Chapitre XXXI
J'étais sous le choc. Si j'avais déjà du mal à parler, à ce moment-là,je ne pouvais assurément plus parler. Ma tête commençait à tourner et je me suis endormie, tellement brutalement, tellement vite que je n'eus pas le temps de dire ouf.
Dansmon rêve, j'étais vêtue d'une robe longue blanche et argent,serrée au niveau de la ceinture.
J'étaisdans une magnifique pièce en verre. En verre du sol au plafond. Unverre magnifique mais pas du tout transparente, un verre blanc.
Une femme était face à moi.
Elle était grande, belle, avec des cheveux bruns, ondulés, de grands yeux d'une couleur qui semblait proche du violet.
Elle portait une combinaison noire, serrée, avec de grandes bottes noires, elles aussi et une ceinture, d'où pendait un poignard et une sorte de sacoche. Elle souriais.
Je n'eus pas besoin de réfléchir pour deviner qui elle est.
Ma mère.
Elle était là, face à moi, magnifique. C'était la première fois que je le voyais.
Je m'approchais d'elle, hésitant à poser mes pieds nus sur le verre.Mais ma mère me rassura :
-N'ai pas peur, Arsenic. Tu ne casseras pas le verre.
Je m'avançais vers elle, moins hésitante, cette fois. Ma mère avança aussi.
Elle me prit dans ses bras.
C'était étrange. J'avais l'impression d'avoir ce contact, mais en même temps, il n'était pas là.
Jel e ressentais et je ne le sentais pas.
J'avais tellement de questions à lui poser, mais je ne pouvais me résoudre à arrêter ce moment magique, ce moment que j'attendais depuis des années.
Enfin,elle me lâcha. Elle me sourit.
Elle me dit :
-Tu dois avoir énormément de questions à me poser n'est-ce-pas ?
-Oui.
-Je t'écoute.
-Pourquoi toi et mon père m'avez abandonnés ?
Elle semblait s'énerver. Puis, avec plein d'amertume dans la voix, elle me dit :
-C'était une idée de ton père. Il ne voulais pas s'encombrer d'un enfant dans notre errance. Et il ne voulais pas que j'avorte. Et je ne voulais pas non plus. Alors j'ai accouchée d'une fillette magnifique et absolument magique. Une petite louve magicienne et médium.
-Magicienne?
-Tu crois que j'ai pus communiquer avec toi comment la nuit dernière ?
-Ah.
-Question suivante ?
-Pourquoi est-ce-que tu m'as confiée à oncle Bastien et tante Lison ?
-Ton père voulait te confier à sa mère, mais j'ai pensée que ce serais plus intelligent que tu puisses connaître des gens de ma famille.Connaissant mon frère, il t'aurait permit de la voir. Pourquoi, tuvis mal, là-bas ?
-Pas du tout.
Je suis restée silencieuse.
Maman aussi.
Puis je repris la parole :
-Maman?
-Hum?
-Pourquoi est-ce-que tu n'es pas restée avec moi ?
-Parce que je ne voulais pas laisser ton père tout seul. Il avait besoin de moi.
-Pourquoi est-ce-que tu es à l'hôpital ?
-Parce que ton père a pété un plomb.
-Et comment ça se fait qu'il a pété un plomb ?
-Il a pété un plomb parce que la nuit est tombée et qu'il s'est fait un beaucoup emmerdé par une bande d'abrutis. J'ai essayée de le raisonner, mais je l'ai fait trop tard. Et maintenant, je suis dans le coma.
Je me suis de nouveau serrée contre elle, comme pour la consoler.
Puis soudain, son image a commencé à d'estompée. J'ai essayer de la retenir, mais elle m'a sourit.
-Ne t'en fait pas. Tu vas juste bientôt te réveiller. Je reviendrais.
J'eus le temps de lui crier :
-Attends! Pourquoi Arsenic ?
Elle sourit à nouveau :
-Parce que j'aurais préféré être empoisonnée à l'arsenic que de ne pas t'avoir.
Puis,elle finit de disparaître graduellement.
Un éclair blanc a envahi la pièce de verre.
Et je me suis réveillée.
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