Nous déjeunâmes tous ensemble en parlant de tout et de rien.

Une fois qu'on eut fini, je décidais d'aller dans la première bibliothèque.

On ne pouvait pas en voir les murs car les bibliothèques remplient de livres aux couvertures colorées, qui, je pense, avaient l'air plutôt anciennes.

Il y avait des fauteuils rouges et gris disposés en rond au centre de la pièce. La moquette était noir d'encre.

Je décidais de fouiner dans les bibliothèque, avant de tomber sur un livre qui parlait des loups-garous.

Je m'installais confortablement dans un fauteuil rouge. Éric s'installait sur un fauteuil gris, à côté de moi.

-Qu'est-ce-que tu lis, demandais-je ?

-Un truc sur les vampires. Et toi ?

-Un truc sur les loups-garous.

-Ah.

Nous nous sommes mis à lire, chacun de notre côté. Et personne à côté pour nous enquiquiner.

Je me suis demandée quelle tête qu'aurait fait les autres si ils avaient vu le livre en lévitation au dessus du fauteuil. Je souris en pensant à tout ça.

Quand vint 3 heures,nous sortîmes tous ensemble du manoir, et nous arrivâmes vers le panneau du carrefour.

Quand nous arrivâmes, le panneau disparut sous terre. À la place, apparut un immense table carrée, autour de laquelle se dressait quatre fauteuils, noir, jaune, vert et rouge, sur lesquels il y avait sur chacun, respectivement, un loup, un aigle, un serpent et une lionne.

Puis, un immense dôme, en marbre et en verre surgit du sol, divisé en quatre,derrière chaque fauteuil, puis qui se sont réunis au centre de la table, à environ 5 mètres du sol.

Un magnifique sol en mosaïque, représentant un fleur immense.

Naëdja s'installa dans le sien, suivie de près par Kaleïda.

Cette dernière avait une apparence plutôt étrange : Elle avait la peau brune, les yeux jaunes et perçant, comme ceux d'un aigle, et les cheveux très courts, ébouriffés qui étaient vraiment étrange, car elle avait des plumes à la place des cheveux. Elle portait un longue robe sans manches faite de plumes marron pour la jupe et blanches pour bustier.

Elle avait l'air extrêmement sérieux.

Après Kaleïda,Faldéa s'installa sur son fauteuil rouge.

Elle avait un air royal, déterminé. Elle avait les cheveux plus blonds que roux, qu ilui allaient jusqu'aux reins, avec de grands yeux noisette, et la peau mate, magnifique, vêtue d'une jupe longue fauve (logique) et un haut qui lui allait à mi-ventre, fauve lui aussi.

Nous attendîmes quelques minutes avant que Zendera arrive.

Et je dois admettre que son entrée était assez spectaculaire.

Un peu avant qu'elle n'entre, nous avons entendu de longs sifflements. Puis, un immense serpent entra en cassant une fenêtre du dôme.

Ses soeurs ne bougèrent pas un cil, alors que moi et ma famille nous sommes reculées contre les parois du dôme derrière nous.

Kaleïda s'est adressée au serpent, d'une voix qui me rappelais les cris de l'aigle:

-Tu as fini d'effrayer nos invités ?

Le serpent se transforma en une jolie jeune fille, à la peau verte, un peu écailleuse, avec ses cheveux gris clairs nouée en une natte serré,qui lui tombait dans le dos.

Ses yeux étaient verts/jaunes, avec les pupilles verticales des serpents, qui exprimaient la ruse et la malice.
Elle portait une chemise rayé noire et rose fluo, avec un jean troué et des baskets noirs aux lacets roses fluos.

Elle éclata de rire. Je lui fit écho. Gaël, Éric, Mamia et oncle Bastien aussi.

Zendera a vraiment le sens de l'humour.

Elle s'installa às on tour sur son fauteuil. Naëdja fit apparaître des chaises, etnous convia à prendre place autour de la table. Feldéa prit la parole, et sa voix était grave, et elle rappelait le rugissement majestueux de la lionne :

-Bien. Je pense que nous pouvons enfin commencer, non ?

-Effectivement,continua Kaleïda. Si tu pouvais nous expliquer pourquoi tu as invité ces gens chez nous, Naëdja ?

-À, parce que ce sont les invités de Naëdja ? Dommage. Je croyais que c'était les tiens !

Zendera avait une voix aigu et sifflante.

Naëdja continua :

-Oui, c'est les miens. Et il faut que je vous explique pourquoi ils sont là.

Naëdja relata les derniers jours de ma vie à ses soeurs, et je fus étonnée de voir jusqu'où elle connaissait ma vie. Mais je me suis rappelée qu'elle était une déesse, et que, par conséquent, elle était peut-être omnipotente.

Quand elle eut fini,elle a ajouté :

-Cette jeune fille,Arsenic, est la dernière loup-garou de jour depuis environ 10siècles. Il est évident qu'elle pourrait nous aider, si elle en exprime le désir.

Nous étions tous silencieux. Enfin, Faldéa prit la parole :

-Tu crois qu'elle pourrait être l'une des élus ?

-J'en suis sûre,s'est exclamée Naëdja !!! Les derniers, les serviteurs des quatre autres les ont trucidés, et encore, je suis polie.

-Elle a raison, a renchéri Kaleïda. Tu te souviens du carnage qu'ont été les endroits où on les a retrouvés ? Faldéa, je suis sûre qu'il faut qu'on les mette en sécurité, et ceux dès que nous les aurons identifiés et repérés.

Faldéa ne dit plus rien. De son côté, Zendera gloussait. J'étais sûre qu'elle ne serait pas d'accord avec ses deux autres soeurs, mais je n'y pensaisguère. En fait, je me demandais ce que Naëdja voulait dire par"élus" et ce en quoi elle voulait que je les aide.

Je pris la parole,au début timidement, mais ma voix alla crescendo :

-S'il vous plaît,c'est quoi cette histoire d'élus et de ce que je pourrais faire pour vous aider ?

Zendera me répondit:

-Cette histoire d'élus, comme tu dis, c'est ce que notre mère nous a raconté. En effet, elle nous a dit que si nous voulions que les quatre autres cessent de vouloir détruire les êtres magiques de ce monde, nous aurons besoin de quatre élus. Ces quatre élus seront des animaux-garous, qui correspondront à nos animaux fétiches.

Feldéa continua :

-Ces quatre élus auront une capacité que les autres animaux-garous n'ont pas. Déjà,ils sont magiciens. Ensuite, ils peuvent se transformer en plein jour, alors que les animaux-garous ne se transforment que la nuit.Enfin, ils ont le contrôle presque total sur leur transformations.

Kaleïda renchérit:

-Les élus ne peuvent exister que tous les 10 siècles, et les autres fois, les quatre autres nous les ont tués. Sauvagement. Nous arrivions toujours trop tard. Mais je fais confiance à Naëdja quand elle nous dit que tu est sans doute élue, car elle se fit plus à ses sens de loups que mes autres soeurs. Donc, je la crois.

Faldéa la transperça du regard, et Zendera protesta :

-Kaleïda, je t'emmerde.

-Moi aussi, je t'aime, répondit simplement cette dernière.

-Bien, fit Naëdja.Si vous êtes d'accord, mes soeurs, je crois que nous devrions délibérer sur le sujet.

Et elle se tourna vers nous :

-Quand à vous, vous pouvez disposer.