Mamia est allée à le morgue hier soir, car la police à trouver des papiers sur le corps.

La carte d'identité et le permis de conduire d'un certain Jean Bellevie.

Mamia est allée l'identifier.

C'est bien lui.

Mon père est mort, victime de la bête sauvage qui a sans doute attaquer maman.

Ça m'a fait un choc.

Je n'ai jamais connue mon père. Et la seule fois où je peux le voir en vrai, c'est à l'état de cadavre.

Mon père est mort.

J'ai du mal à le réaliser.

Il est MORT.

Je ne le rencontrerais jamais. Même si il n'a jamais été là pour moi ces dernières années, j'ai pleurée. Je ne l'ai jamais connu. Et pourtant il fait partie intégrante de moi.

Comme maman.

Sauf que maman, j'ai déjà communiquée avec elle en rêve.

J'étais complètement sous le choc. Il me manque, maintenant.

Je ne voulais pas aller à l'école. Oncle Bastien m'a dit que si je ne tenais pas le coup, je pourrais rater un jour supplémentaire.

Mais je n'y ai pas tenu. Parce que j'ai trouvée un mot de maman. Il disait :

Si on te dit que ton père est mort, continue les cours quand même. Je t'expliquerais pourquoi ce soir si j'en ai la force. Et il n'aurait pas voulu que tu rates un jour d'école à cause de lui.

Je t'aime,

Maman.

Je suis restée sans voix quand j'ai lus ça. Je me disais vivement ce soir, qu'elle m'explique tout. Alors je l'ai écoutée.

Et j'y suis allée.

J'ai tout raconté à Rebecca sur place, mais le problème est que si on raconte un secret au collège, ça se sait. Bouche-à-oreille.

Et en moins de 2 heures, tout le collège était au courant. Même Nadia Richter.

Et cette imbécile d'elfe-noire-croquemitaine-démoniaque-à-peine-consciente-de-sa-condition n'a pas put s'empêcher d'aller le couteau dans la plaie.

Je n'en pouvais plus, d'entendre à tout bord :

-Ben alors poison, t'es orpheline ?

-Ben dis-donc, poison, où il est tout ton père ?

-Tu passeras le bonjour à ton père !

Au bout de trois heures, je n'en pouvais déjà plus. J'étais à deux doigts de quitter le collège en courant. Je suis sûre que si c'était la nuit, j'aurais été un loup-garou ultra dangereux qui tuerait tout le monde.

Et au milieu du cours d'anglais, 1 heure avant la fin des cours, Nadia,qui était placée devant moi, me murmura :

-J'espère que ton père va bien, petite orpheline de père.

Je me suis levée, j'ai contournée la table pour me retrouver face à elle. Je lui collais une baffe sonore dans le silence médusé de la classe entière, y comprit de la prof.

Je me suis retournée vers la prof :

-Si vous voulez, vous pouvez me mettre dehors ou m'envoyer chez la directrice.

Nadia me regardait, emplie de haine. Puis, elle me cria :

-MAIS T'ES MALADE !!!!!!!

Sa joue était en sang. Je regardais ma main, effarée.

Mes ongles.

Mes griffes.

Mes griffes de louve étaient sorties.