexes. Il y avait de l'admiration, certes, pour son courage et son ingéniosité, mais il y avait aussi autre chose, quelque chose de plus profond, plus personnel. Et maintenant, il savait que j'étais le roi. Le roi qu'il avait critiqué et repoussé sans ménagement.

Je ne pus m'empêcher de sourire en repensant à l'une de nos rencontres. J'avais tenté de l'aider, et en retour, j'avais reçu un coup de coude et des paroles cinglantes. Quelle serait sa réaction en apprenant la vérité sur mon identité ? J'étais à la fois anxieux et impatient à l'idée de le revoir, de voir son visage lorsqu'il réaliserait que le "simple noble fils d'aristocrate" était en fait le roi de Valeria. Son souverain, son monarque. Cela allait être très amusant, et je comptais bien m'en délecter.

Je me demandais également comment j'allais me comporter face à lui. Devrais-je maintenir une distance royale, ou pourrais-je me permettre une approche plus personnelle, révéler une part de moi-même que peu de gens connaissaient ? L'idée même d'affronter Alden, avec toutes ces émotions contradictoires, me remplissait à la fois de joie et d'appréhension. En tout cas une chose était sûre, en public je devrais le traiter comme tous les autres, afin d'éviter les commérages.

Je me dirigeai vers la fenêtre, regardant au loin, vers l'horizon où Valeria m'attendait. Lykos devait être informé, et ensemble, nous devrions préparer le terrain pour le retour du prince et d'Alden. Mais au fond de moi, une petite voix me chuchotait que ce retour signifiait bien plus que le simple dénouement d'une mission.

Je pris une profonde inspiration, rassemblant mes pensées. Il était temps de retourner à Valeria, de faire face aux défis qui nous attendaient, et surtout, de faire face à Alden. Je partirai sans informer le général que le prince était sain et sauve à Valeria. Il ne méritait pas ce traitement de faveur après sa supercherie.

Quel que soit le scénario qui se déroulerait avec Alden, je savais que ce serait un moment déterminant, non seulement pour mon règne, mais aussi pour mon cœur.

Avec une résolution renouvelée, je quittai mes appartements pour retrouver Lykos. Les couloirs du palais résonnaient sous mes pas, chaque écho portant l'anticipation de la rencontre à venir. Alden, quels que soient tes sentiments à mon égard, je suis prêt à les affronter. Et quelque part, au plus profond de moi, j'espérais que ces sentiments seraient réciproques.

***

Alden se tenait là, face à moi, dans une posture d'humilité que je trouvais à la fois comique et touchante. Il était agenouillé de l'autre côté de mon bureau, la tête baissée, une image d'une soumission exagérée qui ne manquait de m'amuser. J'avais décidé de jouer un peu avec lui, de savourer cet instant de petite revanche personnelle. Je lui tournais le dos, m'efforçant de maintenir une contenance royale, même si l'envie de rire me démangeait. Ne pas lui faire face m'aidera aussi à masquer mes émotions et mon sourire niais.

Je parlais délibérément en regardant ailleurs, tournant légèrement la tête vers la gauche, évitant son regard. Je jouais de mon statut, me délectant de cette occasion de lui faire sentir la différence entre nos positions, du moins en apparence. C'était ma manière de lui faire payer, de façon ludique l'attitude condescendante de nos rencontres, lorsqu'il me croyait encore un simple fils d'aristocrate.

En réalité, Alden m'avait énormément manqué. Son absence avait laissé un vide que je n'avais pas anticipé. Malgré son comportement parfois brut et téméraire, c'était précisément ces traits de caractère qui m'avaient attiré vers lui. Sa nature sauvage et impétueuse avait un charme indéniable, et je ne pouvais m'empêcher de l'apprécier pour cela.

Alors que je contemplais Alden agenouillé devant moi, un tourbillon d'émotions m'envahissait. Je décidai de prolonger un peu notre jeu, une légère teinte de malice dans mon esprit.

—   Alden, dis-moi, qu'as-tu fait de si répréhensible ? demandai-je une voix douce mais ferme et pleine de reproches.

Je pus voir du coin de l'œil qu'il releva légèrement la tête, la confusion et l'humilité mêlées dans son regard. Cela me faisait un peu de peine mais c'était tellement amusant, je décidai alors de continuer le jeu.

—   Je ne mérite pas votre clémence, Votre majesté.

—   Allons, dis-moi. Qu'as-tu fait ? Insistai-je, mon ton se voulant à la fois sévère et amical.

—   J'ai manqué de respect à Votre Majesté... j'ai...j'ai...frappé Votre Majesté...

Je me retins de rire, l'ironie de la situation me chatouillant l'esprit.

—   Mais encore ? pressai-je, feignant la gravité.

—   J'ai...insulté...Votre Majesté...

—   Et ?

—   Je mérite un châtiment, peut-être même la mort, de la part de Votre Majesté, admit-il, la voix teintée de sérieux.

Finalement, je ne pus résister plus longtemps à l'envie de voir son visage. Me tournant lentement vers lui, je laissai échapper un rire malicieux, franc et chaleureux à la fois.

—   Tu sais ce qui est vraiment impardonnable, Alden ? C'est d'avoir mis autant de temps à revenir vers moi. Tu m'as tellement manqué que j'ai cru que mon cœur allait céder. J'ai cru que j'allais en mourir... Si ça n'est pas un péché de me faire endurer une telle absence, alors je ne sais pas ce que c'est.

Ses yeux violets majestueux s'écarquillèrent, surprise et émotion palpables dans son regard.

—   ... Votre majesté, murmura-t-il, presque sans voix.

—   Allons, Alden, ne me refais plus jamais ça. Si tu disparais encore, je te jure que je te confinerai dans une écurie, dis-je en éclatant de rire. Espèce d'imbécile !  Allez lève-toi de cette position !

Ne pouvant plus retenir mon affection, je m'approchai et l'enlaçai avec force. Son parfum, mélange d'aventure et de liberté, emplit mes sens, un rappel vibrant de sa présence unique. Son odeur était enivrante.

—   Quel soulagement de te revoir, Alden ! Tu m'as tant manqué. Vraiment, je suis si heureux que tu sois de retour.

Il baissa les yeux, un air gêné peint sur son visage, une expression qui me perturba et m'attrista légèrement. Je réalisais que notre relation ne pouvait plus être la même. Mon statut de roi avait introduit une barrière invisible entre nous, une barrière que je désirais ardemment briser.

Me tenant devant Alden, je posai une main ferme sur son épaule, captant son regard avec sérieux. Maintenant les retrouvailles fini, il était temps de parler plus sérieusement.

— Alden, je te confie une mission de la plus haute importance. C'est une responsabilité que je ne peux remettre qu'à une personne en qui j'ai une confiance absolue. Et cette personne, c'est toi.

Je scrutai son visage, cherchant à y lire la compréhension et l'engagement.

— Le prince Aurélian est en danger, et j'ai besoin que tu restes à ses côtés, jour et nuit. Tu es le seul en qui j'ai une foi inébranlable, et je sais que tu es plus que capable de le protéger. Les ennemis qui ont tenté de l'assassiner pourraient bien revenir pour achever leur travail. Ta présence sera sa meilleure défense. Si jamais ils y parviennent, notre nation que nous chérissons tant sera perdue...

Alden acquiesça, une lueur de détermination dans ses yeux violets.

— Compris, Votre Majesté. Je ne laisserai rien arriver au prince, promit-il avec une fermeté qui me réconforta.

Je sentis un poids s'alléger en moi, sachant que le prince serait entre de bonnes mains. Avec Alden à ses côtés, Aurélian était aussi en sécurité que possible.

— Merci, Alden. Ta loyauté et ton courage sont des atouts précieux pour notre royaume. Ta présence à ses côtés est un gage de sécurité que je ne saurais trop apprécier. Une fois cette mission fini, je te promet de t'aider dans ta quête.

Alden inclina la tête en signe de respect, prêt à entreprendre sa nouvelle mission. Je savais qu'en lui confiant cette tâche, je faisais le bon choix. Son dévouement et son habileté étaient des garanties de succès.

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