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20. Feel It










C'est la panique à bord. Je suis réellement en stress. C'est déjà samedi, et il est bientôt midi. Thomas va venir me chercher d'une minute à l'autre. Je n'arrive pas à faire cesser le tremblement de mes mains.

- Bobbie, arrête de paniquer comme ça ! Tu vas faire peur à Thomas, gronda Emma, assise sur la chaise de mon bureau, à lire ses habituels comics.

- Mais j'flippe, bordel ! J'ai l'impression que mon cœur va sauter de ma poitrine et partir en courant !

- Y a plus qu'à espérer qu'il atterrisse dans les mains de Thomas alors.

Je lui lance un regard blasé. C'était affreux. Ils étaient tous du côté de Thomas, parce que Thomas était vraiment adorable. Comment ne pas être de son côté ? Mais moi, moi j'étais complètement paumée. Je n'arrivais pas à savoir si l'attachement que j'avais pour lui se rapprochait plus de l'amour que de l'amitié. J'avoue que j'ai eu des moments de confusions, comme la fois où j'avais failli l'embrasser dans ma chambre la nuit de ses excuses. Ou encore quand nous avions parlé sous l'arbre. Ou pendant cette discussion sur les collines d'à côté.

Il y avait tant de moment, alors pourquoi ne me suffisaient-ils pas à connaitre la nature de mes sentiments ?

- Tu vas faire quoi toi, aujourd'hui ? demandai-je à Emma, histoire de penser à autre chose.

- Oh, surement trainer avec Olly, répondit la brune, d'une voix qui me parut un peu trop fausse.

Je savais très bien qu'elle me mentait. Elle avait aussi un rendez-vous ? Mais pas le temps de lui poser la question que mon portable vibra.

Thomas BS :
11 :47
Je suis devant la porte du côté fille

- Doux Jesus Emma, il est là ! m'exclamai-je en me levant d'un coup de mon lit.

- Ça va aller, Bie, gloussa mon amie en se redressant. Je te le répète, laisse couler. Et puis Thomas n'est pas là pour te mettre mal-à-l'aise. Fait comme si c'était un rendez-vous comme les autres.

Plus facile à dire qu'à faire. J'acquiesce tout de même et la salue rapidement avant de sortir de la chambre. Je m'étais habillée simplement : converse, jean, pull vert, gilet noir, et ma petite sacoche en bandoulière en cuir marron. Je marche rapidement jusqu'à la porte où j'aperçois Thomas à travers la vitre, le regard rivé sur son portable. Il sursaute au moment ou j'ouvre la porte et me sourit joyeusement.

Comme d'habitude, il ne me voit jamais arriver celui là.

- Je t'ai pas vu venir, dit-il en rigolant. Ça va ?

Il se penche pour me faire la bise, que je lui rends volontiers, sans cesser de sourire. Emma avait raison, je me sentais toujours à l'aise avec lui. J'en oubliais même le pourquoi de mon stress.

- Ça va, et toi ? dis-je, attrapant le casque qu'il me tendait.

- Ça va bien, j'avais peur que tu dises non à la dernière minute.

Je me tourne vers lui en fronçant les sourcils, tout en marchant vers les grilles de la sortie de l'internat.

- Pourquoi ça ? lâchai-je.

- Je sais pas, une intuition. T'avais l'air hésitante, murmura-t-il en baissant les yeux.

- Moi ? Hésitante pour manger une salad & co ? Jamais !

Ce type était voyant, et moi j'étais mauvaise actrice. J'espérai pouvoir me rattraper.

Je finis par mettre le casque qu'il m'avait filée sur ma tête, après être arrivée sur le parking de l'internat. Il monte sur sa moto, et je grimpe derrière tout en le serrant fort par la taille. Enfin, nous voilà parti.

En plein jour tout semblait différent. C'était moins calme, mais les couleurs étaient plus nombreuses et défilaient à une vitesse incroyable. C'est fou comme j'aimais ça, monter à moto avec Thomas. Je comprenais aussi pourquoi il en avait fait sa passion.

Il se gara bien vite sur une place de parking, en face du restaurant, et je me dépêchai de descendre pour retirer le casque. J'avais une faim de loup. Je n'avais pas déjeuné ce matin juste pour pouvoir me gaver ce midi.

- Vite Thomaaaas, je meurs de faim ! grognai-je en trottinant autour de lui.

Je l'entends glousser en me voyant faire, et il avance d'un pas très lent, juste pour me taquiner. Je vais donc dans son dos et le pousse pour le forcer à accélérer, le faisant encore plus rire.

Il a de la chance que j'ai placé mes mains dans son dos plutôt que sur son cul.

On entre enfin, on nous distribue nos cartes – deux formules salades – et on choisit notre place près d'une fenêtre. La minute d'après, je suis déjà au bar à volonté en train de remplir mon assiette des meilleurs choses qui me tombent sous le nez. Mon assiette déborde, et je n'hésite pas à rajouter un bon gros coulis de sauce sur ma petite montagne de nourriture.

- Tu vas réussir à avaler tout ça ? s'étonna Thomas en retournant jusqu'à la table avec moi, l'air choqué.

- Bien sûr ! Je fais toujours comme ça !

Il sembla toujours aussi surpris. Maintenant, il fallait réussir à tout mélanger sans que ma nourriture ne tombe de l'assiette. Thomas me regardait avec attention, comme si j'accomplissais un exploit.

- T'as tout mélangé, et t'as rien fais tomber... murmura-t-il, impressionné.

- J'suis une professionnelle dans le domaine, mon Toto. Cherche pas, dis-je en rejetant théâtralement une mèche de cheveux derrière mon épaule.

Il rigole, puis nous nous mettons à manger. Je n'avais pas finis d'impressionner Thomas en reprenant une assiette remplie et deux autres passages aux desserts. Heureusement pour lui que c'était à volonté, sinon bye bye la money.

Il finit par payer à la fin du diner, et rebelote sur la moto. Cette fois, il décide de faire un détoure pour me faire profiter de la route. Il avait probablement deviné que j'aimais ça, vu comment je criais de joie de temps en temps quand on croisait des tournants. Puis il gara de nouveau sa moto sur le parking de l'internat, mais pas question de rentrer tout de suite. Nous avions décidé de continuer notre après-midi ensemble, marchant dans le centre ville.

- Tu te rappelles notre seul et unique Bubble Tea ? questionna Thomas en se penchant vers moi tout en marchant, les mains dans les poches de son pantalon en cuir.

- Oh, m'en parle pas. C'était le pire Bubble Tea du monde, boudai-je en faisant la moue.

- Et bien ça te dit de rattraper le coup ? Comme ça, on effacera définitivement cette histoire.

J'étais absolument d'accord avec lui. Nous arrivâmes bien vite là-bas, mais cette fois, je n'allais pas le laisser faire comme l'autre jour.

- C'est moi qui paye, Thomas !

- Mais...

- Teuh teuh, le coupai-je de mon index contre ses lèvres. Tu payes toujours tout, à force je vais passer pour une michto.

Il éclate de rire, ce qui me laisse l'occasion de donner mon billet avant qu'il ne puisse répliquer. J'attrape mon Bubble Tea, et je lui tends le siens.

- Sache que je te prends pas pour une michto, Bobbie, ricana-t-il tout en me tenant la porte de la sortie.

- J'espère bien, parce que j'en suis pas une. Enfin ça dépend, pas avec le mec que j'veux séduiiiiiireOH regarde UN OISEAU !

Il ne semble pas faire attention à ma diversion, et me lance un regard étonné. Ok, j'ai gaffé. Bon. C'était sorti tout seul, comme d'habitude. Vive ma franchise !

Il ne répond pas, et continue à marcher sur les pavés blancs, non sans un sourire aux lèvres et les joues rougies. Regarde ce que tu fais Bobbie, tu vas le mettre dans tous ses états notre pauvre petit Tommy la tomate !

Enfin, dès l'instant où je le vois gouter à son Bubble Tea, je me rapproche de lui.

- Dis, tu me fais gouter le tiens, et je te fais gouter le miens ?

Il accepte ma proposition, et me tend son gobelet en plastique tandis que je lui tends le miens. J'aspire dans la paille, buvant une gorgée de ce sirop au fruit de la passion et aux bulles de fraise.

ENFIN. MON BAISER INDIREEEEECT.

Je me sens revivre. J'avais ce plan en tête depuis bien trop longtemps pour qu'il ne se réalise pas. Et le meilleur dans tout ça ? C'est que quand il me redonne mon Bubble Tea, j'ai le droit à un deuxième baiser indirect. Bon, ça ne vaut pas forcément le contact direct de ses lèvres, mais toutes les occasions sont bonnes à prendre. Je pourrais me venter plus tard d'avoir embrassé un putain de beau-gosse via une paille.

Oui, je me désespère moi-même.

Après ce petit plaisir personnel, il est l'heure de rentrer. Je n'avais pas vu l'après-midi passé. Nous avions beaucoup parlé avec Thomas, ce fut un moment plaisant. Mais il était déjà dix-sept heure passée, et j'avais l'impression de n'avoir encore rien fait. Il me raccompagna jusqu'à la porte du bâtiment de l'internat côté fille.

- Bon, c'était une après-midi cool, merci pour ça mon chou ! dis-je en souriant de toutes mes dents.

- Pas de quoi, Bobbie. C'était cool pour moi aussi.

Il me sourit avec tendresse, comme d'habitude. Puis, son sourire disparait, très lentement, pour laisser place à un regard intense. Un regard trop intense pour moi, et mon cœur rate un battement.

Oh mon Dieu, non.

- Euh, j-je vais y aller du coup, bafouillai-je en me sentant rougir comme une imbécile.

- Bobbie, attend ! me rattrapa-t-il par le poignet.

Il me tire légèrement vers lui, et sa main glisse tout doucement dans la mienne. Je vois ses yeux mis clos briller d'une étrange lueur, et ses joues devenir rouge.

ALERTE SYNCOPE.

- Bie, hum... Tu sais, ce rendez-vous, tu te doutes que... Que c'était pas que pour ce balader seulement, tout ça.

SANS DÉCONNER THOMAS.

- Enfin, voilà. Euh... Je voulais savoir si... Si... Enfin, je...

Il n'arrive même plus à me regarder dans les yeux tellement il est gêné. Je vois son visage devenir encore plus rouge, et je sais que le miens l'est tout autant. Avec mes yeux grands ouverts et la bouche entre-ouverte, je devais ressembler à un poisson.

C'est alors que la porte de l'internat s'ouvrit, et deux filles sortirent en discutant, imposant à Thomas de garder le silence. Il les observa du coin de l'œil, le temps qu'elle passe, et je devais en profiter pour fuir le combat.

- Bon, je vais y aller, hein, dis-je avec enthousiasme en me tournant vers la porte, prête à déguerpir.

Sauf que – décidément – Thomas n'est pas près à lâcher l'affaire. Il pose une main sur mon épaule, me tourne face à lui, et son autre main se pose sur ma joue. L'instant d'après, se sont ses lèvres qui se posent sur les miennes qui me font chavirer.



Je ne peux pas croire ce qui est en train de m'arriver. Thomas Speedy-Sangster est en train de m'embrasser, devant la porte de l'internat côté fille, dehors, sous un soleil d'automne. Et je me demande encore comment cela a pu arriver.





*

Petite nouvelle qui va pas plaire :

Je vais ralentir la publication des chapitres ! Parce que 1 chapitre par jour ça ne me laisse pas le temps de me pencher sur mes autres projets...
Du coup, je pense en sortir 3 ou 4 par semaine ( ce qui est déjà pas mal ).
J'espère ne pas vous décevoir, mais c'est pour pouvoir vous offrir plus d'histoires ! 🙏❤️
Sachez que je me donne à fond pour vous faire plaisir tout en me faisant plaisir. Et je compte bien écrire autant que possible, tant que l'inspiration me vient.

Je vous aime tous très fort ! 😚

Les lecteurs fantômes, n'hésitez pas à cocher la petite étoile si vous avez aimés.

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