Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

9. I Remember You










Je descends les escaliers de bon matin, bien que nous fussions en pleines vacances de février. Je m'étais habillée et pomponnée, car je devais retrouver Oliver et Emma au parc pour profiter du beau temps. J'étais seule dans la cuisine, ma mère devait sûrement dormir et mon père aussi. Attrapant un croissant se trouvant dans le saladier sur la table, je m'installe pour déjeuner.

Je ne comprenais pas pourquoi tout était si calme. On entendait pas un chien dehors, même pas un oiseau. Ah, si ! Un corbeau venait de passer en croassant. J'avais toujours trouvé le cri des corbeaux débiles d'ailleurs.

Intriguée par ce silence, je décide de sortir de la cuisine pour me diriger vers le salon, et allumer la télé. Mais je n'ai pas vraiment le temps d'attraper la télécommande que quelque chose attire mon regard dans le jardin.

A travers la baie vitrée, je vois quelque chose accroché au grand cerisier du jardin. C'est une grosse masse sombre, et je pouvais jurer que ça ne se trouvait pas là hier soir. M'approchant de la vitre, je plisse les yeux, et la masse se tourne, lentement, pour me laisser entrevoir le visage violet de mon père.

Mon père, pendu à l'arbre.

Je ne comprends pas pourquoi, mais mon corps ne réagit pas tout de suite. Quand je comprends enfin à quoi j'étais en train de faire face, mon cœur lance un courant électrique dans tout mon corps, et la première chose que je fais, c'est crier.

J'appelle mon père, ma mère, je tente d'ouvrir  la baie vitrée mais mes mains tremblent, et je ne cesse de hurler. Je traverse le jardin à une rapidité dont je ne me pensais pas capable, et j'attrape les jambes de mon père pour le soulever. J'espérais ainsi pouvoir l'aider à respirer, à revenir à lui, même si à travers ses vêtements je le sentais froid et rigide.

Et je continue à crier, à pleurer à l'aide. C'est à peine si je me rends compte que ma mère avait enlacer les jambes de mon père pour m'aider à le soulever. Je l'entends pleurer, je l'entends me dire qu'il faut le décrocher. Et par je ne sais qu'elle miracle, elle y parvient.

Elle le dépose au sol, et entame un massage cardiaque. Je la regarde faire, tremblante, et je continue à appeler mon père de toutes mes forces, comme si ça pouvait le ramener à la vie.

-        Bobbie !!

Je me tiens la tête, et je hurle. C'est un cauchemar. Ce moment que je vis, c'est un cauchemar. J'entends des centaines de cris de corbeaux au-dessus de moi.

-        Bobbie réveille-toi !!

Dans un sursaut, je me lève, et me retrouve en position assise, dans mon lit, dans mon appartement de Londres. Olly est là, affolé, et il me tient par les épaules. Je suis en sueur, le cœur battant à tout rompre.

Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Ce n'est pas la première fois que je revis ce moment dans mes rêves. Et je crois que c'est la deuxième fois pour Olly.

-        Bobbie, t'étais en train de hurler... T'appelais ton père, me confia-t-il alors, posant une main sur ma joue. Je suis là, c'est fini...

Je ferme les yeux, et me concentre sur le contact chaud que me procure la main de mon meilleur ami. A ce moment-là, j'avais vraiment besoin de ça.

-        Regarde, même George est là, me sourit-il alors que mon chat vint se frotter à ma jambe.

J'essaye de reprendre mon souffle, et de ma main tremblante, je caresse le poil doux et gris de mon animal de compagnie.

-        Rallonge-toi, là. Pose ta tête.

Je ne dis rien, je ne bronche pas, et je suis les indications d'Oliver qui m'allonge sur le côté. Il vint se mettre sous la couverture à son tour, et la remonte sur mon épaule. Je sens ses bras m'enlacer, et mon chat s'allonger contre mes jambes. Je me concentre sur les moindres détails que je suis en train de vivre, pour ne plus penser à tout ça.

-        Je suis avec toi Bie, tu peux te rendormir, il va plus rien t'arriver, me rassura le bouclé tout en passant sa main dans mes cheveux.

Je ferme mes yeux, mais je sais bien je ne vais pas me rendormir. Olly le sait également, alors il me chante une chanson, du George Michael, parce qu'il sait que ça me fait du bien, et ça me fait sourire de l'entendre.

J'avais l'habitude de faire ce cauchemar. Cela faisait des années qu'il me suivait, bien qu'il s'atténuait avec le temps. Je le faisais bien moins souvent qu'autrefois. Le seul inconvénient à cela, c'est que j'étais tellement épuisée que j'avais tendance à rester au lit. Si je n'avais aucune obligation particulière, alors je restais sous ma couverture, les yeux fermer, sans penser à rien. Je ne voyais pas le temps passer, et c'est tout ce qui m'importait.



*


-        Bobbie ?

Cette voix était familière, mais je n'avais pas la force d'ouvrir les yeux.

-        Bobbie, tu dors encore ?

-        Non... Il est quelle heure ? demandai-je en sortant ma tête de sous la couette.

-        Il est quinze heure, me précisa alors Thomas dont je venais de découvrir le visage.

Il ferma alors la porte de ma chambre, me privant de cette lumière aveuglante qui provenait du salon, et vint s'asseoir au bord de mon lit.

-        Olly m'a dit que tu n'allais pas très bien, alors je suis venue...

Il sortit soudainement une boite d'un sachet plastique tout en souriant.

-        ... Avec des macarons !

Sainte Marie mère de Dieu Thomas Gentil-Sangster allait me faire fondre. Il ne connaissait que trop bien mes points faibles.

-        J'ai pris à la vanille, tes préférés, et j'ai aussi pris à la noix de coco, pop-corn, et violette.

Je me redresse sur mes coudes tout en souriant un peu plus en l'écoutant parler. Si seulement Thomas pouvait se transformer en macaron vanille, j'avais envie de le manger sur place.

-        Fallait pas te donner tout se mal, lui dis-je en m'asseyant dans mon lit.

-        Si je peux t'aider d'une quelconque manière, alors je ferais tout pour. Je me suis dit que des macarons pouvaient sûrement te redonner un peu le moral, ria-il en me tendant la boite.

-        Rien que ta présence, ça me suffit, lui souris-je doucement en attrapant la boite.

Même s'il fait sombre dans ma chambre, la faible lumière qui émane des rayures des volets me fait remarquer qu'il rougit à mes mots.

-        J'ai fais du deux en un alors, sourit-il grandement.

Il s'approche de moi pour s'asseoir juste à mes côtés et m'ouvrir la boite de macarons. Il en attrape un beige, celui à la vanille, et le tendit vers mes lèvres.

Non mais il est complètement malade de faire ça. Je suis peut-être déprimée mais mes hormones fonctionnent toujours Thomas !

J'ouvre tout de même la bouche et le mange d'un coup, ce qui le fait rire. Mon cœur bat la chamade, j'ai l'impression de retourner au lycée. Ses petites attentions me font craquer, j'ai la sensation d'être dans une bulle. C'était rien que lui, et moi.

-        Ça va déjà mieux, le rassurai-je en me rallongeant dans mon lit.

Il pose son coude non loin de ma tête pour rester en élévation, et m'observe faire, semblant tout de même vérifier que j'allais bien. Qu'est-ce qu'il pouvait être beau et sa boucle d'oreille seigneur, il fait une chaleur de diable dans cette chambre d'un coup !

-        T'es sûre ? Tu veux que je reste ? Ça te dérange pas ? me questionna-t-il, anxieux.

C'était touchant de le voir s'inquiéter comme ça. J'acquiesce pour lui montrer mon accord, et il me sourit, restant là, à me regarder. Je ne sais pas quelle tête j'ai, j'espère que je n'étais pas trop terrible.

Je m'écartai un peu pour lui laisser de la place, et il se calla un peu mieux sur le lit, allongeant ses jambes, la tête posée dans sa main. Moi, je m'étais emmitouflée dans ma couverture et j'avais refermé les yeux. Je l'écoutais parler, il racontait un peu tout et n'importe quoi, tout en caressant George qui était venu plus près de nous.

Les mots de Thomas, ajoutés au ronronnement de George, m'apaisèrent plus que je ne l'aurais imaginé. Je ne disais pas un mot, mais ça lui allait comme ça. Jusqu'à ce que la main du garçon passe de mon chat à mes cheveux, et que le silence se fit entendre dans la pièce.

A cet instant, j'étais comblée de bonheur, et je me rendais compte de la chance que je pouvais avoir. Certes, j'avais eu ma dose de malheur dans la vie, mais là, tout de suite, j'étais entourée des personnes que j'aimais le plus au monde.








*

Si vous avez aimé ce chapitre n'hésitez pas à laisser un vote ou un commentaire !

J'ai eu du mal à corriger ce chapitre parce que je suis en vacaaances mais je rentre demain donc je pourrais ENFIN reprendre l'écriture !

En espérant que ce chapitre vous a plu, bien que lourd d'émotion pour notre Bobbie !

(Bébé Olly 💛)

❣️L.O.V.E.❣️

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro