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WRECKED










Je crois que je viens de fumer trois cigarettes d'affilées, mais rien à faire. Je n'arrive pas à me calmer. J'étais sur le point de régler les choses, de tout arranger, et Dylan avait mis son grain de sel dedans. Il avait tout foutu en l'air. Je sais que j'aurais dû le prévenir, ça ne se serait pas passé comme ça.

Dès qu'il rentre lui, je le fracasse en deux.

- Thomas, pourquoi t'as l'air si anxieux ? me demanda Arielle, inquiète de me voir bouger dans tous les sens. Les dix kilomètres ont enfin sauté, on peut finalement se voir mais ça a pas l'air de te faire plaisir...

Ça n'aurait pas dû se passer comme ça. J'avais un plan bordel !
C'était censé tout régler !

- Écoute Arie, je... Je vais te dire les choses franchement, déclarai-je en m'arrêtant devant elle.

Je n'aime pas faire ça, mais je n'ai pas le choix. Mon cœur a choisi, quitte à me faire encore plus de mal. Et puis, je n'en pouvais réellement plus de cette situation.

- Ça fait quatre mois qu'on est ensemble, et... Ça ne peut plus durer.

Bravo Thomas. Plus de délicatesse tu meurs.

Elle ne s'attendait visiblement pas du tout à cela - ce que je peux comprendre - et je vois ses yeux s'agrandirent sous la surprise. Elle était horrifiée.

- Quoi ?! s'indigna-t-elle, sous le choc. Comment tu peux me dire ça comme ça ?

- Je ne veux pas y aller par milles chemins, je préfère te le dire tout de suite ! Je ne... Je n'y arrive pas, je ne suis pas amoureux de toi. Je suis... Désolé.

Je ne l'étais pas vraiment. Mon esprit était trop paniqué par Bobbie pour être désolé de quoique ce soit face à ce moment.

- Pardon ? On vient juste de se revoir, et tu me le dis maintenant, alors que j'ai fait le trajet pour venir ?

- Je t'ai dit que j'étais prêt à venir, t'as préféré le faire. Et il était hors de question que je t'annonce ça par téléphone, je suis pas un salaud, expliquai-je en ne la lâchant pas du regard.

- Avec ce que t'es en train de me dire, permet-moi d'en douter.

Je n'ai pas le temps pour ça, il faut qu'elle parte, vite. C'est Bobbie que je veux voir, là, maintenant. Je suis le pire des salauds.

- Je pensais être prêt, mais j'arrive pas à passer à autre chose.

- Prêt pour quoi ? questionna-t-elle sur le ton de l'impatience.

Prêt à oublier Bobbie, prêt à la remplacer, prêt à être avec une autre personne. Elle est revenue, et je sais maintenant. Je sais que je n'arriverai jamais à l'oublier. Son retour me l'a prouvé, je ne peux rien y faire.

- Je suis désolé, Arie. S'il-te-plaît, il faut... Il faut que tu partes... la suppliai-je du regard.

Elle est sous le choc, elle ne comprend pas. Ce qui est normal. Je lui laisse à peine le temps d'enregistrer la situation que je lui demande de rentrer. Ça fait moins d'un quart d'heure qu'elle a posé les pieds dans l'appartement, mais la situation était grave. Elle a sûrement raison, je suis un connard. Mais Bobbie avant tout, je ne peux pas faire autrement.

- Je comprends mieux pourquoi t'étais aussi distant ces derniers temps, finit-elle par dire en reprenant ses affaires, furieuse. T'étais déjà pas un mec à portable, mais là t'étais devenu un fantôme. Je suis sûr que c'est à cause de cette Bobbie ! Je l'ai vu à ton air quand tu me l'as présentée !

- S'il-te-plaît... l'implorai-je de nouveau, fermant fortement les yeux.

Elle commençait à m'énerver, elle n'avait pas intérêt à partir sur cette ligne. Indignée, elle me gifle avec force.

Bon, je l'ai sûrement mérité celle-là.

- Tu me dégoûtes !

Et sur ces dernières paroles, elle s'en va, claquant la porte derrière elle. Enfin ! Je me dépêche de mettre des baskets, ne prenant pas le temps de mettre une veste. De toute façon, je vais courir. Je ne pensais pas oublier Arielle en si peu de temps, mais je ne peux plus me voiler la face.

Depuis qu'elle est revenue, elle n'a cessé d'occuper mon esprit.
C'est elle, et personne d'autre.

Je me dépêche de descendre, priant pour qu'Arie soit déjà partie, et je cours à toute vitesse dans la rue. Je prends l'intersection, puis la suivante, et j'approche rapidement du domicile d'Olly et Bie. J'ai le cœur tellement serré que j'en oublie la douleur qui bat dans ma joue gauche.

Merde, c'est Dylan qui a les clefs !

Par miracle je vois quelqu'un ouvrir l'entrée principale, et pénétrer l'immeuble. Je reprends ma course folle et retient la porte de justesse. Je soupire de soulagement, et monte plus lentement les escaliers pour tenter de reprendre mon souffle.

Arrivé sur le palier, je pose ma main sur la poignée de la porte. J'entends de l'autre côté des voix, mais surtout, des pleurs. C'était évident, j'ai fait pleurer Bobbie.

Posant mon front sur la porte en bois, mon cœur me fait encore plus mal. Est-ce vraiment bien d'entrer ? Est-ce le bon moment ? Je sais qu'elle va crier, m'insulter de tous les noms, et c'est probablement la chose la plus difficile que d'entendre la personne qu'on aime nous cracher toute sa haine en pleine figure. J'ai tellement peur. Je ne sais pas si je suis prêt à entendre ça.

Thomas, tu n'arrangeras pas les choses en restant devant cette maudite porte.

J'inspire profondément, tentant de me donner du courage. J'appuie sur la poignée, et la porte s'ouvre. Au moment où j'entre et que je referme derrière moi, les voix se taisent. J'avance dans le couloir, pour me rendre dans la cuisine. Ils sont là, tous les trois, à m'observer. Au vue de leurs regards, je vais clairement assister à mon exécution. Sauf Dylan, je crois qu'il a peur pour moi.

Bobbie est au milieu du salon, à me fusiller du regard. De même pour Olly, mais cela me semble être moins violent. Il est non loin de Dylan qui s'est décalé de la fenêtre pour s'approcher de moi.

- Thomas, je crois pas que c'est le moment... me conseilla le brun, inquiet.

- Mais je dois m'expliquer, lui dis-je, secouant négativement la tête.

- Y a rien à expliquer, trancha méchamment la rousse.

Je tourne mon regard vers elle. Ses yeux sont rouges, et embués de larmes. C'est de ma faute. J'ai envie de me tuer pour lui avoir fait ça. Mais je dois lui faire comprendre que j'ai réglé les choses, sinon elle ne me pardonnera jamais.

Et si elle ne me pardonne pas...

- S'il-te-plaît, laisse-moi m'expliquer...

- Expliquer quoi ?! Thomas ! Tu sais très bien que... Tu sais très bien comment c'est entre nous !

- Comment j'aurais pu savoir que tu reviendrais ? Bobbie, je pensais que j'étais prêt à me remettre avec quelqu'un !

- Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ? Et ça fait quatre mois en plus ?! Pourquoi t'as attendu ? s'énerva-t-elle, les poings serrés.

- Je savais pas comment te dire ça ! Je ne pensais pas que... Je pensais qu'il n'y avait plus rien, qu'on était passé à autre chose ? me justifiai-je, mes mains bougeant en même temps que mes paroles.

Ma poitrine me faisait souffrir, ma tête était en train de tourner, et je sentais mon visage devenir chaud. Il fallait absolument que je garde la tête froide, que je garde les pieds sur terre. Mais ça n'avait jamais été aussi difficile.

- Tu aurais dû me le dire, dès le départ ! s'exclama-t-elle alors que de nouvelles larmes roulées sur ses joues.

Je t'en supplie, ne pleure pas...

- J'ai essayé, j'ai vraiment essayé... Mais quand je te voyais, je n'y arrivais pas, ça ne voulait pas sortir ! Je ne voulais pas te faire de mal ! S'il-te-plaît, crois-moi, Bie !

- Je comprends pas pourquoi t'as attendu si longtemps ! Le temps qu'on renoue nos liens... Le temps que... Le temps que je retombe amoureuse ? Pourquoi ?!

C'est pas le moment pour les montagnes russes.

- J'avais pas prévu que ça se passe comme ça ! m'écriai-je à mon tour, posant mes mains sur ma poitrine. J'aurais pas pu deviner que tes sentiments reviendraient !

- Mes sentiments... T'as pensé à mes sentiments dans tout ça d'ailleurs ?! T'as pensé un peu à moi, à ce que j'allais ressentir ?! s'énerva la fille en me pointant du doigt.

Et ce qui devait arriver arriva. C'était la suite logique des choses, je me suis surestimé.

Je ne suis pas assez fort pour ça.

Une bouffé de chaleur me remonte des pieds jusqu'au cœur, ma respiration se fait alors plus rapide. C'était trop tard, et je regrettais déjà mes prochaines paroles, mais malheureusement, mes émotions avait pris le dessus. Impossible de les retenir plus que ça. Mes mains se mettent à trembler, et à ce stade, ma vision est si trouble que je ne distingue plus que les couleurs à travers les larmes qui me montent aux yeux.

Sentant la catastrophe arriver, Dylan posa sa main sur mon épaule.

- Thomas, commença-t-il, la panique dans sa voix. Thomas, calme-toi mec.

Impossible.

C'était trop tard, je ne l'entendais plus. Un bourdonnement incessant s'était emparé de mon ouïe.

- Si j'ai pensé à tes sentiments... ? repris-je, écarquillant mes yeux humides. Si j'ai pensé à tes sentiments ? répétai-je, plus outré encore, une larme roulant sur la joue. Et toi, t'as pensé à mes sentiments à moi quand t'es partie ?

Je regrettais déjà mes futurs mots, désormais incontrôlables. Bobbie était confuse de mon état. Je crois bien qu'elle ne m'avait jamais vu ainsi.

- C'est TOI qui m'as quitté ! C'est TOI qui es parti ! criai-je alors, faisant sursauter toutes les personnes dans la pièce. Tu sais très bien comment je suis ! Tu sais très bien comment je ressens les choses ! Et pourtant, t'as décidé de me quitter ! J'AURAIS PU T'ATTENDRE MOI ! JE VOULAIS T'ATTENDRE !

Voilà, je les ai tous effrayés à montrer les dents en hurlant. Je suis misérable, une ordure, une épave.

- Tu pensais quoi, que j'allais t'attendre toute ma vie ?! Ouais, c'est pas bien ce que j'ai fais ! Mais si elle est venue aujourd'hui c'était pour lui dire que je la quittais !

Le regard de Bobbie change, elle semble moins en colère, plutôt sous le choc.

- Toi, tu m'as quitté, et t'es rentré en pensant que je t'avais attendu pendant trois ans ?! continuai-je, toujours hors de moi. T'es parti ! T'ES PARTI BORDEL ! Tu m'as laissé, en connaissant ma fragilité, TU M'AS LAISSÉ COMME UNE MERDE ! TU SAIS QUE JE SUIS FAIBLE POUR TOI !

Je ne m'arrête plus. Il faut que je ferme ma putain de gueule, il faut vraiment que je m'arrête là ! Je dois me taire bordel !

- TU SAVAIS TRÈS BIEN QU'EN FAISANT ÇA, T'ALLAIS ME BRISER !

- Jamais de la vie, Thomas ! se défendit-elle par-dessus mes cris. Je pensais faire bien !

- MAIS TU SAIS COMMENT JE SUIS ! REGARDE CE QUE JE SUIS DEVENU SANS TOI !

- Non, Thomas arrête ! Fais pas ça !! s'écria Dylan en m'attrapant par les épaules.

Sans qu'elle ne s'y attende, et sans que mon meilleur ami ne puisse m'en empêcher, je relève les manches de mon sweat noir jusqu'au coude. Je regrette déjà, je suis en train de lui faire à nouveau du mal, et je n'arrive pas à m'arrêter. Mais ça me pesait sur le cœur depuis si longtemps, devoir me cacher tous les jours pour ça.

- Regarde ce que je suis devenu, sans toi ! éclatai-je en sanglot, les larmes roulants sur mes joues.

Écarquillant les yeux, Bobbie se focalise alors sur mes avant-bras couverts de cicatrices, que je lui avais caché depuis son retour.

- Je te l'ai toujours dit ! Je suis faible... gémis-je alors que Dylan avait enlacé mes épaules. T'étais ma lumière, et tu m'as quitté ! J'ai essayé de t'oublier, tu me hantais, tous les jours ! Il m'a fallu... Il m'a fallu trois ans, mais t'es revenu... Explique-moi comment je dois réagir ? Explique-moi comment j'aurais pu faire ? Qu'est-ce que j'aurais dû faire ? Tu m'as quitté, pour moi tu ne m'aimais plus !

Elle ne disait rien, elle semblait terrifiée, bouche bée. Et moi, j'avais fini, je ne pouvais plus parler, ma respiration se fit plus forte et plus rapide. Alors mon regard se tourna vers Dylan, qui compris l'état de détresse dans lequel j'étais. Il me soutenait tant bien que mal, toutes mes forces se dérobait.

Il se tourne vers Olly, lui faisant un signe de tête, et je baisse la mienne. Je ne pouvais plus la regarder dans les yeux. Je lui avais fait la pire chose possible et imaginable. Connaissant pleinement l'histoire de son père, c'était la dernière chose que j'aurais dû lui montrer.


Mes marques,
mon combat,
ma souffrance,
ma destruction.



Dylan m'amena alors vers la sortie, tandis que j'étais torturé par toutes ses pensées. J'avais tout gâché, elle ne me le pardonnerait jamais, elle s'en voudra toute sa vie, je lui avais encore fais du mal. Je ne la méritai pas, je n'étais rien qu'une épave. C'est tout ce que j'étais.










*

~ 3 years ago ~

Les jours passent, mes yeux sèchent et je pense que je vais bien,
Jusqu'à ce que je m'efface dans une conversation.
La façon dont tu souris, la façon dont tu marches,
Le temps que tu as pris pour m'apprendre ce que tu avais appris.
Dis moi, comment je suis censé passer à autre chose ?

Ces derniers jours je deviens tout ce que je déteste,
Désirant que tu sois non loin, mais c'est trop tard.
Mon esprit est un endroit où je ne peux pas échapper à ton fantôme.
Parfois, je souhaite pouvoir faire le souhait que tout s'en aille.
Un jour de pluie en plus sans toi...
Parfois, je souhaite pouvoir te revoir un jour de plus.
Un jour pluvieux de plus...

Oh, je suis une épave sans toi ici,
Ouais, une épave depuis que tu es partie.
J'ai essayé de mettre tout ça derrière moi.
Je pense avoir été une épave depuis le début.
Ouais, je suis une épave.

Ils disent que le temps va me guérir, que la douleur s'en ira,
Mais tout me fait penser à toi, et cela vient par vagues.
La façon dont tu ris quand tes épaules se secouent,
Le temps que tu as pris pour m'apprendre ce que tu avais appris...
Dis-moi, comment je suis censé passer à autre chose ?

Ces jours-ci, quand je suis au bord du bord,
Je me souviens des mots que tu disais :
« Rappelle-toi de la vie que tu as mené. »
Tu disais : « Oh, prend sur toi, ne reste pas coincé dans la boue ! »
A penser à des choses que tu aurais pu faire,
Je te reverrai un jour, mon amour.
Ouais, je suis une épave.

Je te reverrai un jour, mon amour...








❣️ L.O.V.E. ❣️

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