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17. Traitor







Hier avait été un moment intense. J'étais encore un peu bouleversée. J'avais emmené Thomas au cimetière, devant la tombe de mon père. Je sais que ce n'était pas la première fois qu'il la voyait. Mais moi, c'était la première fois que j'y retournais depuis que j'étais partie. J'avais enfin placé cette plaque que je gardais dans mes placards depuis des années.

J'avais longtemps pensé qu'il ne la méritait pas. Qu'il ne méritait pas d'avoir cette plaque sur sa tombe. Mais avec Thomas, je comprends mieux les choses. Je comprends que nous ne ressentons pas tous les choses de la même façon, et j'ai enfin eu le courage d'aller lui dire que je l'aimais. J'espérais si fort, que de là où il se trouvait, il m'avait entendue.

Quoiqu'il arrive, j'avais mis mon pauvre Thomas dans un sacré état, et il avait aussi eu du mal à s'en remettre. J'avais un peu oublié sur le coup qu'il était hyper-sensible, mais il sembla aussi touché que je l'emmène avec moi.

Mon Thomas Baby-Sangster d'amour, je l'avais fait pleurer comme un bébé, bouuuuuuh il était tellement mignon !

-        UNO ! s'exclama Olly, alors que j'étais dans mes pensées.

-        Quoi ?! m'indignai-je en revenant à moi.

-        T'as qu'à te concentrer sur le jeu au lieu de penser à ton blondinet d'amour.

-        Mon blondi... Quoi ? Et comment tu sais que je pensais à lui d'abord ?

-        C'est évident, me charia Olly qui tenait son unique carte dans sa main droite, souriant malicieusement.

-        Ok. Plus quatre dans ta gueule ! criai-je en posant bruyamment mon piège sur la table basse du salon.

-        SALOPE ! fulmina le bouclé, surpris par mon jeu.

Maugréant des mots incompréhensibles, je le regarde ramasser quatre cartes dans la pioche avec un air satisfait. Quand tout à coup, notre porte d'entrée s'ouvrit pour laisser place à un Dylan. Il ne semblait bizarrement pas très content.

-        Depuis quand il peut rentrer chez nous comme ça lui ? questionnai-je en le regardant retirer sa veste avec énervement.

-        Je lui ai peut-être filer notre double de clefs, répondit mon meilleur ami, le regard ailleurs.

Je lui lance un air accusateur, auquel il répond par un sourire faussement innocent. Cela dit, rien ne nous disait le pourquoi du comment Dylan semblait si mécontent.

-        Qu'est-ce qu'il t'arrive B.G., il s'est passé quelque chose ? m'enquis-je alors en le voyant s'assoir à ma droite sur le sol du salon. Thomas n'est pas là ?

-        Justement, Thomas. Ce petit con là... gronda-t-il en cherchant quelque chose dans sa poche de jean. Tiens Bobbie, finit-il par dire en me posant ses clefs d'appartement dans ma main libre.

-        Euh... Pourquoi tu me donnes tes clefs ? l'interrogeai-je, confuse.

-        Pour aller chez moi ! Y a Thommy, faut qu'il te dise un truc important.

Tout en me racontant ça, il a les sourcils froncés et l'air sévère. Olly et moi nous regardons avec confusion. Qu'avait-il de si important à me dire pour que Dylan soit aussi énervé.

-        C'est un truc qu'il doit te dire depuis longtemps, et aujourd'hui c'est le jour J ! expliqua une nouvelle fois le brun.

Olly me regarda, et haussa plusieurs fois les sourcils avec un sourire, comme pour me dire « c'est ton moment, tu vas pécho ! » Ce qui me fit rouler des yeux même si je ne pouvais m'empêcher de rougir. Trop beau pour être vrai. Et puis Dylan ne serait pas énervé comme ça.

Décidant de suivre ses ordres, je me lève pour enfiler ma veste en daim camel et sort de l'appartement. J'arrive sur la rue et me mets à marcher rapidement pour arriver assez vite chez Thomas. J'étais assez inquiète, ça n'avait pas l'air amusant, et j'avais un peu peur de connaitre cette « vérité » qu'étais sensé me cacher Thomas. Et qu'est-ce qu'il pouvait me cacher d'ailleurs ? Était-ce vraiment bien de débarquer chez lui sans qu'il le sache ?

Bof, j'attrape les clefs et ouvre la porte principale avec le badge que m'a confiée Dylan. Je monte les escaliers en vitesse, manquant de me casser la gueule au passage, et arrive enfin sur le palier de Thomas. Là, je frappe à la porte, et patiente.

Je peux entendre des pas de l'autre côté, des clefs qui se tournent, et enfin je découvre le visage du garçon. Il est dans un ensemble de jogging noir et vraiment qu'est-ce que ça lui va bien ce genre de tenue. Je lui souris grandement, et il me regarde avec confusion. Il s'écarte un peu, j'en profite pour me glisser dans sa pièce principale.

-        Bobbie ? Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-il rapidement, claquant la porte derrière lui avant de me rejoindre.

-        Bah écoute, c'est Dylan qui a débarqué à la maison et qui m'a filée les clefs. Il m'a dit de venir parce que t'avais un truc à me dire, expliquai-je en me tournant vers lui, debout au milieu du salon.

Il écarquille les yeux, semblant enregistrer mes paroles. Je crois bien qu'il est contrarié et qu'il est en train d'insulter Dylan de tous les noms dans son esprit. Son expression passe du choc à l'angoisse.

-        Non ! Non, non, non ! Tu peux pas rester là ! s'exclama-t-il, en panique.

Je ne comprends rien. On me dit de venir en urgence puis on me dit de partir en urgence ? Il se passe quoi à la fin ?!

-        Quoi ? C'est quoi ce délire t'as rien à me dire alors ? questionnai-je, désorientée par la situation.

-        Non... Si ! Enfin... bafouilla-t-il en se tenant les cheveux. Bobbie, faut que tu partes ! Tu peux pas - ...

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que la sonnerie de l'interphone retentit dans la pièce. Thomas est blafard, on dirait que son âme vient de quitter son corps. Il se dirige alors jusqu'à l'appareil, la mort dans l'âme, et ne réponds même pas. Il ouvre juste la porte.

Azy je comprends rien là,
on dirait qu'il va décéder sur place.

Je ne dis rien alors que je l'observe poser son front contre la porte d'entrée en bois, sa main droite sur la poignée de porte. Il marmonne des trucs incompréhensibles, me tournant le dos.

Je sais pas, on va accueillir Satan là ?
La faucheuse ? La Santa Muerte ?
POURQUOI IL FAIT DES INCANTATIONS CONTRE LA PORTE ?!

Tout à coup, on frappe, et Thomas ferme fortement les yeux. Il inspire un bon coup, avant de se redresser. Enfin, il ouvre la porte, pour laisser place à une jeune fille au cheveux châtain, et aux jolis yeux verts. Elle est super bien maquillée, mais intérieurement, je commence à me sentir mal.

Elle salue Thomas, le prenant dans ses bras, avant de me remarquer, là, en plein milieu du salon. Surprise, elle s'arrête et observe Thomas. Il lui sourit légèrement, plutôt gêné, et l'approche tout doucement de moi. Cela dit, il reste en retrait quand je me retrouve en face de cette fille à qui j'offre mon plus beau sourire.

-        Salut ? lui dis-je en riant nerveusement.

-        Arielle, je te présente Bobbie, une amie à moi, commença alors Thomas, d'une voix légèrement effacée. Bobbie, je te présente Arielle...

Il y a un silence d'une petite seconde, pendant laquelle Thomas ne me regarde plus. Il baisse les yeux, puis me fixe à nouveau. Son regard n'est pas normal, ses yeux sont bien plus sombres que t'habitude, et ses sourcils sont froncés d'inquiétude.

-        ... Ma petite amie.

L'espace d'une demi-seconde, mes yeux s'écarquillent, mais je reprends vite le contrôle. J'appuie sur le bouton off et enclenche l'automatique pour permettre à mon esprit d'insulter Thomas Connard-L'Enculé-De-Ses-Grands-Morts-Sangster de tous les noms d'oiseaux sans que cela ne se voit réellement.

-        Oh ! Enchantée Arielle ! Très jolie prénom d'ailleurs, la complimentai-je sans cesser de sourire.

-        Merci, me dit-elle en me souriant légèrement. C'est vrai que Thomas m'a un peu parlée de toi, contente de te rencontrer, finit-elle par dire.

UN PEU ?!

C'est marrant, mais moi j'ai jamais entendu parlé de toi tiens, hahahahahaha.

-        J'allais partir de toute façon, je ne vais pas vous déranger plus longtemps ! m'exclamai-je en saluant la jeune fille de la main.

-        Euh... Bobbie ! me rattrapa le blond alors que je me dirigeais vers la porte.

-        T'inquiète, on se voit plus tard !

J'ouvre la porte en vitesse et me rue dans les escaliers. Je peux l'entendre m'appeler une seconde fois mais je l'ignore royalement. Je marche rapidement jusqu'à l'angle de la rue, et une fois que je tourne, je me mets à courir le plus vite possible. Je bats tous les records de vitesse en débarquant dans l'appartement, essoufflée comme jamais, et les poumons en feu.

Il n'y a pas que mes poumons qui sont en feu.

En m'apercevant, Olly et Dylan se lève, surpris par mon apparition si fracassante. Ils ne semblent pas avoir bougé de place depuis que je suis partie.

Et là, je lâche prise. Je ne peux pas tenir le mode automatique plus longtemps, mes genoux se dérobent sous moi et je tombe au sol. Mon cœur bat à tout rompre, et il me fait un mal de chien. Mes yeux se remplissent de larmes, c'est alors que j'éclate en sanglot en tenant ma poitrine.

-        Bobbie ! s'enquit mon meilleur ami qui se précipita à mes côtés, tombant à son tour au sol pour me tenir par les épaules. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

Je n'arrive pas à parler, mes pleures prennent le dessus. Le bouclé se tourne alors vers Dylan qui est toujours debout, l'air attristé. Depuis le début, il le savait. Et s'il ne m'avait pas envoyée là-bas, Thomas ne me l'aurait probablement jamais dit.

-        J'ai envoyé Bobbie là-bas, parce que je savais que Thomas avait invité sa petite amie à l'appartement, avoua alors le brun, sans cesser de me regarder.

-        Sa quoi ?! Attends c'est une blague ? s'indigna Olly, les sourcils froncés.

-        Je lui ai dit de lui dire, j'ai insisté, mais il n'en faisait qu'à sa tête ! Il savait très bien que ça allait contrarier Bobbie, alors il a préféré lui cacher.

Dylan vint alors s'agenouiller devant moi, toujours l'air triste. J'essayais tant bien que mal de calmer mes sanglots, et tentais de sécher mes larmes avec mes mains. Malheureusement, elles ne s'arrêtaient pas de couler sur mes joues.

-        Pourquoi il me l'a pas dit ?! Il sait... Il sait très bien que je l'aime, que je l'ai toujours aimé... Pourquoi il a fait ça ?! bafouillai-je, coupée par les secousses provoquées par mes pleures.

-        C'était sa façon à lui de te protéger. Il l'a vu, il a bien vu que tu retombais, et la dernière chose qu'il voulait c'était te faire mal, tenta-t-il de défendre son ami.

-        Je crois qu'il a un peu foiré là, s'énerva Olly en passant un bras protecteur autour de mes épaules.

-        Je lui ai dit. Je sais pas pourquoi il a pas voulu te le dire plus tôt. Je pense qu'il faudra lui demander des explications, Bie. Crois-moi, là, il s'en veut à mourir.

-        Je veux plus lui parler ! criai-je en cachant mon visage entre mes mains.

Mais je n'étais pas retombée amoureuse de lui. J'ai toujours été amoureuse de lui. Même loin, même après trois ans, Thomas était mon premier amour, et je n'avais jamais cessé de l'aimer. Le revoir avait raviver la flamme, encore plus qu'autrefois, et cet idiot avait une petite amie pendant tout ce temps ?!

Est-ce que j'avais tout gâché en partant ? Était-ce désormais un amour à sens unique ?  Tout était de ma faute. A cause de moi, tout était fini. Je pouvais pleurer toutes les larmes de mon corps, je devais me faire une raison.


Thomas avait trouvé quelqu'un d'autre dans sa vie.





*

Si t'as aimé ce chapitre pleins de rebondissement N'HÉSITE PAS À VOTER MERCI.

Alors le prochain chapitre va être émotionnellement TRÈS LOURD j'y ai mis toute mon âme, j'espère que vous serez autant transporté que moi.
Spoiler Alert : Ce sera un PDV de Thomas donc autant vous dire que ça va piquer.

Sinon je vous invite avec joie à aller écouter la nouvelle musique de The Weeknd - TAKE MY BREATH c'est une vrai PÉPITE.

❣️ L.O.V.E. ❣️

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