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Chapitre 26 - Les ruines de Tarnak




ALTHEA


Nous étions en fin d'après-midi lorsque nous sommes arrivés aux ruines de Tarnak. Nous avions passé trois jours sur le chemin. Les ruines baignaient dans une lumière douce et dorée mais cette sérénité ne parvenait pas à apaiser mes pensées. La cargaison de pierres précieuses que nous transportions avec précaution augmentait mon stress. Bien que les pierres étaient recouvertes, chaque gemme scintillait sous les derniers rayons de soleil. J'étais entouré non seulement par les vestiges de l'histoire, mais aussi par la taupe de Darius et la garde royale valérienne elle-même corrompu par ce dernier. Je sentais leurs regards sur moi, pesant et calculateur. Certains d'entre eux manœuvrais prudemment la cargaison dans les recoins ombragés des ruines.

Une fois les pierres stockées dans l'entrepôt, la taupe de Darius lança le dragon messager censé confirmer le stockage des pierres sans encombre. Un sentiment de détermination froide m'envahit alors. D'un mouvement rapide et précis, je tirai une flèche paralysante, abattant la créature avant qu'elle ne puisse s'élever dans le ciel. Le garde se retourna brusquement vers moi, son visage passant de la surprise à la peur.

—    Alden, qu'est-ce que... ? commença-t-il mais je l'interrompis d'un geste de la main.

Les hommes de la garde royale étaient encore à l'intérieur du labyrinthe, je n'avais pas beaucoup de temps pour trouver une excuse. Sa loyauté envers Darius était claire et je devais gagner encore un peu de temps.

—    Nous devons nous assurer que personne ne suit nos traces. Le dragon aurait pu être suivi, expliquai-je d'une voix calme, masquant mes véritables intentions.

Le garde hocha la tête, semblant accepter mon explication, mais je pouvais voir dans ses yeux qu'il n'était pas entièrement convaincu. Je sentais son regard inquisiteur sur moi.

Les hommes de la garde étaient encore dispersés dans le labyrinthe des ruines, semblant ignorer l'atmosphère électrique qui nous entourait.

Soudain Léandre, Lykos, Tomas et Ivar firent leur apparition. Ivar et Tomas se dirigèrent, armés, droit vers les ruines. Léandre et Lykos se mirent à mes côtés en émergeant de l'ombre tel des spectres vengeurs. Leur présence changeait instantanément l'équilibre des forces. La taupe de Darius blêmit, son visage trahissant sa stupeur. Il était persuadé que Léandre était mort.

—    Tu n'es qu'un sale traître, Alden ! Comment peux-tu faire cela à Darius ? Il avait promis de nous récompenser grassement, s'écria-t-il, sa voix éclatant dans l'air calme du crépuscule.

J'évaluais rapidement la situation, mes yeux se posant sur Lykos et Léandre. Leur arrivée, bien que risquée, m'offrait l'opportunité que j'attendais. Je devais agir vite, avant que certains gardes n'échappent à Ivar et Tomas. Même si je ne doutais pas de leurs capacités à les battre.

Je fis un signe discret à Lykos et Léandre, leur indiquant de se tenir prêts. Ils comprirent immédiatement le message et se positionnèrent stratégiquement, prêts à intervenir.

La taupe, réalisant son erreur, tenta de fuir mais fut stoppé net par l'arme fatale de Lykos. Il s'écroula instantanément, raide mort.

L'arme de Lykos était une œuvre d'art autant qu'une arme redoutable, alliant fonctionnalité et esthétique. Cette arme était vraiment digne de son personnage et faite pour lui. C'était un sceptre d'une longueur d'environ un mètre, sculpté dans un bois sombre et résistant, peut-être du noyer ou de l'ébène, poli jusqu'à obtenir un éclat subtil. Sur toute sa longueur, des motifs entrelacés représentant divers éléments de la nature et de la mythologie de Valeria étaient gravés dessus. A l'une des extrémités du sceptre se trouvait une Citrine, une pierre marron clair et lumineuse. La Citrine était enchâssée dans une monture élaborée en or blanc. Cette pierre était connue pour ses propriétés de concentrations et de clarté d'esprit. Elle était entourée d'un réseau délicat de filigranes métalliques qui semblaient presque vivants, se mouvant et changeant subtilement à la lumière. La pierre pouvait être rapidement déplacé, révélant une ouverture étroite et lisse, parfaitement adaptée pour servir de sarbacane. Il pouvait ainsi projeter de petits dards empoisonnés ou paralysants avec une précision étonnante, ce qui entre ses mains en faisait une arme dangereuse. Il avait envoyé un dard mortel à la taupe de Darius qui s'était écroulé avant même de finir son premier pas.

Une fois la taupe neutralisée nous nous sommes rapidement dispersés, chacun prêtant main forte à Ivar et Tomas. Ils étaient déjà engagés dans un combat impitoyable contre les gardes qui m'avaient escorté. Il était impératif qu'aucun d'entre eux ne survive. Ce n'était pas encore le moment pour révéler à Darius ma véritable allégeance.

L'affrontement avec la garde royale fut bref mais intense. En moins de cinq minutes, nous avions maîtrisé la situation. Une fois la menace écartée, nous sommes revenus sur nos pas, retrouvant le dragon toujours paralysé. Nous avons vérifié et relus le message qu'il portait. Satisfaite, j'ai doucement stimulé le dragon, le réveillant de sa torpeur. Ses petits yeux clignotèrent un instant avant qu'il ne reprenne son vol, poursuivant sa mission avec le message qui, nous l'espérions, continuerait de tromper Silas et Darius encore quelques jours.


***


La nuit était tombée et j'avais besoin d'un peu de repos avant de finaliser mon plan. Je restais dîné avant de reprendre la route. Pendant le dîner, je ne pus m'empêcher de penser à ce qui c'était passé quelques jours auparavant.

La nuit enveloppait le domaine d'un voile parfait pour la mise en scène. J'avais reçu des ordres de Darius et été libérée par sa taupe. Je m'étais glissé dans le domaine avec la discrétion d'une ombre, me faufilant à travers les couloirs sombres vers la chambre de Léandre. Chacune de mes respirations était mesurée et calculée. La moindre petite erreur pourrait ruiner le fragile édifice que j'avais construit.

En atteignant la chambre de Léandre, je pris une profonde inspiration avant d'entrer sans un bruit. Léandre était là, seul. Il jouait de la harpe. Décidément il n'avait pas fini de me surprendre. Il était absorbé par son instrument gracieux et ses pensées lorsque, rapidement, je me jetai sur lui, plaquant une main sur sa bouche pour étouffer tout cri de surprise. Son corps se tendit sous l'effet de la peur, mais je ne lui laissai pas le temps de réagir davantage.

Avec une rapidité féline, j'ouvris ma chemise pour révéler la broche qu'il avait remise à son informateur secret, sans savoir que cet informateur n'était autre que moi. Dans ses yeux, je vis d'abord la surprise, puis la compréhension. Son corps se détendit alors que je retirais doucement ma main de sa bouche.

— Alden, murmura-t-t-il avec un sourire en coin.

Un sourire s'esquissa sur mes lèvres, mais il n'y avait pas de temps à perdre en formalités. Nous avions un spectacle à mettre en scène pour les regards indiscrets.

Ensemble, nous avions élaboré le plan. Léandre se laisserait suivre dans la cour par moi. J'avais une flèche paralysante : une concoction habile qui, une fois enfoncée dans la chair, rendait le pouls imperceptible, donnant l'illusion d'une mort rapide. La flèche serait tirée sur le dos en direction du cœur. C'était une flèche qui ne s'enfonçait pas dans la chair, il ne risquait donc rien, ses organes vitaux n'étant pas touché. J'ai choisi un poison désagréable mais non douloureux, même si j'aurai pu être sournoise et me venger d'avoir été attaché aussi longtemps tête en bas, sans boire et sans manger. Il me devait bien ça.

Une fois le plan établit, nous sommes sortis dans la cour, Léandre marchant devant comme un acteur entrant en scène. J'ai levé mon arc, mes doigts tremblant légèrement sous le poids de l'enjeu. Lorsque Léandre atteignit le point désigné, je décochai la flèche. Elle le frappa dans le dos, et il s'effondra en criant qu'il avait été empoisonné, son corps tombant lourdement sur le sol pavé.

Les cris de ses compagnons retentirent presque immédiatement, leurs silhouettes se précipitant vers Léandre. Ivar et Tomas m'encerclèrent assez rapidement pendant que Lykos vérifiait son pouls. Ils étaient tous parfaitement inconscient de notre ruse, ce qui ne faisait qu'ajouter de la crédibilité à la scène. Leurs visages exprimaient une réelle détresse. Je m'en voulais de leur faire vivre cela, mais nous avions tous eu des sacrifices à faire. Leurs réactions témoignaient de leur loyauté envers Léandre, une loyauté, qui je l'espérais, serait récompensé.

— Traître ! hurla Ivar en se jetant sur moi, me désarmant et me plaquant au sol.

Lykos, les yeux brillant de colère ajouta :

— Tu seras exécuté demain matin à l'aube pour cette trahison, sans savoir qu'il s'adressait à l'architecte de cette supercherie.

Je fus traînée loin de la scène, un sourire amer aux lèvres. Léandre devait aussi rigoler dans son fort intérieur. La pièce avait été parfaitement joué. J'imaginais Silas courant comme un chien auprès de son maître afin de lui raconter la scène sans omettre aucun détail.  Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre le lever de rideau sur le prochain acte de notre plan. 

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