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Chapitre 12 - Le duel


LEANDRE 


Le défi entre Alden et moi avait débuté, avec le vin comme arbitre silencieux de notre duel. Je regardais Alden, son assurance débordante alors qu'il vidait sa première calebasse. Son regard provocateur se posait sur moi, comme s'il cherchait à me déstabiliser avant même que le duel ne commence réellement.

En face de nous, Nolan affichait un large sourire, encourageant son maître avec une confiance inébranlable. Il tournait ensuite son regard vers Tomas, qui, en tant que ma cible, semblait bien moins à l'aise. Son visage pâle trahissait une tension palpable, renforçant mon irritation. Je refusais de laisser transparaître mon agacement, mais je râlais contre cette situation.

Je devais montrer de quoi j'étais capable. Je ne pouvais pas me permettre de montrer la moindre faiblesse, surtout pas maintenant, face à Alden et ses hommes. C'était une question de fierté, d'honneur et de stratégie. Si je voulais maintenir mon influence et ma réputation auprès de mes hommes, je devais prouver que je n'étais pas seulement un prince, mais un guerrier et un leader compétent.

Alden tira sa première flèche, qui se planta au milieu de la cible en passant par le cerceau avec une précision chirurgicale. Puis il me regarde l'air de dire à ton tour.

Je pris ma calebasse, levant le récipient à mes lèvres et buvant le vin en un seul trait, tentant de masquer toute trace de réticence. Le liquide était robuste, envahissant mes sens, mais je gardais ma concentration.

Puis, j'empoignai mon arc, sentant le bois familier sous mes doigts. Je pris une profonde inspiration. Le silence semblait s'être abattu sur le plaine alors que je me préparais à tirer. Chaque mouvement était calculé, chaque respiration mesurée. Dans cet instant, il n'y avait que l'arc, la flèche, et la cible. Rien d'autre ne comptait. Je décide de décocher ma cible qui passa le cerceau et arriva avec une précision chirurgicale également au centre de la cible. Je vis Tomas souffler de soulagement, ce qui m'agaça.


Au fur et à mesure que le duel progressait, un rythme se dessinait entre Alden et moi. Nous tirions à tour de rôle, chacun concentré sur sa cible. Avec chaque flèche décochée, la tension montait d'un cran, mais ni l'un ni l'autre ne manquait sa cible. Chaque tir était un mélange de précision et d'adresse, témoignant de l'habileté et de l'entraînement que chacun de nous avait acquis au fil des années.

Le vin ajoutait un élément d'incertitude, mais ni Alden ni moi ne montrions de signe de faiblesse. Nos flèches trouvaient leur marque, passant à travers le cerceau et atteignant l'oiseau en plein vol à chaque fois. C'était un spectacle impressionnant, chaque tir étant accueilli par des acclamations de nos compagnons respectifs, suivi par des murmures d'admiration.

Ce ballet d'arcs et de flèches se poursuivait, chaque participant semblant égaler l'autre en talent et en maîtrise. C'était un affrontement où le moindre faux pas pourrait signifier la défaite. Mais jusqu'à présent, aucun de nous n'avait cédé, continuant à répondre coup pour coup dans ce duel intense.

Après cinq tirs de flèches et autant de calebasses englouties, j'observai Alden qui commençait à chanceler légèrement. Saisissant cette opportunité, je lui lançai :

— On dirait que tu commences à être soûl, Alden. N'est-ce pas le moment de capituler ?

Ces mots s'échappèrent de mes lèvres avec une certaine lourdeur, trahissant ma propre ivresse. Alden me jeta un regard rapide, puis but son vin d'un trait avant de saisir son arc.

Malgré sa démarche hésitante et sa difficulté évidente à se positionner correctement, il parvint à décocher sa flèche avec une précision étonnante, touchant sa cible sans faillir. Il secoua sa tête, comme pour chasser le brouillard qui envahissait son esprit, puis me lança :

— On dirait que tu n'es pas en meilleur état. À ton tour, bois !

Titubant légèrement, je luttai pour contenir le vertige qui menaçait de brouiller ma vision. Il était crucial que je démontre ma compétence, que je ne sois pas perçu comme un adversaire facile. Avec un effort considérable, je parvins à aligner ma vue sur l'oiseau, décochant ma flèche sous les acclamations de mon entourage. Je perçus le cri de Tomas alors que la flèche filait dans les airs. Son visage se détendit dans un soulagement palpable lorsque la flèche passa au-dessus de lui sans le frôler. Cette réaction continua à m'agacer.

Alden poussa un soupir lorsqu'il me vit atteindre ma cible. Sans cacher mon amusement, je lui tendis sa calebasse en le narguant :

— A toi maintenant, bois donc ça !

Il saisit la calebasse, la scrutant un instant, puis fixa la cible, prenant une inspiration profonde. D'un geste résolu, il vida la calebasse d'un trait et la lança nonchalamment derrière lui. Sa démarche chancelante me laissait penser qu'il flancherait, mais sa détermination était palpable.

Arquant son arc, son visage fit soudain une grimace, luttant contre la nausée. Il vacillait dangereusement, reculant maladroitement dans ses compagnons, les bousculant dans son déséquilibre. Un mouvement de tête brusque, comme pour chasser le vertige, et il sembla sur le point d'abandonner. C'est alors que la voix de Nolan retentit au loin, pleine d'encouragement :

— Vous pouvez le faire capitaine ! Allez, tirez ! je crois en vous !

A côté de lui, Tomas gémissait, blême de terreur :

— Non, non, non, cela ne se peut pas... ils vont nous tuer, comment tu peux les encourager toi !

Son attitude m'agaçait. Alors que Nolan manifestait une confiance aveugle en son maître, Tomas, lui, se montrait de plus en plus lâche.

Soudain, Alden me fit sortir de mes pensées, dans un élan inexplicable, il pivota son arc vers moi, et lâcha avec un air de défi tombant sur moi :

— Peut-être que je devrais plutôt te viser, toi !

Excité par cette tournure inattendue, je le rattrapai et répliquai, l'espoir brillant dans mes yeux :

— Est-ce que ça signifie que tu abandonnes ? Admets ta défaite, maintenant !

Mais contre toute attente, Alden se redressa d'un coup, fixa sa cible et décocha avec une vitesse foudroyante. C'était incroyable, impensable. Il était à un cheveu de s'effondrer, et pourtant, la flèche se planta au centre même de la cible. Autour de nous, ses hommes éclatèrent de joie.

C'était à mon tour, je sentais ma tête tourner dangereusement, le vin ayant pris le dessus sur ma clarté d'esprit. J'observais Alden qui semblait tout aussi affecté par l'alcool, mais qui, contre toute attente, avait réussi à toucher sa cible d'une main de maître malgré son état. J'étais à la fois impressionné et irrité.

La cible devant moi était floue, se dédoublant sous mes yeux embrouillés. Je savais vaguement où se trouvait Tomas, mais tout dans mon champ de vision semblait danser. Je ne peux pas faire ça, pensais-je. C'est impossible. Je risquai de blesser Tomas ou Nolan.

 Pourtant, quelque chose en moi refusait d'abandonner. J'étais le prince Léandre, après tout. Je ne pouvais pas me dégonfler devant mes hommes, devant Alden. Je pris une grande inspiration, tentant de rassembler mes pensées éparpillées.

Alors que je levais mon arc et essayai de fixer mon regard sur la cible, je ne pus m'empêcher de penser que j'allais abandonner. Prince ou pas je ne peux pas blesser quelqu'un simplement par fierté.

Mais soudain, quelque chose d'étrange se produisit. La cible, auparavant floue et lointaine, semblait soudainement plus proche, plus nette. C'était comme si le monde ralentissait, se concentrant sur ce seul point. Je n'avais jamais rien ressenti de tel. C'était à la fois déconcertant et exaltant. Est-ce l'effet de l'alcool ? Cela me paraissait si réel que je chassait le doute.

Je libérai la flèche, presque sans y penser. Elle fila à travers l'air, traversant le cerceau avant de frapper l'oiseau en plein vol. Un silence choqué suivit, puis des acclamations éclatèrent autour de moi. Tomas, qui avait blêmi plus tôt, laissa échapper un soupir de soulagement.

Je baissai mon arc confus. Qu'est ce qui venait de se passer ? Était-ce vraiment moi qui avait fait ça ? Ou quelque chose d'autre ? Quelque chose de plus puissant et ancien?

Je me souvenais des histoires que mon grand-père m'avait raconté, des légendes sur les ancêtres Valeriens et leurs pouvoir mystérieux. J'avais toujours pensé que ce n'était que des contes de vieilles femmes.

Mais maintenant, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander : 

Et si c'était vrai ? Et si j'avais hérité de quelque chose de ce peuple ancien et puissant ? Et si Alden avait le même pouvoir ? Ce qui expliquerai sa précision alors qu'il était à deux doigts de vomir. 

Pour l'instant je garde cela pour moi et n'en parle à personne. Peut-être que c'était l'ivresse me rassurai-je. Mais au fond de moi, un doute persistait, une curiosité éveillée qui ne demandait qu'à être explorée.

Ce fut encore une fois le tour d'Alden. Il était toujours aussi ivre mais sans grande surprise il visa parfaitement sa cible passant par le cerceau et au-dessus de la tête de Nolan.

Quand mon tour arriva, je sentis ma tête tourner. Je chancelai de plus en plus heurtant Alden. Ma tête lourde se posa sur son épaule et sans réussir à me contrôler, mon repas sorti de mon estomac et atterrit sur sa belle tenue de guerrier.

Alden me rattrapa avec son bras et s'exclama :

— ­J'ai gagné! Vous avez vu! J'ai gagné! Je suis le vainqueur!  écarquillant les yeux, il rajouta : c'est quoi ce truc chaud qui coule sur ma poitrine et mon bras ?

— Ce crétin vous a vomi dessus, répondit l'un de ses hommes.

— Quoi ? Il m'a vomi dessus ? Répondit-il en me jetant au sol.

Je ne pus m'empêcher de sourire et de me dire que c'était ma petite vengeance personnelle. Même si je ne l'avais pas fait volontairement.

Soudain, il s'écroula par terre, perdant connaissance et sombrant dans l'abîme.

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