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Chapitre 49. Le retour des Exs

Chapitre 49. Le retour des Exs

Eythan

Chaque nouvel appel est une opportunité. Celui-là ne fait pas exception. Peu importe si le numéro est masqué. Même s'il s'agit d'un petit malin qui appelle des gens au hasard, je saurais le tourner à mon avantage.

Son adresse me suffit pour lui envoyer tout ce qu'il a toujours souhaité obtenir. Il doit me rester plus de cent trente milles euros sur ma carte bancaire.

« Au feu ?

– Salut Eythan. Ça fait longtemps.

Eh merde. Ce petit malin a déjà tout ce qu'il veut.

– Il paraît qu'Evaristo n'est pas ton vrai nom. Alors comment dois-je t'appeler ?

– Tu n'imagines quand même pas que je vais tomber dans un piège aussi grossier ? Appelle moi comme tu veux.

– Petit lapinou.

Je sens sa surprise à l'autre bout du combiné.

– Comme tu veux. Mais attention, Hélène pourrait être jalouse de ce petit surnom.

Je grince des dents.

– Evaristo, ça te va ?

– Parfait. Il y a une raison pour laquelle je reviens vers toi maintenant, et-

– Stop. Je m'en bats les couilles.

– Ah ? Une alliance avec moi ne t'intéresse plus ?

– Ce n'est pas ma priorité. Il va falloir que tu fasses quelque chose pour moi si tu veux qu'on discute alliance.

– Soumets ta requête.

– Astram Black, Ray Wintersea. Ces deux-là ont cru bon de s'en prendre à Essaim.

– Tu veux qu'on s'en charge ?

Pourquoi « on » à la place de « je » ? Intéressant.

– Non. Je veux que tu massacres leurs familles. Parents, oncles, frères, sœurs, femmes, enfants... N'épargne personne. Que personne n'ignore ce qu'il en coûte de s'en prendre à lui.

S'il ça avait été quique ce soit à la place d'Essaim, je lui aurais probablement demandé de coller une balle dans la tête de son agresseur. Il faut reconnaître que ce gars s'est taillé une place de choix à mes yeux.

– Et eux, on les laisse en vie ?

– Pour l'instant. Lorsque tout le monde aura compris la leçon, je vous enverrais les éliminer.

– D'accord.

– Ne reviens pas vers moi avant de t'être occupé d'eux. »

Le majordome me considère d'un air outré. Qu'est-ce qu'il veut le papy ? Je ne l'ai pas autorisé à se mêler de mes affaires que je sache.

Alors que j'allais lui coller un doigt d'honneur, il corrige son attitude avec professionnalisme.

« Un certain David Schiller est là pour monsieur.

Bordel mais c'est le retour des exs aujourd'hui ou quoi ? Ce doit être une coïncidence, je n'imagine pas un membre de la garde rapprochée du président se lier avec Evaristo. Ils sont très très forts si c'est le cas.

– Faîtes-le entrer. »

Il viendra me chercher, quelque soit l'ordre que je donne.

« Alors, quoi de neuf ?

– C'est bon, le président peut enfin se permettre de te rencontrer.

– Mouais, le président est satisfait du temps que j'ai passé confiné surtout. Il se pointe quand ?

– C'est toi qui t'amène à l'Élysée. Une limousine nous attend juste en bas.

– J'espère que t'as pas pris ma blague de l'autre jour au sérieux.

Qu'est-ce que je pourrais bien faire d'une limousine ?

– Non, t'en fais pas. Tu connais le proverbe : « pour cacher un arbre, fous-le dans une forêt ». Une voiture à quelques milliers d'euros qui viendrait chercher le locataire d'un hôtel à plusieurs dizaines de millions, ça éveillerait les soupçons. Ses vitres sont teintées, t'auras besoin ni de masque ni de bandana cette fois-ci.

Dommage, l'autre bandana violet allait étonnamment bien avec mon sweat.

– Ça m'a l'air cool tout ça. Alors pourquoi cet air gêné ?

– Hum... Mes supérieurs m'ont dit de t'enfiler ça.

Il sort de sa poche une paire de menottes. Cette fois-ci, pas de moumoute rose, que du pur acier.

– Euh, non merci.

– Je sais. Moi aussi je trouve que c'est une idée de merde. Menotter un futur héros national ne fera pas de la bonne pub à personne. Mais c'est eux qui vont déterminer si j'obtiens le poste que je veux.

– Et pour les convaincre de ton autorité monstrueuse, de tes talents de stratèges divins et blablabla, tu veux qu'ils te voient en train de me soumettre.

– Je te propose quelque chose. Tu me promets de ne pas sauter de la voiture pour aller faire je-ne-sais-quoi je-ne-sais-où et tu me laisses te menotter pour les dix secondes où on passera devant eux.

Je suis un esprit, un cheval sauvage. Personne ne saurait me dompter, et ses ennemis le savent bien. Mais je peux au moins faire semblant.

– Ça me va. Mais n'oublie jamais ta dette envers moi. Elle me sera utile le moment venu.

Il soupire et acquiesce.

J'ouvre en grand mon sac de sport. J'attrape mon Glock 17C caché dans une des poches et tend le bras. Je fourre un nouveau chargeur à l'intérieur et recule la crosse du canon. Les bruits caractéristiques réveillent mon instinct animal.

– Wow wow, tu fais quoi là ?

Je le dévisage d'un air perdu.

– Ben quoi, je me prépare pour rencontrer le président.

Un sourire cruel apparaît sur mon visage face à son air paniqué.

– T'inquiète on t'accepte comme tu es, t'as rien besoin d'amener !

L'Élysée est devenu un putain de Macdo pour qu'il me sorte un « Venez comme vous êtes » ?

– J'imagine que je ne risque rien à te suivre, vous devez pas avoir de salle de torture. Et puis, c'est l'occasion rêvée pour prouver que je n'ai pas besoin d'être armé pour faire des dégâts.

– Voilà, exactement ! On y va ?

J'acquiesce et m'avance vers lui. Son air soulagé indique qu'il pensait devoir batailler pour que je laisse mes affaires à l'hôtel.

Mon cerveau fonctionne à cent à l'heure. Il a bien dit que je ne devais rien amener. Ce qui signifie que même après notre petit rendez-vous, on me renverra à l'hôtel. Je n'aime pas ça. Ces fils de putes comptent me doubler.

***

Faire des affaires, c'est mon passe-temps. S'ils finissent vraiment par m'arnaquer, je pourrais revenir armé, ou avec l'aide de Petit Lapinou. Mais je suis bien plus malin que ça.

Je vais les douiller avant qu'ils ne me douillent. Pour ça, un seul ingrédient : la confiance. S'ils ne me font pas confiance, je ne pourrais pas les trahir.

Prostituer ma réputation pour mes intérêts a toujours été une option. Autant l'exploiter. Après avoir dépeint deux bandes, une bleue et une rouge, sur fond blanc, j'ouvre Instagram.

Je publie l'image récemment créée, avec en légende :

« J'suis pas pizzaiolo, j'produis pas de drogues, j'suis pas nazi ; mais j'ai des projets dans le four.

S/o @gouvernementfr »

Point Godwin atteint. En attendant, j'ai assumé publiquement que j'allais m'allier avec le gouvernement de ma nation. Ils hésiteront avant de me trahir. Je saisirai cette opportunité pour les doubler.

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