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B O L D







J'ai laissé Bobbie rentrer dans son bâtiment après un dernier sourire. Je ne pensais pas m'y être pris trop tôt, c'était le moment parfait pour moi. Mais elle est tellement pleine de surprise. Je ne cesse d'être étonné par cette fille.

Elle est tout ce dont j'ai toujours rêvé.

Bobbie, elle m'aime pour moi, pour ce que je suis. Elle ne cherche pas à être avec moi au profit de se rapprocher de mes amis. Elle connaît mes secrets, ma façon d'être, et j'aime ça. J'aime être avec elle.

J'ai vraiment eu peur, mais elle ne me déteste pas. Même qu'elle m'aime bien ? Merde, je souris tout seul comme un con. Les gens vont me prendre pour un fou. Mais elle me rend trop heureux pour que je puisse m'en empêcher. Je n'ai jamais été aussi heureux et motivé depuis longtemps.

J'attendrai le temps qu'il faut. Je sais qu'elle possède ses propres blessures, mais je serais là pour elle malgré tout. Je ne veux plus passer un seul jour sans la voir.

C'est dangereux, je suis trop sensible. Mais je sens que je peux me laisser aller avec elle. Elle ne me blessera pas, elle ne pourrait jamais me faire de mal. Elle est trop gentille pour ça. Après toutes les conneries que j'ai pu lui faire subir, elle est restée. Elle a continué à être mon amie.

Mais je veux qu'elle soit plus...

Je rentre dans ma chambre, où Dylan est en train de travailler sur son bureau. Je suis d'ailleurs étonné de le voir faire ses devoirs. Je m'affale sur mon lit, et je le vois glisser vers moi sur sa chaise à roulette, l'air impatient.

- Alors avec ta rouquine ? s'empressa-t-il de demander, tout sourire.

- Dylan, l'appelle pas comme ça, grondai-je en posant un bras sur l'oreiller, au dessus de ma tête, et l'autre sur mon ventre.

- On s'en fiche, alors ?

- Alors... Elle m'a dis qu'elle était pas prête, lâchai-je en souriant.

Il me regarde, confus.

- Et ça te fait sourire ? questionna-t-il en haussant un sourcil.

- Ouais, je suis heureux. Je suis heureux, Dylan, lui dis-je en gloussant.

C'est vrai. Dieu que je me sentais bien. Je me sentais si léger.

- Hm, t'es chelou là.

- Non, je suis pas chelou. C'est juste une question de temps, elle veut être sûre d'elle avant tout, continuai-je en fermant les yeux, sans cesser de sourire.

- Ah ok, donc l'affaire est pas tombée à l'eau quoi ! s'exclama-t-il, tout joyeux.

- C'est ça, Bobbie c'est une fille spéciale, je te l'avais dis.

- T'es prêt à attendre ? Et si une autre arrive ? demanda-t-il, l'air concerné.

Je ne peux m'empêcher de rire et me tourne vers lui, amusé.

- Si une autre arrive ? Dylan, aucune autre fille ne vaudra Bobbie, crois-moi ! C'est elle que je veux, pas une autre. Elle est parfaite.

- Mouais, je trouve pas, conclu-t-il en haussant les épaules, retournant à son bureau après plusieurs coups de hanches en avant pour faire avancer sa chaise sur le sol.

Un autre rire m'échappe. Tant mieux s'il ne la trouve pas parfaite. Je suis bien content d'être le seul à la voir ainsi, j'ai de la chance d'être le seul à la voir ainsi. Enfin, j'espère être le seul. Je ne voudrais pas que Bobbie me remplace.

Pourrait-elle me remplacer ? Il existe surement mieux que moi ici. Je secoue vivement la tête. Je ne veux pas laisser place aux mauvaises pensées. Je lui fais confiance. Je le sens. Je le sens bien, je sais que ça sera bien avec elle.

Ah, je suis trop heureux !

Je pose mes mains sur mon visage, je sens mon sourire s'étirer encore plus. J'ai envie de crier, j'ai envie de hurler toute ma joie. Rapidement, je me lève de mon lit.

- Je vais faire un tour, je reviens ! prévins-je Dylan avant de sortir, mon casque à la main.

Je marche d'un pas rapide hors du bâtiment, jusqu'au parking, là où se trouve ma moto. Je monte en vitesse, et démarre le moteur pour m'éloigner de l'internat. La route n'est pas longue jusqu'à la colline, et je m'y retrouve en quelques minutes. Une fois en haut, je gare ma moto dans l'herbe, saute de celle-ci, retire mon casque et m'approche du bord.

- J'aime Bobbie Beryl, et j'vous emmerde ! criai-je, un peu trop joyeusement.

J'inspire un coup, le sourire aux lèvres, puis je me mets à rire à pleins poumons. Ça peut paraitre idiot, débile, mais ouais, je suis heureux. Pourtant, on ne sort pas ensemble, et elle n'a même pas répondu à mon baiser. Mais ce n'est qu'une question de temps. Elle ne me déteste pas. Elle m'aime plus que bien.



Alors oui, j'étais heureux. J'étais heureux, chose qui ne m'étais pas arrivé depuis longtemps. J'étais si heureux, que j'avais envie d'en pleurer.










*

Petit passage sur l'hypersensibilité de notre Tommy. 🤷‍♀️❤️

       

Les lecteurs fantômes, n'hésitez pas à laisser une petite étoile si vous avez aimés.

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