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6. Just Be Friends












Je m'étais habillée simplement en ce samedi matin. Quand s'était le week-end, nous pouvions sortir – avec un couvre-feu évidemment. Et en ce week-end, j'avais rendez-vous avec Thomas Sexy-Sangster pour aller faire les boutiques. Jamais je n'aurais cru que ça arriverai un jour.

-       T'as même pas mis de jupe ? s'offusqua Emma avec une pointe d'ironie.

-       Je suis pas là pour le séduire, et puis je suis bien habillée, non ?

J'avais enfilé un pull vert foncé large, un short en jean avec en dessous des collants semi-opaques noirs. Puis mes superbes Timberland rouge aka mes chaussures favorites. J'avais choisis d'y aller à mes aises. 

-       Oui, t'es jolie. Ça te va bien, commenta la brune.

-       Ouais, bref, à toute ! lâchai-je en enfilant mon bomber de couleur crème.

-       Attend ! Mais tu vas pas mettre cette veste !

Elle venait de me mettre un stop. Elle avait quoi ma veste ?

-       Tu vas passer pour une groupie, s'indigna Emma en secouant la tête.

-       Quoi ? Il sait pas forcément ce que c'est « X'O ». Et puis j'ai pas honte de kiffer The Weeknd. Allez salut !

Et je claquai la porte derrière moi. De quel droit osait-elle critiquer ma super belle veste X'O H&M ? Je ne peux tolérer cela.

Je mis ma sacoche en cuir autour de mes épaules et me voilà partie. Heureusement que la zone commerciale n'était pas loin de l'internat, quelque chose me disait qu'on allait beaucoup marcher aujourd'hui. Et puis, bien évidemment, toujours dans la discrétion, Thomas avait préféré que je le rejoigne au niveau de la fontaine.

Je débarquai là-bas presque un peu trop joyeusement, et aperçue rapidement la tête blonde de mon londonien préféré. Non, pardon, c'était Olly mon préféré. Enfin, Thomas était assis sur un banc de pierre grise et blanche, scotché à son iPhone. Il était vêtu d'une veste en cuir marron qui lui arrivée sous les fesses, visiblement fourré d'une laine beige. Ce devait être chaud et agréable à porter. Mais je ne pouvais malheureusement pas regarder son jolie popotin, dommage. En dessous de celle-ci, un léger pull blanc cassé, suivis d'un jean noir et de bottine en cuir marron délavées.

MAIS QUEL. BEAU. GOSSE.

-       Coucou Thomas ! m'exclamai-je une fois devant lui.

Le concerné sursauta, détachant ses yeux de son portable pour les poser sur moi.

-       Décidemment, je te vois jamais venir, ricana-t-il en se levant.

Si t'étais moins sur ton portable, tu me verrais. Surtout que j'étais pile à l'heure du rendez-vous : dix heure !

Il sembla me dévisager une micro seconde avant de se lever et de me faire la bise. Notre première bise, in-cro-yable.

-       Alors, on commence par quoi ? demanda-t-il en fourrant ses mains dans ses poches.

-       Je suis ton guide, c'est ça ? le taquinai-je.

-       Tout à fais, chef.

Il me lança un de ses sourires en coin alors que nous marchions dans la rue piétonne. Le boulevard commercial disposait de grand trottoir aux pavés blancs pour les piétons, afin de pouvoir vagabonder en toute sécurité.

-       Bon, du coup j'ai bien réfléchi et on avait déjà dit les chemises. Mais les pulls au dessus des chemises te vont super bien. Et puis couleurs ocres et marrons aussi, ça te va bien au teint – et aux yeux surtout. Après, pour les pantalons on va voir pour des pas trop serrés mais pas trop larges non plus, t'es grand et mince, ce sera le mieux. Alors on va commencer par ce magasin !

J'avais peut-être parlé un peu trop vite pour lui, mais il me suivit au pas dans tout ce que je disais.

-       Je pensais pas que t'étais autant calé niveau... Euh... Style, commenta-t-il alors que j'étais en train de lui chercher une taille pour un super pull vert émeraude que je venais de repérer. C'est impressionnant. Tu m'as rhabillé rien qu'en parlant en 30 secondes.

J'entendis son rire mélodieux non loin de moi, me faisant sourire. J'attrapai le pull et le pris à bout de bras.

-       Tu m'as demandée de l'aide, j'allais pas venir en touriste, répondis-je en riant à mon tour. Je dis toujours à mes amis que je vis pour la beauté masculine. Alors si je peux rendre un gars plus beau qu'il ne l'est par le simple fait de le conseiller, mon monde se portera encore mieux !

Il semblait se retenir de rire.

-       Tu vis pour la beauté masculine ? répéta-t-il en haussant les sourcils, visiblement très amusé.

Je lui mis un petit coup de coude dans les côtes avant de me remettre à chercher.

-       Aucun commentaire Sangster, ou tu vas finir en crop-top.

-       Je sais même pas ce que c'est...

Je lui pointai un mannequin du doigt à l'autre bout du magasin, portant le dis vêtements très court qui laissait apparaître le nombril. Il grimaça immédiatement.

-       Par pitié, non ! s'écria-t-il ensuite.

-       Tu es prévenu, jeune homme.

Après un dernier regard diabolique et quelques éclats de rire, je le fis passer en cabine.

-       Défile pour moi bébé ! criai-je alors qu'il était en train de se changer.

Je pouvais me le permettre étant donné qu'il n'y avait pas grand monde dans les cabines pour hommes. Ils ont la vie facile eux, c'est pas pareil dans notre rayon.

            Thomas sorti finalement en ouvrant le rideau qui le cachait auparavant. Les larmes me montèrent aux yeux à cause de l'émotion. Ce pull vert par-dessus une chemise blanche, un jean gris avec ses bottines.

-       Seigneur, c'est moi qui ai créé ça, dis-je d'une voix faible, les mains posées sur mes joues.

-       Ça veut dire quoi ?

-       Ça veut dire DÉFILE POUR MOI BÉBÉ ! criai-je en levant les bras, ce qui le fit éclater de rire.

Je m'approchai pour ajuster le col de sa chemise, il m'observa faire sans pouvoir s'empêcher de sourire.

-       Et ça veut aussi dire que je suis très douée, continuai-je en le regardant à mon tour.

Ses yeux sombres ne me lâchaient pas, et je me sentis comme happée. Il était vraiment beau, je ne pouvais pas le nier – encore plus grâce à moi. Mon cœur se mit à battre plus vite et je finis par me reculer. Ce n'était pas bon ça.

-       Enfin, hum, repris-je en m'éclaircissant la voix. Tu es très beau Thomas.

-       Merci, dit-il en s'observant dans le miroir de l'allée. T'as vraiment de bons conseils.

Et j'en ai pas finis avec toi, mon coco.

Le pauvre Sangster se fit trainer dans quelques autres magasins. Heureusement qu'il avait le budget, parfois il fallait y mettre le prix. Mais au moins, il était rhabillé avec quelques nouvelles tenues et je pouvais très bien voir qu'il m'était reconnaissant pour cela.

Une fois les magasins finis, nous décidions de nous arrêter dans un McDo à la pause déjeuner.

-       Je meurs de faim, me plaignis-je alors que je posais mon plateau sur une table.

J'avais pris un menu Big Mac comme je les aime, et il avait pris la même chose que moi.

-       Arrête de te plaindre, ta bouffe est juste devant toi, lâcha-t-il en souriant moqueusement.

J'attrapai ma paille, arracha le bout de la protection d'un côté, et souffla fortement à l'intérieur de la paille pour que le reste de la protection atterrisse sur le visage du blond.

-       Mange ça, vilain ! répondis-je en grimaçant.

Il se mit à rire et en se frottant la joue, là où avait atterri le papier.

-       T'es méchante Bobbie !

-       Toi le premier, rétorquai-je en commençant par manger mes frites.

Un grand sourire orné son doux visage alors qu'il s'affalait un peu sur son siège pour manger ses frites. D'un coup, je vis ses yeux se poser un peu plus bas dans mon cou, et son regard changea.

-       Sangster, mes yeux sont plus hauts, grondai-je avec amusement.

-       Oui...Euh, non ! se reprit-il en se redressant d'un coup.

Le pauvre était gêné, je le vis rougir mais il se reprit rapidement.

-       Je regardais ton... Ton collier, se justifia-t-il plus doucement.

-       Oh... Mon collier, dis-je en baissant la tête pour le regarder.

-       Il était à ton père, n'est-ce pas ?

Je relevai la tête, surprise. Comment pouvait-il savoir ça ? Il sembla remarquer mon étonnement car il répondit automatiquement à mes questions intérieures.

-       L'année dernière, j'ai su ce qu'il t'était arrivée. J'étais délégué tu vois, et ça avait un peu fais le tour du lycée. Je voulais te soutenir même si on ne se parlait pas vraiment. Et... Je suis venu à l'enterrement.

Je me sentis rapidement très mal. Mes frites ne semblaient plus avoir aucun goût. L'enterrement de mon père, il m'avait vue ? Merde.

Ce jour là avait été le pire. J'étais véritablement anéantie, méconnaissable. Je me rappelle encore les cris que j'avais poussé quand ils avaient mis le cercueil dans la tombe, la façon dont je m'étais effondrée dans les bras de mes proches.

-       Ça m'a rappelé à quel point tu viens de loin. Je veux dire, t'as fini par te relever.

J'étais silencieuse. Je ne savais pas quoi dire, j'avais honte.

-       Je suis désolé de ne pas t'avoir parlé ce jour là, ni même les autres jours. Mais... Je me disais que tu allais trouver ça bizarre, que je vienne te parler, comme ça. Et puis je ne voulais pas que les garçons t'embêtent en me voyant discuter avec toi, tu n'étais pas en état pour ça.

Et je sentis quelque chose de chaud... De réconfortant, se poser sur ma main. Thomas venait d'y poser la sienne. Je relevai les yeux de celles-ci pour croiser ses yeux sombres.

Ses magnifiques yeux sombres, remplis de douceur...

-       Je suis vraiment content de te voir comme ça Bobbie. N'est pas honte, c'est normal que tu aies réagi comme ça. J'ai toujours été de tout cœur avec toi. Tu as des amis merveilleux et... à toi toute seule tu es encore plus merveilleuse.

J'étais bouche bée. Je ne savais plus depuis combien de temps je n'avais pas parlé, mais je ne comptais plus. J'étais émue d'entendre cela.

-       Je suis content de te voir sourire, ça me rend heureux.

-       T-Thomas... Je...

Mon visage se mit à chauffer, et mon cœur s'était mit à battre plus rapidement. Alors je baissai les yeux sur nos mains pour ne pas qu'il me regarde. J'avais envie d'en caresser le dos, de la serrer. Je voulais entrelacer nos doigts, sans même savoir d'où me venaient tous ses désirs soudain.

-       Merci. Merci de m'avoir dis ça.

Je relevai la tête pour lui sourire avec toute la sincérité que mon cœur éprouvait en cet instant. Il répondit par le même geste, resserrant sa main autour de la mienne avant de la retirer, trop vite à mon goût.

Après cet instant un peu trop émotionnel pour moi, on se remit à manger. Mes sentiments à l'égard de Thomas avaient changés. Ce n'était plus un simple pote. C'était un ami, qui connaissait mes souffrances, qui me réconfortait. J'étais encore sous le choc par les nouvelles, mais ce n'était pas dans un sens négatif.

Je sentais comme une nouvelle connexion entre nous. Je me sentais si proche de lui, quand nous marchions côtes à côtes, il y avait moins de distance. Je ne me sentais pas l'obligation d'imposer cette distance. J'étais à l'aise, et rassurée.

            Après les vêtements, nous avions décidés de nous promener un peu – malgré nos sachets bien chargés. La journée passa ainsi vite, et nous nous sentions bien. J'étais heureuse. Je ne pensais pas que cette sortie allait prendre cette tournure.

-       Thomas, j'ai envi d'un Bubble Tea, dis-je en me dirigeant vers le bar en question.

-       Je sais pas pourquoi, mais ça te ressemble bien, répondit-il en souriant tout en me suivant.

J'entrai à l'intérieur, suivie de prés par le blond, et passa commande.

-       Je te le paye, commença-t-il en posant une main sur la mienne qui contenait un billet.

Je me tournai vers lui, surprise.

-       T'as déjà dépensé beaucoup aujourd'hui, répliquai-je en secouant la tête.

-       Mais nan, c'est pour te remercier d'avoir usé de ton temps pour me rhabiller, répondit-il en souriant grandement.

Usé de mon temps ? Je ne le voyais pas du tout comme ça.

-       Et bien j'userai volontiers de mon temps avec toi plus souvent, bougonnai-je en le laissant finalement payer.

Thomas était têtu quand il le voulait. Je savourai tout de même ce précieux bubble tea qui m'était offert par lui. Quelque part, ça me réchauffait le cœur. J'avais pris le parfum fraise des bois, et lui avait choisi fruit de la passion.

Maintenant, j'avais plus qu'à attendre qu'il boive dans sa paille pour lui demander de goûter et HOP, baiser indirect !

Nous finîmes par sortir, moi aussi joyeuse qu'une enfant, suivie d'un Thomas constamment amusé et n'ayant pas de mal à porter tous les sacs de vêtements.

-       Thomas ?

Je fus surprise d'entendre mon ami être appelé. On se retourna en même temps, et en l'espace d'une seconde je pus voir le blond blêmir.

-       Dylan ? bredouilla-t-il sous la surprise.

Le brun était accompagné de Kaya, une brune aux cheveux bouclés et aux yeux clairs. C'était une fille de première, mais elle n'était pas de notre classe. Thomas ne m'avait-il pas dit qu'il était célibataire ? Dylan m'observa un instant avec incompréhension, puis redirigea son regard vers son ami.

-       Tu traines avec Beryl maintenant ? C'est nouveau ?

-       Euh... Je...

Mon regard se tourna vers Thomas, mon sang se glaçant de toute part.

Ne fait pas ça, Thomas...

-       Vous êtes amis maintenant ?

-       Quoi ? Nan, répondit-il d'un ton nerveux.

Ne. Fais. Pas. Ça...

-       On s'est juste croisé au Bubble bar, on n'est pas ami...

Mes paupières se mirent à battre un peu trop rapidement pendant une seconde, sans que je puisse les contrôler.

Ne tremble pas Bobbie, ne montre pas tes faiblesses.

-       En effet, on s'est simplement croisé juste une minute, j'allais rentrer à l'internat.

Thomas fut surpris de me voir prendre la parole.

-       Je vais jeter ce Bubble Tea, j'ai choisis le mauvais goût. Il me dégoute, dis-je comme pour moi-même en regardant le gobelet à peine entamé.

Celui-ci finit sa route dans une poubelle non loin de Dylan, et je m'en alla sans un mot de plus.



Je ne pensais pas que cette sortie allait prendre cette tournure.















*




2300 mots mes enfants !

Et j'avais promis ce gif à notre cher AngelXLigniert , du coup voilà le magnifique popotin de Thomas dans son super smoking. Aaaaaaaaaaah. 🔥

( non mais matez moi ces ptites fesses rondes là )

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