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Chapitre XXXII

Il devait être en milieu de soirée. Mamia et Gaël étaient à mon chevet. Je leur souris, mais c'était toujours le même rictus que je devais leur sortir.

Gaël se leva et se dirigea vers la fenêtre. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il refusait de me voir. Mon rictus était-il horrible à ce point ?

Je tentais alors de parler, mais je n'émis qu'un soufflement rauque.J'étais mal. J'avais beaucoup de difficulté à bouger. C'était douloureux. J'avais mal à la tête. Je ne pouvais pratiquement plus ouvrir les yeux ni les garder ouverts tant c'était douloureux.

Je n'en pouvais plus. Je me suis mise à penser qu'il m'aurait été moins douloureux de mourir. Pour une fois, j'aurais été heureuse que l'on m'achève. J'avais l'impression que du métal en fusion coulait dans mes veines et m'écrasait, et que ce même métal durcissait au niveau de mes poumons, m'empêchant de respirer.

Je n'en pouvais plus.

Je ne voulais plus vivre.

Mamia s'en redit bien compte, et elle me saisis la main, comme pour s'assurer que je ne mourrais pas. Elle dit quelque chose à Gaël,que je ne compris pas tant mes oreilles bourdonnaient. Il me jeta un dernier regard remplit de peine, puis il sortit.

Mamia me tenait la main, serrant plus fort. Je sentais les battements de son coeur. Elle me murmurait des mots apaisants, comme pour que s'assurer que je l'entendais, que j'étais toujours en vie.

Je ne voulais plus vivre.

Gaël remonta en courant, suivit de près par oncle Bastien. Lui-même était suivi par tante Lison.

Enfin,elle était là. J'allais pouvoir vivre. J'essayais de lui sourire,mais la douleur de mes muscles était tellement intense que je ne fit même pas mon petit rictus. Tante Lison me regardait, inquiète.

Elle dit quelque chose à oncle Bastien, qui saisit quelque chose dans une sacoche, qu'il portait en bandoulière. Il tendait son récipient à tante Lison, qui le posa sur mon bureau. Je réussis à décaler ma tête suffisamment et sans trop de douleur pour voir ce qu'elle faisait.

Et je voyais en effet sa main gauche grandir et grossir, et ses ongle s'étaient devenus énormes. Elle les rapprocha du bocal. Enfin, quand elle eut enlevée ses griffes du bocal, sa main redevint normale, et le bocal était à moitié remplit d'un liquide verdâtre, absolument répugnant.

Oncle Bastien prit le pot et sortit.

Tante Lison s'assit à côté de Mamia.

Gaël n'osait pas me regarder. Je ne savais pas pourquoi.

Je ne voulais plus vivre.

Je sentais presque la mort s'emparer de moi.

Mais enfin, oncle Bastien entra dans la chambre en courant, suite à un cri de Mamia.

Il lui tendit une fiole et sortit.

Mamia m'a donner la moitié de la fiole. Je la but avidement. J'étais assoiffée.

Après avoir absorber la moitié de la fiole, je commençais à rouvrir les yeux sans trop de difficulté. Je ne pouvais toujours plus parler,mais je sentais que j'allais un peu mieux.

Mamia et tante Lison me sourirent. Gaël se rapprocha de moi, et il me sourit. Je lui donnais alors mon rictus. Un rictus qui semblait le soulager.

Gaël prit alors un livre dans ma bibliothèque-armoire et commença à lire.

Je l'écoutais. Il lisais un de mes livres préférés, Le Monde de Narnia, Le Trône de Fer.

Mamia,tante Lison et moi l'écoutèrent alors, en silence. Sa voix était magnifique, nous transportant là-bas, à Narnia.

Petite,j'ouvrais et fermais les armoires et fouillais les buissons pour trouver l'entrée de Narnia. Enfin, je cherchais jusqu'à ce que je lise le dernier livre.

Au bout d'une bonne demie-heure, je recommençais à me sentir faible,j'avais mal partout. Je ne pouvais plus sourire. Je commençais à fermer les yeux.

Je voulais de nouveau mourir.

Mamia s'alarma en entendant ma respiration sifflante. Elle me donna aussitôt la seconde moitié de la fiole, que je bus avidement.

Aussitôt,tout allait mieux. Gaël qui s'était interrompu se remit à lire.

Tout allait bien.

Je n'allait pas mourir maintenant. Enfin.

Je sentais que tante Lison était nerveuse. Je la voyais se triturer les mains, se mordre les lèvres. Je lui posais ma main sur son bras.

Elle se retourna et tenta de se faire rassurante. Elle me sourit. Elle disait des mots doux, calmes, rassurante. Mais je voyais son stress,je voyais sa crainte.

Croyait-elle que j'allais mourir ?

Croyait-elle qu'oncle Bastien ne réussirait pas à me sauver ?

Moi j'étais sûre qu'il y arriverait.
Il devait y arrivé. Je savais qu'il réussirait. Je le connais. Il réussit toujours ce qu'il entreprend. Il ne me laissera pas mourir.

Il va y arriver.

Je sais qu'il y arrivera. Tant qu'il sera là, je ne mourrais pas.

J'allais vivre. Je devais vivre. Pour Mamia. Pour oncle Bastien. Pour tante Lison. Pour Gaël. Pour Rebecca. Pour Maman.

Maman.

Elle vit. Elle est dans la coma. Elle est dans le coma, mais elle vit.

Si je survis, c'est pour pouvoir enfin la connaître. Je l'aime. Je ne l'ai jamais vue autrement qu'en rêve, mais je l'aime. Je l'aime tellement. C'est ma MÈRE.

Je suis tellement perdue dans mes pensées que je n'écoutais même plus Gaël lire.

Je ne pouvais pas rester là sans rien faire. Je devais voir où elle était, comment elle allait.

J'étais tellement occupée par mes pensées que je ne me sentis pas faiblir,mais une douleur aigu me traversa le corps, me coupant le souffle.Tante Lison cria. Gaël cessa de lire et Mamia se mit à courir hors de la chambre, pour aller cherché oncle Bastien.

J'avais mal partout, je ne pouvais presque plus respirer. Oncle Bastien arriva en courant dans la chambre. Il avait un pot contenant une mixture étrange, violette aux reflets vert émeraude dans sa main.Il la tendit à Mamia, qui tenta de me la faire boire. En vain.

Jene voulais pas boire. Je ne pouvais rien avaler. En même temps, je pouvais à peine respirer. Comment je pouvais boire si je pouvais à peine respirer ?

C'était impossible !!

Mais sur un signe de Mamia, Gaël et tante Lison me plaquèrent contre le lit. Oncle Bastien me força à ouvrir la bouche, et Mamia m'obligea à avaler le liquide.

Il était dégoutant. Amer, fade.

Je me suis endormie, doucement. Enfin, je pouvais me reposer. Enfin j'allais dormir.

Peut-être que j'allais mourir.

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