Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

DONA NOBIS PACEM



ACCORDE-NOUS LA PAIX

_____________




Voilà trois jours que je suis affalé dans mon lit, que je ne fais rien, à par me lamenter sur mon sort. Trois jours durant lesquels je n'ai pas vu Bobbie non plus. Dylan n'a pas bougé de l'appartement, je crois qu'il a vraiment peur de mon état. Chose que je peux comprendre, j'ai vraiment des réactions imprévisibles, il reste sur ses gardes.

Il était là, lui, quand c'est arrivé. Cette période après notre rupture, Dylan s'était investi corps et âme pour me faire remonter la pente, pour soigner mon mal-être. Ça avait pris du temps, et je m'étais fait beaucoup de mal à moi-même.
Et ça, je n'aurais jamais dû le montrer à Bobbie. J'avais fais une terrible erreur en m'emportant. Je me maudissais d'être aussi lâche.

Je comprenais très bien pourquoi elle ne m'avait envoyé aucun message, ni quoique ce soit. Elle devait m'en vouloir à mort, et culpabiliser en même temps. Je sentais d'ici qu'elle se mettait tout sur le dos, qu'elle se disait coupable de mes souffrances. Mais c'était du passé, et elle était là maintenant.

Enfin, l'était-elle encore vraiment... ?

-    Thomas ? s'enquit Dylan qui venait d'entrer dans ma chambre. T'es réveillé ?

-    Hmm, répondis-je à peine, mes paroles étant étouffées dans mon oreiller.

-    Faut que tu te lèves, dit-il en s'asseyant sur le bord du lit, posant une main dans mon dos.

J'étais allongé sur le ventre, tenant mon oreiller entre mes bras. Je ne voulais pas du tout me lever. A quoi bon ? Pourquoi faire ?

-    Bobbie arrive ici dans une heure, annonça-t-il soudainement.

Ok, je devrais peut-être me lever.

-    Quoi ? m'exclamai-je en me relevant instantanément pour le regarder. Elle vient ?!

-    Ouais, et tu devrais vraiment te rafraichir la face, parce que tu fais peur à voir.

Merde. Je me redresse de mon lit assez rapidement, et me précipite jusque dans la salle de bain pour contempler mon profil. En effet, j'étais effrayant. J'avais les yeux rouges, et gonflés, des cernes noires dessinées les dessous de mon regard. Pour accentuer le tout j'étais assez pâle. Bref, je ressemblais plus à un zombie qu'à un être humain.

Je passe un coup d'eau froide sur mon visage pour tenter une amélioration, mais ce n'est pas très efficace. Je me dépêche de me coiffer, de m'habiller, portant toujours des longues manches. Je ne voudrais pas la choquer une seconde fois.

C'est ma dernière chance pour tout arranger. J'avais fait le con, et j'avais blessé Bobbie, deux fois, de la pire des façons possibles.
J'arrive ensuite devant Dylan, qui est assis sur le canapé, me présentant à lui.

-    Je ressemble à quoi ? lui demandai-je, un peu paniqué par la situation.

-    Bah écoute...Vu ton état tu pouvais pas faire un miracle, on va dire que ça va.

Merci Dylan, ça ne me rassure pas du tout.
Je soupire, je suis complétement stressé. Je m'imagine toutes les situations possibles, ce que je vais potentiellement dire, ce que je vais potentiellement faire. Il faut avant tout que je garde mon calme. Je me mets à marcher en rond dans tous l'appartement tout en prenant de grande inspiration.

-    Je vais te laisser l'ami, je pense que vous devez pour parler en tête à tête, annonça mon meilleur ami en se levant du fauteuil.

-    Quoi ?! Non ! Dylan, tu vas pas me laisser tout seul ? m'enquis-je en le voyant déjà partir vers l'entrée.

Il me lança deux pouces en l'air, chuchotant un « ça va aller, mec », avant de disparaitre définitivement de ma vue. Comment ça, ça va aller ? Bien sûr que non ! Je vais encore faire une crise d'angoisse ! Je ne me sens pas très bien. Je me mets à cogiter sur le sol en moquette du salon, en attendant la venue de Bobbie.

Et si elle ne me pardonnait pas ? Et si elle voulait mettre fin à notre relation ? Et si elle ne voulait plus jamais me voir, m'adresser la parole, me toucher, me parler ? Et si elle décidait de me quitter pour toujours ?

J'en mourrais.
Pour de bon.

Jusqu'au moment où j'entends les clefs de la porte se tourner. Je me lève, et me recule jusqu'à me coller à la grande fenêtre du salon. Mon cœur bat à tout rompre, je sens mes jambes faiblir, c'est elle. Elle rentre et se poste entre le salon et la cuisine.

Elle a fait l'effort de se maquiller, mais ses yeux sont probablement aussi rouges et fatigués que les miens. Ses longs cheveux roux tombent en cascade sur ses épaules, et elle porte ses habituels vêtements colorés. Cela dit, l'expression de son visage ne correspond en rien avec son apparence.

Elle semble si triste, et j'arrive à le ressentir d'ici. Je voudrais la prendre dans mes bras, mais je ne pense pas en avoir l'autorisation. Et avant même qu'elle n'ouvre la bouche pour parler, les premières larmes roulent sur ses joues pâles.

-    Thomas... murmura-t-elle, la voix tremblante. A quel moment est-ce qu'on a décidé de se détruire ?

C'est trop pour moi, au moment où elle éclate en sanglot. Je réduis la distance qui nous sépare, et encercle son visage de mes mains, posant mon front contre le siens.

-    Non, Bobbie... Ne dis pas ça, soufflai-je à mon tour, les larmes aux yeux.

Mes mains sont désormais inondées de larmes, et elle les tient dans les siennes. Le spectacle ne devait pas être beau à voir, mais notre désespoir était tel qu'il nous était impossible de ne pas le faire éclater. Je pouvais ressentir sa douleur, et je voulais la prendre pour la soulager, ne serait-ce qu'un peu de cette détresse. Car tout était de ma faute. Mais au lieu de cela, nous souffrions tous les deux dans cette pièce, submergée par nos pleures.

-    On n'a pas choisi ça, jamais nous n'aurions choisis de nous faire souffrir consciemment, repris-je en tentant d'essuyer ses larmes de mes pouces, gardant mes yeux fermés. On a fait des erreurs, et ça nous a mené à ça... Mais on l'a pas voulu, Bie...

Elle s'éloigne un peu de mon front pour me regarder. Ses grands yeux désormais rouges étaient emplis de larmes, et je le ressentais comme une entaille dans mon cœur. Je m'en voulais terriblement de l'avoir mis dans un tel état. Mais cela avait en quelque sorte permis de nous réunir.

-    Qu'est-ce qu'on va faire... ? questionna-t-elle, la voix tremblante. J'ai pas envie de me séparer de toi encore une fois, je veux pas, j'ai... J'ai pas envie de...

Je ne la laisse pas finir ses mots que je viens l'embrasser, attirant son visage à moi. Elle n'est même pas surprise, et ferme instantanément les yeux pour répondre à se baiser désespéré. Je ne suis même pas heureux, c'était juste quelque chose que nous devions faire depuis si longtemps et qui nous emplissait à cet instant. J'en avais besoin, nous en avions besoin, parce que je l'aimais de tout mon être et que c'était là qu'était ma place.

-    Je t'aime, Bobbie, lui dis-je, embrassant alors sa joue. Je t'ai toujours aimé, et je n'arrêterai jamais.

Je l'embrasse de nouveau, et je goute à ses larmes qui n'ont toujours pas cessées de couler. Elle resserre ses mains sur les miennes qui sont toujours contre ses joues. Je ne veux pas la lâcher, j'ai bien trop peur désormais.

-    Dis-le encore... me demanda-t-elle, les yeux fermés.

Son visage semble bien plus apaisé maintenant, elle s'est calmée. Elle n'attends que mes mots et mes baisers. Et je suis prêt à les lui offrir autant qu'elle le souhaite.

-    Je t'aime, répète-je en embrassant chastement ses lèvres. Je t'aime, je t'aime...

Ses larmes ont cessé, j'en profite pour sécher ses joues avec mes mains, et je la sers contre moi afin de la protéger. Je veux qu'elle soit en sécurité avec moi, je ne veux plus qu'elle souffre par ma faute. Les choses doivent changer, et elles doivent changer en mieux.







*

Si tu as aimé ce chapitre n'hésite pas à laisser un petit vote !

❣️ L.O.V.E. ❣️

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro