Le parc des loups était magnifique, à mon avis. Mais Rebecca et Gaël ont dû le trouver gore.

Les loups étaient partout, magnifiques et majestueux. J'avais envie de danser, de rire,de jouer, je me sentais tellement bien. Les autres étaient interloqués. Alors, nous nous dirigeâmes au carrefour.

Une fois arrivés,nous décidâmes d'aller en direction du fauve.

Les chemins étaient droits, et ils se rejoignaient, comme pour former une toile d'araignée, avec, comme dans les autres parties du parc,sur lesquels il y avait des statues de lion et de tigres rouges, ces derniers ayant des rayures couleur bronze, de différentes nuances,très jolies et majestueuses. L'herbe était verte. Et il y avait des arbres fruités un peu partout. C'était un paradis. Les autres s'émerveillaient tout le temps. Mais j'étais mal. C'était beaucoup trop lumineux.

Nous tombâmes sur une étrange maison, faite de différentes pièces rondes, qui étaient parfois superposées. C'était très étrange et très joli.Elle avait comme des flammes sur ces façades.

Elle était ornée de lions et de tigres rouges, avec des rayures de bronze sur ces derniers. J'étais mal à l'aise. Éric aussi. Mais je pense que c'était à cause du côté enflammé de ce côté du parc.

Il n'y a pas à dire, c'était la partie du parc de Feldaé.

Après avoir fait le tour de cette partie du parc, nous sommes allés vers le côté du serpent.

C'était vraiment élégant. Les statues de serpents étaient vertes. Il y avait des fleurs, des fleurs magnifiques, qui étaient aussi colorées et énormes que possibles. Les arbres avaient des fleurs dans les arbres.

J'avais vraiment l'impression que le parc était construit sur le même modèle.

Tout était pareil.Il y avait à chaque fois le même genre de chemins, le même genre de statues et à chaque fois une grande maison, comme un château ou un manoir.

Et là, c'était le cas aussi.

Oui, il y avait un beau château, coloré, avec des serpents dessinés sur les façades.

Tout allait bien.

Je me sentais un peu moins mal à l'aise que dans le territoire de Feldaé, et là,j'étais dans celui de Zendera.

En fait, je crois que je suis plus à l'aise dans celui de Kaleïda et de Naëdja. Même si je me sentais mieux dans celui de Naëdja.

Je crois que je devrais retourner justement chez cette dernière.

Je décidais de prendre congé de Gaël et de Rebecca. Éric décidait de me suivre.

Je finis par arriver au manoir des loups.

Éric me suivit jusqu'à ma chambre. Quand j'entrais, je me suis mise à fouiner dans l'armoire de la chambre.

Je finis par retrouver les mémoires d'Hector et d'Anne Desloups. Je me suis mise à lire :

18juillet 1923

Je crois que je vais craquer. Jonathan commence à m'énerver. Il passe son temps à me faire des insinuations répugnante. Mais je ne lui cèderais pas, quitte à fuir avec Alastair.

Mais hier, ma mère est morte. Mais ce n'est pas moi qui l'est tuée.Malheureusement. Elle ne manque pas. Mais je n'ai pas pût venger mon père.

Je me demande papa doit penser maintenant.

Il me manque beaucoup. Je n'en peux plus.

Alastair m'avait confié qu'il connaissait un médium, un vrai, qui pourrait m'aider à entrer en contact avec mon père, et nous avons essayé hier.

Et nous n'avons pas pût rentrer en contact, ce qui lui fait penser que mon père est toujours en vie.

Mais c'est impossible. Il est mort. J'ai reconnu son corps. Il est mort. 6pieds sous terre.

Mais peut-être qu'il est vivant. Je pense qu'il est peut-être parti,étant conscient que ma mère voulait me tuer. Mais il ne m'aurait jamais abandonné.

J'en étais sûre.

Maintenant,je peux fuir. Ma mère est morte. Je peux m'en aller.

Je n'ai plus peur de fuir.

Si Alastair m'aime, ce dont je doute, nous pourrions partir. De toutes façons, Jonathan trouvera bien quelqu'un d'autre. Comme Catherine,qui ne s'occupe que du physique des gens.

Je crois cette pauvre fille a pété les plombs.Je me demande si elle va réussir son entreprise. Je l'espère pour elle.

19juillet 1923

Je suis fixée. Alastair ne m'aime pas plus que sa meilleure amie. Je crois que j'ai touchée le fond. Mais il m'a donné rendez-vous ce soir pour s'expliquer, dans le cimetière.

Quand j'étais petite, papa m'emmenait souvent jouer dans le cimetière.Avec Alastair. Et on jouait au fantôme.

Le but du jeu était qu'un de nous deux devait chercher l'autre, entre les cercueils et les mausolées.

Sinon,on s'amusait à lire les pierres tombales et à calculer l'âge des gens quand ils sont morts, ou l'âge qu'ils avaient quand ils se sont mariés ou quand ils ont eu leurs enfants.

Je l'attends. Il est grand temps qu'il s'explique.

J'entendis frapper à la porte. Je refermais les mémoires prestement.Mamia entra, elle prit la chaise du bureau et s'assit face à moi.Je me redressais un peu sur le lit pour lui faire face.

Mamia me fit d'une voix triste :

-Ça va ?

-Oui.Mais toi ça n'a pas l'air.

-Oui.Je suis juste un peu mal, un peu seule. À la pensée que ton père est mort, je ne me sens pas... complète. Comme quand Charles est mort. Un grand vide, en moi. C'est comme ça que je vis les morts.

-Moi,j'essaie de ne pas y penser. Certes, je ne l'ai pas connu, mais ça me fait mal. Je crois que je n'en peux plus. Trop de stress, trop de nouveauté en une très courte période.

-Je crois que je peux le comprendre.

-Tu es la mieux placée pour le savoir. Toi, tu es sa mère et tu l'as mieux connu que moi.

-C'est vrai, mais toi, tu es sa fille.

-Oui, mais il m'a abandonné.

-Ce n'était pas très malin de se part. Je pense qu'il n'a pas eu le choix.

-Je me demande pourquoi tu le défend.

-Oui, c'est vrai que j'ai tendance à lui chercher des excuses tout le temps. Mais tu sais que c'est mon fils, quand même.

-Je n'aurais pas le dernier mot.

-Ça c'est sûr.

Nous sommes restées silencieuses. J'avais très envie de continuer ma lecture, mais je voulais rester avec Mamia. Et je savais que si je me remettais à lire, elle partirais. Alors, Mamia a continué :

-Et sinon, j'ai l'impression qu'Éric a tendance à te tourner autour...

-À non !! Tu ne vas pas commencer ?!

Je crois que je me suis mise à rougir, car Mamia a éclater de rire.Heureusement qu'Éric n'était pas là, sinon je les aurais tous les deux baffé. Mais pas du tout gênée, Mamia continua :

-Et sinon, tu as des petits sentiments pour lui ?

-Mamia, laisse tomber. C'est gênant.

Elle se contenta d'éclater de rire.

-Arrête de rire si fort !!!! Il va t'entendre !!!!

J'avais l'air ridicule. Mais Mamia continue (à mon grand regret) :

-Tu as peur qu'il t'entende, hum ? Tu l'aime bien, donc ?

-Mamia !!!

-Bon aller, j'arrête de te taquiner, gloussa-t-elle !!!

Je ne dis rien. Je n'avais rien à rajouter. Elle commençais un petit peu à m'énerver avec ses insinuations.

Et, en même temps,je sentais qu'elle avait raison. Et ça m'énervait ! Mais alors,énormément. J'en avais un peu marre que Mamia me taquine. Elle adore me taquiner.

Le problème, c'est que après ça, on n'avait pas vraiment d'autre sujets de conversation.

Donc, comme nous n'avions pas vraiment d'autres choses à rajouter, après m'avoir embrassé sur les cheveux, elle quitta la pièce.

Je décidais donc de reprendre ma lecture.

Mais au final, je me suis dis que je pouvais très bien faire autre chose.

Alors, je décidais d'aller me promener dans le parc des loups.

Éric m'a rejoint quand je longeais un terrier. Et nous n'avions rien à dire.