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10. Young Dumb & Broke









- Donc, ça s'est passé pendant que je dormais ?

- Bande de coquin !

En attendant Thomas, j'avais tout raconté à mes amis, histoire qu'ils ne se posent pas de question. Emma comprenait mieux désormais.

- Arrête Olly, nous sommes amis, on n'a rien fait, marmonnai-je vers la fin de ma phrase en me sentant rougir.

Je lui ai juste donné un petit bisou, rien de plus. C'était pas grand chose, vraiment pas.

- Ça reste une bonne chose, continua Emma en souriant gentiment. Il est gentil comme garçon, je suis contente qu'il n'y ai plus de malentendu.

J'acquiesçai en souriant à mon tour, tout aussi heureuse de cette réconciliation.

- Qu'est-ce que ça fait d'avoir un putain de beau gosse tout près de toi ? s'exclama d'un coup Oliver, telle une groupie.

- Oh bordel, c'est génial ! m'écriai-je à mon tour en sautillant. Je te jure, il est tellement azdguakzdgi, et il a des yeux en plus zfghuezgfk JE CRAQUE !

Ils se mirent à rire face à mon entrain soudain. C'est vrai quoi, c'était comme un rêve pour moi. Thomas était grave mignon, si mignon que j'en perdais mon langage. Oh oui, Thomas Cutie-Sangster...

Mais je me tus rapidement en le voyant revenir après ces quelques minutes. Je tourne le dos à mes amis pour lui faire un signe de la main à travers la vitre, et quand je pivote pour continuer la conversation, ils étaient partis.

Hein ? Quoi ?

- Bobbie ? Ils sont passés où Olly et Emma ? entendis-je la voix de Thomas derrière moi, alors qu'il venait de refermer la grande porte vitrée derrière lui.

Bonne question, mon mignon.

- Ils étaient là il y a même pas deux secondes, répondis-je avec confusion.

J'haussai finalement les épaules en le regardant, il était tout aussi étonné. Encore un de leur complot.

- Tant pis. Bon, viens, on va discuter, finis-je par dire en lui attrapant le bras.

Il me suivit sans broncher, et je partis dans la grande cours – aussi grand qu'un parc – où nous nous installâmes sous un grand marronnier. Je pense qu'il devait être vieux. Quand arrivait l'automne, il faisait tomber ses fruits, parfois sur nos têtes. Mais la voie était sûre, il n'y avait pas encore de fruit pour le moment.

- Alors, ils t'ont dis quoi ? demandai-je en m'adossant au tronc de l'arbre, assise au pied de celui-ci.

Il était allongé dans l'herbe, sur le côté droit et appuyé sur son coude. Les quelques rayons de soleil qui parvenaient à traverser les branches et les feuilles faisaient briller ses cheveux blonds d'un éclat doré.

Aucun doute, Thomas était un être divin.

- Ils étaient surpris que je sois avec toi pour de vrai. Dylan pensait que je rigolais quand je lui avais dis que je mangeais avec toi, expliqua-t-il alors que ses mains s'amusaient à arracher des brins d'herbes.

Il avait l'air pensif, et surtout sérieux dans ses explications. Je l'étais moi de même.

- Mais je crois qu'il a compris, je lui ai dis que nous étions amis et que j'aimais bien passer du temps avec toi.

- Pourquoi ? demandai-je instinctivement avant de baisser les yeux.

J'étais un peu gênée de lui avoir demandé cela. Mais il releva les yeux pour me regarder avec un sourire en coin. Ses paupières étaient plissées, et ses sourcils froncés, à cause des rayons du soleil qui l'éblouissaient.

- Figure-toi qu'il m'a posé la même question, ironisa-t-il. Je lui ai dis que tu étais marrante, et cool aussi. Pas prise de tête, franche, sans arrière pensée, et surtout plus gentille que la moitié des personnes de ce lycée.

J'étais un peu surprise par tout cela, et il finit par rire, s'allongeant de tout son long dans l'herbe.

- Nan, en vrai je me suis arrêté à « t'es marrante et cool », ricana-t-il de son rire enfantin.

Je me mis à bouder. J'étais sur le point de l'insulter mais il reprit aussitôt.

- Même si je pensais tout ce que j'ai dit, finit-il par dire en fermant les yeux.

Un sourire satisfait trônait sur son visage, alors que j'étais devenue rouge. Heureusement qu'il avait les yeux fermés, mais même moi, je souriais grandement. Je vins alors m'allonger juste à côté de lui, observant les feuilles de l'arbre bouger aux grés des rares brises.

- Merci, Thomas. Vraiment, ça me touche énormément, soufflai-je en fermant à mon tour les yeux.

J'entendis l'herbe bouger à côté de moi, m'indiquant qu'il venait de tourner la tête.

- Ah ? questionna-t-il simplement.

J'acquiesçai et ouvrit les yeux pour les poser sur lui. Il me regardait, l'air neutre, mais son regard était doux. Je voudrais mourir sous ce regard, tellement il me faisait me sentir bien.

- Je me suis toujours dis qu'un jour je deviendrais quelqu'un, commençai-je en souriant faiblement. Même si c'est un bien grand rêve, j'y pense souvent. Mais si je n'y arrive pas, alors j'aimerai devenir quelqu'un pour les autres, qu'on ne m'oublie pas.

Le blond m'écoutait avec attention. Je voyais ses yeux sombres observer chaque trait de mon visage. Cela ne me dérangeait pas, j'étais à l'aise à ses côtés.

- J'aimerai qu'on pense à moi d'une façon positive, qu'on se souvienne de moi comme d'une bonne personne, quelqu'un de drôle. Je veux faire rire et sourire les autres, je veux les marquer. Et le jour où tu m'as dis que tu m'avais vu à l'enterrement de mon père, j'ai eu peur.

- Peur ? demanda-t-il, presque dans un souffle.

- Oui, peur que tu te souviennes de moi comme cette personne que j'étais ce jour là.

Il se redressa sur son coude, comme piqué par une guêpe.

- Non, non Bobbie !

- Je sais, le coupai-je comme pour le rassurer. Tu m'as dis que j'étais une personne forte et rayonnante, et encore une fois, tu me dis tout ça. Si tu savais comme ça me touche, comme c'est important pour moi. Ça me rend heureuse.

Il se détendit rapidement et se rallongea sans me lâcher du regard. Ses fines lèvres s'étirèrent en un sourire attendrit, et par-dessus tout sincère.

- Je suis contente que l'on se parle, finis-je par dire, refermant les yeux.

Sans même être gêné, je vins chercher sa main dans l'herbe avant de la serrer avec douceur dans la mienne. Je sentis son hésitation, mais il referma ses doigts autour de la mienne avec conviction.

- Moi aussi Bobbie, j'aurais dû le faire bien plus tôt.

- Mieux vaut tard que jamais, dis-je non sans une pointe d'humour dans la voix.

J'entendis son doux rire parvenir à mes oreilles. J'en venais à me demander si, la chaleur que je ressentais dans tout mon corps, ne venait pas de sa présence, plutôt que des rayons du soleil.







*


Un chapitre court mais tout mignon ! ❤️

Les lecteurs fantômes, n'hésitez pas à laisser une petite étoile si vous avez aimés.

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